89 abonnés - 1+ - 536 vues - 0 commentaire
Dans cette vidéo découvrez l'équipe e-graine Nouvelle-Aquitaine et les actions menées de mai 2021 à mai 2022 !
Connue / https://www.e-graine.org/les-associations-regionales/nouvelle-aquitaine/
Tr.: ... médiation ??? ....
... débat mobile dans lieux ??, mandatés par la CNDP pour la liaison routière Limoges - Poitiers facilitatrice de projet ... Dordogne ...
La CGT Culture affirme dans un communiqué que les personnels du Mobilier national en grève contre la réforme ...
Connu / TG le 22/03/23 à 22:46
Recherches terminées Début: 01 October 2020 - Fin: 01 September 2021
Ni les innovations technologiques (l’amélioration des moteurs, les voitures électriques, …), ni les incitations à utiliser des moyens de transport peu polluants (vélo, transports collectifs…) ne parviennent pour l’instant à faire baisser les émissions de CO2 des transports en France. Face à cette impasse, les politiques commencent à réfléchir à limiter la quantité de déplacements carbonés. Peut-on imaginer une politique de limitation des déplacements carbonés qui soit équitable ? Est-ce que plafonner directement la quantité de déplacements polluants dévolus à chaque Français pourrait être une alternative à la taxe carbone ?
Acteurs de la recherche Arnaud Passalacqua Atelier Master AIED Université de Paris
Contact : Claire-Marine Javary
...
L’ambition du projet
Le Forum Vies Mobiles a voulu évaluer la faisabilité, à l’échelle de la France, d’une politique de rationnement des déplacements les plus émetteurs de CO2, c’est-à-dire ceux effectués en voiture et en avion, pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 que s’est fixé le pays avec l’adoption de la Stratégie Nationale Bas Carbone 9 . Le secteur des transports est aujourd’hui le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre en France (30% des émissions nationales en 2015). Ces émissions étant en totalité de nature énergétique, la stratégie vise une réduction de 28% des émissions en 2030 par rapport à 2015 et une décarbonation complète des transports à l’horizon 2050. Ces objectifs restent abstraits : comment respecter ces engagements et quels impacts concrets cela aura-t-il sur la vie des Français ?
Pour le savoir, le Forum Vies Mobiles a missionné le master Energie, écologie et société de l’Université de Paris dirigé par l’historien des transports et ingénieur Arnaud Passalacqua.
L’exercice a conduit ses étudiants à :
- imaginer un scénario modèle dont les hypothèses ont été sélectionnées sur des critères de faisabilité pratique, d’efficacité potentielle et d’équité sociale (acteurs et déplacements à cibler en priorité, calendrier de mise en œuvre, critères d’attribution…)
- tester les trajectoires de diminution progressive de la quantité de déplacements émetteurs de CO2 à disposition auprès d’habitants réels, de façon à identifier les effets potentiels du recours au rationnement sur leurs modes de vie et les points de vigilance éventuels.
Les critères de pertinence du rationnement des déplacements carbonés :
- Équité : ...
- Lisibilité : ...
- Praticité : ...
- Fenêtre de tir : En se focalisant sur les émissions directes liées au déplacement (achat de carburant ou de billets d’avion), il ne vise pas à limiter les émissions indirectes comme celle liées à la production des véhicules et ne se justifie que tant que la flotte en circulation est essentiellement thermique.
Les principaux résultats : c’est possible et édifiant !
...
La nécessité de repenser le système de déplacements tout entier
La simulation du rationnement des déplacements carbonés sur des modes de vie d’habitants suscite une prise de conscience. Le modèle des étudiants a la vertu de montrer que le respect des engagements pris dans la SNBC nécessite de repenser entièrement le système de déplacements : par exemple en développant les transports collectifs cadencés dans les zones périphériques et en visant un rapprochement des lieux d’emplois et de vie.
...
Notes
1 Réduire l’empreinte carbone de la mobilité, quelles politiques en France ?, forumviesmobiles.org
2 Comme cela été reconnu dans le « Rapport sur l’impact environnemental du budget de l’Etat » dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2021.
3 Libération, Mathilde Szuba : « Il faut réguler politiquement l’ensemble de la consommation à des fins de justice», juillet 2019.
4 Le Monde, Jean-Baptiste Fressoz, « Rationner le transport est beaucoup plus démocratique qu’augmenter les taxes sur le CO2 », août 2019.
5 Assemblée nationale, Proposition de loi visant à instaurer un quota carbone individuel pour limiter l’usage de l’avion, présentée par M. François RUFFIN et Mme Delphine BATHO, juin 2020.
6 Le Monde, Pierre Calame : « Contre le réchauffement climatique, il faut instaurer une obligation de résultat », mars 2020.
7 Enquête sur les impacts du confinement sur les modes de vie et la mobilité des Français, forumviesmobiles.org
8 UIA, CitiCap : Citizen's cap-and-trade co-created
9 Ministère de la transition écologique, La Stratégie Nationale Bas Carbone
10 Ministère de la transition écologique, Enquête nationale transports et déplacements (ENTD) 2008
Mots-clés : empreinte carbone, crédit carbone, rationnement
Connu / https://twitter.com/paleoenergie/status/1443501024187146242
"
Paléo Energie @paleoenergie · 13h
Et si l'on rationnait équitablement les déplacements en fonction de l'#impact_carbone ? Voici l'étude qui explore cette idée pour atteindre la #neutralité_carbone en 2050. Elle a été conduite par Arnaud Passalacqua avec les étudiants du #LIED. #mobilité
"
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Saint-Sauvant dans la Vienne à l'appel du collectif "Bassines, non merci" pour protester contre la construction prochaine d'une bassine sur le territoire de la commune.
Photos Romain Burot, France Télévisions
...
Alors que les grilles de chantier ont été installées sur le site de Mauzé-sur-le-Mignon dans les Deux-Sèvres, où la première bassine va être creusée, le collectif Bassines, non merci entend faire à nouveau entendre sa voix dans ce dossier qui pourrait déboucher sur la construction d'une soixantaine de retenues d'eau agricoles.
Pour Julien Leguet, le porte-parole du collectif, les bassines agricoles sont une aberration d'un point de vue écologique.
