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Lancée le 27 février 2024 par JEAN-CHRISTIAN DELPECH
Je m’appelle Jean-Christian. J’ai 69 ans et je suis à la retraite. Je suis résident de Motgesty dans le Lot, et aujourd’hui je fais face à une situation critique. Faute de la validation par le Maire de Montgesty et les élus du Grand Cahors, ma cabane en bois de 28 m2 sera démolie. Cette décision me laisserait sans abri.
La cabane châtaigne de Mainzac assure un dépaysement garanti. - Photo CL - 3
Par Thomas GABRION, publié le 16 juillet 2023 à 15h55, modifié à16h06.
À 42 ans, Julien Gaudou est revenu vivre sur les terres de sa famille. Il y a construit, dans les bois, un vrai petit nid qu’il loue aux amoureux de la nature.
Il sait tout faire, ou presque. D’ailleurs, c’est lui qui a tout fait. Sur une parcelle de 700m2, attenante à 5 hectares de prairie d’une ferme familiale qui en compte 80 en tout, Julien Gaudou a construit il y a un an un hébergement insolite qu’il propose à tous les couples à la recherche d’un moment de calme en pleine nature...
Les sujets associés Mainzac Culture et Loisirs Charente Val de Tardoire
avec Xavier Marmier - 18 minutes
Construire des cabanes est devenu une nouvelle forme d'action, dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes ou sur les rond-points occupés par les Gilets Jaunes tout au long de l'année dernière, les cabanes ont été au centre de beaucoup de mobilisations.
Xavier Marmier et sa cabane © Radio France / Antoine Chao
Aujourd'hui pour un premier épisode, nous partons à Cléron dans le Doubs, où la cabane de Xavier Marmier, perchée dans un arbre, défie, les habitudes et les pratiques pour habiter autrement le monde abimé. Xavier a pourtant été condamné à détruire sa cabane alors qu'il existe la possibilité d'autoriser ce genre d'habitat léger dans le cadre des secteurs de taille et de capacité d'accueil limités (STECAL), encore faut-il que la municipalité le veuille.
La cabane de Xavier Marmier 2
La cabane de Xavier Marmier 2 © Radio France / Antoine Chao
En novembre 2019, la loi Engagement et proximité était débattue à l'assemblée nationale. L'article 14 de cette loi est considéré par plusieurs collectifs dont le DAL et HALEM comme un «outil d’exclusion massive», ils demandent aux députés de retirer cette mesure « anti-pauvres » qui permettrait aux maires de faire payer une astreinte de 500 euros par jour aux occupants de caravane, yourte, camion aménagé sans passer par la justice.
Une coalition européenne d'action pour le droit au logement prépare une mobilisation pour le 28 mars (fin de la trêve hivernale).
Cabane en danger de Xavier Marmier
HALEM Habitants de Logements Éphémères ou Mobiles
L’association d’HAbitants de Logements Ephémères ou Mobiles a été créée afin de répondre aux besoins de la population qui choisit ce mode d’habiter, quelle qu’en soit la raison.
Coalition pour l'Habitat Léger
Entre toutes les répressions déjà constatées sur le territoire et maintenant l’apparition d’une nouvelle loi gouvernementale (article 14 de la loi « engagement et proximité » visant à donner aux maires des pouvoirs de police élargis pour prononcer des amendes allant jusqu’à 500 euros par jour à l’encontre des personnes installées sur leurs propres terrains privés), nous observons que l’habitat léger est plus que jamais menacé partout en France.
Le Monde : Le royaume menacé du Robinson de Franche-Comté
Marielle Macé : Nos cabanes
Musique de fin Bertrand Belin et Barbara Carlotti - Lentement
Reporterre : Caravanes, yourtes, camions....
L'équipe Antoine ChaoReporter/producteur
Thèmes associés : Société nature Idées
142 228 ont signé
Line RUELLE a lancé cette pétition adressée à Madame Élisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)
Enfant, Xavier Marmier avait un rêve : vivre dans une cabane perchée dans un arbre.
