Publié Il y a 2 jours • 49 vues - 7+
C’est un échange-type que l’on entend souvent, très souvent, en début de semaine. Question : “comment ça va ?” Réponse : “comme un lundi”. Comme un lundi, ça veut dire, bon pas trop. Comme un jour où l’on repart pour une semaine de travail.
Ah le travail. La musique populaire est remplie d’airs sur le travail. “Le travail, c’est la santé”, oui “mais rien faire c’est la conserver”, selon Henri Salvador. Au “je ne veux pas travailler” de Guillaume Appolinaire, mis en chanson par Pink Martini, répond le “Faut que je travaille” de Princess Erika. Pas plus convaincu que ça.
“Vous ne détestez pas le lundi, vous détestez la domination au travail” : c’est le titre du dernier essai de Nicolas Framont, sociologue, rédacteur en chef de Frustration Magazine et auteur de “Parasites”, édité, comme ce dernier ouvrages, par Les liens qui libèrent. Pourquoi le mal-être au travail s’amplifie-t-il ? Jusqu’où le gouvernement et le patronat iront-ils pour décourager les arrêts maladie, les ruptures conventionnelles et les démissions, qui symbolisent une sorte de défiance vis-à-vis du salariat, très perceptible chez les plus jeunes. La valeur travail est-elle vraiment ancrée au sein des classes populaires ? Et le “droit à la paresse” n’est-il pas une revendication de bobos déconnectés ? Entretien avec Théophile Kouamouo.
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Publié originellement 26/10/2024 - Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu - Langue Français
Étiquettes Durée 30min 40sec - 1 Comment
*Tr.: ... souffrance au travail ... typologie du chef ... chef bureaucratique ... obéir ... chef tyranique ... la droite est anti-humaniste ... valeur travail, terme bourgeois ...
Le Monde n'a Pas de Centre
Deux fois par mois, le célèbre politiste Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po, décortique l’actualité internationale dans un monde où les anciennes hégémonies sont balayées.
Au moment où le dernier ouvrage de Bertrand Badie, “L’Art de la paix” sort dans les librairies, le fracas des armes se fait encore plus tonitruant au Moyen-Orient. Après les assassinats de chefs emblématiques du Hamas et du Hezbollah, via des frappes au Liban et en Iran, attribuées à Israël ou assumées par Israël, après des tirs de missiles iraniens ou du Hezbollah sur Israël, après un début d’invasion du Liban par Israël, c’est la guerre ouverte entre Téhéran et Tel-Aviv. C’est aussi l’implication inconditionnelle des États-Unis aux côtés d’Israël, avec les risques d’alliances croisées et les incertitudes que l’on peut imaginer.
C’est la guerre, mais une guerre attendue, préparée, souhaitée, au moins par certains protagonistes. “Ah Dieu, que la guerre est jolie”, déclamait avec une ironie amère le poète Apollinaire en 1915. Et aujourd’hui ? Jusqu’où allons-nous être conduits ? Ce qui se passe au Moyen-Orient témoigne-t-il d’un mépris désormais partagé pour les paix bancales et rudes à maintenir et d’une fascination pour les bonnes guerres ?
Au sommaire aujourd’hui :
Carte Blanche de Paul Elek :
Paul est avec nous en plateau pour revenir sur le programme du Rassemblement National et les annonces faites par Jordan Bardella, lui-même annoncé comme potentiel premier ministre en cas de majorité relative ou absolue du parti d’extrême-droite à l’Assemblée Nationale. Programme qu’on pourrait finalement résumer en 3 mots : autoritarisme, préférence nationale (ne gros, racisme) et néolibérale (le programme économique reprend les thèses macronistes à la lettre)... Le tout en désignant son adversaire principal, le Nouveau Front Populaire et surtout, Jean-Luc Mélenchon
Le fond de l'info :
Les extrêmes, les extrêmes, les extrêmes… Depuis plusieurs années, mais avec plus de régularité après la dissolution, les macronistes mettent dans le même sac la gauche et l’extrême droite. Et le pire de ces extrêmes c’est manifestement la gauche, repeinte en extrême gauche. La gauche qui serait comme souillée par sa composante “France insoumise”, qui serait tout aussi antisémite que le RN est raciste est islamophobe. La campagne en vue des législatives est complètement minée, salie, par ces accusations qui passent désormais pour des évidences au sein des médias majoritaires, de la Macronie, de la droite, du RN. Et même de larges segments à gauche qui s’en servent, avec sincérité ou pas, dans le cadre de la bataille hégémonique qui a lieu de ce côté du spectre politique. Jusqu’où ira cette logique du “ni ni”, qui est en réalité une logique du “surtout pas LFI” ? Comment s’est construit ce piège mortel ? Quelles sont ses mécaniques ? En s’y prêtant, en tout cas en partie, la gauche social-démocrate ne creuse-t-elle pas sa propre tombe ? Le sujet est trop important pour qu’on l’élude. Mais au Média, on n’a pas voulu faire un énième débat sur “la France insoumise est-elle antisémite ?” On a fait un choix éditorial qui en réalité est celui de la logique et des faits. Nous ne pouvons pas traiter un parti dont les textes et le programme sont absolument clairs sur tous les racismes de la même manière qu’un parti forgé par des anciens collabos et Waffen SS, dont certains candidats à ce scrutin sont encore rattrapés par leurs propos 100% racistes, 100% antisémites, 100% islamophobes. Nous avons donc organisé une discussion avec des personnes ressources qui sont d’accord sur cette base raisonnable, afin que des nuances utiles à la réflexion puissent s’exprimer sans hystérie.