...
soutien d'élus, comme Léonore Moncond'huy, maire écologiste de Poitiers, ou encore Philippe Poutou, le porte-parole du NPA et conseiller municipal de Bordeaux.
...
ces projets de bassines sont une privatisation de l'eau au profit de quelques uns
...
Connu / https://twitter.com/F3PoitouChtes/status/1434545254775107588
"7 Retweets 1 Citer le Tweet 8 J'aime"
Ndlr : ne citent pas la présence de Mathilde Panot LFI, ni de Greenpeace Poitiers et La Rochelle :-(
il y a 3 semaines
Climat, Durable, Enviro
2 Commentaires 2,428 Vus
Les analyses de la mobilité le montrent : Seule une petite proportion de tous les véhicules est responsable de la majorité des kilomètres parcourus. Il s’agit principalement des poids lourds, des conducteurs fréquents et des transports longue-distance qui transportent leurs marchandises dans toute l’Europe. Si ces nombreux kilomètres continuent à être parcourus avec de l’énergie fossile, il ne sera guère possible de réduire suffisamment les émissions de CO2 dans le secteur du trafic routier. Les carburants synthétiques contribuent de manière significative à une solution pour ces conducteurs fréquents.
...
Avec l’électromobilité, la mobilité à l’hydrogène et les carburants de synthèse, trois voies technologiques pour réduire le CO2 dans les transports routiers sont étudiées dans le démonstrateur de mobilité “move” de l’Empa. “Tous ces concepts présentent des avantages et des inconvénients sur le plan énergétique, opérationnel et économique”, explique Christian Bach, chef du laboratoire “Automotive Powertrain Technologies” de l’Empa.
...
Connu / https://twitter.com/acenergie/status/1415417180439654409
"
Spemvitae a retweeté P.Dumoulin Acenergie @acenergie · 14 juil.
Un combustible solaire pour atteindre l’objectif climatique| @scoopit
1 - 1 - 4
"
Ndlr : pour les les carburants de synthèse cf https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?4sHbPA qui DOUCHE BIEN les prétentions annoncées ici :-(
@OlivierRazemon · [Blog] L'enquête sur le retour de l'industrie du vélo en France a été passionnante. Voici 10 enseignements supplémentaires que, faute de place, je n'avais pu écrire dans l'article paru hier.
10 choses apprises sur le vélo « made in France »
Peut-on fabriquer des vélos en France? Dans Le Monde, vous trouverez, en date du samedi 13 février, cet article sur la renaissance de l'industrie française du vélo. L'enquête a été passionnante à...
lemonde.fr - 3 - 46 - 122
Selon l’ONG européenne Transport & Environment, le bilan carbone de la voiture électrique est deux à trois fois inférieur à celui d’un véhicule diesel et essence de taille comparable. Une nouvelle étude qui vient tordre le cou aux idées reçues.
...
Quel que soit le pays européen où elle est produite et utilisée, la voiture électrique reste beaucoup moins génératrice de gaz à effet de serre qu'un véhicule thermique de taille équivalente. Telle est la conclusion de la dernière étude publiée par l'ONG Transport & Environment (T&E) qui a pu mesurer les émissions de CO2 du véhicule électrique en fonction des différents mix énergétiques des pays européens.
Même dans le pire scénario, où la batterie est fabriquée en Chine et la voiture rechargée à partir du mix-énergétique polonais, l'un des plus polluants d'Europe, la voiture électrique demeure plus propre. Ses émissions de CO2 sont ainsi 22 % inférieures à celles d'une voiture diesel comparable, - 28 % par rapport à une essence.
...
« Il convient d'urgence d'accélérer la transition vers la mobilité électrique tout en décarbonant le réseau électrique. Attendre que l'électricité soit décarbonée avant de passer à une mobilité zéro émission augmenterait encore les émissions de CO? et compromettrait toutes les chances de parvenir à l'Accord de Paris » avertit l'association qui appelle les instances européennes à lancer de nouvelles mesures pour accélérer cette transition.
...
permettre à chacun de réaliser ses propres calculs, T&E a lancé sur son site un simulateur gratuit https://www.transportenvironment.org/what-we-do/electric-cars/how-clean-are-electric-cars
...
Illustrations : Renault / Transport & Environment
Connu / https://twitter.com/TTeutates/status/1301103760723382272
"
Anti-GOPE @TTeutates · 2 sept.
En réponse à @ClemSenechal et @greenpeacefr
.#:~:text=Selon%20l'ONG%20europ
éenne%20Transport,et%20essence%20de%20taille%20comparable.&text=Ses%20émissions%20de%20CO2,par%20rapport%20à%20une%20essence.
"
Ndlr : Est-ce vrai ? Si oui, à quoi est-ce dû ? au meilleur rendement du moteur électrique sur le moteur thermique ? ACT
e-mail: info@samudelenvironnement.fr
Numéro pour signaler une pollution : 0681660250
Le SAMU (Service d'Analyse Mobile en Urgence) de l'environnement Alsace est une association de droit local qui exerce ses activités selon les statuts votés en Assemblée Générale en Juin 2010.
L'association est reconnue organisme d'intérêt général de l’état et organisme dispensateur de formation par la Préfecture.
Une fédération française des SAMU de l'environnement regroupe les SDE des différentes régions à l'échelle française et internationale.
La structure alsacienne a été la première à voir le jour. Les autres régions se sont inspirées de l'expérience en Alsace pour monter leur propre structure selon les problématiques et le potentiel locaux.
Objectifs
- Évaluer l'état sanitaire de l'environnement (eau, air, sol et habitat)
- Démocratiser les sciences de l'environnement pour une meilleure compréhension des enjeux : conseil, sensibilisation, information et formation
- Innover et imaginer de nouveaux outils et protocoles pour le diagnostic environnemental
- Faire vivre le réseau des acteurs de l'environnemental sur son territoire
Notre histoire
Témoignage du Dr Fariborz Livardjani, à l’origine du projet https://www.youtube.com/watch?v=TfsHWXuHhfo
"
Le SAMU de l'environnement primé par les Trophées "Allez de l'avant avec les assureurs" - 2008 - •26 mai 2018 / SAMU de l'Environnement
130 vues - 2 - 0 - 14 abonnés
primé par les Trophées "Allez de l'avant avec les assureurs" catégorie "associations".
