Aborder l’islamophobie à travers l’éducation
Conseil de l’Europe, juin 2012
Les présentes lignes directrices ont été préparées conjointement par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE, le Conseil de l’Europe et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), en consultation avec de nombreuses parties prenantes, parmi lesquelles des spécialistes de l’éducation, des enseignants, des représentants de la société civile et des fonctionnaires gouvernementaux
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Experts
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Mme Pascale Mompoint-Gaillard, consultante indépendante et rapporteur général pour les modules Pestalozzi pour professionnels de l’éducation (France)
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Mme Aydan Iyigüngör, directrice des programmes de l’éducation aux droits de l’homme,Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA
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M. Veysel Filiz, vice-président du COJEP international (France)
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Ambassadeur Janez Lenarčič, Directeur du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE
Thorbjørn Jagland, Secrétaire Général Conseil de l’Europe
Irina Bokova, Directeur Général UNESCO
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aider les éducateurs à lutter contre l’into-lérance et la discrimination envers les musulmans. Elles s’adressent à un large public : responsables de l’éducation dans la classe politique et l’administration, formateurs d’enseignants, enseignants, chefs d’établissement et principaux, per-sonnel des syndicats d’enseignants et des associations professionnelles, membres d’ONG. Elles s’appliquent à l’enseignement primaire et secondaire, mais sont aussi utilisables dans un cadre de l’éducation non formel.
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large processus de consultation
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Toute attitude d’intolérance ou de discrimination qui ne rencontre aucune opposition peut s’enraciner
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- MANIFESTATIONS DE L’INTOLÉRANCE ET DE LA DISCRIMINATION ENVERS LES MUSULMANS
... l’intolérance et à la discrimination envers les musulmans, désignation la plus utilisée dans les organisations inter-gouvernementales, notamment l’OSCE, l’Unesco et le Conseil de l’Europe. D’autres termes renvoient à la même notion, notamment « islamophobie » et « racisme anti-musulman ».
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La tolérance n’est ni concession, ni condescendance, ni complaisance : c’est avant toute une attitude active animée pa r la reconna issance des droits universels de la personne huma ine et des libertés fondamentales d’autrui.
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2.4. Intolérance ou liberté d’expression ?
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la limite en interdisant « tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence »17.Pour l’Unesco, le respect de la liberté d’expression et le respect des croyances et des symboles religieux sont deux principes indissociables ; ils vont de pair dans la lutte contre la méconnaissance et l’incompréhension persistantes des modes de vie respectifs, et dans la promotion de la paix, de la tolérance et du dialogue entre cultures, civilisations, religions et peuples18. De plus, si les plaisanteries, les piques et autres remarques désobligeantes peuvent être compatibles avec la législation sur la liberté d’expression, cela ne veut nulle-ment dire qu’elles sont à leur place ou acceptables dans une salle de classe.
... - PRINCIPES ET APPROCHES MÉTHODOLOGIQUES
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l’éducation ne doit pas se borner à dispenser une formation strictement scolaire ou technique, mais aussi inculquer des valeurs telles que les droits de l’homme, la tolérance, le pluralisme, l’antiracisme et l’harmonie entre les nations et les communautés19.
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3.1. Approche fondée sur les droits
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quels que soient sa religion, son origine ethnique, son genre ou ses autres traits distinctifs. Les écoles constatent une amélioration du comportement des élèves lorsque ces derniers comprennent qu’ils ont le droit d’être protégés contre les discriminations, les mauvais traitements ou la violence, mais aussi le devoir de respecter ce même droit chez les autres21.
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La loi anti-discrimination en vigueur en Suède ... un médiateur unique à l’égalité a été nommé.
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3.2. Approche fondée sur la participation
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préparer les programmes d’études concernant des minorités – dont les minorités religieuses – avec la participation active de leurs organismes représentatifs25. On peut ainsi obtenir des documents plus précis et plus respectueux des diverses sensibilités, tout en donnant aux musulmans un sentiment d’appropriation s’ils sont en minorité.
