... à Hambach (Moselle), créatrice d'au moins 1 500 emplois à partir de 2022, ... sur la zone d'accueil de l'usine automobile Smart, vendue en début de semaine par le groupe Daimler au Britannique Ineos.
... décision définitive mi-mars 2021 ...
L'usine se complèterait d'un centre de recherche et développement, autour de la technologie "innovante" de fabrication, "l'hétérojonction", que Rec Group développe avec le Commissariat à l'énergie atomique français, a précisé M.Semer.
La capture et séquestration de carbone pour réduire nos émissions de CO2 – CARBONE#4 – Le Réveilleur
Vidéo, Plan et transcription à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?kBj5kQ
Sources
Dans cette vidéo, je vous parle de la capture et séquestration de carbone (CSC) pour réduire nos émissions de CO2. Je pense que c’est un sujet médiatisé bien en deçà de son importance. Le plan détaillé de la vidéo est disponible dans la barre de la lecture.
Un article très complet sur le sujet: Carbon capture and storage (CCS): the way forward – Bui et al. (2018) https://pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2018/ee/c7ee02342a.
La base de données qui m’a permis de trouver les différents sites de CSC dans le monde https://co2re.co/FacilityData. Vous pouvez également voir des photos de certains sites dans un article de CarbonBrief: Around the world in 22 carbon capture projects et une liste de projets européens en Europe (incluant des projets de petite taille) https://www.oilandgaseurope.org/wp-content/uploads/2020/06/Map-of-EU-CCS-Projects.pdf.
Je me suis beaucoup aidé de rapports de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE)
...
site CarbonBrief (tout en anglais !)
...
L’avis de l’ADEME (2020): Le captage et stockage géologique de CO2 (CSC) en France: un potentiel limité pour réduire les émissions industrielles https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/avis-ademe-csc_france_2020-011234.pdf. Vous pouvez aussi jeter un coup d’œil au Bilan des actions R&D de l’ADEME pour la CSC https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/bilan_captage_stockage_co2_ademe.pdf.
Un excellent rapport de l’INERIS sur les risques de ces technologies https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/95145-11842b-stockage-co2-2.pdf (et un rapport sur le risque de remobilisation des métaux lourds https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/dp-geochimie-ccs-def-1359105884.pdf).
Le plus gros think thank sur les CCS: Global Status of CCS (2019) produit également des rapports régulièrement.
Concernant les fuites:
– L’article scientifique dont je montre une figure concernant les fuites de CO2: Estimating geological CO2 storage security to deliver on climate mitigation – Alcalde et al. (2018) (vulgarisé ici en anglais).
– Un article de The Conversation sur les fuites potentielles.
– Une présentation d’un site japonais ayant subi des séismes.
– L’effet de ces fuites sur les scénarios de transition est également discuté: Leakage risks of geologic CO2 storage and the impacts on the global energy system and climate change mitigation – Deng et al. (2017).
Sur l’acceptabilité sociale:
– Same or different? Insights on public perception and acceptance of carbon capture and storage or utilization in Germany – Arning et al. (2019).
– Stakeholder participation practices and onshore CCS: Lessons from the dutch CCS case barendrecht – Brunsting et al. (2011).
– Public perception of carbon capture and storage: A state-of-the-art overview – Tcvetkov et al. (2019).
Sur le potentiel de séquestrations:
– J’ai tiré les 10 000 milliards de tonnes de carbone d’une publication de l’INERIS (page 23) https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/95145-11842b-stockage-co2-2.pdf.
– Un autre article scientifique donne des quantifications du même ordre de grandeur.
...
Info et société Enquêtes et reportages 91 min Prochaine diffusion le mercredi 10 juin à 09:25
Face à l’engouement croissant de la population mondiale pour le saumon, les fermes d’élevage jubilent, celles de Norvège en tête. Enquête sur une industrie florissante responsable d’importants problèmes environnementaux et sociétaux.
La consommation du saumon, réputé pour sa forte teneur en oméga-3, a triplé dans le monde depuis les années 1980. Pour répondre à la demande, l’aquaculture norvégienne s’est rapidement structurée, hissant le pays au sommet de la production mondiale. Sur le mois de janvier 2020, les recettes de ses exportations ont battu un record en s’établissant à 677 millions d’euros. Mais cette industrialisation massive pèse sur les écosystèmes. L’importation par cargo du soja amazonien, l’un des composants des granulés d’élevage, accentue la déforestation tandis que les déchets alimentaires et les excréments engendrent une importante pollution aquatique. Les "évasions" de poissons des fermes, notamment lors des tempêtes, compromettent aussi le patrimoine génétique du saumon sauvage, dont la population souffre déjà de maladies et de la surpêche. Face à ces défis, certains acteurs misent sur la technologie pour contrôler leur empreinte carbone quand d’autres parient sur les fermes aquacoles terrestres en circuit fermé, réputées plus respectueuses. Cela suffira-t-il à redorer le blason de l’élevage ? Pas si sûr. Au Chili, deuxième producteur mondial de saumon, les ouvriers dénoncent les cadences infernales imposées par la puissante industrie locale.