Devenu élagueur à l’âge adulte, il maitrise les outils et les techniques qui vont lui permettre de concrétiser son rêve.
En 2008, il achète un bout de forêt entre Cléron et Amondans.
En 2009, débute l'assemblage de la plateforme de base de sa cabane. A cette période, Madame Chantal Guillaume, Maire de Cléron (25330), estime qu’on peut tolérer cette construction, car c’est un défi technique. Cet ouvrage a été réalisé en 3 ans. Ses amis y ont largement contribué.
Depuis 2011, cette cabane est enfin habitable, Xavier y vit à l’année. Amoureux des arbres, de la faune, de la flore et de ses pairs, il n’a pas de grand besoin et ne demande aucunement à être raccordé, ni à l’eau, ni à l’électricité ; il aspire simplement à vivre chez lui, au milieu des arbres et des oiseaux, en harmonie avec la Nature.
Xavier a mûrement réfléchi ce projet, car il considère que c’est à l’Homme de s’adapter harmonieusement à son environnement.
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53 minutes
Avec « Nos cabanes », l’auteure réfléchit sur le vivre ensemble dans un essai pensé comme un poème empreint de philosophies et d’engagements écologiques, pour être au plus près de la nature.
Une militante répare sa hutte en bois dans la "zad" (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, à l'extérieur de Nantes, le 9 janvier 2018.
Une militante répare sa hutte en bois dans la "zad" (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, à l'extérieur de Nantes, le 9 janvier 2018. © AFP / LOIC VENANCE
Vite, des cabanes, en effet. Pas pour s’isoler, vivre de peu, ou tourner le dos à notre monde abimé ; mais pour braver ce monde, l’habiter autrement : l’élargir.
Ce livre est une grande aventure littéraire, comme souvent chez Marielle Macé, mais aussi une ode à l’optimisme et au lyrisme. Autour de cette figure qu’est la cabane, montée sur les ZAD, les places et les rives, c’est surtout l’idée d’habiter le monde autrement qui fait de la cabane un lieu de liberté.
Ecouter la nature autrement, s’extraire au monde par la pensée, la poésie, la philosophie, mais aussi et surtout un moyen de vivre dans un monde abimé, telles sont les pistes de recherche de Marielle Macé.
L’auteure écrit dans Nos Cabanes toute l’admiration et le respect qu’elle éprouve pour la jeune génération, cette jeunesse devant braver la précarité et trouver sa place dans le monde.
Info
À Notre-Dame-des Landes, avec les zadistes qui sont restés
Christophe Laurens architecte, paysagiste et enseignant, viendra aussi parler des ZAD avec Notre-Dame-des-Landes ou le métier de vivre
Pour aller plus loin : le site du DSAA (diplôme supérieur d'arts appliqués), ALT-U / alternatives urbaines
Choix musical : Après Quoi Nous Avons Ri de Arlt
Archives : Francis Ponge lit son poème Les Lilas Archive Ina de 1973 : Roland Barthes à propos du plaisir de la lecture Archive Ina du 29 décembre 1997 (au micro d’Alain Veinstein) : Jacques Derrida à l’occasion de la sortie de son livre De l’hospitalité
Générique : Veridis Quo des Daft Punk
Les invités Marielle Macé
L'équipe Laure Adler Productrice Lilian Alleaume Réalisateur Anne-Sophie Dazard Chargée de programme web / radio Elodie Royer attachée de production Jean-Baptiste Audibert Programmateur musical
Mots-clés : Culture Livres
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Si vous vous retrouvez dans les bases de cet appel chez vous, dans votre groupe local de gilets jaunes, ou autre, contactez-nous sur giletsjaunescommercy@gmail.com et coordonnons-nous sur la base d’assemblées populaires et égalitaires !
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REFUSONS LA RÉCUPÉRATION ! VIVE LA DÉMOCRATIE DIRECTE ! PAS BESOIN DE "REPRÉSENTANTS" RÉGIONAUX !
