COMMENT L'EXTRÊME CENTRE A PORTÉ LES NAZIS AU POUVOIR | JOHANN CHAPOUTOT, JULIEN THÉRY
Publié Il y a 21 heures • 31 vues / Le Média
Le parallèle entre la situation politique actuelle et celle qui porta au pouvoir les régimes fascistes pendant l'Entre-deux-guerres est couramment fait dans l'opinion depuis de années et sa pertinence paraît se confirmer jour après jour, tout particulièrement depuis la dissolution de l'Assemblée législative, par laquelle Emmanuel Macron prévoyait manifestement, en 2022, de s'engager dans un partenariat de gouvernement avec le RN. Dans son nouveau livre, intitulé Les Irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ?, #JohannChapoutot développe cependant une démarche originale : c'est en faisant l'histoire des circonstances précises dans lesquelles Hitler et les nazis sont arrivés au pouvoir en Allemagne en 1933 qu'il éclaire indirectement, tacitement, mais de façon très crue, notre présent politique.
Dans cette discussion avec #JulienThéry, Johann Chapoutot revient sur la façon dont le patronat et la droite allemande ont fini par miser sur l'extrême-droite, c'est-à-dire le parti nazi, pour espérer perpétuer leur politique et même revenir sur les mesures sociales qu'ils avaient été contraints de concéder au mouvement ouvrier (de façon à éviter une révolution bolchévique) au lendemain de la défaite à l'issue de la Première Guerre Mondiale. Le processus fut celui de la constitution d'un extrême-centre supposé s'opposer fermement, au nom de la raison politique et économique, aux radicalités de gauche comme de droite, mais en réalité tout disposé à coopérer avec l'extrême-droite et farouchement hostile à la gauche. Cet extrême-centre, dont le credo est l'ordolibéralisme (version allemande du néolibéralisme), s'efforce de traiter la crise par des mesures d'austérité qui ne peuvent que l'aggraver mais favorisent les profits du capital. Il s'obstine à mener une politique de l'offre pour complaire aux grands intérêts privés, avec des effets désastreux pour les salariés et tout particulièrement pous les plus démunis. Il opte non seulement pour la répression des contestations, mais aussi pour le contournement de la démocratie en recourant à des procédures d'exception, en particulier l'article 48 de la Constitution de Weimar, non pour faire face à des situations d'urgence mais pour imposer des décrets budgétaires sans majorité parlementaire. Et il finit par faire entrer les nazis au gouvernement, en laissant à ces derniers le ministère de l'intérieur, c'est-à-dire la mainmise sur l'appareil répressif et sur l'éducation. Alors que von Papen, le policitien de la droite libérale artisan de l'arrivée d'Hitler à la chancellerie, pensait neutraliser ce dernier rapidement, toutes les institutions démocratiques s'écroulent dès lors en quelque mois pour laisser la place à la dictature d'extrême-droite.
Montage Bérénice Sevestre. Une émission de Julien Théry.
#Nazisme
Visibilité Publique
Publié originellement 20/02/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée43min 2 Commentaires
Tr.: ...
les nazis arrivés au pouvoir dans 3 landers dès 1930 ...
24:00 terminer ACT
Notre vision & nos missions
Écotopie vise le développement de l’écocitoyenneté, c’est-à-dire une prise de conscience environnementale des individus et des sociétés associée à la capacité à initier, revendiquer, mener une réflexion critique et des actions porteuses de changements individuels et collectifs en vue de la coconstruction d’une société plus démocratique, plus solidaire, soucieuse du bien commun, sur le long terme. Une société attentive à minimiser son impact sur l’environnement (notion de soutenabilité) et à protéger la nature pour elle-même, en dehors de toute logique utilitariste.
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éducation centrée sur le rapport à l’environnement, en examinant notamment son importance et sa signification pour le développement humain et les transformations sociales.
Par une conscientisation et une mise en perspective critique de notre rapport (individuel et collectif) à l’environnement, nos actions renforcent la capacité des individus et des groupes à se relier, à comprendre et à agir sur le monde.
Nos moyens d’action sont la formation d’adultes, la recherche pédagogique, l’accompagnement de projets, la réalisation d’outils éducatifs et la publication de nos analyses et études.
4 portes d’entrée complémentaires
- Écocitoyenneté – Comprendre pour agir.
- Cadre de vie – Instaurer, restaurer, enrichir la relation de chacun avec son environnement.
- Transition – Accompagner le changement individuel et collectif.
- Intelligences communes – Construire ensemble un savoir environnemental et pédagogique.
Histoire
association de fait, créée en 1988 sous le nom d’Institut d’Éco-Pédagogie. En 1991, l’association se constitue en ASBL. En 2020, l’association change de nom : Écotopie
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De la protection de la nature à la défense de l’environnement
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L’ONU prône l’éducation relative à l’environnement à l’échelle internationale
... première Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm, en 1972, sur le thème « Une seule terre »
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Notre équipe
Pour assurer une approche pluridisciplinaire de la pédagogie de l’environnement ...
équipe permanente (8) organe d'administration (6) formateur·rices (11) membres effectifs (24)
- Christophe Dubois
- Anne Bauwens, formateur·rices
- Sara Peeters équipe permanente coordinatrice coordination@ecotopie.be
Force tranquille, Sara représente l’arbre autour duquel l’équipe peut à la fois se réunir et s’enraciner. Garante de l’identité de l’association, elle alimente le terreau sur lequel les perspectives et les visions d’Écotopie se coconstruisent. Quel que soit le parcours, dans les bois ou en équipe, elle recherche l’équilibre permettant à chacun·e d’avancer à son rythme avec ses remises en questions et ses doutes, dans l’écoute et la sérénité. Elle coordonne les forces vives d’Écotopie avec sourire et bienveillance sans faire l’économie d’une grande rigueur et de justesse dans ses actions.
