Libre échange : l'accord UE-NZ est une bombe climatique et sanitaire - 19 janv. 2024 / Matthias Tavel
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Connue / mel attac
Ndlr : Matthias résume de manière excellente les enjeux pour les agriculteurs et le climat, avec humour, de surcrois ! Valoriser ACT
Sur fond de changement climatique, les incendies, sécheresses et autres catastrophes ont considérablement affaibli les forêts, qui perdent leur capacité d’absorption de CO2. Un désastre annoncé ...
Connu / TG le 02/06/23 à 19:51
Connue / TG 143/01/23 à 11:06
3 519 signataires
Destinataire(s) : M. Christophe Coulon (président du SMALIM), M. Xavier Bertrand (président de la Région Hauts-de-France), M. Damien Castelain (président de la MEL) et M. Jacques Hurlus (président de la Communauté de Communes Flandre Lys)
Campagne lancée par Collectif Non à l'agrandissement de l'aéroport de Lille Lesquin Réduisons le trafic aérien !
Il est urgent de stopper le projet d’agrandissement de l'aéroport de Lille Lesquin. Ce projet permettrait de doubler la surface de l’aérogare afin de multiplier par deux la fréquentation annuelle de l’aéroport (de 2,2 millions de passagers à 4 millions en 2040) : une véritable bombe climatique.
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Les Amis de la Terre Nord, ANV-COP 21 Lille, Alternatiba Lille, Extinction Rebellion Calais, Extinction Rebellion Lille, Extinction Rebellion Valenciennes-Avesnois-Cambrésis, Virage Énergie, ATTAC-métropole, Greenpeace Lille
Catégories : Climat ; Transport & Urbanisme
1 992 signatures (4 554 au 20/3/23)
Campagne lancée par Collectif Citoyen 06
30 168 signatures
Destinataire(s) : Mme Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique), M. Bruno Le Maire (Ministre de l’économie, des finances et de la relance), M. Jean-Baptiste Djebbari (Ministre délégué chargé des Transports)
Campagne lancée par Collectif Non au T4 et ADVOCNAR
Réduisons le trafic aérien !
... méga extension de l’aéroport de Roissy qui pourrait accueillir 40 millions de passagers suppl./an, soit plus que le trafic d’Orly : une véritable bombe climatique et sanitaire.
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Soutiens : Greenpeace, France Nature Environnement IDF, Alternatiba, Notre Affaire à tous, les Amis de la Terre Val d'Oise, Youth for climate Val d’Oise, MNLE Réseau “Homme et Nature”, Notre Choix, Val d'Oise environnement, CPTG, ADRA, DIRAP, CIRENA, UFCNA, Alofa Tuvalu, Résistance climatique, Rester sur Terre (Stay Grounded).
Source : "Climat : pouvons-nous (encore) prendre l’avion ?" - Rapport B&L évolution - Juillet 2020 (http://www.bl-evolution.com/Docs/200721_Etude-BLevolution_Climat-Aviation.pdf)
Categories : Climat ; Transport & Urbanisme
GESTION DES RISQUES CLIMATIQUES
Catastrophes climatiques : les maires au cœur du dispositif mais pourtant… si seuls !
par Emilie Denètre
Inondations, ville de Cognac, mars 2007 © Flickr-CC-Dorange
Alors que les effets du changement climatique se font de plus en plus ressentir sur l’intensité et la fréquence des catastrophes naturelles que la France connaît, une mission d’information sénatoriale vient de rendre une série de préconisations. L'objectif consiste à améliorer la prévention des risques mais aussi la gestion de la crise. Au centre de ce dispositif : les élus locaux.
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il y a urgence à mieux organiser la prévention des risques au niveau local mais aussi à améliorer la gestion de crise.
Une mission d’information sénatoriale vient de remettre après plusieurs mois d’auditions et de déplacements sur le terrain, un rapport sur cette question. Un chapitre entier est consacré aux élus locaux, au cœur du dispositif, tant en amont qu’au moment de la crise.
