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Tribunal Judiciaire d'Angoulême
place Francis Louvel 16007 Angoulême Voir le plan
Le Tribunal Judiciaire d'Angoulême est une institution judiciaire de premier plan éta...
Standard Tél : 05 45 37 11 00 + de coordonnées - médiation familiale Ouvert jusqu'à 19h00
Caroline Savaric Thérapie gestalt
51 rue Angel Albert 16000 Angoulême Voir le plan
Séance individuelle ou en famille. Trouver la paix, le sens, cultiver des relations s...
Tél : 06 68 36 18 83 - tribunaux, centres de médiation +1
Tribunal du Commerce
13 place Champ de Mars 16000 Angoulême Voir le plan
Le Tribunal du Commerce, la médiation judiciaire et les centres de médiation situés a...
Greffe Tél : 05 45 93 12 49 - médiation familiale Ouvert jusqu'à 19h00
Pasquet Evelyne
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EVELYNE PASQUET se tient à votre disposition dans son cabinet d’hypnothérapie. En vér... MASSAGES BIEN-ETRE EN ENTREPRISE
Tél : 06 60 36 77 46 - médiation familiale Ouvert jusqu'à 20h00
Thibaud Delaunay
Espace Bulles Détente - Lagora 144 route Vars 16160 Gond Pontouvre Voir le plan
Adultes, Adolescents Troubles émotionnels : peur, anxiété, stress, colère, tristesse...
Tél : 06 63 73 62 62 - tribunaux, centres de médiation Ouvert jusqu'à 17h00
Conseil des Prud'hommes
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Le Conseil des Prud'hommes est une institution judiciaire qui exerce ses fonctions da...
Tél : 05 45 37 11 70 - tribunaux, centres de médiation
Tribunal de Commerce d'Angoulême
13 rue Place du Champs de Mars 16000 Angoulême Voir le plan
Le Tribunal de Commerce d'Angoulême est une institution judiciaire qui traite les lit...
Tél : 05 45 92 66 03 - tribunaux, centres de médiation
Médiateur Fougeron nathalie-pascale
8 boulevard Pasteur 16120 Châteauneuf sur Charente Voir le plan
Médiation généraliste, familiale - successorale, Entreprise, voisinage Dans tous les... Counseling (médiation intra personnelle), accompagnement dans vos démarches Membre de l'Association Nationale des Médiateurs Se déplace à domicile Prévention, gestion des conflits privés, professionnels Prévention, gestion des conflits liés au harcèlement moral Médiation généraliste : famille, successorale, entreprise /collectivité, voisinage Accréditation A.N.M Paris
Tél : Opposé aux opérations de marketing 06 73 00 72 04 - tribunaux, centres de médiation
Horizons Médiation
17 Bis avenue Gare 16400 La Couronne Voir le plan
Horizons Médiation propose des services de médiation pour les affaires civiles et com...
Tél : 06 63 64 40 02 - médiation familiale Ouvert jusqu'à 16h30
A Domicile 16
73 impasse Joseph Niépce 16000 Angoulême Voir le plan
À Domicile 16 est une association qui vous propose des modes d'intervention avec une...
Tél : 05 16 53 00 66 - médiation familiale
Claire Harmel
24 rue Minage 16000 Angoulême Voir le plan
En tant que conseillère conjugale, Claire Harmel vous reçoit à son cabinet implanté à...
Tél : 06 20 21 60 37 - médiation familiale
Catherine Lauruol
59 rue Port Thureau 16000 Angoulême Voir le plan
Tél : Opposé aux opérations de marketing 05 45 60 31 99 - tribunaux, centres de médiation
Jean-Luc Poitoux
19 Grande Rue 16380 Marthon Voir le plan
Tél : Opposé aux opérations de marketing 09 51 26 29 25
tribunaux, centres de médiation - Maison D'arret D 'Angoulème
rue St Roch 16000 Angoulême Voir le plan
De par sa fonction, la Maison d'arrêt d'Angoulême est un lieu incontournable du systè...
Tél : 05 45 92 02 44 - médiation judiciaire
CHARENTE MEDIATION
place Francis Louvel 16000 Angoulême Voir le plan
Charente Médiation est un service de médiation judiciaire situé à Angoulême, en Nouve... - médiation judiciaire +1
MEDIATION CONSOMMATION & PATRIMOINE MCP
5 (1 avis)
378,5 km de Charente
12 square Desnouettes 75015 Paris Voir le plan
médiation de la consommation médiation inter-entreprises médiation sociale expertise judiciaire préparation de convention d'arbitrage médiation civile médiation commerciale rédaction de clause de médiation
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/Connu / TG le 17/01/23 à 15:23
Décider ensemble la chose publique - La médiation dans le champ politique / Arthur Melon
Institut Catholique de Paris IFOMENE - Institut de Formation à la Médiation et à la Négociation
Diplôme Universitaire de Médiateur (2nde partie) - Promotion Paris 2020/2021
Introduction
Les réflexions développées dans ce mémoire prennent leur origine aux printemps 2020 et 2021, dans le contexte des élections municipales et d’une élection législative partielle. Durant les semaines qui précédaient les jours de scrutins, sur les places de marché où se tenaient chaque fois une vingtaine de militants politiques de tous bords distribuant des tracts, il était possible d’adopter deux interprétations du spectacle politique qui se jouait.
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2.3.1. Horizontalité et capital social
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C’est ce qu’évoque A. Galluzzo dans ses travaux, selon lesquels l’ordre traditionnel villageois avait pour principe central la subordination de l’individu à la communauté, en réaction à la précarité des conditions d’existence 74 . Chacun dépendant des autres pour assurer sa propre reproduction matérielle, le contrôle du groupe sur les individus déviants était perçu comme nécessaire, vital. Or, notre siècle affronte justement des périls climatiques, environnementaux et sanitaires contre lesquels la technologie est impuissante ou pour le moins insuffisante. De surcroît, chaque individu expérimente l’altérité de manière croissante, est de plus en plus confronté à d’autres classes, d’autres cultures, d’autres modes de production et de consommation. Il est donc temps, comme le suggère P. Chalvidan — influencé, semblerait-il, par la morale catholique —, de convaincre les individus de revêtir « le “sur-moi” de citoyen qui justifie les médiations et que l’autonomie radicale de la modernité a recouvert », et de « réapprendre la non toute-puissance de l’homme, créature et non créateur 75 ».