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3.3. Ouvrir des espaces de discussion
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Six stéréotypes récurrents sur les musulmans
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les civilisations et les cultures islamiques ont beaucoup apporté au cours des siècles à la science et à la technologie, aux arts et à l’architecture, au droit, à la morale et à la philosophie.
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3.5. Enseigner la connaissance des religions et des cultures
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que les enseignants présentent l’information d’une façon impartiale, objective et professionnelle, et possèdent le savoir nécessaire pour aborder des aspects délicats de la diversité religieuse. Il est en général conseillé aux écoles de porter leur attention sur l’enseignement de l’histoire, de la culture et des traditions des communautés religieuses représen-tées parmi les élèves et le personnel enseignant de l’établissement28. Il est égale-ment souhaitable d’associer convenablement toutes les communautés religieuses concernées à la préparation des programmes d’étude des différentes religions. Un dispositif devrait en outre être en place pour que tout document pédagogique ressenti comme inexact ou irrespectueux soit soumis à un examen, par exemple par le canal des organes nationaux de protection contre la discrimination (comme le médiateur).
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une information sur des artistes, des écrivains, des personnalités politiques et des scientifiques musulmans, pour réfuter la vision stéréotypée des musulmans. Dans ce but les enseignants aideront les élèves à prendre conscience que, comme dans leur propre culture, l’identité culturelle musulmane n’est pas monolithique, mais dynamique et diversifiée. Il ne s’agira pas pour autant de nier toutes les traditions ou formes d’identité collective, mais d’aider les élèves à trouver le juste équilibre entre l’individuel et le collectif, et de lutter contre l’ostracisme.
... - STRATÉGIES À L’ÉCOLE
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4.1. Réagir et répondre à la discrimination, à des actes de violence ou à d’autres manifestations graves
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faire une transcription littérale de ce que dit la victime ou le témoin
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4.2. Prévenir et protéger
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Instaurer un environnement constructif ... On définira avec les élèves les règles de base d’un débat franc et respectueux
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Les règles de base du débat
... tous les participants doivent être traités avec respect et politesse ;
on peut s’en prendre aux opinions, pas aux personnes ;
toute attaque doit être dûment justifiée ;
tout participant doit pouvoir s’exprimer sans être interrompu ;
les participants posent des questions pour aider les autres à développer leurs idées.
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4.3. Activités encourageant la réflexion et l’esprit critique
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Discuter des problèmes au grand jour plutôt que de laisser des idées racistes circuler en sous-main peut être la meilleure façon de remédier à la situation et d’assainir les comportements.
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Ouvrir plus largement l’école sur la communauté
... réseau plus large de soutien à la compréhension mutuelle
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Recourir à la mise en scène ... à l’art et aux artistes ... expositions ... S’associer à des écoles d’autres pays
... - PROBLÈMES POTENTIELS
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communication authentique et régulière avec les parents pour prévenir des réactions d’opposition aux politiques et aux activités de l’école ... se souvenir que le changement prend du temps ... faire apparaître l’intolérance et la discrimination comme un phénomène très complexe ... contexte plus large des phénomènes d’intolérance et de discrimination sur les critères de la « race », du genre, des handicaps ou autres ... approche globale ... actif soutien de toute l’école ... besoin de ressources et de documents pédagogiques à utiliser en classe pour s’attaquer aux stéréotypes et aux préjugés
... - SOURCES D’INFORMATION ET RESSOURCES
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Une élève de l'école communautaire pour filles du village de réfugiés de Kotchandana, au Pakistan. Les femmes et les filles musulmanes peuvent être confrontées à une triple discrimination en tant que femmes, minorités ethniques et musulmanes.
Photo :UNHCR/Sara Farid
Qu'est-ce que l'islamophobie ?
se définit par la peur, les préjugés et la haine envers les musulmans. Ces phénomènes peuvent conduire à la provocation, à l'hostilité et à l'intolérance, qui se manifestent par le biais de menaces, de harcèlement, d'abus et d'intimidation envers des musulmans et des non-musulmans, à la fois dans le monde en ligne et hors ligne. Motivé par une hostilité institutionnelle, idéologique, politique et religieuse qui peut se transformer en racisme structurel et culturel, l’islamophobie cible les symboles et les pratiquants de la religion musulmane.