Depuis près de deux semaines le mouvement des gilets jaunes a mis des centaines de milliers de personnes dans les rues partout en France, souvent pour la première fois. Maintenant, partout dans le pays, des centaines de groupes locaux s’organisent entre eux, avec des manières de faire différentes à chaque fois.
Ici à Commercy, en Meuse, nous fonctionnons depuis le début avec des assemblées populaires quotidiennes, où chaque personne participe à égalité. Nous avons organisé des blocages de la ville, des stations services, et des barrages filtrants. Dans la foulée nous avons construit une cabane sur la place centrale. Nous organisons aussi des « soupes solidaires » pour vivre des beaux moments ensemble et apprendre à nous connaître. En toute égalité.
Mais voilà que le gouvernement, et certaines franges du mouvement, nous proposent de nommer des représentants par région ! C'est à dire quelques personnes qui deviendraient les seuls « interlocuteurs » des pouvoirs publics et résumeraient notre diversité.
Mais nous ne voulons pas de « représentants » qui finiraient forcément par parler à notre place !
À quoi bon ? À Commercy une délégation ponctuelle a rencontré le sous-préfet, dans les grandes villes d’autres ont rencontré directement le Préfet : ceux ci-font DÉJÀ remonter notre colère et nos revendications. Ils savent DÉJÀ qu’on est déterminés à en finir avec ce président haï, ce gouvernement détestable, et le système pourri qu’ils incarnent !
Et c’est bien ça qui fait peur au gouvernement! Car il sait que si il commence à céder sur les taxes et sur les carburants, il devra aussi reculer sur les retraites, les chômeurs, le statut des fonctionnaires, et tout le reste ! Il sait aussi TRÈS BIEN qu’il risque d’intensifier UN MOUVEMENT GÉNÉRALISÉ CONTRE LE SYSTÈME !
Ce n’est pas pour mieux comprendre notre colère et nos revendications que le gouvernement veut des « représentants » : c’est pour nous encadrer et nous enterrer ! Comme avec les directions syndicales, il cherche des intermédiaires, des gens avec qui il pourrait négocier. Sur qui il pourra mettre la pression pour apaiser l’éruption. Des gens qu’il pourra ensuite récupérer et pousser à diviser le mouvement pour l’enterrer.
Et puis surtout, c'est sans compter qu'il y a une chose très importante, que partout le mouvement des gilets jaunes réclame sous diverses formes, bien au-delà du pouvoir d’achat ! Cette chose, c’est le pouvoir au peuple, par le peuple, pour le peuple. C’est un système nouveau où « ceux qui ne sont rien » comme ils disent avec mépris, reprennent le pouvoir sur tous ceux qui se gavent, sur les dirigeants et sur les puissances de l’argent. C’est l’égalité. C’est la justice. C’est la liberté. Voilà ce que nous voulons ! Et ça part de la base !
Si on nomme des « représentants » et des « porte-paroles », ça finira par nous rendre passifs. Pire : on aura vite fait de reproduire le système et fonctionner de haut en bas comme les crapules qui nous dirigent. Ces soi-disant « représentants du peuple » qui s’en mettent plein des poches, qui font des lois qui nous pourrissent la vie et qui servent les intérêts des ultra-riches !
Ne mettons pas le doigt dans l'engrenage de la représentation et de la récupération. Ce n'est pas le moment de confier notre parole à une petite poignée, même s'ils semblent honnêtes. Qu'ils nous écoutent tous ou qu'ils n'écoutent personne !
Depuis Commercy, nous appelons donc à créer partout en France des comités populaires, qui fonctionnent en assemblées générales régulières. Des endroits où la parole se libère, où on ose s'exprimer, s'entraîner, s'entraider. Si délégués il doit y avoir, c'est au niveau de chaque comité populaire local de gilets jaunes, au plus près de la parole du peuple. Avec des mandats impératifs, révocables, et tournants. Avec de la transparence. Avec de la confiance.