71 Citot, op. cit.
72 Perret, C. et Abrika, B. (2014). Les systèmes de gouvernance traditionnels en Kabylie à la lumière du concept de capital social. Mondes en développement, 166, 131-144.
73 Ibid.
74 Galluzzo, op. cit.
75 Chalvidan, op. cit.
2.3.2. Verticalité et axiomes contemporains
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Ces conflits peuvent être accueillis avec espoir ou avec réticence, ils peuvent être féconds ou destructeurs, mais ils ne peuvent pas être évités à court ou moyen terme. Cela étant, dans le but d’apaiser les relations et de favoriser la médiation politique, reste une autre catégorie de régulateurs sociétaux : les procédures, les rites, les rôles, les chefs... bref : les modes d’organisation.
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problèmes d’une façon qui satisfasse tout le monde. La parole a pour fonction de « mettre en place des espaces symboliques permettant aux humains de vivre ensemble82 ». Ceci ne signifie pas nécessairement que les prises de paroles soient aseptisées. Au contraire, les protagonistes peuvent être invités à exprimer sans réserve leurs pensées, et peuvent adopter des positions extrêmes 83 . Cependant, les risques de dérapages verbaux et physiques sont réduits par la présence des tiers, « [résistant] à l’attraction des antagonismes 84 », qui assurent une triangulation dans la relation. La parole des protagonistes ne peut être adressée directement l’un à l’autre, mais suit un itinéraire obligatoire : celui qui passe par le tiers, qui officie comme médiateur.
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81 Muzinga Lola, op. cit.
82 Ibid.
83 Baudry, op. cit.
84 Ibid.
85 Muzinga Lola, op. cit.
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reprend les réflexions d’Hannah Arendt, qui distinguait l’autorité du pouvoir. Quand il y a autorité, selon Arendt, la coercition, donc l’exercice d’un pouvoir, est inutile. En l’occurrence, les Anicinabek faisaient reposer l’autorité des chefs sur leur exemplarité en matière d’autonomie, de bonne gestion et de maîtrise des émotions 124.
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123 Bousquet, op. cit.
124 Ibid.
125 Friedberg, E. (1997). Le pouvoir et la règle. Dynamiques de l’action organisée. Paris : le Seuil.
126 Ibid.
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Conclusion
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L’humour
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C’est le cas, par exemple, de la pratique de la caricature, ou bien des expériences de l’Université du Nous, qui explore de quelle façon la pratique du clown est utile dans un contexte de gouvernance partagée. Comment introduire un peu de légèreté de nature à apaiser les tensions, redonner de la souplesse aux débats et renforcer le sentiment d’appartenance ? De nombreuses expérimentations pourraient être faites dans les assemblées.
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La parole et le silence
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Les symboles et les métaphores
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L’hospitalité, la convivialité et la nourriture
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Le statocentrisme
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lieux de médiation politique qui s’affranchissent du monopole étatique sur la gestion des affaires publiques. En matière de médiation au sens large, J. Faget souligne d’ailleurs que les centres de médiation permettent de produire des règles de droit entre les parties prenantes sans dépendre totalement du droit positif public142 . Faudrait-il alors — et, le cas échéant, comment ? — favoriser des espaces politiques non pas républicains, c'est-à-dire portant sur des affaires publiques, mais — pour reprendre les travaux de F. Lordon — des espaces politiques « récommunaux » (res communa), autrement dit, portant sur des affaires « simplement communes [puisque plus étroites] en nombre et en finalité que la chose publique 143 » ? Ces espaces politiques sont d’ores et déjà occupés en partie par les associations. Dès lors, faudrait-il réfléchir à un approfondissement du pouvoir de médiation politique de ces organisations privées, notamment en ce qui concerne des affaires communes, et non publiques ? Cependant, dans un République « indivisible144 », peut-on vraiment considérer qu’une question politique peut se cantonner à des intérêts communs strictement locaux sans que les institutions publiques aient un droit de regard irréfragable ?
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141 Faget, op. cit.
142 Ibid.
143 Lordon, op. cit.
144 Constitution du 4 octobre 1958, article premier.
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La médiation serait certainement la bienvenue dans nombre de débats politiques et communautaires, et une éducation générale à cette culture du dialogue est nécessaire auprès des nouvelles générations pour améliorer la qualité des débats locaux et nationaux. Cependant, la politique n’est pas uniquement l’art de trouver des réponses aux enjeux et de gérer des affaires publiques. C’est aussi donner un angle, une grille de lecture à une problématique, et donc savoir raisonner dans les bons termes et poser les bonnes questions. De quoi alimenter des réflexions sur les techniques de coaching appliquées à la chose publique.
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Connu / https://grandjardin.jardiniersdunous.org/s/salle-commune/wiki/page/view?title=La+m%C3%A9diation%2C+la+r%C3%A9gulation+des+confits
"
Décider ensemble la chose publique. La médiation dans le champ politique.pdf
Je n'aime plus (1) · Commentaire (1)
"
Ndlr : l'humour, la légèreté, renvoient à la nécessaire mise à distance du/par le médiateur (par exemple), la recherche de la "bonne distance**"...
la fin intéressante est un peu confuse ? culture du dialogue ou de la médiation ? Et terminer par "coaching"... on se demande ce que ça vient faire là, confusion au final ? ACT
Retrouvé à https://www.jardiniersdunous.org/file/file/download?guid=c5be2692-ba3f-442b-a49c-ecb909e88521
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1 – La bourgeoisie dilue son immense responsabilité dans une culpabilisation de masse
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2 – Les petits gestes du quotidien pour ne pas parler des leviers politiques et économiques
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3 – Une écologie au service de la domination de classe
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4 – Contre l’écologie bourgeoise…. l’écologie !