Cette définition insiste sur la corrélation entre les niveaux institutionnels de l’islamophobie et les manifestations de telles attitudes déclenchées par la visibilité de l'identité musulmane perçue de la victime. Cette approche interprète également l'islamophobie comme une forme de racisme, dans laquelle la religion, la tradition et la culture islamiques sont considérées comme une « menace » pour les valeurs occidentales.
Certains experts préfèrent l'étiquette « haine antimusulmane », craignant que le terme « islamophobie » ne risque de condamner toutes les critiques de l'islam et, par conséquent, puisse étouffer la liberté d'expression. Mais les droits de l'homme protègent les individus et non les religions. Et l'islamophobie peut également affecter les non-musulmans, en fonction des perceptions de la nationalité, de la race ou de l'origine ethnique.
Une marée de haine à l'encontre des musulmans
... Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres ... cette tendance inquiétante ne vise pas seulement les musulmans, mais aussi les juifs, les communautés chrétiennes minoritaires et d'autres personnes. ... position ferme contre toutes les formes d'intolérance ... exhorte les dirigeants et les individus à condamner les discours incendiaires, à sauvegarder la liberté religieuse et à promouvoir le respect et la compréhension mutuels
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Absence de politiques de promotion de la diversité
... Nazila Ghane, dans son dernier rapport https://www.ohchr.org/fr/documents/thematic-reports/ahrc5547-hatred-basis-religion-or-belief-special-rapporteur-freedom ... les États devraient également adopter des politiques et des programmes qui promeuvent la diversité et la liberté d'expression
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15 mars la Journée internationale de lutte contre l’islamophobie
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1,05 M d’abonnés - 4,4k+ - 73 838 vues - 1 676 commentaires #Islamophobie #Valence #ValeursEtReussite
L’école privée musulmane Valeurs et Réussite a-t-elle été victime de discrimination, de racisme voire d’islamophobie de la part des pouvoirs publics?
En 2022 dans la commune drômoise, une école privée musulmane installée dans les locaux de la grande mosquée de Valence va signer un compromis de vente avec la mairie afin de construire son établissement scolaire et passer sous contrat avec l'État. Mais le projet est annulé à la suite d'une polémique déclenchée par un article de Charlie Hebdo qui pointait des liens entre les responsables de l'association et les Frères musulmans. L'article fait également mention du port du voile par les petites filles et la non-mixité dans les classes.
Le journal est condamné en première instance pour diffamation publique, mais le mal est fait et les pouvoirs publics vont faire marche arrière. Charlie Hebdo a fait appel de cette décision.
Mourad Jabri le président de l’association Valeurs et Réussite est déterminé à "laver l’honneur de l’école". Il va déposer plainte contre le maire de Valence et la préfète de la Drôme pour faux et usages de faux en écritures publiques, discrimination, dénonciation calomnieuse et menace sous condition.
Comment, en l’espace de dix jours, les pouvoirs publics ont réussi à faire échouer le projet d’une école privée musulmane ?
Blast révèle dans ce long format, enrichi d’enregistrements privés et de courriers tenus secrets, les dessous à tout le moins d'une injustice caractérisée.
Journaliste : Hamza Chennaf, Xavier Monnier
Tr.: ... Association Libre pensée ...
35,6 k abonnés - 49+ - 807 vues - 12 commentaires
Dans le cadre du travail engagé depuis le début de notre mandat parlementaire et dans la semaine de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciste, Danièle Obono, députée “La France insoumise - Nupes”, organise jeudi 23 mars 2023 à l’Assemblée nationale un colloque sur le thème « Lutte contre le racisme et les discriminations : bilans et perspectives ».
