Contre le projet autoroutier entre Toulouse et Castres, une nouvelle bataille juridique s’ouvre au sujet des zones humides. Le projet ne respecte pas les obligations légales de protection de la biodiversité ...
Connu / TG le 13/02/24 à 13:17
La séance municipale du jeudi 2 février 2023, réalisée dans une ambiance apaisée a permis d'évoquer le rachat, par la Ville d'une parcelle ...
Connu / TG le 22/02/23 à 09:30
Durée de lecture : 7 minutes
Étalement urbain Monde Eau et rivières
Reportage — Étalement urbain
Au sud de Mexico, le bassin de Xochimilco est l’une des dernières zones humides de la ville. Le tourisme et l’étalement urbain mettent en péril écosystèmes et savoir-faire traditionnels.
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Asséchée, la réserve humide du Pinail illustre les conséquences dramatiques du réchauffement climatique
Le Pinail, c'est une réserve humide unique en Poitou-Charentes. 6.000 mares normalement ...
Connu / TG 11/10/22 À 14:31
L’institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes alerte : les zones humides « disparaissent trois fois
Dans le Poitou-Charentes, des coopératives agro-industrielles tentent de faire main basse sur l’eau dans le but de prolonger un mode de production destructeur du vivant et dont il est aujourd’hui urgent de s’affranchir.
93 « méga-bassines » dont plus d’une dizaine dans le Marais poitevin – deuxième plus grande zone humide en France – risquent d’être érigées dans les trois prochaines années.
Ces énormes cratères plastifiés de cinq à quinze hectares sont le dernier artifice de l’agro-industrie pour concilier raréfaction accrue de la ressource en eau et maintien de l’irrigation intensive.
Depuis quelques mois, le mouvement tissé patiemment entre habitants du Marais poitevin et d’ailleurs, paysans et naturalistes pour donner un coup d’arrêt aux chantiers de méga-bassines, a pris un essor national. Samedi 6 novembre, à l’appel de Bassines non merci, de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), de la Confédération paysanne et des Soulèvements de la Terre, plus de 3 000 personnes et 20 tracteurs se sont retrouvés à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), non loin d’une méga-bassine en construction interdite d’accès aux manifestants.
Après avoir traversé champs, rivières et nuages de gaz lacrymogènes, les manifestants ont collectivement investi le site d’une autre méga-bassine, illégale et qui a déjà fait l’objet de cinq condamnations par la justice.
Action collective de « désarmement »
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répondre, en pleine COP26, à un gouvernement qui, derrière ses prétentions écologiquement vertueuses, finance à 70% ces bassines et dont le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie, prétend qu’elles s’emplissent avec les « pluies diluviennes » de l’hiver. Le morceau de tuyau ramené jusqu’aux portes de son ministère après avoir été prélevé sur le forage de la bassine, venait le mettre face à son mensonge ou à son incompétence, en matérialisant le fait que les bassines s’emplissent aussi et surtout en pompant dans les nappes phréatiques.
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la France en sera bientôt couverte
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la survie des zones humides riches en biodiversité, ainsi que des cours d’eau déjà aux bords de l’épuisement dépend de l’état de nos nappes et des surplus d’eaux hivernales. Depuis des années déjà, des naturalistes et hydrogéologues dénoncent les conséquences délétères de l’irrigation intensive et des méga-bassines sur ces écosystèmes à l’équilibre fragile.
Un modèle néfaste
... dogme sans avenir, d’adapter leurs pratiques aux ressources disponibles et non l’inverse. L’irrigation, mesurée, doit être réservée pour des productions alimentaires diversifiées, relocalisées et denses en emplois. Tout l’inverse d’une irrigation essentiellement consacrée à la culture massive du maïs destiné à l’élevage hors-sol, à l’export ou à la méthanisation. ... désobéissance civile
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Intimidations
... stopper ces projets aberrants d’accaparement de l’eau ... nous, porte-parole d’organisations nationales, d’associations, ou de syndicats, personnalités politiques, scientifiques, artistes, affirmons ici notre solidarité avec les défenseurs de l’eau, du vivant, et d’une agriculture paysanne qui répond aux défis sociaux, écologiques et climatiques.
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Nous nous tenons prêts face à la répression ... Nous exigeons un arrêt immédiat des projets de méga-bassines. Nous sommes le vivant qui se défend. Nous sommes l’eau qui jaillit.