coordination@ecotopie.be - Corentin Crutzen membres effectifs
- Sylvain De Beule membres effectifs, organe d'administration
- Bruno Gemenne membres effectifs, organe d'administration
- Anne-Catherine Martin Domaine de Bérinzenne, membres effectifs
- Gil Lenders membres effectifs
- Eveline Durieux formateur·rices, membres effectifs, organe d'administration
- Paul Gailly membres effectifs, organe d'administration
- Geoffrey Marcq équipe permanente, chargé de publications, formateur·rices
geoffrey@ecotopie.be - Yvette Lecomte
- Catherine Eeckhout, équipe permanente, formateur·rices
catherine@ecotopie.be
Enracinée dans l’environnement, Catherine a jeté son ancre en Écotopie pour partager sa passion de la formation. Pragmatique et créative, elle ouvre les possibles par les images et le jeu. Elle apporte un cadre accueillant, sécurisant et une boite à outils bien remplie. Elle est attentive à ces détails qui transforment une formation en un endroit chaleureux, propice aux idées qui se déploient comme une grand voile, tissant des liens où les uns prennent soin des autres. A travers elle, les sujets se font origamis : elle plie et déplie les contenus pour proposer une douce bousculade.
catherine@ecotopie.be - Marlène Feyereisen équipe permanente, chargée de mission, formateur·rices
marlene@ecotopie.be
Couteau suisse dans l’équipe, Marlène louvoie entre plusieurs missions : formation, recherche et publications. Prendre de la hauteur ne lui fait pas peur : elle aime penser le monde sans l’enfermer dans une boite de verre. Curieuse, enthousiaste et pragmatique, elle apporte structure et méthode au collectif. Elle s’appuie dans ses missions sur son bagage en sociologie de l’environnement, son attachement à la nature, sa précision dans la recherche et son regard sensible sur la pédagogie.
marlene@ecotopie.be - Célia Charbaut membres effectifs
- Christine Partoune formateur·rices, membres effectifs
- Marie Bylyna formateur·rices, membres effectifs
conteuse professionnelle, formatrice en écopédagogie, animatrice en ErE, auteure de formations dont « L’art du conte, un outil de sensibilisation » (Modules 1 et 2). Elle collabore avec Écotopie depuis 2015.
Plus d’informations sur son site www.mariebylyna.be - Nathalie Lourtie Centre Culturel Ittre, membres effectifs
- Emilie Croquet membres effectifs
- Anne Barthelemy membres effectifs
- Mildred Velasquez Poveda formateur·rices
a une expérience de plus de 20 ans dans le monde du théâtre et des marionnettes. Sa carrière s’est construite en Bolivie, Argentine, Équateur, Espagne et Belgique. Ses nombreuses expériences et projets lui ont permis de diversifier ses méthodes de travail et de les adapter aux besoins et spécificités des publics ciblés. Ces dernières années, elle a été en charge de la création de plusieurs pièces et ateliers avec des groupes issus de différents milieux (enfants, adolescents, femmes, primo-arrivants,…). - Thibault Durand équipe permanente, formateur·rices
thibault@ecotopie.be
Amoureux des randonnées et du grand air, Thibault a décidé de lier l’immersion en pleine nature et la formation. Il met à profit son temps passé à arpenter les terrils et autres espaces naturels wallons à la rencontre de leurs habitants, tant humains que non humains, pour mieux pouvoir tisser le dialogue entre eux. Baignant depuis sa plus tendre enfance dans divers univers fantastiques, il fait aujourd’hui en sorte de mêler contes et autres récits à sa pratique pédagogique. L’essence de son travail est en partie alimentée par des projets interculturels passés et en cours qui constituent un socle important de son identité de formateur.
thibault@ecotopie.be - Maëlle Dufrasne équipe permanente, formateur·rices
maelle@ecotopie.be
Passionnée de nature et de fiction, Maëlle s’ouvre au monde tout aussi bien par la lecture que l’aventure. Creuser les idées et les concepts l’emmène hors des sentiers battus, toujours à la recherche de nouvelles connaissances ou rencontres. Dans un foisonnement d’idées, elle construit des liens insoupçonnés qui font sens. Penser et confronter, comme respirer, pour se sentir libre ! En formation, elle accompagne chacun·e dans son cheminement : elle embarque tout le monde sans laisser personne à quai.
maelle@ecotopie.be - Jean-François Collin Fondation rurale de Wallonie, membres effectifs
- Benoit Houbeau Les découvertes de Comblain, membres effectifs
- Emeline De Bouver équipe permanente, chargée de mission, formateur·rices
emeline@ecotopie.be
Chercheuse enracinée dans la réalité, Emeline pose son regard complexe et nuancé sur le monde et celles et ceux qui l’habitent. Fine observatrice des changements sociaux et respectueuse de toutes les singularités, elle jongle avec les mots pour rendre compte de la richesse des pratiques de terrain et tend minutieusement le fil sur lequel chacun pourra trouver son équilibre. Du micro au macro, de la réflexion à l’action, elle donne forme à son expertise et son attention aux autres dans l’écriture, la formation et la recherche.
emeline@ecotopie.be - Sophie Glotz Natagora, membres effectifs, organe d'administration
- Dorian Kempeneers membres effectifs
- Martine Rensonnet formatrice et coach @ Sémentiel.
Coach certifiée, Martine est également 13 années d’expériences en animation de groupe et formation au sein de la Fondation Rurale de Wallonie et a collaboré sur différents projets au sein de notre laboratoire d’écopédagogie.