En amont : des formations pour réactiver la « mémoire du risque »
Selon Nicole Bonnefoy (sénatrice PS de Charente), rapporteure de la mission, les maires se sentent « esseulés et le plus souvent démunis face à l’ampleur des démarches dont ils ont la responsabilité des délais très contraints ». Dans le rapport, on peut justement lire le témoignage d’un membre de la Préfecture de Charente, qui évoque quant à lui « un niveau d’information en matière d’exposition aux risques naturels insuffisant [ndlr : chez les élus locaux]. Les élus locaux minimisent souvent les risques du fait de l’absence d’événements récents significatifs. La mémoire du risque est peu active ». D’où la nécessité de mieux accompagner en amont les élus locaux dans leurs missions, notamment par le biais de « formations ».
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Références
Le rapport du Sénat http://www.senat.fr/rap/r18-628/r18-628.html
La synthèse du rapport du Sénat http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/redaction_multimedia/2019/2019-Documents_pdf/20190709_MIRC_-_synthese_4_pages.pdf
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Thèmes Eau - Assainissement ; Environnement ; Gestion des déchets ; Prévention des inondations ; Prévention des risques ; Qualité de l'air ; Risques naturels et technologiques ; Transport ; Urbanisme
Planète - Climat - Temps de Lecture 5 min - Article réservé aux abonnés
La forte hausse de ce gaz à effet de serre, qui pourrait provenir des zones humides tropicales, risque d’accélérer le dérèglement climatique.
Le méthane est émis par la production de gaz, l’agriculture, la gestion des déchets ou encore les zones humides. ERIC GAY / AP
On l’a un temps qualifié de « bombe climatique ». A défaut d’en constituer réellement une – l’expression est aujourd’hui remise en cause par la communauté scientifique –, le méthane risque malgré tout de provoquer une accélération du dérèglement climatique.
La quantité de ce gaz à effet de serre, le deuxième en importance après le dioxyde de carbone (CO2), augmente en effet de manière très rapide dans l’atmosphère, bien plus qu’anticipé par les climatologues. Des données récemment publiées par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) montrent que les concentrations de méthane (CH4) ont atteint un record en 2018, de quoi miner l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique bien en deçà de 2 °C.
Selon les chiffres de la NOAA, l’augmentation des taux de CH4 dans l’atmosphère s’est accélérée ces cinq dernières années, enregistrant une croissance deux fois plus élevée que sur la période 2007-2013.
Après une stagnation entre 2000 et 2007, la concentration de ce gaz a crû chaque année de 6 parties par milliard (ppb) entre 2007 et 2013, puis de 9 ppb/an entre 2013 et 2018. Elle a bondi à 10,8 parties par milliard en 2018, la seconde plus forte hausse depuis vingt ans.
Concentration de méthane dans l’atmosphère depuis 1980 (en parties par milliard). NOAA
Vingt-huit fois plus puissant que le gaz carbonique
La concentration atmosphérique de méthane atteint désormais 1 866 parties par milliard, un taux inégalé depuis au moins 800 000 ans. « C’est 2,6 fois plus qu’avant l’ère préindustrielle, explique Marielle Saunois, enseignante-chercheuse (Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement/université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) et coordinatrice de l’inventaire mondial du méthane. Au final, le méthane contribue à hauteur de 20 % du réchauffement lié aux émissions de gaz à effet de serre anthropiques. »
La principale cause du dérèglement climatique reste le dioxyde de carbone, issu essentiellement de la combustion du pétrole, du gaz et du charbon, et dont la concentration bat également des records.
Mais le méthane, émis quant à lui par la production de gaz naturel, l’agriculture, la gestion des déchets ou encore les zones humides, s’avère un gaz à effet de serre vingt-huit fois plus puissant que le gaz carbonique sur une période de 100 ans. Même si la durée de vie du CH4 est largement inférieure à celle du CO2 – il se dégrade en neuf ans environ –, « la hausse de sa concentration constitue un gros problème pour le climat, d’autant plus inquiétant qu’on n’en comprend pas l’origine », prévient Marielle Saunois.
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Connu / https://twitter.com/HervePommereau/status/1134342835384328193