Nous appelons aussi à ce que les centaines de groupes de gilets jaunes se dotent d’une cabane comme à Commercy, ou d’une « maison du peuple » comme à Saint-Nazaire, bref, d’un lieu de ralliement et d’organisation ! Et qu’ils se coordonnent entre eux, au niveau local et départemental, en toute égalité !
C'est comme ça qu'on va gagner, parce que ça, là haut, ils n’ont pas l’habitude de le gérer ! Et ça leur fait très peur.
Nous ne nous laisserons pas diriger. Nous ne nous laisserons pas diviser et récupérer.
Non aux représentants et aux porte-paroles autoproclamés ! Reprenons le pouvoir sur nos vies ! Vive les gilets jaunes dans leur diversité !
VIVE LE POUVOIR AU PEUPLE, PAR LE PEUPLE, POUR LE PEUPLE !
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People et blogs
Connu / https://twitter.com/Filatre/status/1082275234596773889
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Dominique Filatre @Filatre 7 janv.
Il n'y a pas que les madeleines à Commercy, les gilets jaunes sont aussi délectables ! 😊
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REJOIGNEZ LA ZAD LES 29 ET 30 SEPTEMBRE POUR "TERRES COMMUNES"
zad.nadir.org/IMG/pdf/terres_communes_tract_web.pdf
Un film de Jonas Marpot avec le comité de soutien Défendre Habiter la ZAD
Lecture du texte "Nos cabanes" de Marielle Macé, par July Collignon
Retrouvez le texte dans son intégralité ici:
aoc.media/fiction/2018/04/01/nos-cabanes
Extraits sonores avec Geneviève Pruvost, Edwy Plenel, Jade Lindgaard
Musique de Piano Chat - Nous y perdrons un peu
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Depuis plusieurs décennies paysan.ne.s et voisin.e.s s'organisent contre le projet d'aéroport et pour la défense du bocage.
Depuis 2007 suite à l'appel des historiques, de nouveaux habitant.e.s s'organisent pour y inventer d'autres formes de vies.
En Janvier 2018, le premier ministre annonçait l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
En Avril et Mai, l'État menait la plus grosse opération de police depuis 1968 contre les personnes qui avaient choisi de construire leurs habitats sur place pour s'opposer à l'aéroport, alors qu'il n'allait pas construire d'aéroport.
Extrait de la tribune 'Défendre d'autres manières d'habiter':
"La ZAD, c'est aussi l'aventure de ses constructions. Ce sont des corps de ferme rénovés lors de grands chantiers collectifs, de nouveaux hangars agricoles aux charpentes impressionnantes ; c’est aussi la force poétique des nombreuses cabanes dans les arbres, au milieu d’un lac, au coin d'une friche, ou d'un champ ; c’est aussi la présence d’habitats légers ou nomades, camions, caravanes, yourtes qui complètent ce paysage habité.
Hors-norme, multiples, divers, poétiques, adaptés, bidouillés, légers, sobres, précaires, faits de matériaux locaux ou de réemploi, en terre, en bois, en paille ou en récup, ces constructions répondent à leur échelle aux enjeux écologiques et énergétiques, à rebours du monde que l’industrie du béton et de l’acier est en train de construire partout sur la planète. Elles sont aussi le résultat d’une inventivité architecturale, manuelle, bricoleuse et créative, favorisée par la stimulation collective de la ZAD, poussant les gens, habitués ou débutants, à se réapproprier l’acte de construire. La multiplicité des formes construites montre des possibilités d’habiter et de bâtir hors des logiques foncières et immobilières basées essentiellement sur la spéculation qui laissent peu de latitude aux habitants et aux architectes pour proposer des solutions alternatives.
Qui a traversé ce territoire, qui a participé à ses chantiers, sait la valeur des forces qui ont pu rénover ces fermes et construire ces cabanes. Car bien loin de l'image autarcique véhiculée à son encontre, la ZAD est un espace de passage, d'échange, un lieu qui fait école ; école de la vie, mais aussi école de l’habiter et du bâtir.