A partir de 11h,30 suivez la 2ème table ronde : Antisémitisme, islamophobie, négrophobie, anti-tsiganisme…: quelles spécificités et similitudes des oppressions, quelles convergences des luttes ?
- Animé par Ersilia Soudais, députée LFI - Nupes de Seine-et-Marne (77)
- Saimir Mile, juriste et membre de l’association la “La Voix des Rroms”
- Aurélia Michel, historienne, spécialiste des Amériques
- Marwan Mohammed, sociologue et chercheur au CNRS
- Zoé Grumberg, historienne
Connu / TG le 23/03/23 à 09:53
Suite de https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?KemWEw
Début à 4:15 ... Terminer >20:00
Clés : Antiracisme ; Gouvernement ; Islamophobie ; Racisme
Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a décidé de livrer bataille contre Alliance citoyenne, une petite association grenobloise coupable... d'avoir réussi à obtenir un financement européen. Nos journalistes Taha Bouhafs et Filippo Ortona se sont rendus sur place.
Depuis des mois, le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin mène une croisade contre les associations antiracistes - et en particulier, celles qui s’engagent contre l’islamophobie.
Cette fois, la fatwa ministérielle s’est abattue sur une petite association grenobloise : l’Alliance citoyenne, coupable… d’avoir réussi à obtenir un financement européen.
Cette association devait obtenir une subvention dans le cadre d’un projet européen de lutte contre le racisme, lancé par l’UE en 2020.
Mais c’était sans compter sur l’engagement sans faille du ministre de l’intérieur, qui s’est aussitôt empressé d’écrire à la Commission Européenne pour leur demander l’annulation de cette subvention.
Dans son courrier, Darmanin affirme que l’Alliance citoyenne ferait la promotion de la sharia, “au profit des musulmans”. Elle serait également “ralliée à la mouvance décoloniale”, ce qui semble constituer un crime aux yeux du locataire de la place Beauvau - qui ne précise, à aucun moment, ce qui fonderait ces accusations.
Selon le ministre, son initiative auprès des instances européennes serait la suite d’un signalement de la DGSI. Pourquoi prendre autant de peine pour dénoncer une association fondée sur la non-violence, et dont le seul crime semble être celui de militer contre l’islamophobie ?
Nous avons donc décidé de nous rendre à Grenoble pour rencontrer ces dangereux islamistes radicaux, et comprendre pourquoi ils et elles gênent autant le pouvoir.
Tr.: ... en fait, c'est un problème de démocratie, de séparation des pouvoirs, jusqu'où va le pouvoir de Darmanin ? Inquiétude démocratique de la france qui fait de l'ingérence dans des processus souverains, Ça crée un précédent si la commission cède. Selon Elies Ben Azib, directeur de l'Alliance Citoyenne Grenoble.
À ce jour la subvention n'a toujours pas été versée.
Fabrice Rousselot, Directeur de la rédaction
Auteur Valentin Soubise Doctorant en science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le président du groupe parlementaire La France insoumise mène actuellement une fronde, sur les bancs de l’Assemblée nationale, contre le projet de loi « séparatisme », finalement rebaptisé « projet de loi confortant le respect des principes de la République ».
Dans son discours du 1ᵉʳ février, Jean‑Luc Mélenchon juge « inutile » et « dangereuse » une loi qui selon lui demanderait aux associations musulmanes de prêter des « serments d’allégeance » à la République.
« Non, les chemins de la raison ne s’ouvrent pas à la faux. Non, la porte de l’universel ne s’ouvre pas à coups de pied. Non, l’amour de la République, comme tout amour, ne vaut rien sous la menace. »
Jean‑Luc Mélenchon réaffirme ainsi une conception de la laïcité qui ne doit pas être un « athéisme d’État », imposé par la contrainte, mais une séparation stricte où l’État, « indifférent » à la religion, garantit à chacun une liberté absolue de conscience.
La laïcité a selon lui apporté une contribution historique essentielle à la sortie des guerres de religion en France et son enjeu principal est aujourd’hui encore de garantir « l’unité du pays ».