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Il n’y a pas à choisir entre une politique sociale, un horizon révolutionnaire ou l’écologie : les trois vont ensemble et sont la plus sûre façon de sauver notre planète et de nous sauver nous.
Nicolas Framont
Son jeune âge, 30 ans, et son passé de scout, en ont vite fait l’une des figures médiatiques de la vague écolo aux dernières municipales. C’est pourtant résumer un peu rapidement la victoire de Léonore Moncond’huy à Poitiers. Son succès, dit-elle, est celui de méthodes politiques ambitieuses et innovantes, basées sur l’horizontalité et la transparence. Elle s’en explique longuement dans cet entretien.
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Notes
[1] Membre d’EELV depuis 2012, elle remporte la mairie de Poitiers en 2020, mettant fin au règne du Parti socialiste, à la tête de la ville depuis 43 ans.
Lydia Pizzoglio et Laurent van Ditzhuyzen
Tr : ... horizontalité, verticalité, profondeur (l'humain au centre de l'orga, authenticité), ~organisme vivant pour s'adapter, sentir et ajuster en constance, agilité, vision holistique, globale, être en coresponsabilité, coopération plutôt que compétition, au service d'une raison d'être, se déconditionner, passer d'une pensée binaire à une pensée intégrative, complexe, inclut chemin et résultat. Indicateurs de créativité, complicité, élévation ensemble, posture d'affirmation pour un commun, pas dictat de la bienveillance, colère émotion peut être saine, pas dictat.
Laurent :
Mme : régulation de mon égo, individualisme, rapport homme-femme,
illusion : on a généré l'ambiguité avec "gouvernance". On s'est trompés. Totalitarisme du groupe, dictature du groupe, /conflit changer niveau de maturité. Faire avec nos divergences, créer du ET et pas que du OU. Éradiquer la souffrance était une illusion. /Responsabilité /Co pas si simple. /Resp de l'orga prend soin, investit, du temps, axe stratégique, rien de miraculeux. Apprentissage, Discipline.Injonction à être souverain ne marche pas mieux que "n'ai pas peur". Comment accompagner la montée en puissance de l'individu ? ÊTRE CLAIR sur le périmètre d'autorité. Résilience possible, croissance de l'individu. Fonctionne au rythme de chacun. Espaces de régulation. Responsabilité sociale de l'orga.
Permet du questionnement, empuissancement. Chomsky. Partager nos expériences.
Connu / https://www.lemediatv.fr/communaute/forum/post/47300
Vidéo aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?x-O2Ug
Succédant aux Cahiers de la fonction publique créés par les éditions Berger-Levrault en 1982, Horizons publics porte l’ambition d’être une revue de référence des décideurs publics en plaçant au cœur de sa ligne éditoriale la transformation publique.
Tout comprendre des grandes transformations à l'œuvre dans le secteur public
Le contexte de l’action publique est plus que jamais marqué par les attentes nouvelles des citoyens et la demande accrue de services publics de qualité mais aussi par la contrainte financière et l’urgence environnementale et climatique qui nécessitent de revoir nos modes de vie, de production et de consommation.
En présence de ces injonctions parfois contradictoires, les pouvoirs publics, qu’ils soient politiques ou administratifs, locaux ou nationaux, doivent repenser leur action.
Ce mouvement de transformation est engagé : des projets innovants, expérimentaux, parfois un peu fous, qui rompent en tout cas avec les formes classiques de l’administration et de la décision politique, émergent un peu partout.
Mais nous n’en sommes qu’aux préludes. Tout reste encore à bâtir, à construire et à inventer.
L’ambition d’Horizons publics est justement d’ouvrir de nouvelles perspectives, de faire connaître des projets remarquables, de participer à cette évolution en suscitant le débat, en transmettant des savoirs utiles et en fournissant des leviers d’action.
En focalisant son attention sur les questions émergentes, la revue Horizons publics est conçue pour donner un temps d’avance à tous ceux qui œuvrent à la transformation de l’action publique, au premier rang desquels, les élus et cadres dirigeants du secteur public.
Une nouvelle source d'information et d’inspiration
Sur tous les sujets qu’elle traite, Horizons publics prône le décloisonnement de la pensée et combat les idées reçues.
Pluridisciplinaire sur le plan scientifique lorsqu’elle fait appel aux chercheurs, la revue donne également la parole à tous les « praticiens » de l’action publique, français comme étrangers : Les élus Les agents Les usagers Les associations Les entrepreneurs
Dossiers de fond, témoignages et retours d’expérience permettent de s’enrichir de nouveaux points de vue, d’idées et de pratiques originales.
Adoptant des codes de lecture contemporains, le traitement des sujets est varié, mêlant analyses de fond et articles journalistiques.
Le site web horizonspublics.fr donne quant à lui accès à tous les papiers publiés dans la revue et nombre d’articles inédits. Avec un fond qui s’enrichit continuellement, il devient une base de connaissances unique sur la fabrique de l’action publique.
L’équipe
L’équipe éditoriale pilotée par Julien Nessi, son rédacteur en chef, et Émilie Martin, directrice éditoriale de Berger-Levrault.
Julien Nessi, rédacteur en chef, Journaliste spécialisé dans les grands entretiens de personnalités et les reportages en France et à l'étranger pour la presse magazine et Internet, …
Directrice éditoriale d'Horizons publics : Émilie Martin dirige le pôle « Ouvrages et contenus » de Berger-Levrault. Entourée d'une équipe de 9 collaboratrices et collaborateurs, elle est …
Doctorant en droit : Antoine Cnudde, Doctorant CIFRE en droit public à l’université Paris 2 Panthéon-Assas, Antoine Cnudde mène ses travaux de thèse au sein du Centre d’études et de …
Le comité d’orientation
est composé de personnalités engagées dans l’action et la transformation publiques. Animé par le rédacteur en chef, il se réunit tous les mois pour débattre des mutations qui affectent la société et les services publics. Il définit les thématiques des dossiers et veille à la ligne éditoriale de la revue et du site web.
