ZIDANE, CORRUPTION, CRIMINALITÉ... ROMAIN MOLINA BALANCE SUR NOËL LE GRAET ET LA FFF
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Quand on ne connait pas les méandres de la Fédération française de #football, on se demande forcément pourquoi une telle agressivité, au sujet d'une des dernières figures consensuelles et lisses du pays, Zinedine #zidane ? Quels enjeux spécifiques recouvrent ces mots à l'emporte-pièce ? Et pourquoi un député comme François Piquemal, de la NUPES, demande la démission de Noël Le #Graët ? Faut-il s'irriter de ce qu'un dérapage médiatique fasse plus parler de lui que les nombreux scandales sexuels et possiblement financiers de ces derniers mois ?
Que dire aussi de tous ces scandales qui viennent entâcher la plus haute institution du football français et plus particulièrement celui qui la dirige ? Racisme, propagande du #Qatar, soupçon d’harcèlement sexuel et soupçons de pédocriminels couverts par la Fédération, tout y passe et Noël Le Graët semble indéboulonnable à son poste. Pour en parler, Irving Magi reçoit le journaliste Romain Molina. C’est l’entretien express.
#fff #qatar #foot
Visibilité Publique
Publié originellement 09 janvier 2023
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes Durée 21min 51sec
L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Clés : Agriculture
Les grandes entreprises sont-elles en train de monopoliser les terres agricoles françaises ? Non contents de monopoliser quasiment tous les secteurs de la société, les entreprises du CAC 40 et les géants de l’agro-alimentaire veulent désormais s’accaparer pour eux seuls la terre qui est censée nous nourrir. Ce « hold-up » organisé, généralisé, à propos duquel le gouvernement ne dit mot, prend du terrain. Personne n’en parle et pourtant le phénomène existe. Les grandes entreprises s’accaparent des terres agricoles, les concentrent. De leurs côtés, les paysans sont non seulement sont « expropriés », mais sont aussi prolétarisés, et surtout précarisés. De petits propriétaires terriens, ils deviennent de simples salariés ou deviennent carrément des sous-traitants.
Au-delà du désastre social, au sein d’une profession déjà fortement mise à mal par des décennies d’industrialisation à marche forcée, c’est aussi un désastre écologique. A l’heure où l’urgence climatique devrait pousser vers un retour à une agriculture paysanne et aux circuits courts, cette même agriculture continue de s’industrialiser, au détriment de l’environnement et de la qualité des produits, et au profit des géants de l’industrie agro-alimentaire.
C’est la raison de cet ouvrage, Hold-up sur la terre, paru aux éditions du Seuil, qui est le fruit d’une longue enquête de terrain menée par Lucile Leclair. Elle est venue nous en parler sur le plateau du Média.
Tr.: ... SAFER ... opacité ... on est face à une nouvelle agriculture industrielle ... export ...
Leurs histoires, touchantes, révoltantes, édifiantes ou inspirantes, nous disent quelque chose de notre actualité. Ils ont accepté de venir face à la caméra du Média pour les partager, et si possible nous bousculer et modifier nos perceptions.
Les relations diplomatiques franco-étatsuniennes battent de l'aile après l’annulation du "contrat du siècle" par l’Australie au profit des États-Unis. On décrypte avec Christophe « Politicoboy », journaliste et spécialiste de la politique américaine.
Camouflet international pour Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, dans la fameuse crise des sous-marins. Jeudi 16 septembre dernier, l’Australie annulait le « contrat du siècle ». Un contrat de 35 milliards d’euros concernant une douzaine de sous-marins conventionnels français. L’Australie a finalement préféré les sous-marins à propulsion nucléaires américano-britannique et s’est en même temps engagé dans une alliance militaire indo-pacifique avec les États-Unis et le Royaume-Uni.
Jean-Yves Le Drian n’a pas tardé à réagir en rappelant ses ambassadeurs présents en Australie et aux États-Unis. Il a également fustigé le gouvernement australien, allant jusqu’à parler de mensonge et de trahison, et compare Joe Biden à Donald Trump.