Or, le député considère que ce projet de loi ouvre au contraire « la porte à un déferlement » contre les musulmans.
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Au Karl Marx de La Question juive qui rejette les droits de l’Homme comme une mystification bourgeoise dissimulant l’exploitation, Jean‑Luc Mélenchon semble alors préférer le philosophe Jacques Rancière qui souligne l’efficacité et la performativité de la « phrase égalitaire » : affirmer et croire en une égalité qui n’existe pas encore est le seul moyen de la faire progresser dans la réalité.
L'auteur réalise sa thèse sous la direction de Frédéric Sawicki.
Clés : gauche Jean-Luc Mélenchon extrême gauche laïcité partis politiques discours islamophobie La France insoumise (LFI)
Connu / https://twitter.com/cremieuxrag/status/1362085129502535683
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Chômeurs insoumis a retweeté
Robert Crémieux Herbe Abeille @cremieuxrag ·17 févr.
La République laïque de Jean‑Luc Mélenchon : un débat qui fracture la gauche et bien plus encore #islamogauchisme
via @FR_Conversation - 0 - 1 - 1
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Ndlr : article très intéressant et bien documenté mais JLM n'est en aucune façon à l'extrême gauche, pourquoi ce mot-clé plutôt que de parler de radicalité ? Manipulation ? ACT
Démocratie ; Discriminations ; Gouvernement
Présenté ce 9 décembre en Conseil des ministres, le projet de loi confortant les principes républicains apparaît comme un nouvel affront du gouvernement envers la communauté musulmane : le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
« Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est au séparatisme islamiste » : lors de son discours du 2 octobre dernier sur le thème de la lutte contre les séparatismes, le président de la République Emmanuel Macron donne le ton. Les mots sont importants : les termes islam, islamisme et islamisme radical seront prononcés à 52 reprises lors de l’allocution présidentielle. Ultime artifice langagier : en novembre, le séparatisme disparaît du titre du projet de loi, dorénavant censé conforter les principes républicains.
« Indirectement, on sait très bien qu’il s’agit de la communauté musulmane qui est visée par ce projet de loi puisqu’il s’inscrit dans une lutte antiterroriste », explique Nabil Boudi, avocat au barreau de Paris. C’est ce que confirmera le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dans une interview accordée à Radio Classique le 6 octobre dernier, justifiant l’intitulé initial du projet de loi : « L’idée était bien de lutter contre le séparatisme principal qu’est l’islam radical ».
Un projet de loi "fourre-tout"
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Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1336380910795689986
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Le Média @LeMediaTV SÉPARATISME : L'ISLAMOPHOBIE D'ÉTAT CONSACRÉE
Avec le projet de loi "confortant les principes républicains", le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
7:43 PM · 8 déc. 2020·- 36 Retweets 4 Tweets cités 47 J'aime
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Connue / https://twitter.com/Marianne_TVoff/status/1319307509115588608
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Marianne a retweeté Marianne TV @Marianne_TVoff · 3h
[GRATUIT] L’assassinat terroriste de #SamuelPaty a induit une prise de conscience : les professeurs et intellectuels qui alertaient depuis 20 ans sont enfin écoutés. Pourtant les procès en "#islamophobie" ont déjà repris leur cours.
L'édito de @NPolony ▶ http://bit.ly/31yScfk - 5 - 23 -39
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France
Contre le CCIF et BarakaCity, Gérald Darmanin manie la menace de dissolution
19 octobre 2020 Par Camille Polloni
Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l’intérieur met gravement en cause deux associations musulmanes. Et propose d’utiliser l’arme administrative plutôt que d’en débattre devant la justice.
Mots-clés associations ; attentat de Conflans-Sainte-Honorine ; BarakaCity ; CCIF ; dissolution ; Gérald Darmanin ; islam ; islamisme ; séparatisme
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Face aux rumeurs d’implication du CCIF dans les appels à la haine contre Samuel Paty, le collectif s’est livré dès samedi à une mise au point, à travers un communiqué https://www.islamophobie.net/2020/10/17/communique-du-17-octobre-limpasse/. S’il confirme avoir été « saisi » par le père de famille aujourd’hui en garde à vue, le collectif déclare qu’au moment de l’attentat « aucune action n’avait été entamée » par son équipe, qui en était encore « à l’étape des vérifications d’informations ».