Pour en parler : Danielle Obono, députée sortante de Paris et candidate à sa réélection, accusée d’être antisémite depuis la publication du premier communiqué de la France insoumise sur les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre en territoire israélien… Comment elle interprète politiquement cette assignation ? Et avec le recul, considère-t-elle que les choses auraient pu être mieux dites, mieux faites et mieux formulées ? Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, Franco-Israélien mais désormais considéré par les plus offensifs de ses adversaires comme un allié des antisémites en raison de son positionnement politique sur le conflit israélo-palestinien. Comment vit-il la tenaille identitaire actuelle et ses traductions sur le champ politique français, au profit quasi exclusif de l’extrême droite ? Et Julien Théry, notre historien maison, qui nous parlera de la genèse politique et historique de la figure de la gauche supposément antisémite.
En tentant de porter sa guerre contre la Russie sur le terrain africain, et en le revendiquant, l’Ukraine a-t-elle fait le faux pas de trop ? Cela faisait déjà des mois que l’on savait que Kiev voulait affronter Moscou sur le continent où Vladimir Poutine ne cesse de tisser sa toile. En novembre 2023, le Kiev Post annonçait que le pays dirigé par Volodymyr Zelensky avait envoyé des commandos aux Forces de soutien rapide au général Mohammed Hamdan Daglo dit Hemetti, ancien vice-président de la transition au Soudan et protagoniste de la guerre civile qui déchire son pays. Mais désormais, Kiev assume ouvertement. Tout part d’un affrontement militaire violent entre l’armée malienne, appuyée par la société militaire privée russe Wagner, et des rebelles touaregs pas loin de la frontière entre le Mali et l’Algérie. Les rebelles, qu’à Bamako on considère comme des terroristes, ont le dessus et infligent des lourdes pertes à l’armée malienne et à Wagner. Enhardis par la victoire, les autorités ukrainiennes se vantent de leur action jusqu’ici clandestine.
Comme si cela ne suffisait pas, l’ambassade ukrainienne à Dakar, qui s’était déjà signalée en appelant des jeunes Africains à s’enrôler à ses côtés, a publié une interview vidéo et un commentaire qui a conduit à la convocation de l’ambassadeur. Depuis, de nombreux pays africains et même la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont fustigé “les ingérences extérieures” pouvant constituer une menace contre la paix et la sécurité. La CEDEAO qui a pourtant des relations très difficiles avec le régime militaire au pouvoir à Bamako. L’exécutif ukrainien a-t-il donné le bâton pour se faire battre ? Un tabou a-t-il été violé ? La France et les États-Unis pourront-ils éviter de se distancier des agissements de leur allié sans nourrir les accusations sur leur propre complicité ?
Pour répondre à ces questions,Théophile Kouamouo a invité Amzat Boukari Yabara, historien, auteur de Africa Unite - une histoire du panafricanisme et co-auteur de L’Empire qui ne veut pas mourir - une histoire de la Françafrique, dans ce nouvel Entretien d'Actu.
Tr.: ... la position russe considère les ukrainiens comme fascistes ...
...
Après un second tour marqué par un barrage républicain qui a en quelque sorte “ressuscité” des dizaines de députés macronistes, ils ont été nombreux parmi eux à remettre au goût du jour le slogan “ni RN ni LFI” qui signifie dans les faits : “barrage au Nouveau front populaire”. Accepteront-ils désormais de n’être élus aux postes-clés de l’Assemblée nationale que grâce aux votes ou aux désistements du Rassemblement national ? Quid des députés de la “Droite républicaine”, qui sous-entendent par leur nouvelle appellation que leurs anciens camarades qui se sont alliés à l’extrême droite ne le seraient plus ? Dans la perspective de la future élection présidentielle, quelles seraient les conséquences sur l’opinion publique française, et sur le peuple de gauche, qui jusqu’ici a été majoritaire à se mobiliser pour éviter des aventures périlleuses à la France… si le “front républicain” était déchiré dès aujourd’hui au nom de l’opportunisme politicien ?
