... Planté entre la commune de Verton et Rang-du-Fliers, à quelques kilomètres de Berck, ce projet s’étend sur près de 10 hectares : un dôme en plastique de 20 000 m², de plus de 32 mètres de haut, qui abritera des plantes tropicales, des animaux exotiques (reptiles, papillons, poissons, oiseaux…) et des arbres de la forêt amazonienne. Tout cela maintenu à 28° toute l’année, sur un territoire à forts enjeux environnementaux, à 1 km du site Natura 2000 « Marais de Balançon » et 550 mètres de la zone d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF). L’artificialisation des terres agricoles est pourtant l’une des causes principales de la perte de notre biodiversité.
La Côte d’Opale n’a pas besoin d’un « Zoo tropical sous cloche ». TROPICALIA est un projet dépassé, destructeur du climat et coûteux en argent public !
Nous, responsables d'associations de protection de l'environnement, de collectifs citoyens, de défense des animaux, de randonneurs, hommes et femmes politiques, élu.e.s, syndicaux, paysans soucieux de la terre, sommes scandalisé.e.s par ce projet qui est une aberration écologique, économique et démocratique, et appelons à l'abandon de ce projet ! *
[ 1 899 participations ]
...
18 commentaires dont
https://www.lavoixdunord.fr/930949/article/2021-02-05/nouvelle-manifestation-des-opposants-tropicalia-ce-samedi-sur-le-champ-gretz
Alain UGUEN 06/02/2021 - 14:15:15
130 232 signatures
L’habitat des animaux est détruit pour le papier, le carton et la cellulose (© vincentraal - CC BY-SA 2.0)
Le géant du papier indonésien APP détruit les forêts tropicales et bafoue les droits des populations depuis des années. Il est de nouveau accusé pour avoir pulvérisé du poison sur les champs et jardins d’un village le 4 mars à Sumatra. Appelons les investisseurs et les entreprises à rompre leurs relations commerciales avec APP.
Appel
Aux investisseurs et aux clients d'APP
“Des ONG écologistes et de défense des droits de l’homme portent de graves accusations contre le papetier APP. Merci de rompre vos relations d’affaires avec APP.”
53 minutes - Clés : Sciences indiens Amazonie
A la fin des années 1970*, l’anthropologue Philippe Descola est allé à la rencontre d’un peuple amérindien peu connu à l’époque : les Achuar. Les trois années qu’il a passé avec eux ont ensuite nourri sa réflexion sur les liens qu'entretiennent les humains avec les autres êtres vivants dans les différentes cultures.
Un Indien de Jivaro en Equateur. Chez les Jivaros Achuar de l'Amazonie. © Getty / Francois ANCELLET / Contributeur
Ils vivent aux confins de l’Équateur et du Pérou, dans la forêt amazonienne. Ces amérindiens font partie des Jivaros. Eux préfèrent se dénommer Achuar , les Gens du Palmier d’eau. Lorsque l’anthropologue Philippe Descola décide d’aller à leur rencontre, accompagné de son épouse Anne-Christine Taylor, en 1976, on sait peu de choses de ces hommes et des ces femmes que certains surnomment "les réducteurs de têtes". C'est surtout cette appellation qui est bien réductrice.
Pendant 3 années Philippe Descola a vécu avec les Achuars dans la forêt amazonienne. Une longue enquête ethnographique qu’il raconte dans un ouvrages intitulé « Les lances du Crépuscules » aux éditions Terre Humaine.
Après ce voyage fondateur toute sa vie l’anthropologue s'est intéressé aux rapports qu'entretiennent les humains avec leur environnement, les animaux et les plantes. Les théories qu'il a développées ont marqué sa discipline et lui ont valu la médaille d'or du CNRS.
Pour aller loin Tristes tropiques, de Claude Lévi-Strauss, paru chez Plon en 1993
L'invité
Philippe Descola est anthropologue et ethnologue. Il a publié Les Lances du crépuscule en 1994 (éditions Plon) et occupe actuellement la chaire Anthropologie de la nature au Collège de France.
