42 797 vues - 4,4 k - 40 - 425 k abonnés
Mediapart a collecté et analysé des centaines de vidéos prises le 12 décembre à Paris lors de la manifestation contre la loi « Sécurité globale ». Notre enquête démontre le caractère illicite de plusieurs dizaines de charges policières effectuées ce jour-là et documente les arrestations arbitraires de manifestants, les coups portés sans raisons et la communication mensongère de Gérald Darmanin, notamment au regard du bilan judiciaire.
487 commentaires
Énergie décabornée, peu émettrice de CO2, non intermittente… Bref, le nucléaire serait « notre avenir environnemental, écologique », comme le rabâche Emmanuel Macron. Reporterre vous propose une analyse point par point, experts à l’appui, des louanges présidentielles envers cette filière.
...
- S’il émet très peu de gaz à effet de serre, le nucléaire n’est pas intégralement décarboné ... le total des émissions de gaz à effet de serre d’Orano s’établissait à plus de 260.000 tonnes équivalent CO2 en 2018.
- La non-intermittence du nucléaire, une assertion à nuancer ... l’intermittence des gigawatts du nucléaire est devenue totalement incalculable.
- La construction nucléaire exige trop de temps
- *La compétitivité de l’énergie nucléaire ne cesse de baisser / ENR
- Le Giec propose aussi des scénarios de décroissance et de sortie du nucléaire ... considère les nuisances environnementales liées à cette industrie – production de milliers de tonnes de déchets radioactifs chaque année, pollution des mines d’uranium, risque persistant d’accident de type Tchernobyl ou Fukushima – comme des effets négatifs au regard des « objectifs de développement durable » (ODD), comme on peut le lire p. 461 du rapport https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/05/SR15_Chapter5_Low_Res.pdf
.- La Commission européenne reste divisée sur ce sujet, comme l’a récemment expliqué Reporterre https://reporterre.net/L-Europe-favorisera-t-elle-le-nucleaire-au-nom-de-l-urgence-climatique. - L’Allemagne a bien ouvert une centrale à charbon depuis sa décision de sortir du nucléaire, mais pour des raisons économiques – ce projet était déjà engagé et l’annuler aurait coûté trop cher.
LE NUCLÉAIRE EST VULNÉRABLE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
- Le défi de la ressource en eau
- Les risques liés à l’élévation du niveau des mers et aux événements climatiques extrêmes
- Quand on parle de résilience du nucléaire, c’est une fumisterie.
Zoom aurait menti aux utilisateurs sur le chiffrement de bout en bout pendant des années,
Connu / mel
"
Sujet : [EDUC] Au sujet de Zoom Date : Tue, 10 Nov 2020 19:30:50 +0100 De : Marie-odile Morandi
"
131 852 vues - 4,5 k - 184 - 125 k abonnés
Quand Macron en arrive à dire hier soir : "Nous sommes surpris par la deuxième vague", c'est un gag ? Alors qu'il aurait pu simplement écouter son Conseil scientifique qui n'a cessé de l'alerter. Mais le Premier ministre répond "qu'il faut nous laver les mains", "que le meilleur moyen de soulager l'hôpital c'est de ne pas tomber malade". Macron le 14 juillet nous dit : "Ayez confiance, nous sommes prêts". Et la semaine dernière encore en Une des Echos, Olivier Véran prévenait : "L'hôpital est prêt à faire face, la digue est solide." Ils ne veulent pas seulement nous rassurer, ils sont arrogants.
1 350 commentaires
C’est reparti pour un tour. Les Français sont confinés au moins jusqu’au 1er décembre. Et peut-être pour plus longtemps encore. Ils ne pourront sortir de leur domicile que pour aller travailler, si le télétravail se révèle impossible. Pour qu’ils puissent produire, on renvoie les enfants à l’école. De la crèche au lycée. C’est le retour des attestations, des déplacements limités, aussi bien en durée qu’en distance. Plus de vie sociale, plus de culture, plus de sport. Comment en est-on arrivé là ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Un vent de panique s’est emparé du sommet de l’État. Le retour de la pandémie démontre l’échec du déconfinement. Cette nouvelle crise sanitaire va mettre le pays à genoux. Les plus pauvres, les plus fragiles en feront encore les frais. Ce pouvoir qui a réprimé à tout va le mouvement social est maintenant incapable de protéger le peuple. C’est insupportable.