Liste des coauteurs : Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci et batelier dans le Marais poitevin ; Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne et éleveur dans le Jura ; Lotta Nouqui, plume des Soulèvements de la Terre, paysanne sur une zone à défendre et révoltée du climat.
L’ensemble des signataires https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/stoppons-les-mega-bassines-pour-partager-et-preserver
Enquête — Climat
Montée des eaux en France : les prévisions alarmantes des scientifiques - 9 juin 2021 à 09h21 Mis à jour le 10 juin 2021 à 10h22 / Héloïse Leussier (Reporterre)
Durée de lecture : 11 minutes
Clés : Climat Eau, rivières, océans
[2/4] La montée du niveau de la mer risque d’être plus importante qu’anticipé il y a dix ans, avec des répercussions pour les littoraux du monde entier, dont ceux de la France. Les scientifiques prévoient différents scénarios, comme une érosion et des submersions plus fréquentes et des conséquences jusque dans l’intérieur des terres.
[2/4 Une montée des eaux critique] Déjà affectés par l’élévation du niveau de la mer, les littoraux français vont devoir s’attendre à pire. Quelles sont les zones les plus à risque ? Que projettent les scientifiques ? Comment la France s’y prépare-t-elle ?
• Volet 1 : Hauts-de-France, Lacanau, Camargue… la montée des eaux devient critique
• Volet 3 : Montée des eaux : un repli inévitable mais des outils juridiques introuvables
Si la montée du niveau de la mer est l’un des effets les plus connus du changement climatique, que sait-on de ses conséquences sur les littoraux français ? Une chose est déjà certaine : partout sur la planète, le niveau de la mer a augmenté plus rapidement ces 100 dernières années que pendant les 6 000 années précédentes, à « un rythme accéléré », indique même le Copernicus Marine Service (CMEMS) dans un rapport publié le 7 juin, et près de 40 % de cette élévation contemporaine « peut être attribuée à l’augmentation de la température de l’océan ». Le niveau continuera donc d’augmenter au cours du XXIe siècle, quoi qu’il arrive.
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Plus d’érosion, avec de fortes disparités le long du littoral
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« Cela va également impacter l’intérieur des terres »
« À long terme, il faut s’attendre à une plus forte érosion du trait de côte et des cas de submersion permanente, ainsi que des intrusions salines dans des terres de surface [et donc moins d’eau douce] », affirme le chercheur Benoit Meyssignac. En France, la Camargue, le Marais poitevin et les îles des tropiques sont selon lui les plus exposés à ces phénomènes
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avec des remontées de nappes phréatiques, des zones humides seront inondées et des zones qui n’étaient pas humides vont le devenir, explique Stéphane Costa, chercheur au CNRS LETG, rattaché à l’université de Caen. De plus, l’eau va pénétrer par les fleuves et les rivières et bloquer les écoulements, avec des répercussions sur plusieurs dizaines de kilomètres à l’intérieur des terres. »
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1 632 ont signé
Décisionnaires Grand Angoulême ; Mairie de la Couronne
Fin janvier 2019, pendant le festival de la BD d'Angoulême, un projet de parc d'attraction a été présenté officiellement : "Imagiland", situé à la Couronne. Celui-ci serait porté par l'investisseur chinois Dragontoon et Vinci pour un budget de 100 millions d'euros.
Le collectif ImagiNON, formé par des citoyen.ne.s de tout horizon demande l'arrêt immédiat de ce projet qui est un désastre économique, écologique et culturel
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La création de ce parc impliquerait la bétonisation d'une friche industrielle où la nature a repris ses droits. Au regard du réchauffement climatique actuel, de la circulaire du 24 août qui rappelle l'objectif ZAN (zéro artificialisation nette) et de la présence de 35 espèces protégées (comme le milan noir, le martin pêcheur, la loutre d'Europe) sur ce site de 12 hectares en zone humide, ce projet est une entreprise de destruction de la biodiversité. Angoulême, labellisée Ville créative de l'Unesco, peut-elle décemment autoriser l'implantation d'Imagiland sur son territoire ? Les licences achetées pour ce parc sont toutes issues de vieilles BD, dont la plupart des auteurs sont décédés. Avec 250 auteur.ices locaux dont 1/3 vivent en dessous du seuil de pauvreté, et une Maison des Auteurs qui subit des coupes budgétaires, la priorité n'est-elle pas de soutenir les acteur.ices du monde de l'image ?