Ce qui s’y joue, c'est l'invention d'un vernaculaire contemporain fait d'enjeux mondiaux et de matériaux locaux. Ce qui s’y joue, c’est aussi la défense d’un patrimoine vivant issu d’une lutte solidaire qui ouvre nos imaginaires."
Blessée et meurtrie, la zad est toujours là.
Prête à ouvrir d'autres horizons dans un monde qui s'emmure.
Rejoignez-la ce 29&30 septembre et aux milles occasions que vous saurez saisir.
zad.nadir.org/spip.php?article6048
On y parlera notamment des habitats samedi à 18h30
18H30 COMBAT POUR LES HABITATS - Ferme de Bellevue
Alors que, de région en région, de nouvelles manières d’habiter se cherchent, les vagues d’expulsion du printemps ont écrasé une partie de la richesse unique du territoire de la zad en terme d’architecture autonome et expérimentale. Certains des habitats légers préservés pourraient être de nouveau menacés dans les mois à venir. Alors que le Plan Local d’Urbanisme lié à la zad est en cours d’élaboration, un autre des combats de la rentrée sera lié au maintien de la possibilité de bâtis inventifs et auto-construits.
Pour plus d'informations:
Le site historique de la ZAD et de ses occupant.e.s
zad.nadir.org/
Nouvelles mensuelles des "battements du Bocage"
zadibao.net/
Un panorama des diverses façons d'envisager la vie et la lutte à travers la ZAD
mediapart.fr/studio/panoramique/la-zad-ca-marche-ca-palabre-cest-pas-triste
La tribune fondatrice du comité de soutien Défendre Habiter
blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/060418/comme-la-zad-de-notre-dame-des-landes-defendons-dautres-manieres-d-habiter
Zad et attachements
blogs.mediapart.fr/defendrehabiter/blog/260518/pour-une-inscription-de-la-zad-de-nddl-et-de-ses-habitats-lunesco
Des nouvelles des Zad de Hambach et Kolbsheim actuellement sous fortes pressions répressives
reporterre.net/A-Kolbsheim-la-mobilisation-ne-faiblit-pas-contre-le-GCO-de-Strasbourg
reporterre.net/A-Hambach-les-batailles-de-l-esprit
Article du film sur le blog de mediapart:
blogs.mediapart.fr/defendrehabiter/blog/260918/faire-des-cabanes-dans-un-monde-abime-video
2 Comm.
ciupekIl y a 1 jour
bravo :-) très belle vidéo ! touchante et rayonnante, éclairante, véritable phare sur un chemin parfois sombre, notre dame des landes :-) vive la vie, je ne serai pas sur place avec vous mais depuis l'auvergne mon cœur vous accompagne ! ACTION :-)
Patrick ArnaudIl y a 15 heures
Les chercheurs, lorsqu'ils ne sont pas dans leur laboratoire, lorsqu’ils ne portent pas une blouse blanche, sont considérés comme des fauteurs de troubles.
Si l’initiative NDL a été méthodiquement écrasée, rasée et niée par l'État et les représentants du monde libéral ce n'est pas pour rendre un territoire désormais sans projet d'aéroport à leurs propriétaires, c'est parce que cette expérience représente un véritable danger pour l'ordre établi et qu'elle porte en elle un souffle de libération et de subversion.
Comment tous ces gueux ont-ils pu survivre aussi longtemps sans la grande distribution, sans le Loto et les différents jeux de grattage pour dépenser leur RSA, sans BFM et sans TF1 pour avoir les idées claires ??? Ah ! Finalement, ce ne sont peut-être que des assistés, des vrais fainéants, des parasites de notre société...
Eh bien non, ma bonne dame, ce sont des prospecteurs, des précurseurs, des novateurs dont les noms seront cités dans quelques décennies comme l'ont été ceux des résistants, toujours honorés trop tard par ceux-là même qui ont œuvré pour la fin de leurs agissements incompris, voire pour leur mort.