La France qui replonge dans le confinement. On en parle tout de suite dans le numéro 93 du P’tit coup de Bourbon.
Transcription : ... mensonges ... effacement de la démocratie ...
Ces hommes de Khadia ont été chassés de leur terre après qu'elle ait été transformée en réserve de tigres. Ils ont vécu pendant des mois sous des bâches en plastique. Des millions d'autres sont confrontés à ce sort si le projet des 30% se réalise.
Lors du prochain sommet de la Convention sur la diversité biologique, les dirigeants mondiaux prévoient de s'accorder à transformer 30 % de la Terre en "zones protégées" d'ici 2030.
Les grandes ONG de protection de la nature affirment que cela permettra d'atténuer le changement climatique, de réduire la perte d'espèces sauvages, d'améliorer la biodiversité et donc de sauver notre environnement. Elles se trompent.
Les zones protégées ne sauveront pas notre planète. Au contraire, elles augmenteront la souffrance humaine et accéléreront ainsi la destruction des espaces qu'elles prétendent protéger, car l'opposition locale aux zones protégées augmentera. Elles n'ont aucun effet sur le changement climatique et il a été démontré qu'elles ne parviennent généralement pas à empêcher la disparition de la faune sauvage.
...
Pourquoi devrions-nous nous y opposer ?
En doublant les aires protégées pour couvrir 30 % du globe, ces problèmes ne feront qu'empirer. Les régions les plus riches en biodiversité étant celles où vivent encore des peuples autochtones, elles seront les premières zones ciblées par l'industrie de la conservation de la nature. Il s'agira du plus grand accaparement de terres de l'histoire humaine et cela privera des centaines de millions de personnes de leurs terres et les réduira à la pauvreté – tout cela au nom de la conservation de la nature. La création d’aires protégées a rarement été réalisée avec le consentement des peuples autochtones ou dans le respect de leurs droits humains. Rien n'indique qu'il en sera autrement à l'avenir. Augmenter le nombre d'AP risque d'entraîner une militarisation accrue et des violations des droits humains.
L'idée de la "conservation-forteresse" – qui est que les populations locales doivent être chassées de leurs terres afin de protéger la nature – est coloniale. Elle est nuisible à l'environnement et s'enracine dans des idées racistes et écofascistes qui consistent à déterminer quelles personnes valent plus, lesquelles valent moins et lesquelles peuvent être expulsées et appauvries, ou attaquées et tuées.
L'industrie de la conservation de la nature cherche à obtenir 140 milliards de dollars chaque année pour financer son vol de terres.
Que proposons-nous ?
Nous devons lutter contre ce grand mensonge vert.
Si nous voulons vraiment freiner la perte de biodiversité, la méthode la moins chère et la mieux éprouvée consiste à soutenir autant de terres autochtones que possible. Quatre-vingt pour cent de la biodiversité de la planète s'y trouve déjà.
Pour les peuples autochtones, la nature et toute l'humanité. #BigGreenLie
Plus d'informations sur l'accaparement de 30 % des terres :
- Mapping For Rights: Le « cadre mondial pour la biodiversité pour l'après-2020 » https://www.mappingforrights.org/MFR-resources/mapstory/cbddrive/300_millions_menac%C3%A9s_par_le_lecteur_CBD
- Les mirages de la conservation de la nature https://blogs.mediapart.fr/marie-ndenga-hagbe/blog/250620/les-mirages-de-la-conservation-de-la-nature-par-stephen-corry
- .#DecolonizeConservation: Voix autochtone https://survivalinternational.fr/textes/voixautochtoneconservation
- Déclaration commune https://assets.survivalinternational.org/documents/1962/fr-ngo-concerns-over-the-proposed-30-target-for-protected-areas-and-absence-of-safeguards-for-indigenous-people-and-local-communities-200901.pdf
Bertrand Pancher est député de la Meuse. Ce juppéiste – il a soutenu l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac lors la primaire de la droite en 2017 – est coprésident du groupe Libertés et territoires.