Rediffusée le samedi 30 mai 2020 https://www.franceinter.fr/emissions/du-vent-dans-les-synapses/du-vent-dans-les-synapses-30-mai-2020
Transcription :
... animaux, plantes, des personnes ...
=> valoriser cette vision des êtres (universaliste du vivant ?) ACT
Launched in 2009, the International Health Policies Network (IHP Network) is an initiative of the Institute of Tropical Medicine, Antwerp (ITM), run by the Health Policy and Financing Unit. Currently it is part of the Belgian component of the 2017-2021 DGD (FA IV) framework, under Outcome 2, “Belgian and global policies for better health are supported through collaborative knowledge production, management and advocacy”.
Connu / https://www.internationalhealthpolicies.org/wp-content/uploads/2020/05/IHPn573-FR.pdf
Le bulletin hebdomadaire International Health Policies (IHP) est une initiative de l'unité Politique de santé de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers, en Belgique.
46 089 vues - 681 - 55 - 14,9 k abonnés
Ebola, Zika, grippe, SRAS… autant de menaces récurrentes relayées par les médias. Connaît-on mieux aujourd’hui l’origine de ces nouveaux virus ? Sont-ils plus nombreux, ou simplement mieux détectés ? Est-on prêt à les combattre ? Que faudrait-il faire pour mieux nous préparer ? Autant de questions qui seront abordées lors de cette conférence qui étudiera les conditions d’émergence des nouveaux virus, leur impact, et les nouveaux outils à notre disposition pour mieux les combattre.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, docteur en médecine (université Paris V) et en santé publique (université de Harvard), Arnaud Fontanet est spécialisé en épidémiologie des maladies infectieuses et tropicales. Ses principaux thèmes de recherche sont les hépatites virales et les virus émergents. Arnaud Fontanet est également professeur titulaire de la Chaire Santé et Développement au Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam) et Directeur de l’Ecole Pasteur-Cnam de Santé Publique. Il est depuis juillet 2014 Directeur du nouveau Centre de Santé Globale de l’Institut Pasteur.
Catégorie Éducation 105 commentaires
TR : ... une crise grave tous les cinq ans ... risque le plus élevé en asie, là où il y a la plus grande promiscuité entre l'homme et l'animal ... chauve-souris ... colonisation vectorielle ... moustique ... dingue, chikougougnia ??? ... facteurs de diffusion ... traffic d'animaux sauvages ... aiguilles souillées ... temps de stérilisation insuffisant, enfants contaminés en égypte ...
Ndlr : TOUT EST DÉCRIT EN LONG, EN LARGE ET EN TRAVERS en terme de risque élevé d'avènement d'une pandémie de type covid-19 ! QUI A DIT QU'ON NE L'AVAIT PAS PRÉVU ?! dénoncer ACT
Un satellite vient de détruire un mythe. Celui du « poumon vert tropical ». Ces immenses forêts dont les feuilles, par la capture du CO2 atmosphérique et photosynthèse, escamotent une part de ce gaz à effet de serre. Celui que nous injectons massivement – désormais à plus de 33 milliards de tonnes par an – dans l’atmosphère et constitue la cause principale du changement climatique en cours. D’après ses observations, sur la période 2010 à 2017, les écosystèmes tropicaux, entre déforestation d’un côté, et sécheresses de l’autre, ont perdu leur rôle de puits de carbone. A la fin de la période, ils sont neutres pour le cycle du carbone planétaire. Et demain sources de carbone, accélérant le changement climatique ? C’est la question posée par une étude internationale récemment parue (1).
...
(1) Satellite-observed pantropical carbon dynamics, Lei Fan, Jean-Pierre Wigneron, Philippe Ciais, Jérôme Chave, Martin Brandt, Rasmus Fensholt, Sassan S. Saatchi, Ana Bastos, Amen Al-Yaari, Koen Hufkens, Yuanwei Qin, Xiangming Xiao, Chi Chen, Ranga B. Myneni, Roberto Fernandez-Moran, Arnaud Mialon, N. J. Rodriguez-Fernandez, Yann Kerr, Feng Tian, Josep Peñuelas, Nature plants, 29 juillet 2019. Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, UVSQ/CNRS/CEA), laboratoire Evolution et diversité biologique (EDB, ENSFEA/CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier), unité Interaction sol plante atmosphère (Inra, Bordeaux Sciences Agro), Centre d’Etudes Spatiales de la BIOsphère (Université de Toulouse, CNES/CNRS/IRD/UPS).