« C’est l’occasion pour nous de rappeler notre premier principe dans la lutte contre l’islamophobie : la médiation se basant sur le droit », écrit encore le CCIF. « Aujourd’hui, il est trop tard pour cela, et l’horreur qui a touché cet enseignant nous bouleverse au plus haut point. » Dans Le Monde, le collectif précise par ailleurs https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/19/apres-l-attentat-de-conflans-le-collectif-contre-l-islamophobie-en-france-dans-la-ligne-de-mire_6056529_3224.html avoir « recommandé au déclarant de supprimer sa vidéo pour permettre que sa saisine puisse être traitée sereinement ».
27 617 vues - 3 k - 132 - 129 k abonnés
Pour une information indépendante, je soutiens le développement du Fil d'Actu :
▶️ http://bit.ly/tipeeeActu
Catégorie Actualités et politique 1 027 commentaires
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1195787164702953472
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Julien Delalande @JulienDelalande · 4h
En réponse à @LeFildActu1
Le sujet principal de la manif était-il le #Voile ou l'#Agression de #Musulmans àla #Mosquée #Bayonne sans soutien du #Gouv #MacronPhilippe face à haine/intolérance/stigmatisation ?
/@JLMelenchon #LFI vous ne rapportez pas fidèlemnt sa position. C'est injuste #Tristesse #Attentat
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À Bayonne, la haine anti-musulmans a franchi un cap dans la violence. On a tenté d’assassiner des personnes en raison de leur religion. Cette attaque ignoble a prouvé que la répétition des discours de défiance et de haine à l’égard des croyants d’une religion, quelle qu’elle soit, finissent par trouver une traduction dans des actes criminels.n sont les deux manifestations les plus fondamentales. Elles sont garanties par la laïcité. Nul ne doit être inquiété en raison de ses opinions religieuses ni de ses opinions « irréligieuses ».
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Dans la situation actuelle où la stigmatisation des musulmans continue à prendre de l’ampleur, relayée par des irresponsables politiques et des médias complaisants, la France insoumise juge que les autorités politiques de notre pays ne sont pas à la hauteur. Aucun acte fort d’unité nationale n’a été posé ni par l’exécutif, ni par l’Assemblée nationale. Nous refusons d’attendre que la haine fasse des morts pour réagir.
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Nous avons donc apporté son soutien au principe d’une manifestation unitaire large permettant de donner concrètement à voir que, par-delà les désaccords, il existe aussi en France un lien incassable qui peut unir notre peuple par le respect des principes proclamés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
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La France insoumise a déjà dit les raisons pour lesquelles elle n’emploie pas dans sa propre communication le terme « islamophobie ». Il y a parmi les défenseurs de la liberté de conscience une divergence sur ce point.
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Mardi 5 novembre 2019, Ugo Bernalicis débattait immigration, délinquance et islamophobie avec Roselyne Bachelot sur LCI.
Catégorie Actualités et politique 109 commentaires
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"L’islam est une organisation totalitaire. C’est pas un signe religieux qu’on veut interdire, c’est un signal politique comme on interdit un uniforme SS tout simplement."
"Payer une redevance pour me faire insulter toute la journée, je ne cautionne plus. Dès qu’il y a un problème économique ou autre en France, ils parlent du voile. Ce qu’ils essaient de faire c’est de diviser les gens."
.#Islam #Voile #Médias
Catégorie Actualités et politique 653 commentaires
138 986 ont signé
90 PERSONNALITES CONTRE L'ISLAMOPHOBIE a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)
L’image a fait le tour des réseaux sociaux : celle d’une femme réconfortant dans ses bras son propre fils, en pleine assemblée plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, à Dijon, après son agression verbale par un élu d’extrême droite.