"
Le service SAMU a été conçu en 1994. Il est intervenu d’une manière expérimentale, lors du conflit armé au Kosovo en 2000 pour les diagnostics d’urgence eau-air-sols afin de protéger la population des contaminations des ressources naturelles par l’usage d’armes chimiques. Le concept a été importé en France après cette mission humanitaire. Ainsi une unité expérimentale existe à Strasbourg et est fonctionnelle depuis 2003. ... l’impact toxicologique, biologique, économique et social des pollutions de l’écosystème, tant accidentelles que chroniques, en mettant la priorité sur l’impact sur la santé humaine. Cet outil, de par son originalité, procure des renseignements détaillés d’impacts nouveaux et complémentaires aux systèmes de surveillance atmosphérique et hydrique existants. »
R&D collaborative
Face aux enjeux environnementaux, l'innovation est essentielle pour développer des activités humaines moins polluantes et davantage responsables. Les écotechnologies et les nouveaux services environnementaux œuvrent à cette transition écologique incontournable. Le SAMU de l'environnement souhaite accompagner toutes celles et ceux qui développent les solutions d'avenir pour nous et notre planète.
État de l'art
Tout nouveau projet de R&D et d'innovation début par la revue (review) de l'état de l'art, de la science et de la question dans le domaine abordé. Cette étape, souvent chronophage, demande rigueur et exhaustivité. Le SAMU vous propose de déléguer ce travail pour mieux vous concentrer sur le cœur de l'innovation.
Développement
Équipé de moyens de prélèvement et d'analyse sur différents milieux et doté de compétences à la fois technique et scientifique, Le SAMU de l'environnement teste et expérimente pour vous vos produits et services environnementaux, et vous apporte les données manquantes à la concrétisation de votre projet.
Incubation
Après plusieurs années d'innovation, Le SAMU de l'environnement met son expertise à votre disposition pour vous permettre de développer vos propres projets. Nous mettons pour cela notre matériel et nos compétences pour vous accompagner tant dans la phase organisationnelle qu'opérationnelle de votre programme de recherche.
Médiation scientifique
https://www.samudelenvironnement.org/services/m%C3%A9diation-scientifique/
Blog
- 08/06/2020 - Les relations entre plantes et champignons
- 13/04/2020 - Le monde des fourmis
- 20/03/2020 - Pollution en profondeurs
- 01/03/2020 - Les espèces exotiques envahissantes
- 03/02/2020 - Les perturbateurs endocriniens
- 10/01/2020 - Les Abeilles
- 13/12/2019 - Les impacts de la pollution sonore anthropique sur la faune
- 08/10/2019 - Le SAMU de l'environnement de retour sur la toile avec un nouveau site web
...
Mentions légales :
site édité par l'association du SAMU de l'environnement Alsace, dont le siège est situé au 5 rue du cimetière à Strasbourg (67200), et inscrit au Registre des Associations du Tribunal d'Instance de Strasbourg sous les références Volume 86 Folio n° 145.
Le directeur de la publication est le président de l'association.
Créé avec Jimdo !
Introduction
Dans le cadre du programme d’expérimentation de l’approche systémique piloté à la direction régionale Ile-de-France de l’ADEME, nous souhaitons organiser une journée consacrée à la démarche « low-tech » comme approche systémique de l’« innovation », en nous appuyant sur l’enjeu de la mobilité des personnes et des marchandises.
... organisé en partenariat avec la Fabrique des Mobilités et la Fabrique de la Logistique (2 créations originales de l’ADEME). ... dans le cadre du lancement de l'AMI Low Tech en Ile-de-France.
En préparation, un Meetup a été organisé le 16 octobre : https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Meetup_LowTech_x_Mobilit%C3%A9s
Objectifs
- Sensibiliser les acteurs des territoires (collectivités, entreprises, etc.)
- S’accorder sur une définition commune d’une démarche « lowtech »
- Articuler la démarche « lowtech » avec les actions et projets actuels
- Initier une dynamique concrète et collective qui s’appuiera a minima sur les deux Fabriques partenaires de la journée
Notes
PAD : https://pad.fabmob.io/lFouqUMrRlaZZcNEEu1Lzw#
Image : Fabmob-calendar.jpg
Tags : low tech
Thème : Open HardWare, Open Street Map OSM, Vélo et Mobilités Actives, Ecoles et Etudiants, Logistique urbaine, Logiciel Libre
Participants : Thibaut-IdF
Journée : 2020/09/29
Connu / https://twitter.com/fab_mob/status/1223268113401204745
"
Fabrique Mobilités @fab_mob
[Meetup] Venez échanger et questionner la #LowTech
4:33 PM · 31 janv. 2020·- 8 Retweets avec un commentaire 11 J'aime
"
9 vues - 0 - 0 - 52 abonnés
Thierry Augereau colistier et habitant de Sainte Cécile va vous parler de mobilité.
Le 28 juin on vote pour Un Havre Citoyen avec Jean-Paul LECOQ
( 11 ) Commentaires
Catégories : Relations entre économie, ressources et énergie ,
Tags : investissement , mobilité , Transition énergétique
Alors que les présidents français et italien viennent d’officialiser leur souhait de voir passer la contribution européenne à la section transfrontalière du Lyon-Turin de 40 à 55%, nous nous interrogeons dans cet article sur les conditions de réussite de ce projet de liaison ferroviaire. La section transfrontalière (constituée principalement du tunnel base, 57km et 8,5 milliards d’euros) est en cours de lancement. Elle constitue la première phase d’un projet plus global dont la configuration n’est pas stabilisée et qui cherche à répondre à deux principaux enjeux : l’évitement du passage de camions et de voitures dans les vallées de l’Arve et de la Maurienne et la décarbonation des flux de marchandises et de passagers. Il nous a, cependant, semblé essentiel de nous pencher sur les conditions de son succès. A ce jour seuls les financements de la section transfrontalière sont acquis ; les intérêts économiques et environnementaux sont-ils confirmés sans construction des sections françaises et italiennes ? Face à un projet très complexe et d’une telle ampleur, il nous semble nécessaire d’oser reposer des questions de base pour éviter le risque d’une mobilisation massive d’argent et de compétences publics au détriment des besoins moins spectaculaires mais peut-être plus urgents pour une relance réussie du ferroviaire.