Plus d’information sur: Page FaceBook de Sémentiel - Profil Linkedin - Jacques Stein membres effectifs
- Vanessa Rasquinet Réseau Idée, membres effectifs, organe d'administration
- Marie Mosbeux Hypothèse, membres effectifs
- Caroline Leterme Centre d’expertise et de ressources pour l’Enfance, membres effectifs
- Lies Vanhauwere équipe permanente, assistante administrative et communication
lies@ecotopie.be - Dorothée Jardon membres effectifs
- Isabelle Dalimier membres effectifs
- Stéphane Jonlet membres effectifs
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Ndlr : semblent avoir PLPDLA, vérifier ACT
Publié le 16 février 2025 à 23:02
À la Plateforme des Peuples d’Europe, quatre organisations d’Allemagne, d’Espagne, de France et de Grèce nous parlent de leurs efforts pour construire une alternative révolutionnaire socialiste, féministe et démocratique, via le confédéralisme démocratique.
... Fédération du Nord-Est de la Syrie (aussi appelée Rojava) ... rencontres internationalistes Peoples Platform Europe organisées à Vienne en Autriche, a animé une table ronde avec quatres de ces organisations (Apoyo Mutuo en Aragon/Espagne ; L’Offensive en France ; Initiative pour le Confédéralisme Démocratique en Allemagne ; et la Plateforme pour l’Union Confédéraliste en Grèce)
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Connu / https://diaspora-fr.org/posts/10835046
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Eric Libertad - il y a environ 24 heures
-> https://www.youtube.com/watch?v=RtOvGQAZPOQ
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9 décembre 2024 à 17h27 / La rédaction de Mediapart
Présidentialisme et verticalité du pouvoir, institutions obsolètes, extrême droite qui surfe sur la défiance politique : il est grand temps d’aérer notre démocratie. Mediapart réunit une dizaine de personnalités pour en parler mardi soir à 19 heures.
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émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix.
Nos invité·es :
- Féris Barkat, activiste, cofondateur de Banlieues climat ;
- Agathe Cagé, doctrice en science politique, ancienne secrétaire générale de la campagne de Benoît Hamon en 2017, directrice de Compass Label, autrice de Classes figées. Comprendre la France empêchée (Flammarion) ;
- Carolina Cerda-Guzman, maîtresse de conférences en droit public, autrice de Sortir de la Ve. Pour une fabrique citoyenne de la Constitution (Éditions du Détour) ;
- Hélène Desplanques, réalisatrice du documentaire Les Cahiers de doléances ;
- Mathilde Hignet, députée La France insoumise-NFP d’Ille-et-Vilaine ;
- Marc Joly, sociologue, chargé de recherche au CNRS, auteur de La Pensée perverse au pouvoir (Anamosa) ;
- Pouria Amirshahi, député de Paris, membre du groupe écologiste et social ;
- Chloé Ridel, députée européenne, porte-parole du Parti socialiste ;
- Clément Sénéchal, ancien porte-parole de Greenpeace, auteur de Pourquoi l’écologie perd toujours (Le Seuil).
Tr.: ... une constitution pour la stabilité mais aussi pour le respect des droits fondamentaux, la séparation des pouvoirs ... conséquence d'une politique volontaire de réduction des recettes ... les services publics sont notre avenir collectif ... symboles de la république, liberté égalité fraternité ... la parole de Macron doit tout écraser ... avoir remis l'extrême droite au centre du jeu est scandaleux ... les chaînes d'info en continu interdisent un débat de fond ... tous les mouvements (gilets jaunes, retraites) étaient tous une demande de démocratie ... explorer le tirage au sort, démocratie directe, préférendum ... c'est le bon moment pour tout remettre à plat ... pas de compromis démocratique avec le capitalisme ... les violences policières devenues la norme ... prisonniers politiques (kanaki, etc) ... changer la façon de faire la politique, laisser la place au gens populaires d'en faire ... un pied sur le terrain, un pied à l'assemblée, permanences mobiles, cafés débats ... les partis fatigués et fatigants ... combiner la rue et la loi ... la verticalité surplomb de Macron bloque ... redonner la parole aux gens ... pris dans ensemble contraignant (ue, etc) ... optimiste par le NFP ... période de transition ... 1:11:30 terminer ACT
mouvement transpartisan et apolitique qui aide les citoyens à se réapproprier des espaces numériques compatibles avec des démocraties fonctionnelles.
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X est devenu une machine à promouvoir Elon Musk, sa fortune et son idéologie (classée d’extrême-droite libertarienne), la survie de toute dissidence est soumise à son bon vouloir : plusieurs comptes d’influenceurs, de journalistes ou d’opposants politiques ont été fermés sans préavis pour crime de lèse-majesté vis-à-vis de Musk.
C’est un exemple typique du danger des réseaux sociaux centralisés, conçus pour rendre leurs utilisateurs captifs tout en instrumentalisant leur audience. Musk ne s’en cache pas, lui qui se vantait littéralement de gaver les utilisateurs de X de ses tweets..
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À Gauche
La députée de Seine-Saint-Denis est une des figures de proue de l’Association pour une République écologique et sociale (l’APRES), le regroupement institué par les cadres politiques nationaux de la LFI « purgés » par l’appareil mélenchonien au moment de la constitution du Nouveau Front populaire (NFP). Avec nos ami.es Danielle Simonnet, Raquel Garrido, Alexis Corbière et Hendrick Davi, elle appelle de ses vœux la création d’une nouvelle force, alliant radicalité programmatique et exigence démocratique, et qui serait l’aile marchante du NFP. Nous sommes en parfait accord avec elle sur cette perspective.
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M. Macron, il n'y a rien au-dessus du peuple souverain ! - 7 sept. 2024 / JEAN-LUC MÉLENCHON
1,12 M d’abonnés - 21k+ - 562 463 vues - 5 416 commentaires
Jean-Luc Mélenchon est intervenu à l'occasion de la manifestation contre le coup de force de Macron le 7 septembre 2024.
Signez la pétition sur : https://macron-destitution.fr/
Il rejette l'idée qu'il puisse exister une autorité supérieure à celle du peuple, dénonçant toute tentative de subversion de cette souveraineté par des élites ou des pouvoirs centralisés. Il évoque le moment où les premiers députés ont décidé que même le roi ne pouvait se placer au-dessus du peuple, soulignant ainsi l'héritage républicain qu'il défend.