Alors que le front politique demeure empêtré dans ses contradictions, le front syndical reprend l’initiative. Ce jeudi 18 juillet, dans l’après-midi, la CGT a organisé un rassemblement place de la République, pour réclamer la nomination d’un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire. Nos journalistes Lisa Lap et Benoît Deverly étaient sur le terrain.
La série noire se poursuit pour les principales chaines d’information en continu, alors que l’ARCOM vient de terminer les auditions en vue de l’attribution de quinze fréquences de la télévision numérique terrestre - on rappelle que Le Média est lui aussi candidat à une de ces fréquences.
Enfin, Médiapart révèle que Jordan Bardella a été invité à dîner dans la résidence de Cyril Hanouna à Saint-Tropez à l’occasion d’une soirée privée le 12 juillet dernier.
23 juin 2024 - 18H00 / Par Théophile Kouamouo
Après la dissolution : un "coup d'état" macroniste est-il possible ? (François Boulo)
Depuis dix jours, la France entière et de nombreux observateurs dans le monde s’interrogent sur ce qui a bien pu se passer dans la tête d’Emmanuel Macron pour qu’il choisisse de dissoudre l’Assemblée nationale au pire moment pour son propre camp. Chacun y va de ses analyses, d’autant plus que le président de la République ne cesse de semer des indices troublants, tendant à laisser penser qu’il n’a pas vraiment de problème avec l’idée d’une cohabitation avec l’extrême droite. François Boulo, avocat, figure historique des “Gilets jaunes”, a réfléchi sur la question et a publié une tribune sur le média indépendant Elucid. Une tribune dont le titre est explicite : “Dissolution : le suicide macroniste”. Pour Boulo, le plan d’Emmanuel Macron, qui voulait se poser en rempart contre “les extrêmes”, s’est déjà retourné contre lui avec les alliances LR/RN et la formation d’un« Nouveau Front Populaire ». On en parle, et on évoque aussi les classes populaires et leurs votes… ce qu’est devenu au fond le mouvement des Gilets jaunes, qui n’a pas pu arrêter, et qui a même peut-être accéléré, la formidable ascension du Rassemblement national.
Comment éviter le piège de l’antisémitisme, de l’islamophobie et de toutes les instrumentalisations, dans un contexte de criminalisation de toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien ? Discussion à bâtons rompus.
Le conflit israélo-palestinien est de retour à la Une, plus dévastateur que jamais. Du terrain, de Gaza notamment, nous arrivent au compte-gouttes des images qui illustrent bien une offensive terrestre israélienne sans pitié. Des images décontextualisées dans un contexte où tout travail journalistique exhaustif est impossible, entre coupures d’Internet et ciblage des reporters, dont certains ont été tués.
En France, les manifestations pro-palestiniennes interdites ainsi que l’expression d’une parole antisémite crispent une atmosphère déjà tendue. Dans cet extrait de “Toujours debout”, Théophile Kouamouo est en compagnie de Wissam Xelka, streameur, militant, taulier de la chaine Twitch Paroles d’honneur, et de Michèle Sibony, ancienne présidente de l’Union juive française pour la paix. Comment éviter le piège de l’antisémitisme, de l’islamophobie et de toutes les instrumentalisations, dans un contexte de criminalisation de toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien ?
Connu / https://twitter.com/Nicomay/status/1720142459219411030
Info en continu Depuis ce vendredi, la webtélé d’extrême gauche Le Média est devenue une chaîne de télévision classique et compte bien tordre le cou à la concentration des médias et concurrencer les chaînes d’info en continu
L.Be.
Les micros de Cnews et BFMTV. Illustration — NICOLAS MESSYASZ/SIPA
- Le Média a eu l’autorisation de l’Arcom (ex-CSA) de devenir une chaîne de télévision à part entière sur les téléviseurs connectés et les box Internet. Par contre, elle n’est pas sur la TNT.
- L’idée est de concurrencer les grandes chaînes d’information en continu, LCI, BFMTV ou CNews, en luttant contre la concentration des médias.
- Pour l’heure, deux des opérateurs privés – SFR et Bouygues – refusent de donner un canal de diffusion à la chaîne d’extrême gauche.
« Ce qui garantit un espace public sain, c’est le pluralisme », insiste Théophile Kouamouo, actuel rédacteur en chef du Média. Lancée en janvier 2018 par des proches de La France insoumise, la webtélé d’extrême gauche a débarqué – en toute discrétion – sur le petit écran ce vendredi, devenant une chaîne de télévision à part entière. Elle est désormais accessible sur le canal 350 de la Freebox. Les trois autres opérateurs français privés (Orange, Bouygues et SFR) traînent des pieds pour lui offrir une place, en dépit du feu vert de l’Arcom (ex-CSA), l’autorité régulatrice de l’audiovisuel. Les deux plus réticents étant Bouygues et SFR, eux-mêmes respectivement propriétaires de LCI et BFMTV.