Introduction : le Lyon-Turin, un projet à clarifier
...
1 Le Lyon-Turin est-il cohérent avec la transition énergétique de la France et de l’Europe ?
... le projet Lyon-Turin ne résout pas du tout ce problème de pollution de l’air
...
2 Les hypothèses permettant de justifier la viabilité du Lyon-Turin sont à réévaluer
... valider d’abord les solutions à mettre en œuvre pour lever les freins au report modal ... ce projet ne porte donc pas en lui-même de réduction du trafic routier du Fréjus et du Mont-Blanc par rapport à la situation actuelle, bien au contraire, puisqu’il augmenterait de 164% en 2053 par rapport à 2004 selon l’étude italienne http://presidenza.governo.it/osservatorio_torino_lione/quaderni/quaderno8.pdf.
...
3 Les impacts du projet : une soutenabilité en discussion
...
4 Un projet questionné depuis plus de 20 ans par des services de l’Etat
...
5 Ne faut-il pas commencer par améliorer le potentiel des infrastructures existantes et démontrer la capacité à l’exploiter ?
...
N’ayant pas la prétention d’avoir présenté ici une analyse conclusive, nous demandons donc à ce qu’au moins le projet soit suspendu au vu de clarifications nécessaires, qu’un véritable débat public soit réalisé sur les traversées alpines du Léman à la Méditerranée. Ce débat pourrait avoir l’originalité d’être franco-italien. Il devrait être éclairé par des expertises, neutres et indépendantes afin de permettre in fine une décision résiliente aux incertitudes, cohérente avec la stratégie de décarbonation de la France et garantissant l’efficacité de l’engagement de l’argent public qu’il soit français, européen ou italien.
Annexes
...
Alain Grandjean et Jacques Portalier (expert transports et climat)
Notes
[1] Comme on le verra dans la présente note ce projet est très évolutif. Alors qu’il s’agissait au départ une LGV voyageurs et une ligne nouvelle de fret entre Lyon et Chambéry, il n’est plus question aujourd’hui que d’une ligne nouvelle mixte ; on ne sait pas encore si son tracé passera par Chambéry ou par le tunnel « sous Chartreuse », ni si la ligne Grenoble-Lyon sera raccordée à la ligne nouvelle à Saint André le Gaz ; enfin les tunnels de Belledonne et du Glandon sont en voie d’abandon.
[2] Voire plus faibles si l’on raisonne en prolongeant les tendances des 10 dernières années et en tenant compte de la dynamique de la production industrielle en France et en Italie.
[3] Nous ne discuterons pas ici de l’autre axe, Marseille – Gênes, important aussi surtout pour le Sud de l’Europe dont la liaison Espagne- Italie.
[4] Ce tunnel a été construit fin 19ème, et a été modernisé début 2000 son gabarit a été accru et sa sécurité améliorée ainsi que l’ensemble de la ligne actuelle depuis Dijon.
[5] Evaluation par la direction du Trésor qui confirmait le coût de 24,078 milliards d’€ valeur 2009 annoncés par RFF.
[6] Les dates objectifs d’achèvement des autres phases du programme ne sont pas confirmées.
[7] Le traité (accord sur le Lyon-Turin) Franco-Italien prévoit un déséquilibre de financement en défaveur de l’Italie pour le tunnel base (57,9% contre 42,1% pour la France article 18 du traité). Tout dépassement des couts certifiés sera à charge de l’Italie et de la France à parts égales.
[8] Nous ne développerons pas ce point ici. Rappelons juste que la part modale du fret ferroviaire a chuté de 20% à moins de 10% de 2000 à 2019.
[9] Il semble qu’il y ait une reprise du trafic depuis quelques années, mais c’est à confirmer.
[10] Notamment constitué de plusieurs sections découpées en plusieurs phases avec des gouvernances différentes : section française, section internationale (incluant le tunnel base) et section italienne.
[11] Source : La Transalpine.
[12] Environ 50 dans l’éventualité non confirmée d’une circulation en voie unique selon une communication SNCF de décembre 2019.
[13] Page 51 du dossier Dossier d’enquête publique 2012 préalable à la DUP (SNCF – Réseau) (4h02 contre 5h30 dans le dossier LTF de l’enquête publique de 2006). Ce gain de temps se répartirait ainsi : tunnel de base : 43 mn ; phases 1 &2 des accès Français : 20 mn ; phase 3 (bi-tube) : 17 mn ; phase 4 (LGV au lieu de ligne mixte) : 10 min.
[14] Gabarit dit GB1, permettant avec des wagon adaptés d’embarquer des camions type P400 et des containers ISO et high cube (source).
[15] Gabarit dit GC (source)
[16] Une valeur de gain de 15-20% est mentionné pour le cas du Gothard.
[17] 265 km à 97gCO2/tkm (facteur moyen pour le fret PL France en 2018 – compte des transports)
[18] 103kg CO2e/vol pour un Paris Milan suivant calculateur DGAC
[19] Bilan CO2 du projet considérant une durée de 57 ans, dont phase de construction Source : Dossier d’enquête publique 2012 préalable à la DUP (SNCF – Réseau). On peut estimer en ordre de grandeur les émissions de construction du tunnel à 40 000 tonnes de CO2 par km à quoi il faut rajouter les émissions d’exploitation (liés à l’énergie nécessaire pour ventiler et refroidir).
[20] 1er rapport annuel du Haut conseil pour le climat « Agir en cohérence avec les ambitions »
[21] Environ 19 Mt/an de marchandise passent par ces tunnels. 265km de trajet considéré (Saint Laurent de Mure – Chiusa di San Michele).
[22] 26 aller/retour par jour pendant 365 jour et une capacité de 150 sièges.