Professeur associé : Alain Bouvier, docteur d’État en mathématiques pures, professeur des universités, a fait de nombreux séjours dans des universités étrangères, comme …
Professeur agrégé de droit public : Nicolas Kada est professeur agrégé de droit public à l'université de Grenoble-Alpes. Il est co-directeur du Groupe de recherche sur l'administration …
Conseiller-expert: Stéphane Cordobes est philosophe et géographe. Il exerce les fonctions de conseiller-expert à l’Agence nationale de cohésion des territoires et de …
Délégué général :
- David Le Bras, Délégué général de l’Association des directeurs généraux des communautés de France (ADGCF) depuis 2012, David Le Bras promeut au quotidien la …
- Stéphane Vincent est le co-fondateur et délégué général de l’association La 27 e Région, « laboratoire de transformation publique » créé en 2008, …
Auteurs Alice Mazeaud, Maîtresse de conférences en sciences politiques, Université de La Rochelle Philippe Guichardaz, Journaliste et chercheur, EHESS Alain Bouvier, Professeur associé, Université de Sherbrooke
Thématiques État Territoires Éducation Santé-social Numérique Management Juridique Économie Vie citoyenne Environnement International
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Après le succès de « Crépuscule », Juan Branco publie « Julian Assange. L’antisouverain » (éditions du Cerf) au moment où le destin du fondateur de Wikileaks se joue avec l’ouverture à Londres du procès qui statuera sur son extradition ou non vers les États-Unis.
À partir de son itinéraire personnel de conseiller juridique puis d’avocat de Julian Assange, mais aussi d’étudiant à l’École normale supérieure et à l’université états-unienne de Yale, de membre de cabinet ministériel… et de soutien des mouvements de contestation, en particulier des gilets jaunes, Juan Branco tente une réflexion de philosophie politique sur les oppositions contemporaines aux pouvoirs d’État. Julien Théry s’entretient avec lui au sujet de ce livre insolite, qui mêle divers récits plus ou moins personnels, analyses conceptuelles et textes d’intervention.
Pour Juan Branco, l’histoire de Wikileaks et la répression arbitraire dont Julian Assange éprouve les effets dans sa chair sont emblématiques de la confrontation actuelle entre la souveraineté dévoyée des appareils d’État, qui repose sur une pratique antidémocratique du secret, et des résistances dont l’efficacité se fonde sur une horizontalité anti-institutionnelle. #Assange #Entretien #JuanBranco
Catégorie Actualités et politique 153 commentaires
Cette IA de Google va encore plus encourager la publication de vidéos verticales sur les réseaux sociaux. ... la popularité des Stories sur les réseaux sociaux fait que cette orientation est de plus en plus utilisée sur mobile.
...
ndlr: ne suffit-il pas de passer son ordiphone horizontal ?!
Connu /
Sujet : [lettredinfo] Le festival a 10 ans !
Date : Sat, 1 Feb 2020 09:05:18 +0100 (CET)
De : Alain COMOLI alain.comoli@orange.fr
Répondre à : contact@handivers-horizons.fr
Pour : lettredinfo lettredinfo@handivers-horizons.fr
Lettre d’information N°74 de l'association HandiVers Horizons – 31 janvier 2020
Et oui, ça y est la première décennie est atteinte. Même si ce n’était pas un objectif nous sommes heureux de constater que malgré les vents et les courants, les aléas et les incertitudes, le Festival Horizons Décalés est toujours là. Toujours là pour promouvoir la culture, les artistes, un regard positif et constructif sur le handicap et bien sûr les valeurs d’humanité et de fraternité. ... dys quelque chose, épilepsie, Alzheimer, TDAH, SEP, autisme ou autre terme aussi connoté qu’imprécis.
Comme d’habitude nous allons varier les plaisirs en accueillant divers arts où amateurs et professionnels se relayeront, se complèteront, se croiseront, peut-être s’opposeront, tels le yin et yang. En tout cas ils seront féminins et masculins, singuliers et pluriels, ombre et lumière, rires et émotions, simplicité et complexité, horizons et décalés…
Parrainé par le docteur Hassane Benkhlafa, entre autre directeur du festival Handifilm de Rabat
33 191 vues - 2,6 k - 69 - 100 k abonnés
Qu'est-ce qu'ils ont à proposer comme horizon, sur les retraites et sur le reste ? Rien. Ils ont zéro horizon. Ils ne sont pas à la hauteur du pays, de notre avenir, ils réfléchissent comme des experts-comptables avec leurs petits stylos, leurs petites additions, leurs petits pourcentages.
Catégorie Actualités et politique 467 commentaires
0 - ... un monde dit « moderne » bâti sur le modèle impérialiste qui prend en partie ses racines dans le patriarcat. Cette forme nourrit une relation duelle entre dominants et dominés.
Ce modèle a engendré des organisations centralisées, pyramidales et hiérarchiques. ... créent des systèmes déresponsabilisant, culpabilisants, parfois violents, pour certains et une façon démesurée de valoriser l’égo pour d’autres. C’est un modèle construit sur la peur. => confiance ...
Sortir des rapports dominants-dominés
... le pouvoir d’agir reprend sa place afin de s’extraire de sa position de victime ou de persécuteur. Le pouvoir est une face d’une pièce, dont l’autre est la responsabilité.
Une gouvernance en trois dimensions
Le fantasme du tout horizontal qui est une façon de faire opposition au tout vertical du modèle dominant peut induire une forme d’égalité dogmatique où tout devrait être décidé par tous. Le tout horizontal devient alors un dictat qui réinstalle en polarité les écueils du tout vertical. On remplace l’autoritarisme d’une personne par l’autoritarisme du groupe, c’est-à-dire que rien ne peut se faire sans son accord.
La dimension verticale en gouvernance partagée est assumée, souhaitée et entretenue. -> saine verticalité rendre à l’individu sa capacité à exprimer sa souveraineté, sa créativité singulière, sa différence, son talent.
... La dimension de la profondeur est cet espace sensible que nos organisations classiques ont mis de côté, voir considéré comme tabou ... Enfin, changer la culture du conflit stigmatisé comme négatif vers une vision du conflit fécond, qui quand il est accueilli et géré est source de croissance nous ouvre les portes vers la maturité du groupe et donc son efficience.