Jean-Luc Mélenchon poursuit son discours en se tournant vers la jeunesse française, en remerciant notamment les organisations de jeunesse d'avoir appelé à cette manifestation du 7 septembre.
Il accuse Emmanuel Macron de mépriser la démocratie et de gouverner en dépit de la volonté du peuple. Il rappelle les défaites électorales du président, notamment les législatives de 2022, et critique son refus de reconnaître ces échecs. Jean-Luc Mélenchon accuse Macron de détourner les institutions démocratiques à son avantage, il avertit que cette attitude conduit à un déni de démocratie et crée un climat de tension.
Jean-Luc Mélenchon appelle alors à une lutte de longue durée, une résistance face à cette dérive autoritaire.
Signez la lettre ouverte à Emmanuel Macron : « Cessez de brutaliser la démocratie ! » - Attac France
mercredi 24 juillet 2024, par Attac France
Campagne > Mobilisons-nous pour le Front populaire
Le 23 juillet, dans une interview sur les antennes de France Télévisions, Emmanuel Macron a une nouvelle fois contesté la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées.
Il a refusé de nommer Lucie Castets, désignée comme candidate au poste de Première ministre par les différentes composantes du Nouveau Front Populaire. Il a réaffirmé son souhait d’imposer une coalition large dont son ex-majorité serait le pivot.
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Enquête — Politique - Mis à jour à 12h12 - Durée de lecture : 8 minutes - Clés : Politique Législatives 2024
Une Assemblée fragmentée, un pays divisé, des partis sans majorité... Face à l’impasse actuelle, les politiques pourraient plutôt miser sur la démocratie participative en redonnant du pouvoir aux citoyens.
Et si la solution à la crise politique venait du peuple, de sa mobilisation et de son implication dans les processus de décision ?
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Fragmentée en trois blocs — le Nouveau Front populaire (NFP), Ensemble et le Rassemblement national (RN) —, l’Assemblée nationale est désormais ingouvernable. Sous le couperet des motions de censure, l’approche purement clanique et partisane paraît, elle aussi, vouée à l’échec vu l’équilibre des forces.
« Une opportunité de réinterroger nos institutions »
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Maurizio Serra, diplomate et écrivain, membre de l'Académie française, auteur de “Munich 1938. La paix impossible” (Perrin) - Bruno Klein
Retour sur un événement qui a façonné l’Europe et qui revient dans le débat public : la Conférence de Munich en 1938. Débat avec Maurizio Serra, diplomate et écrivain, membre de l'Académie française, auteur de “Munich 1938. La paix impossible” (Perrin).
Avec Maurizio Serra Ecrivain
Chroniques Le duel Natacha Polony, Gilles Finchelstein du samedi 25 mai 2024 - 26 min
Résumé
Le développement des pratiques sociales de médiation dans des secteurs aussi différents que la famille, la justice, l'école, les quartiers urbains... conduit à s'interroger sur le contexte idéologique et institutionnel dans lequel s'inscrit ce type d'innovations. Cette étude cherche à comprendre comment des référents culturels et des orientations religieuses des acteurs catholiques peuvent induire de nouvelles modalités d'action et des préférences politiques spécifiques. Deux voies sont inventoriées : la place du principe de subsidiarité et des corps intermédiaires dans la doctrine sociale de l'Église catholique, et l'exercice d'une fonction médiatrice au travers du ré-investissement de l'espace public par des acteurs religieux. Chacune de ces deux dimensions oriente vers une interprétation en termes d'utilité sociale des confessions religieuses et de prégnance de la matrice catholique en période de crise relative des modes de régulation des rapports sociaux par les institutions politiques et administratives.
Mots-clés : catholicisme, espace public, médiation, régulation sociale, subsidiarité
Plan
Subsidiarité et corps intermédiaires dans la doctrine sociale
de l'Église catholique
La fonction médiatrice du ré-investissement de l'espace public
par les acteurs religieux
Texte intégral
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J.-P. Bonafé-Schmitt ... Étienne Le Roy ... « Sans pouvoir décisionnel en tant que tel, sans mandat d'une instance supérieure au nom de laquelle il parlerait, le médiateur travaille sans armes, à mains nues. Son seul outil est cette capacité d'analyser exactement des situations et de découvrir, avec les “deux”, la brèche à travers laquelle une certaine solution est possible » (Jean-François Six, « Médiation et médiateurs », Études, juillet-août 1993, p. 50).
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Michel Creuzet en donne la définition suivante : « Les corps intermédiaires sont des groupes sociaux, des groupements humains situés entre l'individu isolé (ou la famille, cellule de base) et l'État. Ils sont constitués soit naturellement [par exemple, les corps professionnels (entreprise, métier, profession) ou locaux (commune, province)], soit par accord délibéré [lorsqu'ils résultent d'une entente entre les membres : société de pêche, compagnonnage, académie provinciale...] en vue d'atteindre une fin commune aux personnes qui les composent » (Les corps intermédiaires, Martigny, Édition des Cercles Saint-Joseph, 1964, p. 11).
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Yves Palau, « La médiation sociale, une construction idéologique », Études, décembre 1996, p. 717
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Yves Palau, « La médiation sociale, une construction idéologique », Études, décembre 1996, p. 614 ; 618.
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Évelyne Pisier, « Le besoin de médiation », L'Express, 7 avril 1989, p. 52-53, qui constate que « la démocratie représentative n'est jamais assez représentative et, donc, jamais assez démocratique », et qui plaide pour qu'une autre médiation entre gouvernés et gouvernants naisse de confrontations libérées des insuffisances de la politique.