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Ce vendredi 11 octobre, Julien Odoul, président du groupe d’extrême droite Rassemblement national, s’en est pris violemment en public à cette dame en s’adressant à la présidente de région, la socialiste Marie-Guite Dufay. « Madame la Présidente, je vais vous demander, s’il vous plaît, au nom de nos principes laïcs, de bien vouloir demander à l’accompagnatrice qui vient d’entrer dans cette salle de bien vouloir retirer son voile islamique. Nous sommes dans un bâtiment public, nous sommes dans une enceinte démocratique. Madame a tout le loisir de garder son voile chez elle, dans la rue, mais pas ici, pas aujourd’hui. (…) C’est la République, c’est la laïcité. C’est la loi de la République, pas de signe ostentatoire. (…) C’est une provocation insupportable, la vigilance citoyenne, c’est aussi ça, madame la Présidente. » Juste avant de quitter l’assemblée comme il avait menacé de le faire, l’élu d’extrême droite a lancé : « On ne peut pas débuter la session par une minute de silence pour les victimes de la Préfecture de police et accepter ça. »
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rien, ni dans le règlement ni dans la loi, ne justifiait que cette femme soit poussée vers la sortie de l’assemblée régionale. Elle avait tout à fait le droit d’y être, vêtue de son foulard. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour tous ces enfants de CM2, âgés d’à peine 10 ans, venus assister à cette assemblée plénière de rentrée du conseil régional dans le cadre de l’opération Ma République et moi. Objectif de la démarche : initier les enfants à la vie publique. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour cette femme, victime d’un amalgame inacceptable associant la pratique de sa religion à l’attentat de la Préfecture de police de Paris. Une femme publiquement piétinée, chosifiée, déshumanisée, devant le groupe d’enfants qu’elle accompagnait bénévolement. Comme si elle pouvait être écrasée, bafouée dans sa dignité, sans que cela ne suscite la moindre indignation collective digne de ce nom. C’est pourtant ce qu’il s’est produit.
Où est l’indignation générale ?
... La laïcité, consacrée par la loi de 1905, c’est certes la séparation de l’Etat et du religieux, mais c’est aussi la liberté de croire ou de ne pas croire, la liberté d’exercer sa foi ou de ne pas l’exercer, la liberté de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public. Malgré les nombreuses alertes des associations et des militants, malgré le travail de déconstruction des universitaires, nous avons trop longtemps laissé la voie libre aux interprétations dévoyées du principe de laïcité, semant la division et la haine. ... Hier, Latifa Ibn Ziaten, mère du militaire Imad Ibn Ziaten, victime des attentats de Mohamed Merah, huée lors d’un colloque à l’Assemblée nationale en raison de son foulard ; hier encore, une femme de 24 ans, portant elle aussi un foulard, poignardée devant son conjoint et leurs enfants à Sury-le-Comtal (Loire). Aujourd’hui, cette femme humiliée dans une assemblée de la République française. Aujourd’hui encore, l’université de Cergy-Pontoise qui demande à son personnel de lui faire remonter les « signaux faibles » de détection de radicalisation d’étudiants ou de collègues, ciblant uniquement les personnes de confession musulmane.