Il vient de publier « Carnet d’un député au temps du Coronavirus », livre dans lequel il revisite les mois de pandémie à la lumière de son expérience de terrain.
« Tout a été fait à l’envers », explique-t-il, en dénonçant le centralisme et la bureaucratie de nos institutions. Il pointe du doigt Emmanuel Macron, « homme seul » entouré d’une « petite équipe de hauts fonctionnaires » qui appliquent au service public les « méthodes du privé ».
Pénurie de masques et de tests, incohérence dans les décisions politiques, mensonges, Bertrand Pancher n’épargne personne.
Pour lui, le pays, passablement ébranlé par la crise des Gilets Jaunes puis la mobilisation des retraites est sorti « encore plus abîmé » du confinement. « La France est malade de ses institutions. Les Français ont raison d’être en colère », souligne encore le député. Il avance une batterie de propositions pour prévenir la crise sociale et politique : élection d’un tiers des députés à la proportionnelle, **abaissement du seuil des référendums citoyens à un million de signatures, prise en compte du vote blanc, augmentation de la taxation des transactions financières, création de 500 000 emplois aidés, autonomie financière et fiscale des collectivités territoriales, 20 milliards d’euros chaque année pour l’environnement…
Autant de mesures qui, selon lui, devraient permettre à la France de se relever. Car sinon, affirme-t-il « À un moment, c’est la rue qui va l’emporter ».
Un chercheur a montré que le fonctionnement technique de StopCovid n'était pas similaire à ce qui était annoncé par le gouvernement, ce qui est écrit dans le décret d'application et même ce qui a été validé par la Cnil.
C’est le dernier « scandale » en date autour de StopCovid, l’application française pour smartphone, censée servir à tracer le chemin de potentielles contaminations à travers les citoyens.
Médiapart a relayé le 15 juin 2020 les observations de Gaëtan Leurent, un chercheur en cryptographie à l’Inria, qui a mis en lumière le fait que l’application envoyait plus de données à un serveur que ce que l’on pensait. Ou plutôt, que ce que la version « officielle » disait, celle qui a été non seulement portée par le secrétaire d’État au numérique Cédric O (ici notamment ou ici), utilisée dans le décret d’application officiel, mais aussi, comme Numerama a pu le vérifier, telle qu’elle a été validée par la Cnil, le gendarme français des libertés individuelles.
Qu’avait annoncé le gouvernement ? En résumé simplifié : que si deux personnes se croisent avec StopCovid allumé, leurs informations remonteront au serveur central seulement si elles restent en contact à moins d’un mètre pendant plus de 15 minutes.
Ce qu’il se passe dans les faits est différent : si deux personnes se croisent à plusieurs mètres et pendant moins de 15 minutes, leurs informations remontent également au serveur central qui, ensuite, fait le tri.
...
Un décalage entre les discours et les faits
Cette différence met en lumière quatre erreurs dans le lancement de StopCovid.
- La première est d’ordre politique ; le ministre partage un message qui est faux (en ayant conscience ou non), ce qui ne permet pas aux Français de se faire une opinion en ayant toutes les bonnes informations en main.
- La deuxième est d’ordre juridique ; le décret tel qu’il existe aujourd’hui ne correspond pas à la réalité technologique de l’application, il est donc mensonger.
- La troisième est d’ordre administratif : on a demandé a des organes de contrôle de se prononcer sur la validité d’une application sans que son fonctionnement technique n’ait été finalisé.
- La quatrième est d’ordre technique : dans les faits, les serveurs centraux disposent de bien plus d’informations sur les contacts des utilisateurs que ce qui était annoncé.
Cela ne veut pas dire qu’il y a plus de risques que ces serveurs aient des failles ou soient vulnérables aux attaques, mais cela veut dire que si ces faiblesses existaient, la quantité de données potentiellement vulnérables serait beaucoup plus grande.
...
« Plutôt que l’amour, l’argent ou la gloire, donnez-moi la vérité. »
Henry David Thoreau
Genèse & évolution du blog
créé en 2014 pour montrer que des alternatives étaient possibles afin de construire un modèle économique vertueux.