Juteux business
Des côtes norvégiennes aux cuisines françaises, des fjords chiliens aux rivières allemandes – terrain d’expérimentation d’une réintroduction du saumon sauvage –, cette enquête décortique les ressorts de ce juteux business en analysant ses conséquences environnementales et sociétales. Nourri d’infographies didactiques, d’immersions rares dans des fermes d’élevage et de nombreux témoignages (pisciculteurs, activistes, mais aussi le chef étoilé Michel Troisgros), ce documentaire d’Albert Knechtel (Génération jihad) explore également les efforts menés pour rendre la salmoniculture durable et plus respectueuse du bien-être animal.
Réalisation : Albert Knechtel Pays : Allemagne Année : 2020
En 2017, le plus gros fonds au monde avait annoncé vouloir se désengager de tous ses actifs liés aux énergies fossiles, ce qui représentait à l'époque plus de 37 milliards de dollars. Finalement, après les reculades du gouvernement, le montant des désinvestissements risque d'être inférieur à 6 milliards de dollars. ... En cause : une double pression. Deux partis politiques s'opposaient à cette mesure et le lobby pétrolier reste très actif dans le pays.
...le Government Pension Fund Global (GPFG), d’exclure graduellement de son portefeuille d’actions, les entreprises de production et d’extraction pétrolière et gazière non conventionnelles. Le gouvernement justifie sa décision par une volonté de réduire les risques financiers sur l’économie norvégienne.
Paradoxalement, alors qu’en juin 2014, la Banque Nationale Suisse affichait des investissements de 1,9 milliards $ dans des entreprises américaines actives dans des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon, nucléaire), aujourd’hui ce montant atteint un niveau record de 6,482 milliards $.
...
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1117722399267487745
"
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici
La Norvège met la Banque Nationale Suisse sous Pression
"Le Gouvernement Norvégien a demandé à son fonds souverain de 1'000 milliards $, le... http://www.2000watts.org/index.php/energytrend/gaz/gaz-de-schiste/1310-la-norvege-met-la-banque-nationale-suisse-sous-pression.html …
11:32 - 15 avr. 2019 19 Retweets 39 J'aime Dav76 Nicolas Gilles Treffort Charlotte 🐋🦈🏴☠️ energiechallenge Patrick Ali SAIDI Fabrice LE BORGNE El Limon
0 réponse 19 Retweets 39 j'aime
"
Quand une mine de charbon géante engloutit un village en Allemagne, quand des Amérindiens sont chassés de leurs terres par un oléoduc, quand les compagnies pétrolières s’attaquent à l’Arctique, quand des millions de tonnes de CO2 supplémentaires s’apprêtent à être répandues dans l’atmosphère, c’est un peu, et bien malgré nous, grâce à notre argent. Voici douze projets méga-polluants dans lesquels l’Etat investit une partie de notre épargne et de nos cotisations retraites. Pour que la finance soit au service de « l’action climat », comme le souhaite Emmanuel Macron, il y a encore du travail !
...
une première décision raisonnable serait de ne plus financer de nouveaux projets pour extraire du charbon, du pétrole et du gaz, ces sources fossiles qui sont de loin les premières sources de gaz à effet de serre. Une analyse effectuée par l’Observatoire des multinationales et l’ONG 350 France (lire notre article présentant cette étude) montre qu’en réalité, l’argent des Français continue aujourd’hui de financer des nouveaux projets d’énergies fossiles partout dans le monde. Ces projets sont incompatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris, car ils contribuent à ouvrir de nouveaux territoires à l’industrie pétrolière et gazière, comme l’Arctique ou les gisements pétroliers au large du Brésil.
- L’exploitation pétrolière dans l’Arctique norvégien
- La mine de charbon de Hambach en Allemagne, dévoreuse de l’environnement
- Le Dakota Access Pipeline, symbole de la lutte des Amérindiens
- Yamal LNG, un méga projet gazier dans l’extrême nord de la Russie
- La nouvelle frontière du pétrole offshore brésilien, du delta de l’Amazone au « pre sal »
- Le Trans Adriatic Pipeline, le gaz azéri au mépris des droits humains et de la démocratie
- Derrière la vitrine « verte » d’Engie et de la royauté marocaine, la centrale au charbon de Safi
- TransMountain, un nouvel oléoduc géant pour les sables bitumineux canadiens
- Du Sahara algérien aux Pyrénées, une nouvelle route du gaz
- Coral, une nouvelle manne gazière au large du Mozambique
- La centrale de Thabametsi, comment l’Afrique du sud s’obstine dans le charbon
- L’aide au développement française va-t-elle financer une centrale charbon en Chine ?