Mais comment cette crise est-elle perçue aux États-Unis ? Quelle place la France d’Emmanuel Macron a-t-elle dans l’agenda géopolitique de Joe Biden ? Où se situent les intérêts géostratégiques des États-Unis dans cette affaire ?
Pour décrypter tout ça notre journaliste Irving Magi a interviewé Christophe « Politicoboy », journaliste et spécialiste de la politique américaine.
Le monde n'a pas de centre
Nous voulons porter un regard iconoclaste, internationaliste, “solidariste” sur l’actualité internationale avec une option préférentielle pour les Nations victimes du grand jeu néolibéral. Mais aussi pour les victimes de ce grand jeu dans les autres nations, même quand elles sont riches.
Clés : International ; Violences policières
Une fois de plus, le président colombien Ivan Duque fait couler le sang des contestataires qui réclament plus de justice sociale. Pour décrypter la situation, notre journaliste Irving Magi reçoit Olga L. Gonzalez, sociologue et spécialiste de la Colombie.
En Colombie aussi, la contestation sociale bat son plein ! Réforme fiscale, explosion du taux de pauvreté et de l’inflation, inégalités sociales grandissantes, violences et racisme à l’égard des populations indigènes : depuis le 28 avril, les colombiens disent « non » à la politique néo-libérale et extrême-droitière du président Ivan Duque. Ce dernier a pourtant décidé de répondre à la mobilisation sociale par la violence et la répression.
L’ONG colombienne Temblores, au 26 juin 2021 faisait état de 2005 cas de détentions arbitraires, 1617 cas de violences physiques, 73 homicides et 28 agressions sexuelles. Au total, l’ONG estime à 4687 le nombre de cas de violences policières. Une gestion policière fortement critiquée par la CIDH et Amnesty International.
Pour tenter d’y voir plus clair, et de comprendre la situation sur place, j’ai reçu Olga L. Gonzalez, sociologue et spécialiste de la Colombie.
Tr.: ... violation des droits humains ... manque d'espoir de la jeunesse, devenue un acteur politique ... l'abstention est monstrueuse chez les jeunes ...
Le triste sort de la majorité des agriculteurs est connu : ils peinent à subvenir à leurs besoins à cause de leurs maigres revenus. Pendant ce temps-là, les grandes entreprises du secteur agricole continuent de bénéficier d'abondantes subventions de la Politique Agricole Commune. On en discute avec Caroline Trouillet, journaliste et autrice d'une enquête sur les financements de la PAC.
La Politique Agricole Commune n’est-elle en fin de compte qu’un outil destiné à engraisser les ogres de l’industrie agroalimentaire ? Alors que 60 % des agriculteurs touchent moins de 20 000€, les grosses entreprises, comme Lactalis par exemple, peuvent toucher un véritable pactole. Ces subventions sur investissements viennent financer des projets soit désastreux pour l’environnement, soit instables économiquement. En effet, il peut sembler assez incongru que la PAC puisse subventionner des investissements hors de l’Europe ou des projets de friandises pour chats et chiens, plutôt que l’agriculture bio ou paysanne.
Les aides directes aux agriculteurs sont quant à elles calculées selon la taille des exploitations. Plus on est gros, plus on touche. La PAC serait donc, d’une part, un système profondément inégalitaire pour les petits agriculteurs et, d’autre part, très gourmand pour les gros exploitants et les grandes entreprises du secteur agricole.
Le Média a donc reçu, pour en parler, Caroline Trouillet. Elle est journaliste et auteure de l’enquête : « La Politique Agricole Commune : ses chèques aux mieux dotés, ses œillères sociales et environnementales ».
L'entretien d'actu - Sport
Que reste-t-il du football des classes populaires ? Alors que l'UEFA est gangrénée par les enjeux financiers, un projet concurrent de "Super ligue" rassemblant les clubs les plus riches du continent a été évoqué, avant d'être enterré. Pour en parler, nous recevons Pierre Rondeau, spécialiste de l'économie du sport.