Mathilde Gracia @MathildeGracia
Niveau 1 : On est allé voir la nouvelle ZAD installée près du port de St-Nazaire. Une centaine d'ha doivent être bétonnés pour un projet industriel tourné vers l'écologie. Les opposants n'ont pas vraiment la même vision de l'écologie... Reportage @franceinfovideo
@stopcarnet @c_morancais 8 k vues
2:43 / 2:43 1:35 PM · 16 sept. 2020·Twitter Media Studio
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LEFEBVRE Guillaume @GuillaumeLFB · 17 sept.
Niveau 2 : Le mec qui porte ce projet je voudrais savoir comment il réagirais si on venait détruire sa maison en lui disant de ne pas s'inquiéter car on va prendre des mesures compensatoires... Ailleurs... Sans lui.
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Écoute Comprend Apprend @YoannCOLIN1 · 16 sept.
Niveau 2 : Friches industrielles en France, deux bases de données BASIAS et BASOL jouent ce rôle, pour le grand public et les collectivités locales.
https://georisques.gouv.fr/articles-risques/basias#liens
Epilogue
Après plus de dix ans de mobilisation des associations et activistes, le groupe Pierre et Vacances a annoncé mercredi l'abandon de son projet de village de vacances en Isère.
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Ce village de vacances de 200 hectares, au coût prévu de 387 millions d’euros, ses 1 000 «cottages», ses commerces et restaurants et sa «bulle tropicale» maintenue à 29 degrés, accueillant piscines, toboggans et végétation luxuriante, ne verra jamais le jour.
Quarante hectares de la forêt des Chambaran étaient déjà tombés à l’automne 2014, avant que des zadistes ne bloquent le défrichage en s’installant sur place. La Fédération des pêcheurs de la Drôme et de l’Union régionale des associations de pêcheurs, France Nature Environnement (FNE, ex-Frapna) et l’association Pour les Chambaran sans Center Parcs (PCSCP), avaient pris le relais devant la justice administrative et obtenu en 2015 le gel du projet au titre de la loi sur l’eau. Le complexe projeté était situé au cœur d’un bassin hydrographique important, sorte de château d’eau régional, et la moitié de sa zone d’emprise était constituée de zones humides sensibles.
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«Très grande victoire»
Patricia Moscone, présidente de PCSCP, s’insurge : «Ce n’est pas en raison des lourdeurs invoquées de la justice que le projet est abandonné, mais bien parce que Pierre et Vacances était incapable de trouver les surfaces nécessaires pour compenser les zones humides détruites.» Eric Ferraille, président de FNE Auvergne Rhône-Alpes, se félicite de cette «très grande victoire sur un projet représentatif d’un modèle de tourisme de loisir dépassé et prédateur» et insiste : «La défense de ces zones humides, qui jouent un rôle essentiel dans le contexte du réchauffement climatique, est cruciale.»
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Les élus locaux réclament à l’Etat l’expulsion de la poignée de zadistes toujours présents dans la forêt. Corinne Morel Darleux, conseillère régionale écosocialiste, proche d’Extinction Rebellion, salue leur rôle : «Comme Notre-Dame-des-Landes, Roybon est un cas d’école de la diversité et de la complémentarité des luttes locales. Ce sont les actions d’habitants, d’associations locales et écologistes, de pêcheurs, couplées à une occupation des lieux et aux interventions d’élus, qui ont permis ce succès.»
Trois autres projets contestés
... l’extension du domaine de Bois-Francs (Eure) et les nouveaux centres du Rousset (Saône-et-Loire) et de Poligny (Jura). «Des bulles tropicales, on n’en veut nulle part, gronde Corinne Morel Darleux. Pour accueillir les citadins qui veulent se régénérer, préservons plutôt ces espaces naturels. Et travaillons pour que les zones rurales et de montagne puissent vivre sans dépendre d’un modèle touristique qui ne correspond à aucun enjeu, ni en terme climatique ni en termes de bien vivre.»
Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, Rémi Fraisse était tué par un gendarme. Il s’opposait à la construction du barrage de Sivens, déclaré par la suite illégal. Cinq ans plus tard, la famille du jeune homme réclame toujours justice et la possibilité d’un nouveau barrage émerge.
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Apifera, l’association des naturalistes locaux, qui a quitté le collectif Testet en début d’année 2019 afin de retrouver sa liberté de parole : après avoir à nouveau alerté sur le risque d’un nouveau projet de barrage au début de l’été https://www.liberation.fr/france/2019/07/19/a-sivens-le-barrage-refait-surface_1741048, l’association s’est retirée des négociations à la suite de la réunion du 9 septembre dernier.
