Si, dans certains territoires, les élus des différentes collectivités travaillent en bonne harmonie, c’est loin d’être le cas partout. Et ce alors que la croissance a tendance à se concentrer dans une poignée de métropoles.
Article réservé aux abonnés
Romain Pasquier est directeur de recherche au CNRS et titulaire de la chaire « Territoires et mutations de l'action publique » de Sciences Po Rennes
Romain Pasquier est directeur de recherche au CNRS et titulaire de la chaire « Territoires et mutations de l'action publique » de Sciences Po Rennes
DAVID FERRIERE
Par Romain Pasquier Publié le 13/01/2023 à 16:00, mis à jour à 16:00
Cette dernière décennie, le monde des territoires a connu des mutations profondes avec l’extension du statut métropolitain en 2014, la réforme de la carte des régions en 2015 et, trois ans plus tard, le déclenchement du mouvement des Gilets jaunes qui allait être le révélateur de nouvelles fractures. Toutefois, si la géographie économique bouscule les équilibres entre villes et régions, des facteurs politiques influent également.
Depuis une trentaine d’années, de nouvelles tendances émergent avec le resserrement de la croissance autour de grandes zones métropolitaines et une remontée des inégalités territoriales. La tendance spontanée n’est donc pas à l’équilibre. Les investissements
...
Pour lire la suite, abonnez-vous
Quelle est la réelle implantation des forces de gauche dans les zones dites périphériques, cette France des villes moyennes ?
Thibault Lhonneur
Les séquences électorales de 2022 témoignent-elles d’un renouveau politique autour de la Nupes ou de dynamiques qui condamneraient la gauche à regarder la politique se faire sans elle ? Quelle est la réelle implantation des forces de gauche sur le territoire national, et dans les zones dites « périphériques » en particulier ? Thibault Lhonneur, conseiller municipal de Vierzon (Cher), analyse le vote de cette France des villes moyennes, des sous-préfectures, à laquelle la gauche ne semble plus réussir à parler.
...
Connu / TG le 15/12/2022 à 9:26
Connu / TG 8/10/22 À 11:07
👏 Grand bravo à nos deux militantes de Greenpeace UK qui ont perturbé mercredi le discours du Premier ministre britannique Liz Truss pour s'opposer à la reprise de la production pétrolière par fracturation hydraulique dans le royaume.
🌱 Article + vidéo : 2 minutes
(https://www.lemonde.fr/international/video/2022/10/05/liz-truss-chahutee-par-greenpeace-en-plein-discours_6144579_3210.html)👉 Pour en savoir plus sur cette relance très controversée de la fracturation hydraulique et ses effets néfastes pour l'environnement et pour la santé humaine, voici un article d’euronews. -> https://fr.euronews.com/2022/09/22/au-royaume-uni-liz-truss-relance-la-tres-controversee-fracturation-hydraulique
Présidentielles 2022
Le score du candidat de l’Union populaire, Jean-Luc Mélenchon, n’a pas été anticipé par les instituts de sondages, qui le plaçaient systématiquement loin derrière la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen. Or, force est de constater qu’au soir du premier tour, l’écart entre les deux candidats était loin d’être significatif. Se sont-ils complètement plantés ? Pourquoi ?
Pour en parler, et pour analyser les résultats du premier tour qui révèlent une France fracturée en plusieurs pôles idéologiques, Théophile Kouamouo reçoit Olivier Berruyer, statisticien et fondateur du média en ligne Élucid.
Fabrice Rousselot, Directeur de la rédaction
Auteur Valentin Soubise Doctorant en science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le président du groupe parlementaire La France insoumise mène actuellement une fronde, sur les bancs de l’Assemblée nationale, contre le projet de loi « séparatisme », finalement rebaptisé « projet de loi confortant le respect des principes de la République ».