Se hisser au niveau des mastodontes de l’info en continu n’est pas si simple, surtout avec une quinzaine de journalistes. Mais Le Média se réjouit de réaliser son rêve. C’est « une victoire pour la presse indépendante », écrit la chaîne pour accompagner sa campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank. « Nous appelons à renforcer le nombre de sociétaires pour être en mesure de produire assez. A chaque créneau de la journée, représenter une alternative, c’est beaucoup d’argent », concède Théophile Kouamouo.
Un média engagé
L’enjeu est de taille : deux tiers des Français regardent la télévision sur les box, rappelle-t-il. Pour pouvoir atteindre ces téléspectateurs, Le Média s’est engagé dans une bataille de l’opinion via une pétition, intitulée « Pour le pluralisme à la télévision » qui affichait 12.700 signatures ce mardi. Il compte bien faire plier les opérateurs les plus réticents à lui trouver un canal de diffusion. « Aujourd’hui, l’écosystème de l’audiovisuel a été formaté pour que BFMTV et CNews donnent le la de la hiérarchisation de l’information, poursuit l’ancien correspondant du Monde en Côte d’Ivoire. On n’a pas les moyens de ces grosses chaînes, mais on veut aller sur le même terrain. Nous pensons qu’un soir de manifestation, de crise politique ou d’élection, le citoyen doit pouvoir zapper entre les différentes chaînes d’information. »
Sur ce point, François Jost, sémiologue et spécialiste des médias, s’étonne un peu. « Alors qu’à l’origine, Le Média revendiquait une certaine déontologie du journalisme qui devait couper avec la pratique des grandes chaînes, il passe à une télévision d’opinion. Ce qui justifie son existence, c’est presque CNews. Son ennemi n’est plus le service public comme c’était le cas, mais la télévision de Vincent Bolloré. » Pourtant, Le Média se défend d’être une chaîne militante. « Nous n’allons pas donner la parole à des personnalités avec lesquelles nous sommes d’accord, mais nous sommes un média engagé qui part d’un point de vue », précise Théophile Kouamouo. Pour lui, parler de neutralité est hypocrite. Elle est « impossible à atteindre en raison des biais naturels et parce que les entreprises de presse sont contrôlées par des intérêts privés ».
Conserver un regard neutre sur les faits ne doit pas être un gros mot, pour François Jost. Au contraire. « Quand on soutient la déontologie, on déteste généralement qu’on confonde commentaires et faits », note le sociologue des médias. « Le pluralisme doit être interne à une chaîne, ce n’est pas une chaîne de droite contre une chaîne de gauche », critique-t-il. La notion de pluralisme est d’ailleurs dans le cahier des charges de la chaîne d’information en continu. « Elle veille à l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion et constitue à ce titre un lieu d’exercice et de diffusion de la démocratie », peut-on lire dans le décret publié en 2002. Le Média souhaite donner un espace « aux paroles minorisées », mais il y aura de la place pour le contradictoire.
Le sujet brûlant de la concentration des médias
L’arrivée d’une chaîne d’information « indépendante » et marquée très à gauche va-t-elle renverser le PAF ? « L’impact sera efficace le jour où dans ce pays on sera capable de voter des lois qui protègent de la concentration et du monopole, juge Noël Mamère, qui a collaboré avec Le Média à sa création en 2018 avant de le quitter quelques mois plus tard à l’heure du limogeage de la présentatrice Aude Rossigneux. On est confrontés à des gouvernements, en particulier celui-ci, qui est d’une grande permissivité avec un certain nombre de capitaines d’industrie qui investissent dans les médias pour renforcer leur capacité d’influence. »
La question de la concentration des médias s’est imposée comme un sujet brûlant au mois de juin dernier. Le Journal du Dimanche a été secoué par une grève historique de la rédaction, pendant quarante jours, contre la nomination à sa tête fin juin de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, marqué à l’extrême droite. Cette arrivée a été attribuée par de nombreux observateurs à Vincent Bolloré, milliardaire aux opinions réputées ultra-conservatrices.
Son groupe Vivendi, qui détient Canal+ et ses chaînes (dont CNews et C8), est en train d’absorber Lagardère, propriétaire du JDD, de Paris Match et d’Europe 1. Les trois titres étant chacun en train d’opérer un virage éditorial marqué à droite. Le Média va-t-il changer le game du pluralisme ? Encore faudrait-il qu’il récupère un canal sur toutes les box.
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Clés : Entertainment ; Médias ; Télévision ; Vincent Bolloré ; CNews ; BFM TV ; La France insoumise (LFI) ; LCI
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109 commentaires 51 partages
Commentaire de Pierrick Louin. il y a 6 jours
Etre indépendant ne veux pas dire être neutre par contre être dépendant de milliardaires maintenant ça veut souvent dire de droite voire d'extrême droite. C'est assez facile à vérifier.