... dynamique du volontariat et de la coopération, la médiation de quartier ... proximité ... rend la citoyenneté à l'individu ... renouer le dialogue entre les diverses communautés : « Dans ce processus, le médiateur n'intervient pas de l'extérieur ; au contraire, il s'implique personnellement, en tant qu'acteur social lui-même » (Danièle Hervieu-Léger, « The Past in the Present: Redefining Laïcité in Multicultural France », in Peter L. Berger, dir., The Limits of Social Conflict. Conflict and Mediation in Pluralist Societies, op. cit., p. 79). La mission à Bagdad, en septembre 2004, d'une délégation du Conseil français du culte musulman destinée à contribuer à la libération de deux journalistes français retenus en otages relève d'une logique analogue.
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Et si l’Open Data nous permettait de réinventer le pouvoir politique face aux géants de la tech’ ? 🗳️
S03.E08 - Laure Lucchesi, ex Dir. d'Etalab (services du Premier ministre) et cofondatrice de Give & Tech
Etalab est le département du Premier ministre chargé de l’innovation et de la transformation numérique du service public et de l’action publique, grâce aux données.
Laure en a été la directrice pendant 7 ans, ce qui lui donne un recul précieux pour nous aider à comprendre quelle place l'open data peut jouer dans la construction d'un numérique AU SERVICE de l'émancipation citoyenne, au-delà du contrôle des Big Tech...
📌 Ex- Chief Data & IA Officer, LaureLucchesi a 25 ans d'expérience de la transformation digitale et data/IA dans les secteurs public et privé (medias, telecoms, banque et services financiers) en France, aux USA, en Inde et en Afrique. Cela en fait l'invitée idéale pour aborder les questions suivantes :
• Que pèse l’open data vs. la mise en données du monde par les acteurs privés ?
• La fameuse “transformation digitale” est-elle avant tout un enjeu public ?
• En quoi l’open data contribuerait-elle à une société plus démocratique ?
🎙️ Punchlines :
• Avec Etalab on a contribué à construire une administration plus ouverte, plus "dialoguante"
• L'open data stimule la démocratie en donnant du pouvoir d'agir.
• L'open data c'est la Déclaration des Droits de l'Homme à l'heure d'Internet.
🎬 SOMMAIRE DE L’ÉPISODE
avec comme toujours, 🍴 2 chroniques inspirantes à snacker : 00:00 / Intro et accueil
03:56 / 1 – De la Silicon Valley à l’innovation publique
18:43 / 🍴 Débats en Technocratie, de Virginie Matins de Nobrega : « En ligne comme Hors ligne »
21:36 / 2 – Le numérique sauvera-t-il le service public ?
34:28 / 🍴 Patch Tech, de Fabienne Billat : « Sora, d’OpenAi »
37:50 / 3 – Données libres pour société plus éclairée
59:40 / Débrief & Conclusion
📖 les sources citées dans l’épisode :
La France, 1ère place sur l’open data en Europe (2023)
Le site data.gouv.fr pour trouver pleeeeein de données publiques françaises
Le site de Give & Tech, la nouvelle aventure de Laure Lucchesi
Transcrit à https://www.librealire.org/open-data-les-donnees-au-secours-de-la-democratie
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Personne·s Laure Lucchesi Fabienne Billat Cyrille Chaudoit Mick Levy Thibaut le Masne Virginie Martins de Nobrega
Thèmes Open Data / Données libres et ouvertes État et administrations Internet
Type d’action Conférence
Type de publication Audio
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Écologie : comment sortir du blocage ? - 9 mai 2024 à 18h44 / À l’air libre - Médiapart | Mediapart
Quand l’État recule et reporte les réformes structurantes nécessaires pour arrêter l’écocide, que faut-il faire ? Démanteler soi-même les infrastructures toxiques, planifier la transition écologique ou inventer de nouvelles formes de démocratie ?
Samedi 11 mai, plusieurs collectifs et associations, parmi lesquels Bassines non merci, la Confédération paysanne, Extinction Rebellion, et les Soulèvements de la terre, appellent à manifester dans le Puy-de-Dôme contre ce qu’ils considèrent comme « le plus grand projet de (giga)bassines jamais conçu en France : 2,3 millions de mètres cubes d’eau sur 330 000 mètres carrés de bâche plastique », lié au groupe agroalimentaire Limagrain.
Or, fin avril, le gouvernement a réaffirmé son soutien aux projets de retenues hydrauliques au nom de la souveraineté agricole et alimentaire. D’un côté, le monde de l’agro-industrie est pro-bassine ; de l’autre, le monde de l’agriculture paysanne et de l’écologie s’y oppose, au nom de la protection des écosystèmes et du partage de la ressource en eau.
Sur les megabassines, comme sur les pesticides, la construction de l’autoroute A69 ou le projet d’une mine de lithium dans l’Allier, les oppositions sont frontales. Alors, sur l’écologie, comment sortir du blocage ?
Pour en parler :
- Benoît Feuillu et Léna Lazare : membres des Soulèvements de la terre ;
- Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne ;
- Claire Morgane Lejeune : doctorante à Sciences Po et coresponsable du département planification écologique de l’Institut La Boétie.
Après Jean-Paul Delescaut, responsable de la CGT, Rima Hassan, candidate aux européennes, c’est maintenant Mathilde Panot, présidente La France Insoumise du principal groupe d’opposition au parlement, qui est convoquée au commissariat pour son activisme en faveur des droits humains et de la solidarité avec les Palestinien·nes.
Ces convocations de responsables politiques, associatifs et syndicaux sous motif fallacieux d’apologie du terrorisme sont des attaques sans précédentes aux libertés publiques et aux principes démocratiques.