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Premiers signataires : Mouloud Achour, journaliste et animateur TV, Leïla Alaouf, journaliste ; Zahra Ali, sociologue ; Sarah Al-Matary, maîtresse de conférences en littérature française ; Hakim et Mustapha Amokrane, artistes membres du groupe Zebda ; Salah Amokrane, responsable associatif ; Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter « Les Glorieuses » ; Chadia Arab, géographe, chercheuse au CNRS ; Meziane Azaïche, directeur du Cabaret sauvage ; Pénélope Bagieu, dessinatrice ; Béatrice Barbusse, sociologue ; Lauren Bastide, journaliste et productrice ; Julie Billy, productrice ; Isabelle Boni-Claverie, réalisatrice et scénariste ; Yassine Bouzrou, avocat ; Samira Brahmia, chanteuse et comédienne ; Isabelle Cambourakis, éditrice et enseignante ; Casey, artiste ; Samia Chabani, responsable associative ; Amelle Chahbi, comédienne, réalisatrice ; Chadia Chaibi-Loueslati, dessinatrice ; Hugues Charbonneau, producteur ; Aya Cissoko, auteure, triple championne du monde de boxe ; Valérie Damidot, animatrice TV, Laurence De Cock, historienne ; Cécile Delarue, Journaliste ; Christine Delphy, sociologue et directrice de recherches CNRS ; Vikash Dhorasoo, ancien footballeur, parrain d’Oxfam ; Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice ; Karima Dirèche, historienne, directrice de recherche au CNRS ; DJ Snake, artiste ; Nassira El Moaddem, journaliste ; Jules Falquet, sociologue, féministe ; Eric Fassin, sociologue, professeur à l’université Paris-8 ; Marina Foïs, actrice ; Sébastien Fontenelle, journaliste ; Geneviève Garrigos, défenseure des droits humains ; Florence Gastaud, productrice ; Romain Gavras, Réalisateur, Amandine Gay, réalisatrice ; Sébastien-Abdelhamid Godelu, journaliste, animateur TV ; Alain Gresh, journaliste ; Faïza Guène, autrice ; Nora Hamadi, journaliste ; Kaoutar Harchi, Sociologue et écrivaine, Nadia Hathroubi-Safsaf, rédactrice en chef du Courrier de l’Atlas, auteure, élue locale ; Jérôme Jarre, influenceur humanitaire ; Marion Jobert, juriste ; Georgi Joseph, basketteur professionnel ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Laurence Lascary, productrice ; Michel Leclerc, réalisateur ; Titiou Lecoq, journaliste et autrice ; Gwenaëlle Lenoir, journaliste ; Matthieu Longatte, humoriste ; Baya Kasmi, scénariste, réalisatrice ; Raphaël Kempf, avocat ; Kyan Khojandi, auteur ; Sofia Manseri, conseillère municipale d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ; Tonie Marshall, réalisatrice, productrice ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis ; Guillaume Meurice, humoriste ; Marwan Mohammed, sociologue ; Rosa Moussaoui, grand reporter au journal L’Humanité ; Ron Mvouika, basketteur professionnel ; Géraldine Nakache, actrice et réalisatrice ; Nekfeu, artiste ; Judith Nora, productrice ; Danièle Obono, députée (La France insoumise) ; Océan, auteur et comédien ; Ugo Palheta, sociologue ; Cyril Pedrosa, auteur ; Matt Pokora, Artiste, Mabrouck Rachedi, écrivain ; Elisa Rojas, avocate ; Marina Rollman, humoriste ; Aurélie Saada, chanteuse ; Ludivine Sagnier, actrice, Eros Sana, militant des quartiers populaires ; Céline Sciamma, réalisatrice, scénariste ; Fabienne Servan-Schreiber, productrice ; Patrick Simon, sociodémographe à l’INED ; Maboula Soumahoro, enseignante-chercheuse à l’université de Tours ; John Sulo, animateur TV ; Hélène Sy, présidente de l’association Cekedubonheur ; Omar Sy, acteur ; Amara Sy, basketteur professionnel ; Syra Sylla, journaliste sportive ; Ilhame Taoufiqi, grand reporter TV5 Monde ; Sylvie Tissot, sociologue, université Paris-8 ; Aïda Touihri, journaliste et productrice ; Shahin Vallée, économiste ; Naïma Yahi, historienne ; Raphäl Yem, animateur TV ; Camille Zabka, autrice ; Rébecca Zlotowski, réalisatrice.
Les Insoumis entendaient profiter des AmFis 2019 pour couper court à toute ambiguïté sur leur ligne en matière de laïcité. Mais le philosophe Henri Peña-Ruiz, au cours d’un exposé sur la laïcité, a été victime d’un absurde procès en racisme. Un mal pour un bien ?
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