Aux membres du Congrès brésilien, au gouvernement de Jair Bolsonaro et aux dirigeants du monde entier:
En tant que citoyens du monde entie, nous sommes horrifiés de l'accélération de la destruction de l'Amazonie au cours des derniers mois. Le destin de l'humanité repose sur l'Amazonie, et nous vous demandons de faire tout ce que vous pouvez pour protéger la forêt, y compris faire adopter des lois pour protéger les forêts publiques, mettre fin à la déforestation illégale et augmenter la pression internationale pour éviter davantage de destruction de l'Amazonie.
...
513 439 personnes ont signé. Atteignons 750 000
C’est horrible -- l’an dernier, l’équivalent de 500 000 terrains de football ont été détruits en Amazonie! Près d’un DEMI-MILLIARD d’arbres abattus et perdus… à jamais.
Des milices armées s'introduisent dans les zones protégées et les chefs indigènes sont assassinés lorsqu’ils résistent. On parle même d’avions déversant de l’essence pour allumer de gigantesques feux de forêt. Et le Président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, ne fait qu’empirer les choses en tentant de priver l’Amazonie des dernières lois qui la protègent!
En ce moment même, les défenseurs de l’Amazonie au Congrès brésilien envisagent de nouvelles mesures de protection pour cette précieuse forêt tropicale. Et les groupes indigènes se tournent vers la communauté internationale afin d’accentuer la pression et de défendre leur foyer.
Lançons un appel aux citoyens du monde entier pour protéger la forêt amazonienne -- une fois que cet appel sera énorme, nos alliés feront entendre nos voix au Congrès à chaque moment clé pour faire taire les tronçonneuses et mettre fin à l’apocalypse en Amazonie!
90 708 ont signé
Le Japon est en train de s’ouvrir à l’huile de palme comme combustible. Le groupe H.I.S. souhaite construire une centrale électrique qui brûlerait 70.000 tonnes d’huile de palme par an, ce qui nécessiterait plus de 17.000 hectares de plantations. Ce projet serait dramatique pour les forêts tropicales et le climat. Il doit être stoppé.
Lettre Aux dirigeants de H.I.S. Co. Ltd et H.I.S. Super Power
Renoncez à construire une centrale électrique alimentée à l’huile de palme à Kakuda. Elle détruirait la forêt tropicale et l’avenir des prochaines générations.
...
Les biocarburants en 5 minutes
Expropriations, déforestation dans les régions tropicales et hausse du prix des denrées alimentaires : la production de bioéthanol et de biodiesel pose de nombreux problèmes pour l'être humain et l'environnement.
Planète - Climat - Temps de Lecture 5 min - Article réservé aux abonnés
La forte hausse de ce gaz à effet de serre, qui pourrait provenir des zones humides tropicales, risque d’accélérer le dérèglement climatique.
Le méthane est émis par la production de gaz, l’agriculture, la gestion des déchets ou encore les zones humides. ERIC GAY / AP
On l’a un temps qualifié de « bombe climatique ». A défaut d’en constituer réellement une – l’expression est aujourd’hui remise en cause par la communauté scientifique –, le méthane risque malgré tout de provoquer une accélération du dérèglement climatique.
La quantité de ce gaz à effet de serre, le deuxième en importance après le dioxyde de carbone (CO2), augmente en effet de manière très rapide dans l’atmosphère, bien plus qu’anticipé par les climatologues. Des données récemment publiées par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) montrent que les concentrations de méthane (CH4) ont atteint un record en 2018, de quoi miner l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique bien en deçà de 2 °C.
Selon les chiffres de la NOAA, l’augmentation des taux de CH4 dans l’atmosphère s’est accélérée ces cinq dernières années, enregistrant une croissance deux fois plus élevée que sur la période 2007-2013.