La gauche politique, les groupes parlementaires de la NUPES et tous les mouvements progressistes doivent répondre tous ensemble, unitairement à ces attaques remettant en cause nos principes démocratiques et valeurs de solidarité. Cela pourrait se faire par un meeting commun comme proposé par Olivier Besancenot ou par d’autres formes d’actions
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L'astrophysicien, philosophe et poète Aurélien Barrau, reconnu pour son engagement dans la défense de la nature, ouvrait le 2 avril 2024 le festival RÊVE GÉNÉRAL, qui (ré)concilie art, science et démocratie. Plus d'informations : https://www.news.uliege.be/conference-aurelien-barrau
Tr.: ... le pompage des eaux souterraines a très légèrement déplacé l'axe de la terre ... la science n'est qu'une manière parmi d'autres ... vérité ... besoin d'artistes, d'imagination, plus que de moyens techniques ... la science ne décide pas de ce qui est souhaitable ... monde souhaitable avant que durable ... agents conversationnels type chat-gpt ... nous sommes endoctrinés à la techno-délinquence ... LES CAUSES ... penser systémique et global ... la science est là où on la met ... prosaïque/politique ... déconstruction ... mes travaux : théorie de la relativité (espace courbe, dilatation de l'espace, le cadre fait partie de l'oeuvre, le monde devient relationnel) ; mécanique quantique (décrit la lumière, défie l'intuition, blessure narcissique, l'ordre influe sur le résultat, intrication, l'être physique n'existe pas, ...). Rôle de la science : la gravitation quantique, théorie des cordes, microcosme/macrocosme, le multivers, redécouverte de l'unité et de l'altérité ... le gigantisme est un pb ex ITER, pire nouvelle possible, serait utilisé contre notre bonheur, le spatial (course à la conquête du néant) dépolitisation du cosmos ... humilité ... conclusion : ... des représentants de la civilisation la plus meurtrière ... toute pensée qui ne se déploie pas hors de l'ordre me semble aujourd'hui caduque, morte-née et effondrée avant d'éclore.
Le monde de demain est-il déjà là ? ©Getty - MR.Cole_Photographer
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Agissant à l’échelle individuelle, les acteurs du changement n’ont pas conscience qu’ils sont en train de dessiner les bases d’une nouvelle société.
La petite musique qui entoure l'écologie est souvent teintée de fatalisme et de restrictions, laissant croire à un avenir où les sacrifices personnels et les pertes de confort seraient inévitables. Difficile donc, évidemment, de mobiliser avec de telles perspectives. Alors comment sortir de cette vision peu engageante, changer de récit pour à la fois nous permettre de modifier notre empreinte écologique mais aussi nous encourager à des actions efficaces pour la planète ?
Notre modèle de développement n'est pas durable et face aux crises écologiques, sanitaires et géopolitiques, l’invention d’un nouveau modèle de société est un défi majeur. Comment imaginer que les choses sont en train de bouger dans le bon sens en ce moment ? Pourquoi avons-nous le sentiment que notre société ne change pas ?
Pourtant, partout autour de nous, une bataille est engagée pour changer nos sociétés. Le monde de demain est en train de se construire sous nos yeux, sans que nous en ayons conscience. C’est l’idée développée par l’économiste Aurélie Piet dans son livre 2 milliards de réenchanteurs publié chez Actes Sud : le changement de civilisation est déjà en route et il vient d’en bas. Déjà des milliers de citoyennes et de citoyens réalisent des révolutions tranquilles à travers la planète.
Notre société change à tous les niveaux
Des citoyens, mais aussi des entreprises et des collectivités, sont en ordre de marche, mettent en valeur des initiatives et fédèrent ceux qui les portent, et cela peut aider à faire émerger ce nouveau monde.
Pour Aurélie Piet, on le voit à tous les niveaux, au niveau des entreprises, des collectivités territoriales, mais aussi au niveau des citoyens sur le terrain. Pour elle, ça ne bouge sans doute pas assez vite et pas suffisamment, mais le changement est enclenché. Ce dernier est néanmoins compliqué à documenter. Aurélie Piet : "Ce qui a été marquant pour moi dans mes recherches au départ, c'est de constater qu'il y avait une triple révolution dont on n'avait pas conscience, qui est en train d'émerger, à la fois une révolution scientifique, une révolution technologique, une révolution sociétale." La révolution sociétale est faite de nouvelles valeurs qui sont en train d'émerger.
Elle donne pour exemple des entreprises à missions qui se développent et qui sont de plus en plus nombreuses. En France, elles sont 1 000 aujourd'hui. Ce sont des entreprises qui incluent dans leur statut juridique le fait, au-delà du profit, d'aller vers des objectifs sociaux et environnementaux. Pour elle, il y a certainement du greenwashing, mais il y a véritablement des avancées dans cette démarche. Elle explique aussi qu'on se tourne davantage vers ce qu'on appelle l'économie de la fonctionnalité, l'économie régénérative, l'économie circulaire aussi. Des entreprises s'engagent dans ces modèles de production beaucoup plus sobres. Selon elle, ce sont des marqueurs, des signaux faibles, qui témoignent que ces entreprises avancent et que les choses évoluent.
Le réalisateur Cyril Dion explique que la démarche qu'il essaie d'avoir avec ses documentaires, c'est de montrer des choses qui fonctionnent et de montrer qu'il ne s'agit pas simplement de les faire à petite échelle, mais qu'il s'agit ensuite de changer l'architecture, le système. Il ajoute : "On peut faire de la permaculture, on peut faire des énergies renouvelables, mais ensuite il faut repenser le système économique. On parlait du système monétaire. Il faut aussi penser le système éducatif. C'est pour ça qu'on avait été dans les écoles. Il faut penser le système démocratique parce qu'il faut pouvoir voter pour des gens qui vont être d'accord pour mettre en place ce type d'initiative-là, en fait c'est à tous ces niveaux-là."
L'art, pour accompagner le changement
Pour Cyril Dion, raconter une histoire qui fait du bien serait une bonne façon d'aider à résoudre les crises écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays.