... De leur côté, les collectifs d’habitants comme Tant qu’il y aura des Bouilles ou les ex-zadistes ont maintenu leur refus de participer à ces discussions, jugeant que le résultat était connu d’avance https://reporterre.net/La-concertation-a-Sivens-un-jeu-de-dupes-pour-faire-avaler-une-nouvelle-pilule.
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La situation des zones humides dans la vallée de Sivens reste précaire https://reporterre.net/A-Sivens-la-bataille-pour-restaurer-la-zone-humide-commence
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Une vérité qui reste toujours empreinte de nombreuses zones d’ombres sur la nature réelle des ordres donnés ce week-end là https://reporterre.net/Remi-Fraisse-les-gendarmes-ont-tente-de-saboter-l-enquete-Voici-comment.
La mémoire de la mort de Rémi Fraisse reste, elle, encore vive dans l’esprit des militants locaux. En écho aux violences policières subies par d’autres dans les manifestations, ils organisent avec les Gilets jaunes du Tarn un Acte 50 « contre la répression d’État des mouvements sociaux », à Gaillac, près de Sivens, ce samedi 26 octobre.
Les réponses sur le potentiel futur barrage comme sur l’avenir judiciaire de l’affaire Fraisse seront, elles, connues dans l’hiver.
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La forte hausse de ce gaz à effet de serre, qui pourrait provenir des zones humides tropicales, risque d’accélérer le dérèglement climatique.
Le méthane est émis par la production de gaz, l’agriculture, la gestion des déchets ou encore les zones humides. ERIC GAY / AP
On l’a un temps qualifié de « bombe climatique ». A défaut d’en constituer réellement une – l’expression est aujourd’hui remise en cause par la communauté scientifique –, le méthane risque malgré tout de provoquer une accélération du dérèglement climatique.
La quantité de ce gaz à effet de serre, le deuxième en importance après le dioxyde de carbone (CO2), augmente en effet de manière très rapide dans l’atmosphère, bien plus qu’anticipé par les climatologues. Des données récemment publiées par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) montrent que les concentrations de méthane (CH4) ont atteint un record en 2018, de quoi miner l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique bien en deçà de 2 °C.
Selon les chiffres de la NOAA, l’augmentation des taux de CH4 dans l’atmosphère s’est accélérée ces cinq dernières années, enregistrant une croissance deux fois plus élevée que sur la période 2007-2013.
Après une stagnation entre 2000 et 2007, la concentration de ce gaz a crû chaque année de 6 parties par milliard (ppb) entre 2007 et 2013, puis de 9 ppb/an entre 2013 et 2018. Elle a bondi à 10,8 parties par milliard en 2018, la seconde plus forte hausse depuis vingt ans.
Concentration de méthane dans l’atmosphère depuis 1980 (en parties par milliard). NOAA
Vingt-huit fois plus puissant que le gaz carbonique
La concentration atmosphérique de méthane atteint désormais 1 866 parties par milliard, un taux inégalé depuis au moins 800 000 ans. « C’est 2,6 fois plus qu’avant l’ère préindustrielle, explique Marielle Saunois, enseignante-chercheuse (Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement/université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) et coordinatrice de l’inventaire mondial du méthane. Au final, le méthane contribue à hauteur de 20 % du réchauffement lié aux émissions de gaz à effet de serre anthropiques. »
La principale cause du dérèglement climatique reste le dioxyde de carbone, issu essentiellement de la combustion du pétrole, du gaz et du charbon, et dont la concentration bat également des records.
Mais le méthane, émis quant à lui par la production de gaz naturel, l’agriculture, la gestion des déchets ou encore les zones humides, s’avère un gaz à effet de serre vingt-huit fois plus puissant que le gaz carbonique sur une période de 100 ans. Même si la durée de vie du CH4 est largement inférieure à celle du CO2 – il se dégrade en neuf ans environ –, « la hausse de sa concentration constitue un gros problème pour le climat, d’autant plus inquiétant qu’on n’en comprend pas l’origine », prévient Marielle Saunois.
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Connu / https://twitter.com/HervePommereau/status/1134342835384328193
site de la lutte contre le Center Parcs de Roybon décidé par Pierre &Vacance
Depuis 2008, ce projet de tourisme industriel est contesté par différents collectifs (voir la chronologie).
A l'automne 2014, la lutte a pris une autre ampleur avec le début des travaux et l'occupation du site.
Ce site relaye les informations des différents groupes en lutte contre le Center Parcs de Roybon, et le monde qui produit des projets de ce genre.