Dimanche 18 avril au soir, le New York Times révélait qu’Andrea Agnelli et Fiorentino Perez, respectivement présidents de la Juventus Turin et du Real Madrid, officialisaient la création de la Super Ligue Européenne. Ce projet de ligue fermée, destinée à concurrencer la Ligue des Champions.
Dans la foulée, le Barça, l’Atlético Madrid, l’Inter Milan, l’AC Milan, Manchester City et United, Chelsea, Arsenal, Liverpool et Tottenham - les clubs les plus puissants économiquement de la planète - ont annoncé prendre part au projet. Un projet financé à hauteur de 6 millards d’euros par la banque américaine JP Morgan.
L’UEFA, l’instance qui gère le football européen, a réagi en dévoilant son projet de réforme de la Ligue des Champions. Une réforme financée de son côté par un fond d’investissement britannique à hauteur de 3,5 millards d’euros. Une réforme tout aussi favorable à ces même clubs puissants. Foot business vs Foot business.
Depuis, le projet de Super Ligue est dit « mort ». Tous les clubs se sont retirés du projet et sont revenus dans le giron de l’UEFA. « La Super Ligue est morte, vive le football », d’aucuns diraient. Mais le football sort-il vraiment grandi de cette affaire ? C’est pour parler de tout cela que Pierre Rondeau, spécialiste de l’économie du sport, est venu sur le plateau du Média.
Clés : Coronavirus ; Culture ; Emploi
Depuis le 29 octobre, date du second confinement, le monde de la culture est à l’arrêt. Les musées sont fermés, les spectacles sont annulés. C’est pourquoi, intermittents du spectacle, artistes et techniciens, se sont réunis sur la Place de la République, jeudi 4 mars dernier. Ils demandent la prolongation de leurs droits au chômage, et la réouverture des lieux de culture.
A l’arrêt depuis le second confinement du 29 octobre 2020, le monde de la culture et du spectacle s’est donné rendez-vous jeudi 4 mars dernier sur la Place de la République, pour une manifestation en direction de Madeleine. Associations, organisateurs de spectacles, salariés et intermittents demandent au ministère de la culture la réouverture des lieux de culture. Ils demandent aussi la prolongation de l’année blanche, qu’Emmanuel Macron avait décidée le 6 mai dernier. L’année blanche avait permis à certains intermittents de prolonger leurs droits au chômage d’une année. Elle prendra fin le 31 août prochain. Après quoi, des milliers de travailleurs de la culture pourraient se retrouver sans revenu et plongés dans la précarité.
En parallèle de la manifestation, un autre groupe s’est introduit dans le théâtre de l’Odéon, situé dans le 6ème arrondissement de Paris, pour l’occuper. L’occupation ne s’arrêtera pas tant que le ministère de la culture n’aura pas répondu favorablement aux revendications des travailleurs de la culture.
Mercredi 20 janvier, Alexandre Langlois passait en Conseil de discipline, à la préfecture de Police de Paris, située sur l’île de la Cité. Alexandre Langlois se voit reprocher - entre autre - d’avoir diffusé des tracts provocateurs sur lesquels il présente la photo du directeur de la police nationale, dénonçant dans le même temps un nombre important de suicides dans la Police Nationale.
En novembre dernier, Alexandre Langlois avait pourtant fait part de sa volonté de quitter la police nationale, et avait demandé une rupture conventionnelle. Il pointait les dysfonctionnements dans l’institution policière et au ministère de l’Intérieur. Aujourd’hui, il risque la sanction. C’est la seconde fois. La première fois, il avait écopé de 12 mois de suspension dont 6 ferme.
Dix-huit salariés de Monoprix en lutte, tous élus syndicaux, ont été assignés au tribunal par leur direction. Selon cette dernière, ils aurait « nuit » à l’image de l’enseigne et occasionné des pertes de chiffre d’affaires. Depuis quelques mois les 18 salariés et élus syndicaux de Monoprix organisent ce qu’ils appellent les « Samedis de la révolte ». Ces actions consisteraient à tracter auprès des clients devant l’entrée des magasins Monoprix, et à faire des prises de parole pour sensibiliser la clientèle aux conditions de travail extrêmement précaires auxquelles les salariés sont soumis.