Heureusement, il existe des patrons comme Xavier Niel et Matthieu Pigasse, qui ont une déontologie de respect de la liberté de la presse. Sans doute ce qui explique que seul Free a naturellement permis la diffusion du Média sur sa box. Pour l'heure, le refus des 3 autres opérateurs - Bouygues, Orange et SFR - d'en faire autant est signifiant.
...
Inclassable
Nouvel épisode de “Sans langue Degois”, la chronique politique de Françoise Degois. Une chronique hebdomadaire de décryptage politique qui entend aller plus loin que la seule énumération des faits d’actualité. Dès ce cinquième épisode, la formule change. Désormais, Françoise est face à un contradicteur, qui peut changer en fonction de l’actualité. Et aujourd’hui, elle est face à Rony Brauman, ancien directeur de Médecins sans frontières, et qui nous fait l’honneur de figurer dans le comité d’éthique du Média.
Au sommaire : l’horreur à Gaza, et la responsabilité morale de l’État d’Israël, quelques semaines après le choc de l’attentat perpétré par le Hamas le 7 octobre dernier. Le tableau est apocalyptique. Aurait-il pu en être autrement ? Benjamin Netanyahou, qui a fait ce choix, a-t-il des excuses ? les manifestations pro-palestiniennes interdites en France mais pas dans la majorité des pays européens ainsi que l’opinion publique française face au conflit au Proche-Orient ; Emmanuel Macron qui annonce la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse.
Démarche sincère ou femiwashing ? Dans le contexte de guerre au Proche-Orient, les réseaux sociaux nous font-ils perdre la tête ? Un débat animé par Théophile Kouamouo.
"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
clés : Gilets Jaunes ; Gouvernement
Nous sommes mercredi 7 juin 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Théophile Kouamouo.
▶ Le fond de l'info : Nadiya Lazzouni
avec Nadiya Lazzouni qui reviendra sur deux actualités majeures du jour : l’annonce de Yaël Braun-Pivet ce matin sur BFM qui a provoqué un tollé dans les rangs de l’opposition. La présidente de l’Assemblée nationale a fait savoir qu’elle déclarera irrecevable l’amendement de rétablissement de l’article 1 de la proposition de loi du groupe LIOT abrogeant le recul de l’âge de la retraite à 64 ans. Elle évoquera également les derniers rebondissements dans, ce qui aurait dû être un scandale d’état, l’affaire du fonds Marianne. Christian Gravel, préfet et ancien secrétaire général du Comité Interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation démissionne après avoir été accablé par un rapport d’inspection.
▶ Entretien d'Actu : François Boulo
Nous recevrons François Boulo, avocat et ancienne figure du mouvement Gilets Jaunes. Qu'est-ce qu’il devient depuis, son point de vue sur la mobilisation contre la réforme des retraites et les coups bas politiques de la macronie ? On verra tout ça avec lui dans l’entretien d’actu.
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Nous sommes mercredi 3 mai 2023, voici le programme de Toujours Debout présenté par Théophile Kouamouo.
▶Entretien d'Actu : Marion Lopez, journaliste indépendante
Théophile s’entretiendra en visio avec une consoeur basée à Nantes, Marion. Elle est journaliste indépendante et a suivi de très près les violences qui ont émaillé le défilé du 1er mai.
▶Entretien d'Actu : Mathilde Panot, présidente groupe parlementaire LFI
Au lendemain du 1er mai, et avant la prochaine journée d’action et de mobilisation que l’intersyndicale prévoit pour le 6 juin, nous avons voulu lancer une série d’entretiens de fond avec des figures centrales de la NUPES et de l’intersyndicale, les deux étant en première ligne dans la bataille contre la réforme des retraites façon Macron-Borne. Et nous commençons aujourd’hui avec la députée Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise. Stop ou encore ? Comment continuer le combat après plusieurs mois d’efforts et de privations et alors que les horizons institutionnels semblent s’assombrir ? Alors que les sondages présentent le RN comme le grand bénéficiaire de la séquence politique actuelle, comment se préparent les alternatives politiques au duel ou au duo Macron-Le Pen ? On parlera de tous ces sujets et de bien d’autres. Et petite innovation dans Toujours debout, on relaiera auprès de Mathilde Panot les questions posées par des internautes.
Tr.: ... Nantes serait un laboratoire de la répression policière : drones, lbd même pour des casserolades sans blackblocs ...
PRÉSIDENTIELLE 2022 : COMMENT LES INSTITUTS DE SONDAGE ONT "TUÉ" MÉLENCHON - 28 avr. 2023 / Le Média
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Un an. Seulement un an qu’Emmanuel Macron a été réélu à la fonction de président de la République en France. Et il fait déjà face à une immense fronde, déclenchée par son entêtement à imposer une réforme des retraites rejetée par une majorité écrasante de Français. Hors de France, on observe avec amusement mais aussi respect les déjà trois mois de résistance des Gaulois réfractaires.