[23] RTE-T, Axes et projets prioritaires (2005)
[24] Voir le Dossier d’enquête publique 2012 préalable à la DUP (SNCF – Réseau) et le dossier italien (2011)
[25] La stratégie nationale bas carbone (SNBC) est le cadre d’engagement de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Voir Présentation Scénario projet SNBC2 mars 2019
[26] Voir L’évaluation socio économique du Dossier d’enquête publique (avril 2006)
[27] Part modale du rail : 55% en 2035 (projet complet), 47% en 2050 (Source)
[28] Liaison Perpignan Figueras : 1Md d’Euro investis pour la ligne, trafic plus de 10 fois inférieur à celui considéré en hypothèse pour le projet. Mis en liquidation. On peut évidemment discuter des causes de cet échec. Mais il montre bien que les questions d’accès sont déterminantes. Voir par exemple ici.
[29] Malgré les travaux d’amélioration de la ligne entre Dijon et le tunnel du Mont Cenis, le flux de fret est 2 à 3 fois inférieur à celui du début des années 2000.
[30] Ligne de fret Perpignan-Luxembourg : trafic visé non atteint, plus de 10 ans après sa mise en service (voir article sur le site actu-environnement)
[31] 15 Mt/an de capacité de Fret sur la ligne actuelle (Dossier d’enquête publique 2012 préalable à la DUP (SNCF – Réseau)
[32] L’amélioration de la ligne actuelle aurait couté environ 1Milliard d’Euros entre 2004 et 2011, avec pour objectif la croissance du fret ferroviaire et la sécurité (source : déclaration de projet opération de modernisation du tunnel ferroviaire du Fréjus Mont Cenis et travaux connexes)
[33] Selon le dossier italien (2011)
[34] Comptage routier Fréjus et Mont-Blanc 2019 – transport de marchandises à travers les alpes – Agate Territoires 08/2019
[35] Il existe une autre option pour réduire cette pollution c’est l’autoroute électrique, mais elle n’a pas étudiée dans ce cas. Voir http://www.carbone4.com/autoroute-electrique/
[36] Dossier d’enquête publique 2012 préalable à la DUP (SNCF – Réseau) (année de référence 2006, achèvement des phases de travaux entre 2020 et 2035)
[37] Selon les études européennes
[38]Un symptôme : décision de moindre augmentation de la taxation poids lourd pour la traversée du Fréjus et doublement du tunnel routier du Fréjus (déclaration Frédéric Cuvilier – Ministre des transports France et Mario Ciaccia – Vice ministre des infrastructures et des transports Italie actée en 3/12/2012)
[39] 25Md€ pour un gain CO2 net au mieux 25 ans après l’engagement du projet, soit 2040-45 (avec des hypothèses semblant très favorables : de 1 à 3 MtCO2/an économisés suivant les dossiers) : le Lyon-Turin est-il le projet d’infrastructure de transport répondant le mieux à l’urgence climatique et contribuant le plus efficacement à réduire nos émissions de GES ?
[40] Le traité ne prévoit pas explicitement de pénalités. Un tribunal arbitral serait constitué pour régler les litiges et déterminer les éventuelles mesures compensatoires. Voir ici.
[41] Cet historique s’appuie sur un article d’Hubert Tournier et sur wikipedia
[42] Le 4 septembre 2014 François Hollande et Manuel Valls signent le décret n°2014-1002 qui porte publication de l’accord signé à Rome le 30 janvier 2012.
[43] Dont une partie se situe dans le traité franco-italien : la partie commune Franco Italienne, voir carte.
[44] Le deuxième tube du tunnel du Glandon est à priori absent de ce chiffrage alors qu’il apparait dans des éléments du dossier DUP 2012 et dans le traité franco italien de 2012
[45] Pour des motifs de sécurité (nota : les travaux d’amélioration achevés en 2011 portaient en partie sur la sécurité). Les règles de sécurité invoquées ne seraient des obligations que pour des infrastructures nouvelles, et seraient plus sévères que les règles françaises.
[46] Déterminer les capacités d’une ligne dépend certes des capacités des différents éléments qui composent le parcours (tel que les tunnels, gares, nœuds, tronçons, équipements) et de leurs limitations, vitesses autorisées mais aussi de la gestion des différentes circulations (voyageur régionaux, nationaux, internationaux, fret), des priorités allouées aux différents services etc.
[47] D’autres calculs conduisent à plus de 70% du fret routier avec 120 trains/jour.
[48] Dossier d’enquête publique 2012 préalable à la DUP (SNCF – Réseau)
[49] D’autant qu’à l’époque des contraintes opérationnelles plus importantes existaient : contrôles douaniers, changement de motrices, gabarit inférieur.
[50] Ce tunnel est très semblable au tunnel du Mont Cenis : accès avec pente max 3%, longueur et altitude comparable, monotube.
Le scénario Négawatt mise sur la complémentarité de l'électricité et du gaz pour décarboner le mix énergétique. Il s'agit de privilégier, pour chaque usage, le vecteur le plus approprié. Détails avec Christian Couturier, président de l'association.
Actu Environnement : Le scénario Négawatt donne une place importante au gaz dans la transition énergétique, plus équilibré que les autres scénarios qui confèrent une place essentielle à l'électricité… Pour quelle(s) raison(s) ?
Christian Couturier : Ce qui fait l'originalité de notre scénario, c'est en effet que nous ne misons pas tout sur le vecteur électrique. Nous estimons que le vecteur gaz a un rôle à jouer, en complémentarité. Généralement, dans les scénarios sans fossiles, la tendance est à électrifier tous les usages. Pourtant, une électrification massive pose différentes questions. La gestion de la pointe électrique et de son impact sur les réseaux en est une. Pour la mobilité, les questions d'autonomie, de batteries, mais aussi de réseaux, sont importantes. C'est pourquoi nous pensons qu'il n'est pas prudent de miser sur le tout électrique, alors qu'il existe des infrastructures pour le gaz (réseaux, stockage…) et une alternative au gaz d'origine fossile.
Le gaz est très complémentaire de l'électricité : absorber les surplus de productions éoliennes et photovoltaïques, faire un stockage de longue durée et gérer les appels de puissance.
AE : Cependant, les usages du gaz devront fortement évoluer…
C. C. : En passant aux gaz renouvelables, changement total d'usages et, au-delà, un changement complet de modèle de l'industrie du gaz. On change de fournisseurs, en s'appuyant sur le monde agricole plutôt que sur la Russie, l'Algérie, le Nigéria… On change de niveaux de prix également. Le gaz renouvelable est au même niveau que l'électricité décarbonée, c'est-à-dire plus cher que le gaz naturel. pas judicieux de continuer à l'utiliser pour le chauffage de bâtiments à 20°C par exemple. réserver le gaz aux usages pour lesquels le vecteur électrique est moins intéressant : les transports, l'industrie ou la production de pointe. >>moins de gaz dans les bâtiments, les usages sont réduits. Le gaz remplace surtout les usages actuels du pétrole.