Le chemin autant que le résultat
...
Une raison d’être évolutionnaire
... passer d’un paradigme du prévoir et contrôler, à un paradigme du ressentir et ajuster ... Si nous interagissons et produisons radicalement autrement, peut être produirions nous autre chose, vers d’autres objectifs ?
... revisiter l’ensemble de notre façon de penser la société
Article paru dans la revue Alternatives non-violentes N° 191 I juin 2019
L’art de partager le pouvoir, Nouvelles gouvernances
Ndlr :
- Le changement de paradigme (passer du prévoir&contrôler au ressentir&ajuster) colle formidablement bien avec celui du changement d'ère géologique, l'anthropocène donc PLPDLA ! Valoriser ACT
- cette "saine verticalité" coconstruite peut être qualifiée de "VERTICALITÉ ASCENDANTE", contrairement à la verticalité descendante traditionnelle. Dans les cas où les deux coexistent dans une organisation, si elles ne sont pas articulées, il y aura des problèmes ! Constat que l'on peut faire dans de nombreuses organisations actuelles... Valoriser ACT
Au début des années 1990, le soulèvement zapatiste incarnait une option stratégique : changer le monde sans prendre le pouvoir. L’arrivée au gouvernement de forces de gauche en Amérique latine, quelques années plus tard, sembla lui donner tort. Mais, du Venezuela au Brésil, les difficultés des régimes progressistes soulèvent une question : où en est, de son côté, le Chiapas ?
...
modeste et non prosélyte, l’expérience zapatiste n’en rompt pas moins depuis vingt-trois ans avec les principes séculaires, et aujourd’hui en crise, de la représentation politique, de la délégation de pouvoir et de la séparation entre gouvernants et gouvernés, qui sont au fondement de l’État et de la démocratie modernes.
Elle a lieu à une échelle non négligeable. Cette région de forêts et de montagnes de 28 000 kilomètres carrés (environ la taille de la Belgique) couvre plus d’un tiers de l’État du Chiapas. Si aucun chiffre sûr n’est disponible, on estime que 100 000 à 250 000 personnes selon les comptages (1) — 15 à 35 % de la population — y forment les bases de soutien du zapatisme, c’est-à-dire les femmes et les hommes qui s’en réclament et qui y participent.
...
l’aventure zapatiste est la plus importante expérience d’autogouvernement collectif de l’histoire moderne.
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Peu d’ordinateurs et de livres dans les maisons, des voitures très rares et un habillement sobre : les conditions matérielles sont minimales, mais rien d’essentiel ne manque. Cette sobriété reste aux antipodes de la (trompeuse) corne d’abondance euro-américaine des centres commerciaux et des prêts à la consommation.
...
L’histoire du zapatisme au Chiapas tient ainsi en trois mots, qui résument les modalités de son rapport avec l’État : contre (pendant douze jours de guerre), avec (neuf ans de tentatives d’accord) et sans (depuis 2003).
...
« Ce n’est pas pour le pouvoir », répète le CNI, mais pour affirmer la force des cinquante-six ethnies autochtones du Mexique (seize millions d’habitants, environ 15 % de la population) et, plus largement, de « toutes les minorités ». L’initiative vise à faire connaître leur oppression et leurs résistances, à encourager partout les formes d’organisation autonome. Elle veut diffuser le virus de l’opposition au capitalisme et aller sur le terrain de l’adversaire pour révéler à tous les « indigènes » du monde son état de décomposition terminale ainsi que la possibilité désormais attestée de faire sans lui.
...
François Cusset
Auteur de La Droitisation du monde, Textuel, Paris, 2016.
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Sincèrement, on s'est planté. L’inconfort précède le changement, et cette discussion que j'ai eue avec Félicien (Biais Vert) est fortement inconfortable et absolument NÉCESSAIRE.
Je dis depuis 5 ans qu'on a 5 à 10 ans pour éviter le pire. Après 5 années de défaites (comment appeler autrement les victoires symboliques minimes que nous avons arrachées ?) et avec les appels alarmistes des scientifiques, on devrait être en train de paniquer, de revoir radicalement notre copie, de chercher des chemins de traverse. Il n'en est rien.
Cette vidéo est la discussion que je souhaite que nous ayons, collectivement. On ne veut pas culpabiliser qui que ce soit, mais bien nous encourager collectivement à faire mieux.
Je suis sûr que beaucoup d'entre vous vont se dire “oui, c’est bien gentil, mais du coup on fait quoi ?!!!” La semaine prochaine, on vous proposera notre plan ! En attendant parlez-en autour de vous !
Catégorie People et blogs 141 commentaires
Partager C'est Sympa il y a 2 heures
On est tous les deux super curieux de savoir ce que vous en pensez et allons lire avec attention vos commentaires ! Comme toujours, un pouce en l'air ça aide !
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Shauni Sen il y a 1 heure
Et une révolution Anarchiste? voire anarcho-"communiste"? Ce serait pas déconnant non?
Personne au pouvoir, plus de pouvoir. Des petites collectivités autogérées qui font la France (et autonomes sur certains points) et non une France faite de grandes villes. Des gens qui s'entraident, produisent et "consomment" local, avec l'apport des connaissances scientifiques écologiques. Sans hiérarchie, tou.te.s partageraient les mêmes intérêts, tou.te.s consommeraient juste ce qu'il faut. Etant donné qu'il n'y aurait plus d'économie capitaliste, plus de hiérarchie. Plus personne ne tenterait d'exploiter, de profiter, de manipuler les autres pour qu'iels produisent toujours plus. Tou.te.s s'entraideraient puisqu'on comprendrait bien vite que sans les autres, on fait pas grand chose, on est pas grand chose.
Ce serait pas une belle alternative ça? C'est pas ce qui nous sauverait tou.te.s de l'effondrement?
On s'éduquerait entre nous à la conscience écologique. On s'entraiderait pour changer ce qu'il faut changer. A notre échelle, collectivités entre collectivités. Et ça marcherait parce qu'on aurait personne au dessus de nous qui essaierait de tirer SON épingle du jeu en dépit de tou.te.s les autres. On doit justement s'inspirer de NDDL. Abandonnons l'Etat. Il est trop envieux, trop corrompu, trop impossible finalement. Gérer autant d'êtres humains, ça tient de quelle réalité?