Certains froncent tout de même les sourcils et se demandent comment ces satanés Français ont-ils fait pour élire un président à près de 60% et pour le vomir de manière quasi-unanime quelques mois plus tard.
Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Un scrutin au second tour à la fois piégé et préparé de longue haleine par un grand nombre de médias mainstream. C’est notamment ce que démontre la journaliste et membre d’Acrimed Pauline Perrenot, dans un livre sorti récemment aux Éditions Agone, Les Médias contre la Gauche. “Le duel Macron-Le Pen : une construction médiatique”, écrit Pauline Perrenot. Une construction médiatique qui passe massivement par les sondages.
Le journaliste indépendant Julien Baldassarra s’est quant à lui concentré sur les deux mois précédant la dernière présidentielle, et sur les sondages qui étaient alors publiés. On ne va pas jouer les étonnés. Le candidat sous-évalué par les sondages jusqu’au moment où ils cessé d’être légaux c’était… Jean-Luc Mélenchon. Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Julien Baldassarra livre le résultat de son travail de compilation et d’analyse dans un article publié sur le site du Média. Il a également accepté de répondre aux questions de Théophile Kouamouo.
Tr.: ... biais ... fiasco sondagier ...
L'actu démasquée
Notre actualité est édifiante... et souvent désespérante. Cette chronique la balaie avec indignation, étonnement, délectation... et toujours un peu d’humour.
« Je ne sais pas quel âge vous avez. Je ne sais pas si vous avez l’âge de vous voir poser cette question par de jeunes insolents : “Comment on se rend compte qu’on devient vieux ?” Eh ben, moi je m’en rends compte tous les midis dans la cuisine du Média. Quand je me rends compte que mes références culturelles ne parlent pas à mes collègues. Imaginez la scène. Est-ce que vous avez connu la mode du portail dromadaire.com et des dromacartes ? Hein. Enorme blanc, suivi d’un méprisant. Oulala… le boomer. Et quand en plus… pompon sur la garonne… vous vous rendez compte que le type qui a créé ce fameux Dromadaire est peut-être, comme le dit la comptine, aussi idiot que le chameau son demi-frère… »
Dans ce nouvel épisode de l’Actu démasquée, Théophile Kouamouo fait dans l’autodérision et revient sur la thématique centrale de l’édition de la semaine dernière : la lutte des classes en cours au sein des médias mainstream. Une lutte qui entraîne désormais des fuites dans les médias, sur les consignes strictes et la censure qui règne par exemple sur BFM.
indé kaméléons comme factuel ... Dominique Rizet, Christine Kelly, Stéphane Simon qui avait déjà piloté Onfray TV et la webtv de Gilles-William Goldnadel l'identité d'une partie des actionnaires et tenue secrete ...
Laurent Bigot est un homme en colère. Ancien haut fonctionnaire, il a été diplomate, mais aussi sous-préfet. Il connaît donc bien les rouages de la haute administration publique avec laquelle il a pris ses distances ces dernières années. Très actif sur Twitter, compagnon de route des Gilets jaunes et du mouvement social dont il a documenté en vidéo les manifestations, il dénonce régulièrement les violences policières qui les accompagnent. Des violences policières dont il a été lui-même victime à plusieurs reprises.
Laurent Bigot accorde cet entretien à Théophile Kouamouo au lendemain de la grève et des manifestations du 23 mars, à la suite desquelles on a pu avoir l’impression de vivre dans un pays en situation d’insurrection générale. Violences policières généralisées et la plupart du temps gratuites, feux de poubelles et incendies d’édifices, où va la France ? Pourquoi Laurent Bigot considère-t-il comme très inquiétantes les scènes auxquelles il a assisté ce jeudi ? Comment est-on passé du maintien de l’ordre à ce que l’ancien sous-préfet désigne désormais comme de la “répression” pure et simple ? Le pouvoir d’Emmanuel Macron s’est-il mis dans une impasse ? Se trouve-t-il désormais dans un positionnement où l’égo surdétermine tout le reste ? Entretien.
Tr.: ... on sort de l'état de droit, la police n'est plus maîtrisée ... les gens dans la rue sont des ennemis de la république ... la sémantique prépare à la répression ... c'est justifié d'éborgner ... charge de la compagnie d'intervention totalement gratuit ... une charge sans interpellations ... décourager de revenir en manifestation ...
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“Pourquoi nous détestent-ils tant ?” C’est la question que de nombreux Américains ont posé après les dramatiques attentats du 11 septembre 2001, et les réactions de joie mauvaise qui ont été enregistrées dans de nombreux pays du monde. Ce carnage inédit en moins, plus de 20 ans après, c’est ce que se demandent aussi certains observateurs en France, quand ils se rendent compte de l’hostilité que leur pays inspire de plus en plus sur le continent africain. La réponse facile peut être : “parce qu’ils sont manipulés par les Russes”.