Dans son discours du 1ᵉʳ février, Jean‑Luc Mélenchon juge « inutile » et « dangereuse » une loi qui selon lui demanderait aux associations musulmanes de prêter des « serments d’allégeance » à la République.
« Non, les chemins de la raison ne s’ouvrent pas à la faux. Non, la porte de l’universel ne s’ouvre pas à coups de pied. Non, l’amour de la République, comme tout amour, ne vaut rien sous la menace. »
Jean‑Luc Mélenchon réaffirme ainsi une conception de la laïcité qui ne doit pas être un « athéisme d’État », imposé par la contrainte, mais une séparation stricte où l’État, « indifférent » à la religion, garantit à chacun une liberté absolue de conscience.
La laïcité a selon lui apporté une contribution historique essentielle à la sortie des guerres de religion en France et son enjeu principal est aujourd’hui encore de garantir « l’unité du pays ».
Or, le député considère que ce projet de loi ouvre au contraire « la porte à un déferlement » contre les musulmans.
...
Au Karl Marx de La Question juive qui rejette les droits de l’Homme comme une mystification bourgeoise dissimulant l’exploitation, Jean‑Luc Mélenchon semble alors préférer le philosophe Jacques Rancière qui souligne l’efficacité et la performativité de la « phrase égalitaire » : affirmer et croire en une égalité qui n’existe pas encore est le seul moyen de la faire progresser dans la réalité.
L'auteur réalise sa thèse sous la direction de Frédéric Sawicki.
Clés : gauche Jean-Luc Mélenchon extrême gauche laïcité partis politiques discours islamophobie La France insoumise (LFI)
Connu / https://twitter.com/cremieuxrag/status/1362085129502535683
"
Chômeurs insoumis a retweeté
Robert Crémieux Herbe Abeille @cremieuxrag ·17 févr.
La République laïque de Jean‑Luc Mélenchon : un débat qui fracture la gauche et bien plus encore #islamogauchisme
via @FR_Conversation - 0 - 1 - 1
"
Ndlr : article très intéressant et bien documenté mais JLM n'est en aucune façon à l'extrême gauche, pourquoi ce mot-clé plutôt que de parler de radicalité ? Manipulation ? ACT
5 270 vues - 123 - 7 - 97,4 k abonnés
Abonnez-vous http://bit.ly/inaYouTube
Abonnez-vous à la chaîne de LCP https://www.youtube.com/channel/UCHGF...
La gauche s’est fracassée sur le thème de la laïcité depuis 1989 et l’affaire du voile à Creil. Comment concilier deux exigences traditionnelles de la gauche, respect des différences et promotion de l’universalisme républicain ? Cette question ne cesse d’empoisonner la gauche intellectuelle et politique depuis 30 ans.
Montée de l’islamisme radical, vague d’attentats, les événements ont prise sur les positions de chacun. Le film retrace la controverse, au travers d'archives de l’INA et de témoignages exclusifs d’acteurs politiques de l’époque, qui parfois confient avoir changé d’avis. La fracture transcende les partis et les chapelles habituelles de la gauche, parfois jusqu’à rendre les gauches irréconciliables…
Ce film fournit les éléments de l’histoire contemporaine qui permettent de mieux comprendre les débats actuels sur la laïcité et l’antiracisme qui renaissent à la faveur d’autres affaires revenues au-devant de l’actualité.
Entretiens avec Elisabeth Badinter, Jean-Louis Bianco, Marie-George Buffet, Caroline Fourest, Jean Glavany, Mimouna Hadjam, Jean-Luc Mélenchon, Edwy Plenel, Stéphane Pocrain, Philippe Val, Manuel Valls, Patrick Weil.
Un documentaire de Thomas Legrand et Pauline Pallier
Une coproduction LCP-Assemblée nationale / Ina - Images d'archive INA Institut National de l'Audiovisuel http://www.ina.fr #INA #Archive
"
22 commentaires
C dans l'air Violences, émeutes... la grande fracture américaine
diffusé le sam. 30.05.20 à 17h48 - disponible jusqu'au 06.06.20 - magazines - 66 min - tous publics - présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Cette semaine, les États-Unis se sont embrasés. Lundi, George Floyd, un afro-américain de 46 ans est mort suite à son arrestation par la police, qui le soupçonnait de vouloir écouler un faux billet de 20 dollars.