Au cours de ce parcours, j’ai eu l’occasion de me rendre sur le littoral de la Mer du Nord en Allemagne à Bremerhaven, une région en pointe sur l’éolien offshore. J’ai rencontré des entrepreneurs dans plusieurs salons et conférences, Produrable et VivaTech pour en citer deux.
Après toutes ces années, un constat implacable s’impose : le développement durable, l’économie verte, le biomimétisme ou encore la blue economy, tous ces concepts économiques et les entreprises les mettant en pratique n’ont jamais permis de réduire notre consommation énergétique, les émissions de CO2, l’érosion de la biodiversité et des ressources naturelles.
Durant les dernières décennies :
- la concentration atmosphérique en CO2 ne s’est jamais stabilisée et a continué d’augmenter
- les émissions de CO2 ont continuellement progressé
- La crise financière des subprimes en 2007-2008 et la récession mondiale qui s’en est suivie a provoqué l’unique chute des émissions de CO2 depuis plusieurs décennies
- la croissance s’est systématiquement réalisée aux dépens du monde sauvage, le recyclage, l’économie circulaire, le biomimétisme n’y changent rien
- l’artificialisation des terres se poursuit à toute vitesse, partout dans le monde
- la déforestation accélère au Brésil et en Afrique
- les espèces animales et végétales disparaissent par centaines chaque jour
- la pollution plastique a contaminé tout l’écosystème marin, même la fosse des Mariannes à près de 11 000 m de fond…
- les green bonds ou obligation vertes sont utilisées pour financer des plantations d’eucalyptus industrielles ou des centrales charbon
- etc, etc, etc,
...
Nous ne pouvons plus nous permettre ce mensonge de la croissance verte. Il faut un changement radical sur le plan systémique, et cela commence par mettre un terme au dogme d’une croissance infinie dans un monde fini en ressources. Nous devons dès maintenant entamer une ambitieuse phase de décroissance pour limiter les dégâts, préserver les derniers écosystèmes encore fonctionnels, les ressources en eau, etc. Plus nous repoussons cette décision, plus la chute sera brutale car l’effondrement systémique est dans tous les cas inévitables.
Décroissance, décentralisation, désindustrialisation
... Les sociologues du XIXème siècle relataient déjà les dégâts ... démantèlement de tous les verrous qui nous empêchent de construire de vraies alternatives au niveau local
...
le pouvoir centralisé est depuis toujours favorable aux élites économiques ... On sait que la pollution atmosphérique tue 50 000 personnes par an en France, il n’y aucun début de commencement d’une décision courageuse. RIEN. Au contraire, on continue à autoriser la vente de SUV en masse ou à promouvoir les fausses solutions vertes comme la trotinnette électrique, la voiture électrique. ... L’UE est d’ailleurs la seconde destination pour les exportations agricoles du Brésil de Bolsonaro. Nous finançons donc la déforestation et l’extermination des peuples indigènes.
...
depuis 1972 et la publication du rapport Meadows qu’ils savent que l’effondrement systémique de notre société industrielle est inéluctable. Et qu’ont-ils fait ? Ils se sont empressés de propager la pandémie néo-libérale sur tous les continents dans les années 1980.
...
Se désintoxiquer du pétrole, se réapproprier la technique à travers le low-tech, construire des territoires autonomes sur le plan alimentaire avec la permaculture, ces évolutions impliquent de reconquérir le pouvoir à l’échelle locale. Elles ne seront jamais possibles à développer si nous conservons le système centralisé actuel guidé par les intérêts purement égoïstes d’une petite minorité.
Philippe Oberlé, rédacteur
Ndlr :
- "green bonds ou obligation vertes sont utilisées pour financer des centrales charbon", "échec de la blue économy" : demander des preuves ACT
- "peuples indigènes" je n'aime pas ce terme => creuser ACT
25 092 vues - 2,7 k - 18 - 386 k abonnés
"Elle ne restera pas confinée notre colère. Nous allons l’exprimer de plus en plus fort et nous allons l’exprimer tous ensemble ! Pendant le confinement on nous parlait d’un plan massif pour les hospitaliers et maintenant qu’on a commencé à déconfiner, on nous a présenté ce plan Ségur qui laisse la situation se dégrader encore plus. On ne va pas laisser passer ça."