Sans nier la guerre informationnelle qui bat son plein, le fait est que les rancoeurs accumulées sur une partie du continent contre l’ancien colonisateur sont anciennes, et souvent justifiées par l’arrogance de celles et ceux qui incarnent sa diplomatie.
C’est sur ce petit monde que le journaliste Michaël Pauron a enquêté, et de ses investigations il ressort ce livre dense et passionnant, “Les Ambassades de la Françafrique ; l’héritage colonial de la diplomatie française”. Paru chez Lux Editions.
Théophile Kouamouo le reçoit pour évoquer cet ouvrage riche et documenté, qui aborde le dur de la diplomatie, mais laboure également un sujet qui est quasiment tabou mais suscite beaucoup de rancoeurs : la politique de visas de la France, qui se caractérise par un système de quasi-spoliation des demandeurs, un système de plus en plus privatisé en plus, et par de la corruption pure et simple. Passionnant.
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Publié originellement 06 novembre 2022
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes: Afrique ; colonisation ; enquête inédite ; françafrique ; visas
Durée 36min 33sec
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L'entretien d'actu
C’est une séquence politique à la fois douloureuse et glissante pour la gauche de l’échiquier politique français. La question du traitement des violences sexuelles et sexistes par les partis politiques en France, et en particulier par ceux qui se revendiquent fémnistes, a été mise sur le devant de la scène suite à ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Quatennens.
Au Média, notre choix éditorial n’a pas été celui de la complaisance vis–à-vis de la manière dont la direction de la France insoumise a pu réagir médiatiquement à ce qu’elle a vécu comme une déflagration - et cela a pu nous être reproché. Cela dit, ce serait faire preuve de naïveté que d’ignorer la permanence des jeux politiciens et de leur accompagnement médiatique, y compris dans des périodes où la libération de la parole pourrait faire avancer les choses et la société.
Le site Acrimed, spécialisé dans la critique des médias n’est pas passé par quatre chemins pour le faire remarquer. “L’affaire Quatennens et les hypocrisies du journalisme politique” : c’est le titre d’un de ses articles.
Un article corédigé par Mathias Raymond et Pauline Perrenod. Les deux ont bien voulu échanger avec Théophile Kouamouo, par la magie de la visio, sur le contenu de cet article (que nous vous invitons à aller lire) et sur les problématiques qu’il soulève.
L’article de Acrimed : https://www.acrimed.org/L-affaire-Quatennens-et-les-hypocrisies-du
Retrouvez les contenus de ces auteurs : page de Théophile Kouamouo et page de Thomas Dietrich.
Gouvernement ; International ; Macron ; politique
Nouvelle édition du “Fond de l’info”, avec Nadiya Lazzouni, Thomas Dietrich et Théophile Kouamouo.
Au sommaire :
la rentrée médiatique d’Emmanuel Macron… le chef de l’État a profité de la commémoration de Bormes les Mimosas, qui a eu lieu le 17 août 1944, pour appeler les Français au sens des sacrifices, de manière assez mystérieuse d’ailleurs. Veut-il volontairement faire peur aux Français ?
De jeudi à samedi prochains, Emmanuel Macron séjournera en Algérie dans le cadre d’une visite officielle à l’invitation de son homologue Abdelmajid Tebboune, dont l’objectif est de relancer les relations bilatérales. Dans la presse, on entend beaucoup parler des questions mémorielles, de la question des visas… mais peut-être un peu moins des enjeux énergétiques et des “affaires”... de la Françalgérie…
C’est la polémique à la fois stérile et éclairante de la semaine dernière. Une polémique nourrie par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, qui a en quelque sorte réagi à un bad buzz venu de Twitter au sujet d’un karting organisé à la prison de Fresnes en désavouant son administration…
L'entretien d'actu
Clés : Amérique du Nord ; Capitalisme ; Critique des médias ; Culture ; Démocratie
Les algorithmes des grosses plateformes numériques nous manipulent-ils ? Font-ils de la politique ? Choisissent-ils à notre place les contenus que nous consommons et comment s’y prennent-ils ? Font-ils courir des risques à la démocratie ?
Notre invité, Marc Faddoul est chercheur en intelligence artificielle, diplômé de la prestigieuse université de Berkeley aux Etats-Unis. Il a également bossé pour Facebook. Marc Faddoul a cofondé une organisation à but non lucratif dénommée AI Forensics. Il travaille principalement sur deux projets passionnants : le premier vise à débusquer les secrets des algorithmes de recommandation de YouTube, Facebook, Amazon ou Pornhub ; et le second est un plugin qui permet de proposer un autre système de suggestions à ceux qui regardent nos vidéos sur Youtube et qui ont téléchargé le plugin en question.