AE : / programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), le Gouvernement conditionne développement biométhane à trajectoire de baisse des coûts…
C. C. : Le coût du biométhane restera élevé car les technologies sont déjà matures. Il ne faut pas s'attendre à des baisses importantes dans les coûts de production. L'approche du Gouvernement est budgétaire et cette logique conduit à avoir moins de volumes si les prix ne sont pas bas. Selon nous, il faut plutôt pousser les solutions qui sont incontournables et déterminer, en fonction des volumes nécessaires, l'enveloppe globale qui doit être consacrée au biogaz.
AE : Quels sont les usages prioritaires du biogaz selon vous ?
C. C. : Le principe est d'injecter le biogaz dans le réseau dès que c'est possible. solution la plus simple car on s'affranchit de l'équilibrage entre la production et la consommation. Mais, en fonction des volumes produits, des investissements nécessaires dans le réseau, ce n'est pas toujours pertinent. Par défaut, quand l'injection n'est pas possible, la cogénération apparaît intéressante. Mais il faut qu'il y ait un usage important de la chaleur cogénérée, et ce, tout au long de l'année. Par exemple, une industrie qui a des besoins de chaleur importants et non saisonniers. C'est la difficulté liée à la cogénération. Selon l'étude Solagro sur un gaz 100 % renouvelable, en 2050, l'essentiel de la ressource potentielle pour la méthanisation aura accès au réseau, à un coût raisonnable.
AE : À moyen terme, le scénario Négawatt mise également sur la méthanation. Pour quels usages ?
C. C. : Selon nous, la méthanation doit intervenir pour valoriser l'électricité excédentaire, quand tous les autres usages ont été mobilisés au préalable. Soit ces surplus d'électricité seront transformés en hydrogène pour être consommés immédiatement, soit cet hydrogène devra être converti en méthane pour pouvoir être injecté sur le réseau ou stocké. Dans notre scénario, on mobilise donc peu l'hydrogène pour un usage final.
AE : La mobilité hydrogène ne fait donc pas partie des usages envisagés ?
C. C. : La mobilité hydrogène présente de nombreux inconvénients. Si le vecteur hydrogène est utilisé pour stocker les surplus de production d'électricité renouvelable, sa production est, par nature irrégulière. Or, pour développer les usages de mobilité, il faut une offre permanente d'hydrogène. Comment assurer cette production permanente ? Par le nucléaire ? Ce n'est pas notre parti-pris. C'est pourquoi nous envisageons plutôt l'hydrogène comme un moyen de gérer les pics de production d'électricité, sur le concept du power-to-gas. Mais les besoins ne devraient pas intervenir avant 2030.
AE : De nombreux projets pilotes sont pourtant lancés sur la mobilité hydrogène. Est-ce une fausse route selon vous ?
C. C. : actuellement course au projet pilote sur l'hydrogène ! ~prématuré, pas de modèle économique pour l'instant. besoin de quelques démonstrateurs pour sortir des laboratoires et expérimenter en grandeur réelle, pour voir comment cela s'insère dans un écosystème local, au niveau des infrastructures, des usagers… On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait et qui, du bioGNV, de l'électricité ou de l'hydrogène, se développera finalement. expérimenter, dans un cadre sécurisé, différentes configurations de mobilité.
Vidéo sur le même thème
Le biogaz fait recette à Expobiogaz Florence Mompo, directrice du salon, dresse un premier bilan d'Expobiogaz qui s'est tenu les 12 et 13 juin dernier. La filière de la méthanisation reste dynamique malgré l'expectative provoquée par le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie. - 21/06/2019
https://www.actu-environnement.com/ae/news/biogaz-salon-expobiogaz-bilan-florence-mompo-33657.php4
Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1261268951192997888
"
Association négaWatt @nWassociation
Dans une interview de @Actuenviro @ChrisCouturier1 président de @nWassociation revient sur la complémentarité des vecteurs #gaz #électricité proposée dans le scénario négaWatt 100% #renouvelables - 2:15 PM · 15 mai 2020· - 9 Retweets 6 J'aime
"
=> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1261512870879203331
" Julien Delalande @JulienDelalande · 31 min
En réponse à @nWassociation @Actuenviro et @ChrisCouturier1
Promoteur du #ScénarioNégawatt, vous n'évoquez pas la #SobriétéÉnergétique dans ce fil. N'est-ce plus le volet majeur?
Le #BioGaz est une cata écolo aux USA selon #MichaelMoore docu #PlanetoftheHumans
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hrNVfQ
Qu'en pensez-vous? Merci #BioMéthane #GazRenouvelable
"
Rép obtenue confirme la sobriété ++
avec Xavier Marmier - 18 minutes
Construire des cabanes est devenu une nouvelle forme d'action, dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes ou sur les rond-points occupés par les Gilets Jaunes tout au long de l'année dernière, les cabanes ont été au centre de beaucoup de mobilisations.
Xavier Marmier et sa cabane © Radio France / Antoine Chao
Aujourd'hui pour un premier épisode, nous partons à Cléron dans le Doubs, où la cabane de Xavier Marmier, perchée dans un arbre, défie, les habitudes et les pratiques pour habiter autrement le monde abimé. Xavier a pourtant été condamné à détruire sa cabane alors qu'il existe la possibilité d'autoriser ce genre d'habitat léger dans le cadre des secteurs de taille et de capacité d'accueil limités (STECAL), encore faut-il que la municipalité le veuille.
La cabane de Xavier Marmier 2
La cabane de Xavier Marmier 2 © Radio France / Antoine Chao
En novembre 2019, la loi Engagement et proximité était débattue à l'assemblée nationale. L'article 14 de cette loi est considéré par plusieurs collectifs dont le DAL et HALEM comme un «outil d’exclusion massive», ils demandent aux députés de retirer cette mesure « anti-pauvres » qui permettrait aux maires de faire payer une astreinte de 500 euros par jour aux occupants de caravane, yourte, camion aménagé sans passer par la justice.