Une vidéo de son arrestation montre un des policiers, Derek Chauvin, le maintenir au sol en appuyant son genou sur son cou. “Je ne peux pas respirer”, répète George Floyd dans cette position, en vain.
La nouvelle du meurtre de George Floyd, puis la publication de la vidéo de son arrestation, ont provoqué énormément d’émotions et de colère chez beaucoup d’Américains. Des manifestations, parfois pacifiques, parfois plus violentes, se sont multipliées dans les jours qui ont suivis. A Minneapolis, dans la nuit de jeudi à vendredi, des émeutes ont éclaté et au cours de celles-ci, un groupe a brisé les vitres et incendié un des commissariats de la ville, qui avait été précédemment évacué.
Le lendemain, la nouvelle, tant attendue par les manifestants, de l’arrestation du policier Derek Chauvin est enfin arrivée. Le policier a été inculpé de meurtre au troisième degré et d’homicide involontaire.
Au Minnesota, le policier risque 25 ans de prison pour le premier chef d’accusation. En dix-neuf ans de service, le policier avait fait l’objet de 18 plaintes… Suite à cette inculpation du policier, la famille de George Floyd a parlé d’une “nécessaire mais tardive sur le chemin de la justice”.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Donald Trump a de son côté réagi aux émeutes avec un tweet qui a fait naître une nouvelle polémique : “Quand les pillages commencent, les tirs commencent” (“when the looting starts, the shooting starts”, en version originale). Twitter a décidé de limiter la visibilité de ce tweet et d’enlever la possibilité pour les utilisateurs de le partager ou d’y répondre. “Ce tweet est contraire à nos règles sur l’apologie de la violence”, a expliqué Twitter, “il porte le risque qu’il puisse inspirer d’autres actions violentes”.
En parallèle de sa querelle avec le réseau social, Donald Trump continue de s’en prendre à son ennemi favori : la Chine.
Lors d’une conférence de presse organisée hier dans les jardins de la Maison Blanche, le président américain a annoncé qu’il demandait à son gouvernement “de lancer le processus d'élimination des exemptions qui accordent à Hong Kong un statut spécial”.
La Chine n’a selon lui “pas tenu sa parole donnée au monde d’assurer l’autonomie de Hong-Kong”.
Au cours de la même conférence de presse, Donald Trump a annoncé qu’il sortait les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). “Parce qu’ils ont échoué à faire les réformes nécessaires et requises, nous allons mettre fin aujourd’hui à notre relation avec l’OMS et rediriger ces fonds vers d’autres besoins de santé publique urgents et mondiaux qui le méritent”, a déclaré le président américain.
Quelles peuvent être les conséquences d’un retrait des États-Unis de l’OMS ? A quoi joue Donald Trump avec la Chine ? Toujours lourdement touché par le coronavirus, le pays est-il au bord de la rupture sociale ? Comment éviter qu’un drame comme le meurtre de Georges Floyd se reproduise ?
Invités :
- Corentin Sellin, historien spécialiste des États-Unis
- Anne-Lorraine Bujon, directrice de la rédaction de la revue Esprit et chercheure associée à l’IFRI
- Nicole Bacharan, politologue et historienne spécialiste des Etats-Unis
- Célia Belin, chercheure à la Brookings Institution
Résumé : il est dit sans ambigüté que Trump se comporte comme les blancs se comportaient du temps de la ségrégation. il mise sur les hommes blancs armés parfois racistes, pour sa réélection. Des manifs partout dans le monde pour dénoncer ce comportement, plus que pour soutenir les hong-kongais par exemple ?!