Il écrit de la poésie, notamment dans son dernier livre La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves. Pour lui : "L'art, c'est ce qui nous connecte d'une certaine manière à ce qui est le plus essentiel en nous, ce qui nous donne envie d'être vivants. Et donc c'est une façon de résister à une sorte de vision du monde qui voudrait nous cantonner à un rôle de producteur consommateur et de retrouver une forme de dimension. Ce qu'Henry Miller a appelé 'le cauchemar climatisé'. Pour moi, tout l'enfer de ce monde moderne, c'est faire qu'on soit juste des petits agents productifs d'un système qui veut faire de la croissance. La poésie et l'art redonnent tout le souffle, toute la dimension, toute la finalité à notre existence, à mon avis."
-> Des changements interviennent aussi dans d'autres domaines, pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À écouter :
- La jeunesse sauvera-t-elle le monde ? L'Invité(e) des Matins 42 min
- Ecologie : pourquoi est-ce si difficile de changer de comportement ? La Terre au carré 55 min
Avec
- Aurélie Piet, économiste, autrice et enseignante à l’Ecole nationale des arts et métiers et sciences po bordeaux.
2 milliards de réenchanteurs, le manifeste des acteurs du changement, publié en février 2023 chez Actes Sud.
Et Quand l'homo-économicus saute à l'élastique... sans élastique (Plon, 2019)
Cyril Dion, réalisateur, écrivain, poète. La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves
Chroniques
- Camille passe au vert Barcelone à sec 5 min La Catalogne a déclaré l’état d’urgence jeudi dernier en raison d’une sécheresse historique. Depuis 3 ans, les réservoirs d’eau de pluie ne se remplissent plus, et leur niveau est trop bas. Des restrictions touchent l’agriculture, l’industrie et la population de Barcelone et des alentours.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Écologie politique Jeunesse Permaculture Cyril Dion Fictions Poésie
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Tr.: ... croissance qualitative ... comment on met les gens en mouvement ? ... changer les règles ... point de bascule ... résistance ...
2:05:25 - Voir aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?b9BteQ
Jean-Luc Mélenchon a participé le 30 janvier 2024 à une conférence intitulée « La désoccidentalisation du monde est-elle une bonne nouvelle ? », organisée par le département de relations internationales de l'Institut La Boétie et Le Vent Se Lève avec Christophe Ventura (chercheur en relations internationales), Martine Bulard (journaliste à Orient XXI) et Didier Billion (??).
Tr.: ... q de JLM ... chercher des blocs pour gouverner ...
38:00 MB ... Chine ... des capitaux qui s'investissent ... transferts de technologies ... plus personne ne mort de faim ... multinationales ... capitalisme d'état en crise ... satisfaction de sa population difficile ... interdépendance avec les pays occidentaux ... 2ème acheteur de dollards ... en état de dépendance ... pas de remise en cause de l'ordre économique international, alors que les USA prennent des mesures protectionnistes, financent les relocalisation avec l'IRA? ... les BRICS ... droit de véto au SMI, vrai pouvoir de nuisance, mas de changer le système international, la Chine n'a pas d'alliances militaires sauf avec Djibouti ... s'incrit dans un temps long ... perte d'hégémonie des USA ...
1:05:20 DB ... sémantique ... généralisation du capitalisme, l'esclavage ... 1917 ... internationale, congrès des peuples d'orient ... logique des mouvements de décolonisation, le tiers-monde ... le moment unipolaire se termine ... now monde apolaire, volatile, fluctuant ex arabie saoudite ... les alliances n'existent plus chacun défend ses intérêts, sauf l'OTAN contre-courant de l'histoire, moyen de maintenir la vassalisation des USA ... les BRICS rivalités géopolitiques, ... stratégie des causes communes de JLM pertinente ... Lula réélu, la Fr aurait dû envoyer une personne importante ... cour internationale de justice ... Afrique du Sud, basculement du monde, point d'appui important ... imposer aux israëliens ...
1:22:00 CV ... géopolitisation du monde, parent pauvre de la vie politique, médiatique ... divisent ... pas de consensus à gauche ... éducation populaire ... lecture critique de la désoccidentialisation, vue différentes de l'occident ... clivage démocraties/reste illibéral (autocratie, etc, sud global) ... communauté d'intérêts stratégiques de l'OTAN ... 1991 fin du monde bipolaire ... dynamique d'érosion progressive des valeurs, de la puissance, des brevets ... les autres, leur existence, est importante ... dispute au sein du système international capitaliste, pour l'ordre et la hiérarchie dans ce système ... être dans les BRICS et dans le G20, multidimensionnel, enjeux politiques ET économiques ... ni chine ni inde n'ont de projet alternatif ... dispute pour le leadership ... sud global depuis la guerre au vietnam, évolution ... nord global ... les USA se défendent (dollar, industrie) ... l'UE vassalisée des USA ... différence d'approche contre alliés (Trump, démocrates partager le fardeau) ...
1:44:30 JLM ILB instrument de formation ... s'appuie sur CV ... /DB pas de communauté de valeurs ex mines antipersonnelles accord pas signé /USA ... conv BIT sur le travail des enfants idem ... quelle alternative dans ce monde apolaire ? faire vivre un contre-projet changement climatique inéluctable ... non-alignement ... causes communes ex inde, mexique 300 km de frontière commune avec les USA, on parle avec eux ... afrique idem on a besoin de la jeunesse africaine, de leur intelligence ... leur livre démontre++ ... économie de la drogue, 1ère économie du monde ... inquiêt risque liban fragile, fr a 700 militaires ... partir des réalités ... livre aide à penser dans le détail.
Ndlr : Inflation Reduction Act (IRA), acheter et lire le livre (désoccidentalisation du monde de Christophe Ventura et Didier Billion) ACT
cf aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?1bGjSg
Partage des ressources
À l’heure des sécheresses et des pollutions, les pénuries d’eau constituent une menace de plus en plus aiguë. Face à l’accaparement néolibéral et à la gestion autoritaire de cette ressource critique, le collectif Hydromondes, qui mène des enquêtes populaires sur les enjeux de l’eau à travers la France, imagine une alternative radicale : la démocratie directe de l’eau. Cet horizon passerait par la mise en œuvre de biorégions, concept invitant à délimiter les territoires selon leur réalité écologique, qui formeraient l’unité institutionnelle permettant une réappropriation collective des enjeux de l’eau.