Une coalition européenne d'action pour le droit au logement prépare une mobilisation pour le 28 mars (fin de la trêve hivernale).
Cabane en danger de Xavier Marmier
HALEM Habitants de Logements Éphémères ou Mobiles
L’association d’HAbitants de Logements Ephémères ou Mobiles a été créée afin de répondre aux besoins de la population qui choisit ce mode d’habiter, quelle qu’en soit la raison.
Coalition pour l'Habitat Léger
Entre toutes les répressions déjà constatées sur le territoire et maintenant l’apparition d’une nouvelle loi gouvernementale (article 14 de la loi « engagement et proximité » visant à donner aux maires des pouvoirs de police élargis pour prononcer des amendes allant jusqu’à 500 euros par jour à l’encontre des personnes installées sur leurs propres terrains privés), nous observons que l’habitat léger est plus que jamais menacé partout en France.
Le Monde : Le royaume menacé du Robinson de Franche-Comté
Marielle Macé : Nos cabanes
Musique de fin Bertrand Belin et Barbara Carlotti - Lentement
Reporterre : Caravanes, yourtes, camions....
L'équipe Antoine ChaoReporter/producteur
Thèmes associés : Société nature Idées
Un accompagnement pour le changement
Notre expérience dans le domaine de la mobilité partagée est notre atout. Aujourd’hui nous vous accompagnons à la conduite du changement pour tous vos projets.
Nous vous aidons à répondre aux craintes des futurs utilisateur·rice·s:
- Contraintes liées aux détours et horaires
- Partager son trajet avec un inconnu
- Passer de conducteur à passager
- Peur de ne pas trouver un trajet retour
- Difficultés à trouver un covoitureur ou une covoitureuse
Notre expérience dans le domaine de la mobilité nous différencie des autres acteurs et nous permet de vous fournir des conseils adaptés à vos besoins en communication pour compléter nos solutions techniques.
Une implantation nationale avec une équipe de professionnel.le.s et de bénévoles
nous sommes répartis un peu partout en France et nous intervenons sur tout le territoire pour vous accompagner.
David
impliqué sur Amiens, rencontre ses voisins, les associations et les entreprises pour leur présenter la plateforme Mobicoop. Il organise des petit-déjeuners sur son lieu de travail et des apéros dans son quartier pour lever les freins au covoiturage. Il agrandit actuellement son réseau à toute la Somme.
Jean-Louis
Jean-Louis fait partie d’un collectif éco-citoyen dans les Pyrénées-Atlantiques. Il a obtenu de sa mairie un local pour accueillir, présenter le projet et inscrire manuellement les personnes intéressées qui ne disposent pas d’ordinateur.
Il va également communiquer sur Mobicoop lors des événements sur l’écologie et la solidarité grâce au kit d’affichage fourni.
Jean-Claude
Jean-Claude milite dans le Gers pour les nouvelles mobilités. Il assiste aux plénières du PCET (Plan Climat-Air Energie Territorial) et au Comité départemental de la Mobilité, il participe aux propositions citoyennes en présentant Mobicoop.
Des statistiques pour suivre votre évolution
- suivre l’évolution des gains de CO2 grâce aux trajets covoiturés sur une période donnée.
- avoir un véritable suivi sur la mobilité solidaire sur votre territoire et les publics concernés.
Une offre complète
- Conseils et formation autour de nos outils, leur interprétation, les arguments à utiliser…
- Création de supports numériques et imprimés, flyers, affiches, kakémonos, bandeaux web, logotype…
- Incitation, bonus, gamification, jeux concours…
- Community managment, sur tous les réseaux sociaux.
- Animation en entreprise et grand public, mailing/newsletter, sondages, activités, sensibilisation, interventions terrains, stand…
...
Animer plutôt que communiquer
Nous nous basons sur la théorie du “Nudge” pour apporter une approche sociologique sur le changement d’un comportement et donc sur l’animation d’un dispositif. Une communication a besoin d’être appuyée par de l’animation avec des messages précis, des actions et des rencontres sur le terrain (qui vont plus loin qu’une simple “tenue de stand”). Dans le cadre du covoiturage, il est intéressant de communiquer régulièrement sur des messages à triple avantages :
- Avantage écologique : moins de pollution, optimisation des déplacements, moins de bouchons, …
- Avantage économique : économie financière, moins d’usure du véhicule,…
- Avantage humain : convivialité, sécurité, plus de places de parking, moins de
fatigue,…
L’investissement dans un outil comme dans des infrastructures est inutile s’il n’est pas associé à des actions systématiques pour accompagner un changement de comportement volontaire vers de nouvelles pratiques de mobilité.
Objectif général de la démarche d’animation
Un des principes d’action de l’animateur est le « aller vers ». Notre stratégie d’animation est structurée de la manière suivante :
- Une phase d'adhésion des individus et des entreprises, essentielle pour la suite de la démarche, y compris dans la perspective de pérenniser le dispositif de mise en relation.
- Une phase de renforcement visant à valoriser la pratique des covoitureur·euse·s déjà expérimenté·e·s, et à faire venir de nouveaux covoitureur·euse·s.
enquete covoiturage - Une phase de promotion intensive du covoiturage :
• directement dans les entreprises participantes, puis par contact individuel avec les salariés intéressés,
• auprès du grand public. - Une phase de pérennisation, pour mettre en avant les avantages que l’outil apporte aux covoitureurs. De manière quantitative, l’objectif est de communiquer auprès d’assez d’entreprises et d’individus pour toucher le plus grand pourcentage des publics cibles. L’animation des entreprises repose sur des principes de communication engageante :
• une adhésion active des entreprises, mais sans engagement financier,
• un engagement pas à pas des salariés dans la démarche covoiturage,
• une valorisation des bonnes pratiques.
... ensemble de techniques et de normes pour les télécommunications mobiles, techniques qui peuvent être déployées ensemble ou séparément. Les promoteurs de la 5G promettent des miracles, mais il y a des opposants. ...
26 vues - 5,3 k abonnés
Samedi 8 février : Auditions du groupe "Produire et travailler".