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luc luck il y a 33 secondes
J’aimerai vraiment m’engager avec vous rejoindre des groupes d’action j’en ai envi et besoin contactez-moi si vous avez des infos : luchantre@orange.fr
Fyx il y a 1 heure
Merde j'ai eu la meme remise en question il y a 2, 3 semaines ...
Ps: le live avec l'école du chat noir ;)
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G D il y a 8 minutes
Oh non j'ai loupé le live j'étais pas au courant 😢
Ils en font un autre prochainement ?
Dariush Se Balade il y a 2 heures
Pas encore vue la vidéo. Donc, vous vous êtes plantés... et ça pousse?
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Widemore il y a 1 heure (modifié)
Manifester, pétitionner, prendre à parti les élus et les médias : ça ne sert à rien !
- Soit on fait de la désobéissance civile, on bloque l'économie, on investit les lieux de pouvoirs et on prend les choses en main.
- Soit on ferme sa gueule jusqu'à la prochaine élection, en prenant le risque qu'on se fasse enfler par le système une fois de plus.
Mais par pitié : arrêtons les mobilisations autorisées aussi futiles qu'invisibles ! Ça nous donne bonne conscience sans rien changer. C'est ce qu'il y a de pire à faire !
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iTz I PoTaToEs I il y a 1 heure
Widemore Ça a au moins le mérite de faire parler et d'étendre les revendications au plus grand nombre
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Widemore il y a 1 heure (modifié)
@iTz I PoTaToEs I Ça fait au moins 50 ans qu'on parle d'effondrement et d'écologie politique. Pourtant en France en 2018, on aura jamais autant pollué, jamais autant répandu de produits phytosanitaires, jamais eu autant de voitures, etc.
A quoi ça sert la prise de conscience si rien ne change ?
Personnellement, je pense que les gilets jaunes font plus pour le climat en militant radicalement pour l'horizontalité politique, contre l'oligarchie, que toutes les marches pour le climat et toutes les pétitions.
Auteurs
Jean-Louis Combes
Professeur d'économie, Université Clermont Auvergne
Pascale Combes Motel
Professeur des Universités, Université Clermont Auvergne
Beaucoup d’inquiétudes se font jour actuellement sur les possibilités de connaître dans un avenir prévisible un épisode de croissance similaire à celui des « trente glorieuses ». Sur le plan intellectuel, la théorie de la stagnation séculaire a connu récemment un regain d’intérêt. La stagnation séculaire peut être définie comme une période durable de faible croissance économique et une situation de baisse des taux d’intérêt réels résultant d’un excès d’épargne par rapport à l’investissement souhaité.
....
Si le changement climatique affecte l’ensemble des secteurs, il peut considérablement fragiliser le secteur financier dont l’importance pour la croissance est largement reconnue. Ainsi le changement climatique pourrait générer des risques physiques (directs ou indirects par le jeu des mécanismes assurantiels) ou liés à la transition énergétique avec la problématique des « actifs échoués », c’est-à-dire les actifs liés aux énergies fossiles qui verraient leur valeur diminuer. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, insiste sur la nécessité de dépasser ce qu’il appelle la « tragédie des horizons https://www.bankofengland.co.uk/speech/2015/breaking-the-tragedy-of-the-horizon-climate-change-and-financial-stability », c’est-à-dire la dichotomie entre un horizon de court terme qui est celui de la finance et un horizon de long terme approprié pour traiter des contraintes environnementales.
Clés : agriculture climat énergies fossiles démographie environnement industrie changement climatique énergie croissance pétrole gaz à effet de serre recherche économie transition énergétique
endettement CO2
.#LaMidinale
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Alors que l’INSEE vient d’annoncer une croissance en berne pour 2018, la croissance peut-elle rester un indicateur d’avenir ? L’économiste Liêm Hoang-Ngoc (ex-France insoumise), est l’invité de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
Sur la croissance en berne
« Il y a un trou d’air dans la zone euro et dans l’économie française. »
« L’alignement des astres est terminé : c’était un climat de bas taux d’intérêts, un euro faible par rapport au dollar, une reprise américaine qui tirait la croissance mondiale, les prix du pétrole relativement bas, tout ça a boosté la croissance mondiale depuis deux ans. »
« On s’attend à ce qu’en 2019 la situation soit extrêmement dégradée avec une forte reprise du chômage. »
Sur l’indicateur de croissance
« Le débat est mal posé parce que les politiques d’austérité tuent la croissance. »
« Les trois décennies libérales qui se sont écoulées sont des décennies où on a eu du profit, on a eu des dividendes versées aux entreprises mais comme elles n’ont pas investi il n’y a pas eu de croissance. »
« Le vrai sujet c’est pas croissance ou décroissance, le vrai sujet c’est d’engager les dépenses utiles à la transition écologique, au bien être social et c’est de faire décroitre les dépenses inutiles. »
Sur les gilets jaunes
« C’est le retour de la question sociale qui avait été minimisée par certains à gauche. »
« Le salariat traditionnel, révolutionnaire, a subi des défaites importants au cours de ces trente dernières années. Et malheureusement, c’est pas le salariat traditionnel organisé qui est dans la rue et c’est sans doute ça qui manque aujourd’hui au mouvement des gilets jaunes. »
« Les revendications des gilets jaunes sont parfois ambigus. »
« Sur les manifestations des retraites et de la loi travail il y avait autrement plus de monde que les gilets jaunes tous les samedis dans Paris. »
« Je trouve les syndicats étrangement absents d’un conflit où est posé la question du salaire minimum et de la répartition des richesses. »
Sur la France insoumise
« Le vrai sujet c’est que la France insoumise n’a pas de ligne, elle n’a même pas une ligne populiste. Elle adopte des postures en fonction des clientèles électorales qu’elle cherche à caresser en vue de 2022. »
« On ne sait pas quelle est la ligne. »
« Sur l’Europe, le sommet du plan B était un axe central au moment de la constitution de la FI, aujourd’hui il n’y a plus de plan B - ne serait-ce comme menace pour obtenir un plan A convenable. Et ça parce que le FN ne parle plus de sortie de l’euro donc la FI ne parle plus de sortie de l’euro. »