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une biorégion est un morceau de la biosphère dont les limites ne sont pas définies par des frontières administratives (département, région, État…), mais par des limites géographiques et biologiques. Son périmètre est défini par les humains qui l’habitent – de façon autodéterminée et dans une volonté de prendre soin de ce milieu de vie commun. Une biorégion est donc l’alliage, sur un territoire donné, entre une communauté habitante humaine et une communauté biotique plus-qu’humaine. Elle doit être à la fois assez grande pour maintenir l’intégrité des espèces qui y vivent et des cycles qui s’y déploient (nutriments, migrations, cycles de l’eau) ; et assez petite pour que ses habitant·es la considèrent comme leur chez-eux 1.
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les deux milliards d’êtres humains qui vivent encore dans des communautés autochtones ou des sociétés paysannes 2 habitent déjà en grande partie au sein de telles biorégions – ou, en tout cas, ils et elles en sont bien plus proches que les six autres milliards qui sont enserrés dans l’urbanisation galopante du monde et ses chaînes d’approvisionnement néolibérales. Depuis la France hexagonale, c’est indéniable : l’ampleur du chantier est énorme. Pour autant, ce renversement de perspective est au cœur des pensées de l’écologie (dans leur grande diversité) depuis plus d’un siècle 3. Et, en cela, l’idée de biorégion apparaît comme l’une des approches les plus stimulantes, les plus ouvertes et les plus complètes pour mettre en œuvre de façon concrète, pratique et confédérale une réelle justice écologique et sociale.
Pas de biorégion sans réhabitant·es
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un mode de vie plus local, plus lent et qui fasse sens 5. Ces germes réhabitants restent marginaux (car l’organisation sociale majoritaire enferme une grande partie d’entre nous dans un monde de supermarchés, de voitures, d’énergies fossiles illimitées, de médias financiarisés et d’imaginaire de propriété privée absolue dont il est ardu de s’extirper et de s’émanciper). Mais c’est depuis ces marges grandissantes que l’idée de biorégion prend un sens concret et populaire. Et c’est donc dans ce sens-là qu’il s’agit d’essayer de lui donner corps ici et maintenant.
Les petites rivières font les grands fleuves
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bassins-versants
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Il semble ainsi manquer aujourd’hui deux choses principales à nos politiques de l’eau : une équité réelle (de la justice à la fois écologique et sociale qui parte des réalités des habitant·es) et de l’adaptabilité (à la fois aux particularités locales et à la modification en cours des cycles de l’eau)
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Neuf principes sous-tendent la démocratie de l’eau :
- L’eau est un don de la nature ;
- L’eau est essentielle à la vie ;
- L’eau relie toutes les formes de vie ;
- L’eau nécessaire à la survie doit être gratuite ;
- L’eau est une ressource limitée et épuisable ;
- L’eau doit être préservée ;
- L’eau est un commun ;
- Personne n’a droit à un “ permis de détruire ” ;
- Rien ne remplace l’eau. » 8
Reconsidérer l’ensemble de nos institutions de l’eau à l’aune de ces neuf principes
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Pour résumer : remettre l’eau au cœur de la fabrique du quotidien, lui redonner sa valeur première (celle d’être à la fois non marchande et d’être notre plus grande richesse), s’éduquer ensemble à la compréhension et au soin des bassins-versants et des cycles de l’eau qu’ils soutiennent… Tout cela en vue d’inventer de nouvelles façons de faire société qui permettent de continuer à bien vivre en des temps de plus en plus bouleversés. •
Renvois :
1 Voir Mathias Rollot et Marin Schaffner, Qu’est-ce qu’une biorégion ?, Wildproject, 2021.
2 Ces 25 % d’êtres humains qu’on s’évertue à faire disparaître, en même temps que leurs milieux de vie, depuis les débuts de l’ère coloniale et plus encore depuis l’ère industrielle – la Sixième extinction des espèces étant tout en même temps une extinction de la diversité des cultures humaines.
3 Voir Les Pensées de l’écologie : un manuel de poche, éds. Baptiste Lanaspeze et Marin Schaffner, Wildproject, 2022.
4 Peter Berg et Raymond Dasmann, « Réhabiter la Californie », EcoRev’, n°47, 2019, p.73-84.
5 Et probablement même une part de plus en plus grande de la population mondiale – à ce sujet, voir notamment Plurivers, un dictionnaire du post-développement, Wildproject, 2022.
6 À ce sujet, voir Les Veines de la Terre : une anthologie des bassins-versants, éds. Marin Schaffner, Mathias Rollot et François Guerroué, Wildproject, 2021.
7 Gary Snyder, Le Sens des lieux, Wildproject, 2018.
8 Vandana Shiva, La Guerre de l’eau : Privation, pollution et profit, Parangon, 2003.
9 Comme nous invitent à le faire nombre de communautés autochtones et paysannes partout sur la planète, souvent dans le sillage de collectifs de femmes en lutte. Invoquons notamment le slogan de la lutte contre le Dakota Pipeline Access : « We are here to protect water ».
10 Au-delà du Larzac ou de Notre-Dame-des-Landes qui sont des exemples bien connus, de nombreuses luttes populaires pour l’eau ont eu lieu en France depuis les années 1980. On pourra citer, entre autres : les habitant·es de la région de Sivens dans le Tarn (contre un barrage pour l’irrigation agricole) ; Eaux et rivières de Bretagne (pour le retour du saumon et contre l’agro-industrie, notamment les algues vertes) ; le Comité Loire vivante (contre l’aménagement bétonnier du bassin de la Loire) ; ou encore la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (contre le canal Rhin-Rhône et le barrage de Loyettes au Bugey, sur le Rhône).
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Connu / TG le 25/01/24 à 8:48