Les membres de la Convention interrogent des intervenants extérieurs sur certaines réflexions spécifiques des groupes de travail pour lesquelles une meilleure compréhension des positionnements et des freins dans la mise en œuvre de la transition écologique a été identifiée.
Réflexion sur la concertation entre les entreprises et les administrations pour penser et organiser mieux les déplacements de leurs salariés et agents
Pierre KUCHLY- CPME
Philippe Portier - Secrétaire national chargé du développement durable – CFDT
Reflexion sur la réduction et l'optimisation du transport routier de marchandise et le transfert modal vers le ferroviaire
Florence Berthelot - Déléguée Générale- Fédération Nationale des transporteurs routiers
Frédéric Delorme- PDG Transport Ferroviaire et Multimodal de Marchandises - SNCF Fret
Catégorie Actualités et politique 0 commentaire
Économie - Social - Temps de Lecture 3 min. - Article réservé aux abonnés
Dans un petit village de l’Ain, Pierre Bertin a mis en place un réseau de covoiturage et une fiche de « mobilité » qui permet aux habitants de connaître tous les moyens de déplacements existants alentour.
Voilà un débat qui agite les tablées du dimanche, et dont on pourrait résumer les termes par ce propos : « Nous, à la campagne, on a besoin de la voiture. On ne peut pas faire autrement ». Et pourtant, patiemment, sans faire de bruit, quelques individus tentent de prouver, à leur échelle, qu’ils peuvent faire autrement, même à la campagne. C’est le cas de Pierre Bertin, aujourd’hui âgé de 61 ans, qui vit à Journans, un joli village de l’Ain, posé pile à l’endroit où la plaine de la Bresse cède la place aux contreforts du Jura. Cette localité de 355 habitants, à 10 kilomètres au sud-est de Bourg-en-Bresse, n’est pas desservie par le réseau de bus urbain.
L’apéro bus organisé tous les trimestres pour mettre à jour la fiche de renseignements sur les modes de déplacements disponibles autour du village de Journans (Ain).
L’apéro bus organisé tous les trimestres pour mettre à jour la fiche de renseignements sur les modes de déplacements disponibles autour du village de Journans (Ain). Marie Thé Ballet
Fin 2016, rentrant de l’hôpital après un malaise, M. Bertin se sent bien dépourvu. Il s’en est bien tiré, mais les médecins lui interdisent la conduite pendant six mois. « Je voulais continuer mes activités », raconte-t-il. Son voisin, Jacques Toulemonde, l’aide à réfléchir. « Nous avons rassemblé une trentaine d’adresses mail de personnes vivant dans le village et leur avons demandé si elles accepteraient de me dépanner de temps en temps », explique le villageois. La solidarité agit rapidement. Revigoré, Pierre baptise sa liste « Pierre qui roule ».
Cet « écomobile club », comme dit son voisin Jacques, devient aussitôt une branche de l’association Autosbus qui tente, depuis 2013, de proposer des solutions à ceux qui ne peuvent se déplacer en voiture aux alentours de Bourg-en-Bresse. Aujourd’hui, les 52 contacts du « covoiturage villageois » viennent au secours, à l’occasion, de salariés en panne de voiture, de parents empêchés que leurs enfants attendent à la sortie du collège, ou de personnes âgées.
Compilation des informations
M. Bertin a repris le volant, mais n’a pas oublié les difficultés de ceux qui doivent s’en passer. Avec l’association, il recense, pour le village de Journans, les horaires et les arrêts des autocars régionaux, les chauffeurs de taxi, les distances parcourables à pied et à vélo, ainsi que les temps de trajet. Cet ensemble d’informations pratiques est regroupé sous le nom de « fiche de mobilité » et figure sur le site de la commune.
Tous les trimestres, une demi-douzaine d’adhérents actifs se retrouvent autour d’un apéro pour mettre à jour les renseignements
Basée sur des observations réelles, et non sur un agrégat de données numériques, cette « fiche » est bien plus précise que celles que pourraient concevoir les opérateurs de transports. « C’est du bon sens, mais ça n’arrive pas tout seul », observent les membres de l’association, qui ont pêché l’idée en Belgique. Tous les trimestres, une demi-douzaine d’adhérents actifs se retrouvent autour d’un apéro pour mettre à jour les renseignements.
Les promoteurs de la 5G ne lésinent pas sur les superlatifs envers cette nouvelle génération de télécommunications. Mais elle suppose des dizaines de milliers d’antennes. Coût, espace, santé : autant de questions pour l’instant sans réponse. Explication.
...
Des antennes directives plus « intelligentes »
...
Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free sont sur les rangs et ont déjà commencé les premiers tests (voir cette carte https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/nos-publications-chiffrees/experimentations-5g-en-france/tableau-deploiements-5g.html)
...
[1] Voir page 33 du rapport https://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/rapport-enjeux-5G_mars2017.pdf.
Conversation Antoine Huré @alpahufa
[thread] Ça fait maintenant un peu plus d’un an que #Dunkerque a instauré la gratuité des transports en commun et les premières études sont sorties. Spoiler : c’est un succès. #mobilités #transportgratuit
12:31 PM · 23 oct. 2019·Twitter Web App
1,2 k Retweets 1,8 k J'aime
...&...
Antoine Huré @alpahufa · 13h
Malgré la hausse de fréquentation, DKBus ne constate pas plus d'incivilités : gros succès, parce que c'était une des plus grandes craintes.
Antoine Huré @alpahufa · 13h
J'ai hâte de voir plus de résultats et enquêtes sur les mobilités à Dunkerque et j'espère voir plus de villes se pencher sur la question de la gratuité. #fin
(sources: http://obs-transport-gratuit.fr/travaux-164/etudes-175/dunkerque-effets-de-la-gratuite-totale-septembre-2019-billet-281.html
)
Jota @Jc_pcco · 12h En réponse à @alpahufa et @LucieBacon
Pour ceux que ça intéresse, une commission à rendu un rapport au sénat sur le sujet : https://senat.fr/commission/missions/mission_dinformation_sur_la_gratuite_des_transports_collectifs.html
Passionnant :)
Senat.fr – Un site au service des citoyens
Le Sénat vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement et évalue les politiques publiques. Il peut modifier la Constitution avec l’ Assemblée nationale.
senat.fr