Les dix-huit salariés de Monoprix réclament en outre de meilleurs conditions de travail, un meilleur salaire et le versement intégral de la prime COVID que l’enseigne leur avait promise. En effet, pour compenser les risques sanitaires pris pendant le premier confinement, la direction de Monoprix avait promis une prime de 1 000€.
Jeudi 3 décembre, le tribunal judiciaire de Paris a rendu sa décision, et a condamné les dix-huit salariés de Monoprix à payer une indemnité de 3 000€, et leur ordonne de ne plus tenter de pénétrer collectivement dans un magasin Monoprix, dans le cadre de protestations syndicales.
Tr.: ... groupe CASINO ...
Les reportages
On les connait plus souvent sous le nom de surveillant, surveillante, pion ou pionne. Les assistants d’éducation, les AED, étaient en grève mardi 1er décembre.
Rassemblés devant le métro Solférino dans le 7ème arrondissement de Paris - à proximité du Ministère de l’Education Nationale - ils réclament de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire, et une reconnaissance de leur statut. Ce statut créé depuis 2003 est jugé trop précaire. Employés en CDD pour un an, renouvelable six fois, ils réclament également la titularisation des AED, pour ceux qui souhaiteraient continuer sur cette voie. La crise du COVID-19 n’a évidemment rien arrangé à leurs conditions de travail. Travaillant dans des établissements exigus et au contact des élèves au moment où ces derniers ne portent pas leurs masques, les AED semblent particulièrement exposés au virus. Le Média TV s’est rendu sur place pour rencontrer ces assistants d’éducation et couvrir leur mouvement.
Clés : Coronavirus ; Gouvernement
L’école et les enseignants sont-ils les grands sacrifiés de la crise sanitaire ? Depuis le 18 septembre dernier, nous sommes passés en état d’alerte maximale. Les bars, les salles de sport sont priés de fermer. Les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits. Les facs doivent réduire de 50 % leurs capacités d’accueil. Samedi prochain, un couvre-feu sera instauré dans huit grandes communes de France. Pourtant dans les écoles, rien ne change. Pire. Olivier Véran et Jean-Michel Blanquer ont décidé, le 22 septembre, d’alléger le protocole sanitaire dans les établissements scolaires. Une décision jugée catastrophique par les enseignants.
Pourtant, la situation n’est pas au mieux. Malgré les propos « rassurants » de Jean-Michel Blanquer, la carte interactive mise en place par les stylos rouges indique plus de 4 000 cas répartis dans pas loin de 3 000 établissements. Selon la dernière étude de Santé Public France, les écoles, collèges et lycées sont le deuxième plus gros foyer de contamination dans le pays, parmi les clusters recensés.
Devant la gravité de la situation, plusieurs collectifs d’enseignants, les Stylos Rouges en première ligne, ont décidé de porter plainte contre les deux ministres pour « mise en danger de la vie d’autrui ».
25 529 vues - 2,3 k - 29 - 404 k abonnés - 317 commentaires - #Radars #Scandale
En 2002, la sécurité routière était tout d’un coup devenue un des chevaux de bataille du Président Jacques Chirac et du gouvernement du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le « plan radar » est alors mis sur la table dans le but, soit-disant, de « sauver des vies ». En 2018, ces fameux radars ont rapporté 860 millions d’euros à l’État. Un marché public juteux.
Comment ont-ils été attribués et a qui profitent-t-ils ? Comment ce plan, alors que Nicolas Sarkozy était encore ministre de l’Intérieur, s’est mis en place ? Qui gère la mise en place des radar, leur entretien et la gestion des PV ?
C’est le sujet du film enquête intitulé « Radar, machine à cash ». C’est pour en parler que notre journaliste Irving Magi a reçu les journalistes Stéphanie Fontaine et Antoine Champagne, qui ont participé à sa réalisation.
Pour visionner le film : https://reflets.info/articles/radar-la-machine-a-cash
Transcription : ... soupçons de prises illégales d'intérêts ...