« La FI n’est pas structurée de façon horizontale contrairement à ce qui est vendu aux militants. Tout est décidé par trois personnes, au sommet : Jean-Luc Mélenchon, la directrice de communication et Manuel Bompard. »
Sur la gauche et les européennes
« Tout le monde va s’entretuer au moment des élections européennes et ce qu’on peut espérer c’est que les gens de bonne intelligence se mettent autour d’une table après pour déplacer les clivages traditionnels et à faire autre chose qu’un cartel. »
« Il faut faire ce que la FI aurait du faire, aurait pu faire - parce qu’elle avait commencé à le faire - en dépassant la logique du cartel qu’a été le front de gauche, et ça avait donné son succès à l’élection présidentielle. Elle ne le fait plus. Ça se fera sans doute en dehors du cadre de la FI qui va finir par se déliter. »
« Il y aura sans doute un Épinay des opposants à Emmanuel Macron. Il faudra que ça se fasse en dépassant les partis tels qu’ils existent aujourd’hui. »
Sur Place Publique
« Glucksmann défend clairement ce qu’il appelle un pacte girondin avec un revenu universel au milieu ce qui n’est pas forcément la tasse de thé de la FI ou ceux qui appartiennent au mouvement syndical pensant que le modèle social doit resté centré sur le travail. »
« Raphaël Glucksmann n’est qu’une infime partie de ce que pourrait être le gros regroupement que tout le monde appel de ses voeux. »
« Le Parti socialiste n’existe plus. Il va sans doute être un condamné par les électeurs eux-mêmes. »
« Quand je dis dépasser les frontières traditionnelles ça veut dire dépasser l’existence même des partis traditionnels. »
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Actualités et politique
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https://twitter.com/Regards_fr/status/1090578804525944837
Le mouvement des Gilets jaunes est remarquable, à bien des titres, spécialement parce que les aspirations à plus de justice sociale y apparaissent fortement associées à l’attente d’une transformation profonde de la démocratie, dans toutes ses dimensions. Le système institutionnel bien sûr, mais aussi la représentation de toutes les catégories sociales, ou encore les formes multiples de la participation démocratique et la prise en charge d’intérêts structurellement marginalisés sont questionnés.
Nous, chercheuses et chercheurs en sciences humaines et sociales assemblé·e·s au sein du Groupement d’intérêt scientifique « Démocratie et participation », sommes interpellé·e·s par ce que nous interprétons comme un appel à une république plus « participative » et par des pratiques qui s’attachent d’ores et déjà à la mettre en œuvre au quotidien, entre citoyennes et citoyens. Sans être formulé dans ces termes – la démocratie participative n’étant pas explicitement revendiquée – cet appel prend cependant forme au croisement de propositions plus ou moins creusées qui s’y rattachent fortement : assemblée citoyenne, référendum d’initiative populaire, débats décentralisés. Ces revendications démocratiques, leur émergence comme leur structuration via l’usage des réseaux sociaux ou l’organisation d’assemblées populaires, témoignant d’une profonde défiance à l’égard de la représentation et d’une aspiration à l’horizontalité, ne sont pas en elles-mêmes nouvelles. Ce qui est plus original, c’est qu’elles ne sont pas portées par le petit cercle de leurs promoteurs habituels. Autrement dit, alors que nous observons et contribuons depuis des années à des expériences participatives souvent pensées et pratiquées du haut vers le bas, une forme de demande sociale s’exprime sous nos yeux.
Il serait tentant d’annoncer aux Gilets jaunes que les dispositifs participatifs ne manquent pas et que nous sommes prêt·e·s à leur en livrer le mode d’emploi. Ce serait pourtant contraire à notre posture de chercheuses et chercheurs en participation, et présomptueux, de considérer que les réponses institutionnelles et procédurales aux attentes démocratiques des Gilets jaunes existent, que nous n’avons pas besoin de leurs propositions et qu’il suffirait d’élargir ou de généraliser ce qui se fait déjà. De surcroît, l’aspiration à une vie démocratique ne saurait être enfermée dans quelques solutions procédurales vite digérées. D’autant moins que de multiples expériences participatives, aussi étudiées et renseignées soient-elles, montrent d’importantes limites tant dans leur capacité à élargir le spectre de « ceux qui participent » que dans leur influence réelle sur les décisions. Par contre, l’observation et l’étude de ces dispositifs, que les chercheuses et chercheurs réuni·e·s au sein du Gis mènent depuis plusieurs années, peuvent fournir de précieux éléments sur les opportunités mais aussi sur les risques de ce qui va se construire dans les semaines et les mois qui viennent.
Prise au sérieux, la participation conduit d’abord à ouvrir de vraies possibilités de débats pluralistes, d’interpellation et de proposition pour les citoyennes et citoyens, et à garantir leur indépendance en dehors des échéances électorales. Cela peut concerner l’ensemble des politiques publiques (notamment économiques, fiscales et monétaires), et ce à tous les niveaux. Elle conduit ensuite à reprendre à nouveaux frais la question de l’articulation de cette démocratie participative avec la démocratie représentative, dont les limites sont bien établies à tous les échelons territoriaux, de la commune à l’Europe. De plus, la participation ne saurait conduire à délégitimer les autres formes d’expression ou d’expérimentation démocratiques, y compris celles qui s’expriment sur un mode radical. Nos recherches montrent à cet égard que la vitalité des formes plus conflictuelles d’interpellation est bien souvent une condition d’épanouissement des dispositifs participatifs comme d’aboutissement de décisions mieux ajustées à l’état réel de notre société. Enfin, pour être crédible, la concertation à venir doit s’entourer de toutes les garanties désormais bien identifiées (marges de manœuvre politique, moyens financiers et humains cohérents, animation neutre et indépendante, calendrier réaliste…). La réunion de ces conditions suppose à minima l’assurance de la transparence des échanges et un contrôle démocratique sur le traitement, les synthèses et les comptes rendus de l’immense matériau qui sera rassemblé, ainsi qu’un retour sur l’usage qui en sera fait dans les décisions publiques, justifiant ce qui est gardé ou non des propositions faites dans le débat.
