Connu / TG le 21/02/23 à 22:35
Clés : #se déplacer demain #services publics #transports
Malgré le défi climatique et la hausse des carburants, l’État abandonne le train en sous-investissant dans l’entretien du réseau ferré. Contrer ce démantèlement programmé sera l’une des batailles politiques majeure au sein de la nouvelle Assemblée.
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L’avenir des trains du quotidien ne tient plus qu’à un fil : l’aide financière des régions
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SNCF Réseau ... Son PDG, Luc Lallemand ... la carte réalisée à partir de l’analyse d’un cheminot sur le risque de disparition progressive des lignes moins fréquentées. https://twitter.com/BB27000
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ses difficultés sont masquées par la croissance insolente des filiales de la SNCF dans le transport urbain, Keolis, et dans le transport routier, Geodis (respectivement + 32 % et +17 % de chiffre d’affaires entre 2015 et 2019). C’est donc la route qui sauve le rail. ... e Secrétaire général de la CGT cheminots, Laurent Brun. Le système libéral est magique : c’est quand les usagers ont le plus besoin du train qu’il devient inaccessible ! »
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inefficacité du réseau, surcoûts liés à l’émiettement des compétences, souffrance professionnelle des agents, fin de la continuité du service public pour les usagers. Toutes les analyses convergent sur le constat qu’avec ou sans concurrence c’est avant tout les investissements publics qui garantissent l’efficience d’un réseau ferré.
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Le fret ferroviaire ne représente en 2020 que 9 % du transport de marchandises, presque trois fois moins qu’il y a quarante ans et deux fois moins que la moyenne européenne. Une aberration au regard de la pollution routière et du défi climatique.
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l’Autorité de régulation des transports ... avis de février 2022 : « Le risque est d’entraîner SNCF Réseau dans une spirale de paupérisation industrielle où le sous-investissement conduirait à une dégradation du réseau, qui entraînerait à son tour une attrition du trafic et des ressources du gestionnaire d’infrastructure. » ... « Le sous-investissement ne peut que conduire à la catastrophe, voire à une série de catastrophes. C’est la seule chose qui pourra interrompre la spirale infernale », s’alarme Thierry Marty.
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Avec l’ouverture à la concurrence et la fin du statut de cheminot, c’est une certaine culture de la sécurité qui se perd, craint également Nicolas Spire, sociologue du travail au sein du cabinet Aptéis et auteur d’un rapport sur la catastrophe ferroviaire.
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L’Assemblée fraîchement élue comporte plusieurs connaisseurs du ferroviaire. Côté France insoumise, Loïc Prud’homme et François Ruffin, qui portaient le sujet au cours du précédent mandat, ont été rejoints par un cheminot de métier, chef des circulations en gare de Montauban, en disponibilité depuis 2019, Thomas Portes. Il compte porter dans l’hémicycle « le combat commun des usagers et des cheminots » pour la sauvegarde du ferroviaire, « dans une logique globale de défense des services publics ». Plusieurs modes de mobilisation sont à l’étude, comme un tour de France ou des États généraux du rail, qui pourraient déboucher sur une proposition de loi.
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l’exécutif qui par ses choix hypothèque le maillage du territoire, mais ne renonce pas à des projets dispendieux de ligne à grande vitesse, entre Bordeaux, Toulouse et Biarritz, Perpignan et Montpellier, Nice et Marseille (25 milliards au total). La question des tarifs pourrait également focaliser les attentions. Les usagers, représentés notamment par la Fnaut, défendent avec insistance le retour à une TVA réduite sur les billets (à 5,5 % au lieu de 10 % actuellement).
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- À la SNCF, la sous-traitance coûte très cher, y compris en termes de sécurité
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Maxime Combes @MaximCombes · 6 juil.
#Grève à la #SNCF : les usagers devraient se révolter ... contre le sous-investissement chronique dans les lignes les moins fréquentées qui risquent tout simplement de disparaître si rien n'est fait, alors que les fréquentations augmentent et que l'urgence climatique est là.
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Basta! et 9 autres personnes
- Maxime Combes @MaximCombes · 22h
Cette carte illustre ce qu’il resterait du chemin de fer français si les lignes les moins fréquentées fermaient progressivement faute d’investissement comme le prévoit le contrat Etat-SNCF qui a été signé en catimini le 6 avril dernier.
(carte par @BB27000 & @bastamedia_) - Oui, 4 jours avant l'élection présidentielle, l'Etat signait un contrat Etat-SNCF qui, par des prévisions d'investissement insuffisantes, conduit nécessairement à l'abandon des lignes les moins fréquentées : l'entretien et le renouvellement des voies ne seront pas possibles.
- Le contrat Etat-SNCF le dit clairement : "compte-tenu des trajectoires actuelles, un scénario d’investissement permettant de stopper le vieillissement des appareils de signalisation sur [les petites lignes] semble hors de portée" s'il n'y a pas plus d'argent mis sur la table.
- La logique, implacable, est toujours la même :
- pas assez d'investissement
- entretien des lignes insuffisant
- baisse de la vitesse des trains
- dégradation du service
- moins de fréquentation pour un service dégradé
- Retour au 1
Et un jour : fermeture de la ligne
- "Ce quinquennat sera écologique ou il ne sera pas" s'ext exclamé @EmmanuelMacron.
On voit.
Face à l'urgence écologique, l'exécutif a décidé de sous-investir dans le ferroviaire alors qu'il faudrait investir massivement pour développer les mobilités douces. - Quelques comparaisons d'investissement dans les réseaux ferroviaires :
- France : 2,8 Mds € par an
- Italie : 130 Mds sur 20 ans, soit 6,5 Mds par an
- Allemagne : 85 Mds en 10 ans, soit 8,5 Mds par an
Pourquoi si peu @CBeaune @Ecologie_Gouv @ChristopheBechu @Elisabeth_Borne ?
- "Le risque est une spirale de paupérisation industrielle où le sous-investissement conduirait à une dégradation du réseau, qui entraînerait à son tour une attrition du trafic et des ressources de SNCF réseau" (Avis de l’Autorité de régulation des transports - fév 2022)
- Vous vous souvenez du plan #France2030 présenté en grande pompe par @EmmanuelMacron à l'automne 2021, qui définit l'avenir économique et industriel du pays pour les 10 ans à venir ? Prétendument vert, ce plan sous-dotait le ferroviaire.
Voilà les conséquences concrètes.
10:10 AM · 6 juil. 2022·- 11 Retweets 26 J'aime - Sur le plan #France2030 et l'écologie, lire cette analyse publiée dans la @Revuemvts
mouvements.info https://mouvements.info/plan-de-relance-maintenir-le-monde-davant-quoi-quil-en-coute/
Plan de relance : maintenir le monde d’avant « quoi qu’il en coûte »…
À l’issue du premier confinement, alors que certain·es se préparaient à l’avènement du « monde d’après », le gouvernement français déclinait la version [...] - Sur la catastrophe à laquelle nous conduit ce contrat Etat-SNCF qui sous-investit dans l'infrastructure ferroviaire, lire @emanach dans cet article pour @bastamedia_ : révoltons-nous contre cet abandon du ferroviaire par l'exécutif #Macron #Borne
basta.media
Des trains plus chers, des lignes fermées, des milliers d’emplois en moins : le sombre avenir du...
Malgré le défi climatique et la hausse des carburants, l’État abandonne le train en sous-investissant dans l’entretien du réseau SNCF. Conséquences : des lignes ferroviaires vont se dégrader puis...
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