.#Hôpital #Santé #Covid
Catégorie Actualités et politique 377 commentaires
36 365 vues - 5,1 k - 92 - 375 k abonnés
Cinquième épisode de notre module “L’actu confinée”, qui devient brusquement, tout à coup, subrepticement… l’actu déconfinée. Enregistré et diffusé 11 mai 2020, c’est le JOUR “J” du déconfinement façon Macron-Philippe.
Au sommaire :
- Le premier bilan de cette journée forcément très observée, avec un regard particulier sur les transports publics et les écoles.
- Le très probable déconfinement des colères, et de la manière dont l’appareil répressif de l’Etat essaie de le criminaliser à l’avance, en faisant fuiter des notes de renseignement diabolisant “l’ultra-gauche”, “l’ultra droite” et la “mouvance contestataire”.
- L’amendement du gouvernement visant à protéger les banques contre une disposition législative qui aurait suspendu les frais et commissions pour des incidents bancaires pendant la période du confinement, où le chômage explose pourtant.
- L’enquête de la journaliste Nassira El-Moaddem sur les promesses tronquées des géants de la grande distribution à leurs salariés.
- Et l’échec assez terrible de l’essai clinique européen Discovery, qui s’explique par l’absence de solidarité, voire les rivalités européennes, mais aussi par la difficulté de recruter des patients se soumettant à un protocole parasité par des controverses médiatiques.
.#Déconfinement #Manipulations #Mensonges
Catégorie Actualités et politique 463 commentaires
C’était sur LCI ce 11 mai. Le monsieur s’appelle Dominique Reynié, il est présenté par LCI comme le « directeur de le Fondapol ». Ça fait sérieux. En réalité c’est une fondation liée au parti « Les Républicains ». Monsieur Reynié est lui-même une tête de liste LR aux dernières élections régionales. Cela ne sera pas dit. Il se trouve en face d’une chroniqueuse : Roselyne Bachelot, ancienne ministre de Sarkozy, à quoi bon le rappeler ? Elle opine vigoureusement des yeux et du bonnet tandis qu’il parle. Monsieur Reynié assène : « Ni Melenchon ni le Pen ne peuvent dissimuler qu’ils n’ont jamais fait de propositions au cours de cette crise. Qu’ils n’ont jamais été capables de laisser penser qu’ils avaient la moindre idée de ce qu’il fallait faire ». le live-tweet de LCI et de la Fondapol s’empressent aussitôt de diffuser cette forte sentence.
...
Évidemment, c’est le contraire en ce qui nous concerne. La France insoumise a proposé un plan de onze mesures d’urgences sanitaires, 50 amendements sur chaque texte de lois urgence sanitaire, un plan de déconfinement, une commission d’enquête, un guide des droits des travailleurs en période de confinement et un plan sur la condition étudiante dans le contexte, sept projets de lois et un projet de résolution sur la dette. Sans oublier près d’une dizaine de tribunes signées ou co-signées.
Dominique Reynié ment-il ? Je ne crois pas. Mon hypothèse est que Dominique Reynié ne sait rien de tout ça au moment où il parle. Comme beaucoup de ses congénères experts de plateau, il ne suit pas l’actualité. Il la commente sans être lui-même informé ni chercher à l’être.
...
comment comprendre le silence de la journaliste qui officie à ce moment-là ? On est censé être en recherche de la vérité et de l’objectivité. Ici on est confronté à une « expertise ». Au lieu de cela, on entend proférer un pur mensonge. Pourquoi ce silence sur le plateau ? Pourquoi ? Parce que LCI penche à droite ? Possible. Et alors ? On peut être de droite et préférer la vérité à la propagande ! LCI pourrait préférer une bonne critique bien sévère de nos propositions. Pourquoi rien n’est-il dit ? Parce que la rédaction non plus ne sait rien. Elle ne travaille pas non plus. Elle ne suit pas les dépêches qui ont rendu compte de nos activités. Elle ne s’intéresse pas à la politique. Le plateau déploie un spectacle.
...