Le plugin s’appelle YouChoose AI. Les constats de Marc Faddoul sont à la fois de bon sens et préoccupants. “YouTube décide ce que le monde regarde. Mais personne ne sait comment”, par exemple. L’algorithme de Tik Tok peut s’avérer dangereux pour l’équilibre mental des plus jeunes. Celui d’Amazon est construit pour créer un univers de concurrence déloyale au profit de la firme dirigée par Jeff Bezou. Et Pornhub promeut des catégories sexuelles problématiques. Voyage dans un univers où règne la loi de la jungle, de l’argent roi et du temps de cerveau disponible.
Tr.: ... logiciel libre ... ambivalence ... curation... YouChoose, système de recommandation alternatif, future plateforme de recommandation ... aller chercher les gens là où ils sont et les amener sur les alternatives ... interopérabilité adversarielle ++
... à la rentrée du Médiatv émission à 18 h "toujours debout !"
Ndlr :* aussi dispo sur peertube à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?MVRI_A
Clés : Législatives 2022 ; Macron ; NUPES
Au programme de la 154ème édition de la Contre-Matinale du Média TV, présentée ce lundi 13 juin par Théophile Kouamouo
· Titrologie : Retrouvez la traditionnelle rubrique dans laquelle nous analysons les unes de la presse mainstream et revenons sur leur vision de l'agenda médiatique. Puis, un petit focus sur différents contenus proposés par nos camarades de la galaxie des médias indépendants et alternatifs…
· Spéciale Législatives : La Contre-Matinale d’aujourd’hui sera une spéciale “Législatives”. Avec notre invité Victor Woillet, responsable éditorial du média indépendant Le Vent se lève, nous analyserons les résultats, les projections, et essaierons de comprendre la signification politique de ces 577 scrutins, simultanés pour la grande majorité d’entre eux. Au bout du premier tour, la NUPES et Ensemble sont au coude-à-coude, plus ou moins premier ex-aequo avec une dynamique qui se situe plutôt du côté de la NUPES et non d’Ensemble, d’un camp Macron qui ne bénéficie d’aucun élan venu de l’élection présidentielle.
· La NUPES au second tour de la 1ere circonscription de Paris : Théophile s’entretient avec un candidat NUPES arrivé de manière un peu inespérée au second tour de ces législatives. Il s’appelle Thomas Luquet, il a 35 ans, et est arrivé au second tour dans la 1ère circonscription de Paris avec 27,18% des suffrages. Une circonscription dans laquelle on retrouve les 1er, 2eme et 8ème arrondissements, avec une partie du 9ème arrondissement. Bref, une circonscription très bourgeoise, où la gauche est en général lilliputienne. Il nous racontera son expérience locale et évoquera son état d’esprit à six jours du défi national que représente ce second tour des législatives.
· Le Média toujours debout ? : Au mois de mars, Le Média était au bord du gouffre et il s'en est fallu de peu pour qu'il disparaisse. Mais grâce à votre mobilisation, nous avons tenu bon. Merci à vous ! Grâce à vous, nous avons pu produire 150 matinales avec 200 invités qui ont réuni près de 30 millions de vues ! Mais nous ne comptons pas nous arrêter là pour autant… En effet, nous vous proposerons dès la rentrée une émission à 18h qui s'appellera « Toujours debout ». « Toujours debout » sera un tout nouveau terrain de débat, de critique de l'actualité politique, sans détour, avec un regard neuf, un ton décalé, à contre-courant de ce que l'espace médiatique nous sert jusqu'ici. Cette émission, nous allons la construire avec vous, car Le Média, ce n'est pas seulement une équipe de journalistes professionnels. Ce sont 4500 sociétaires appartenant à la plus grande coopérative médiatique de France. Une coopérative engagée qui ne sera jamais sous le joug d'un milliardaire qui dicterait notre ligne éditoriale. Mais vous le savez, si nos contenus vidéo sont proposés gratuitement, leur production coûte cher, très cher. Ainsi, pour que cette ambitieuse saison 6 du Média puisse voir le jour, notre objectif est d'atteindre le prochain palier des 15 000 abonnés. Pour être une véritable alternative médiatique.
Gouvernement ; Macron ; Politique
Alors que le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne a été dévoilé ce vendredi 20 mai 2022, le casting n’en finit pas de susciter des controverses. Promotion des fidèles de la Macronie comme Gabriel Attal, renouvellement de la confiance à des ministres collectionneurs de casseroles comme le garde des Sceaux Éric Dupont-Moretti ou encore le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin…
Au-delà de la présence de nombreuses figures du quinquennat précédent, quelques nouveaux visages ont fait une apparition remarquée, qu’il s’agisse de Pap Ndiaye nommé à l’Éducation, ou encore de Damien Abad, ex-président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, pourtant accusé de violences sexuelles par deux femmes.
Pour y voir plus clair et décortiquer la composition de ce nouveau gouvernement, Théophile Kouamouo reçoit le doctorant en sociologie Paul Elek.
Tr.: ... la corruption est partout ... prise illégale d'intérêt ...