Après une stagnation entre 2000 et 2007, la concentration de ce gaz a crû chaque année de 6 parties par milliard (ppb) entre 2007 et 2013, puis de 9 ppb/an entre 2013 et 2018. Elle a bondi à 10,8 parties par milliard en 2018, la seconde plus forte hausse depuis vingt ans.
Concentration de méthane dans l’atmosphère depuis 1980 (en parties par milliard). NOAA
Vingt-huit fois plus puissant que le gaz carbonique
La concentration atmosphérique de méthane atteint désormais 1 866 parties par milliard, un taux inégalé depuis au moins 800 000 ans. « C’est 2,6 fois plus qu’avant l’ère préindustrielle, explique Marielle Saunois, enseignante-chercheuse (Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement/université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) et coordinatrice de l’inventaire mondial du méthane. Au final, le méthane contribue à hauteur de 20 % du réchauffement lié aux émissions de gaz à effet de serre anthropiques. »
La principale cause du dérèglement climatique reste le dioxyde de carbone, issu essentiellement de la combustion du pétrole, du gaz et du charbon, et dont la concentration bat également des records.
Mais le méthane, émis quant à lui par la production de gaz naturel, l’agriculture, la gestion des déchets ou encore les zones humides, s’avère un gaz à effet de serre vingt-huit fois plus puissant que le gaz carbonique sur une période de 100 ans. Même si la durée de vie du CH4 est largement inférieure à celle du CO2 – il se dégrade en neuf ans environ –, « la hausse de sa concentration constitue un gros problème pour le climat, d’autant plus inquiétant qu’on n’en comprend pas l’origine », prévient Marielle Saunois.
La suite est réservée aux abonnés.
Connu / https://twitter.com/HervePommereau/status/1134342835384328193
56 minutes
Qui sont les populations des forêts et comment vivent-elles dans le monde contemporain ?
Forêt tropicale © Getty / Nur Wahit / EyeEm
Refuges de la biodiversité, les forêts tropicales humides abritent plus de 700 millions de personnes. On y compte les peuples de chasseurs cueilleurs mais aussi les populations qui tirent leur économie des ressources forestières, à travers la chasse, la cueillette, l'agriculture ou l'agro-foresterie. Depuis plusieurs décennies, la forêt est également parcourue par de nombreux acteurs : chercheurs, exploitants forestiers et commerçants locaux, explorateurs et éco-touristes...
Si les habitants des forêts ont parfois été accusés d'être responsables de la déforestation, les chercheurs en anthropologie montrent que ces populations sont en fait une source d'inspiration pour conserver la biodiversité et gérer l'écosystème de manière durable.
Avec :
- Stéphanie M Carrière, ethnoécologue à l’IRD. Elle travaille sur les pratiques paysannes en lien avec le maintien de la biodiversité forestière.
- Bernard Moizo, socio-anthropologue à l’IRD. Il a mené des recherches en milieu forestier en Asie du Sud-Est et à Madagascar.
- Geneviève Michon, ethnobotaniste à l’IRD. Ses recherches portent sur les relations des agriculteurs à la forêt.
Tous trois ont dirigé la rédaction de l'ouvrage Habiter la forêt tropicale au XXIe siècle, IRD Editions, 2019.
14h10 Axel Villard
Thèmes associés : Sciences biodiversité nature Amazonie Environnement
Pétition adressée à: Président de la Commission Européenne Juncker, au Vice-Président Timmermans, au Commissaire Cañete et à la Commissaire Malmström
Pas d'huile de palme dans mon réservoir!
195 379 signatures
Plus d’informations
- Le biodiesel d'huile de palme, un "remède" trop polluant
RTBF. 18 avril 2018. https://www.rtbf.be/info/economie/detail_le-biodiesel-d-huile-de-palme-un-remede-trop-polluant?id=9895274 - Energies : du pétrole à l’huile de palme, des «biocarburants» pas si propres Le Parisien. 17 mai 2018 http://www.leparisien.fr/societe/energies-du-petrole-a-l-huile-de-palme-des-biocarburants-pas-si-propres-17-05-2018-7721313.php
subvention(s)