Au-delà de cette expérimentation à laquelle nous sommes prêt·e·s à contribuer, nous réaffirmons l’urgence sociale, politique et environnementale d’une vie démocratique, parce que celle-ci conditionne la capacité de nos sociétés à aborder de front les déchirures qui la traversent et à relever les défis à venir.
La direction collégiale et le Conseil scientifique
du Gis Démocratie et Participation
ndlr :
- connu / Loïc Blondiaux @LoicBlondiaux https://twitter.com/LoicBlondiaux/status/1073896519076667392
- de nombreux attributs de la médiation sont présents.
- ne serait-ce pas une manière de tirer la "couverture" "gilets jaunes" à eux ? => questionner ACT
Nos valeurs
L’objectif d’un atelier Saisir n’est ni de mettre tout le monde d’accord, ni de rétablir une hypothétique lecture objective des faits.
C’est un échange horizontal, qui se nourrit des expériences, des connaissances, des lacunes et contre-sens de chacun pour améliorer notre compréhension de l’actualité et de la place qu’on y occupe en tant que citoyen.
Aux valeurs d’objectivité et de neutralité qui présupposent l’existence d’une vérité exclusive, nous préférons celles de fiabilité, de réflexivité, de considération et d’émancipation – individuelle et collective.
L’équipe projet
Saisir est une association loi 1901 dont les membres fondateurs se sont réunis autour d’un intérêt commun pour les conditions d’émergence d’une citoyenneté active.
Forts de plusieurs années d’expérience professionnelle dans le champ de la participation citoyenne, ils ont piloté et animé de nombreux dispositifs participatifs : débats publics, jurys citoyens sur des politiques publiques, co-construction de projets urbains, formation de citoyens, d’agents territoriaux et d’élus à la participation, concertation sur des grands projets d’infrastructures…
Juliette Rohde
Damien Fauvel
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Le comité scientifique
a vocation à créer un dialogue entre représentants et praticiens de disciplines (scientifiques ou non), afférentes aux enjeux de Saisir : science politique, science de l’éducation, sciences de l’information et de la communication, éducation populaire, éducation aux médias…
Son objectif est double :
1) Croiser les expériences pour enrichir la méthodologie d’intervention
2) Travailler et garantir le positionnement idéologique de l’association
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Saisir a reçu le soutien de Système D, premier incubateur de projets d’innovation démocratique, porté par le collectif Démocratie Ouverte. Un grand merci à eux, leurs partenaires et l’ensemble des intervenants qui nous ont aidé à penser les bases de Saisir le plus solidement possible.
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Les questions sur la nature du mouvement La France insoumise et sur son fonctionnement reviennent de manière récurrente sur la scène médiatique. C’est au point où, pour un observateur peu informé, LFI n’a aucune vie démocratique, se résume à la personnalité, voire aux foucades, de son « Lider Máximo » perçu par certains - pas forcément bien intentionnés - comme un Gourou...
12 commentaires 15 recommandés
Les questions sur la nature du mouvement La France insoumise et sur son fonctionnement reviennent de manière récurrente sur la scène médiatique. Certains Insoumis participent eux-mêmes à ce débat public en s’exprimant à travers tribunes, lettres ouvertes et commentaires divers publiés au bas d’articles de presse, ou dans des posts de blogs multiples et variés (par ex : https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-boudine-0 ou https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau et même https://blogs.mediapart.fr/alberteins ;-)).
...
qui a entendu parler de la préparation de la Convention de LFI qui se déroule en ce moment avant que, les 8 et 9 décembre, se tienne à Bordeaux la réunion de clôture de cet moment essentiel de la vie du mouvement ?
...
il faut l’affirmer ici, La France insoumise est une utopie en devenir.
...
Elle est complexe, diverse, inquiète d’elle-même. Elle est tout sauf sa caricature médiatique souvent réduite à des « fake news ». On peut observer tout cela dans l’ensemble des moments de la préparation de ladite Convention dont le site de LFI rend compte au jour le jour. On y découvre que rien n’y est tabou, que la personnalité de JLM, les modalités de la constitution de la liste pour les Européennes, la place et la signification du rapprochement avec la gauche socialiste qui vient de quitter le PS, les relations avec le PCF, le mode de dénonciation des médias dominants, le fonctionnement – opaque ou pas – de la direction du mouvement et du système de cooptation sur lequel elle repose, le conflit – ou pas – entre « horizontalité » et « verticalité » au sein de LFI, le choix des thèmes ou des slogans de campagnes (y compris l’approche de l’immigration, la place faite aux questions de « l’écosocialisme » ou bien l’idée du « référendum anti-Macron » pour les Européennes), le rôle du groupe parlementaire et les formes de son expression, tout y est en débat et le débat est public ! Et il est d’une grande richesse.
Sur le site de LFI on peut lire les centaines de contributions d’Insoumis sur le thème « Quelles améliorations pour rendre notre mouvement plus efficace et répondre à nos objectifs ? ». On peut aussi lire la synthèse qui en est issue, à ce stade, et comment cette synthèse a été construite.
...
En attendant le résultat de la législative partielle d’Évry et de connaître le score des Européennes, la tenue de la Convention de décembre et la façon dont les Insoumis s’en saisissent pour manifester leur appui au mouvement me semble un bon indicateur de la santé, de la vitalité, de celui-ci.
Et, en tous cas, quiconque s’intéresse à La France insoumise, de l’extérieur ou comme partie-prenante, a intérêt à consulter régulièrement le site de LFI et même à y contribuer, spécialement dans cette phase de réflexion démocratique que constitue la Convention de LFI :
https://lafranceinsoumise.fr/
L'auteur
Michel Pinault
Historien, membre du Groupe d'histoire sociale (GHS), recherches sur l'histoire des sciences et des milieux scientifiques.
Montrouge 92120/ Les Vigneaux 05120 - France