Conclusion : dans cette scène, Dominique Reynié est le nom de la déchéance intellectuelle du système médiatique de spectacle. Un expert qui ne l’est pas et qui récite de la propagande face à une chroniqueuse ancienne ministre qui fait le spectacle avec une journaliste qui ne sait pas de quoi il est question. Pourquoi le système s’accommode-t-il de telles pitreries en lieu d’information ? Parce que son but n’est pas d’aider à penser mais au contraire d’empêcher les gens de le faire. C’est d’ailleurs pourquoi il a tant recours à des « experts ». Ceux-ci sont censés fournir une vérité à caractère scientifique. Ecoutez Reynié attentivement. Voyez le sens de son propos : la situation ne permet rien d’autre que ce que fait le gouvernement. Il donc vain de critiquer (cela va de soi), puisqu’il n’y a d’ailleurs aucune contre-proposition même chez les opposants les plus prêts à tout. Penser est superflu. Obéir est indispensable. Signé Dominique Reynié, Roselyne Bachelot, et LCI.
Connu / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1259841990226849799
"
... Fondapol @Fondapol · 23h @DominiqueReynie sur @LCI: "Ni Mélenchon ni Le Pen ne peuvent dissimuler qu'ils n'ont jamais fait de propositions au cours de cette crise. Qu'ils n'ont jamais été capables de laisser penser qu'ils avaient la moindre idée de ce qu'il fallait faire."
"
Blog : Le blog de Arielle KIES
mots-clés Ali Badou déficit droits des femmes enfants femmes France Inter gouvernement Macron jeunesse loi sur les retraites mensonges Penicaud réforme des retraites retraites
À l’interpellation d’une auditrice, choquée de la suppression des huit trimestres accordés aux femmes au titre de la maternité, dans le projet de loi sur les retraites, Muriel Pénicaud, invitée de la matinale de France Inter, a affirmé qu’il fallait avoir eu trois enfants pour bénéficier de droits dans le système actuel, ce qui est faux.
Politique
Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti… Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et chroniqueur à Marianne.
"Elle a découvert, comme tout le monde, le risque épidémique quand il ravageait déjà la Chine, et elle proposait d'arrêter le virus aux frontières, quand il les avait déjà franchies."
Cet article est à retrouver dans le magazine n°1206 en kiosques cette semaine "Marchés, salariés, contribuables... Qui va payer ? Et qui morfle déjà", disponible en ligne pour seulement 1,99 euros (afin de mieux survivre à votre confinement).
Afin que le monde d'après ressemble au monde d'avant, toute intervention du président de la République ou du Premier ministre doit être immédiatement suivie d'une intervention de Marine Le Pen sur une grande chaîne de télévision. La présidente du Rassemblement national ne surprend guère : elle répète, à chaque prestation, qu'il aurait suffi de l'écouter pour éviter les insuffisances dramatiques auxquelles nos soignants ont été confrontés.
En 2017, Marine Le Pen se bornait à dénoncer une fraude sociale, attribuée, comme tous nos maux, à l'immigration, et elle promettait de revoir le tiers payant, pour engranger les voix des praticiens libéraux
Ainsi a-t-elle commencé par dénoncer la liquidation des stocks de masques constitués en 2010, lorsque Roselyne Bachelot était ministre de la Santé. Un journaliste de France Inter lui rappelle que le FN criait alors au gaspillage des fonds publics, elle rejette la faute sur son père. Elle ne se contente pas de se montrer ingrate envers Jean-Marie Le Pen, qui a tous les défauts sauf celui d'avoir été un mauvais père, mais elle ment effrontément, car elle avait elle-même tancé vertement Roselyne Bachelot, en l'accusant de constituer des réserves inutiles. Elle récidive, après l'intervention d'Edouard Philippe. Elle jure alors, sur France 2, que nos hôpitaux et nos soignants n'eussent pas été pris de court si l'on avait tenu compte des propositions du RN. Or, en 2017, le...
Cet article est reservé aux abonnés Il vous reste 67% à lire.
Faut-il, demain, conduire l’exécutif français actuel, c’est-à-dire la Macronie et si possible Emmanuel Macron lui-même devant les tribunaux… pour tous ces scandales qui rendent encore plus insupportable la crise sanitaire dans laquelle nous sommes plongés ?
La question peut paraître précipitée, alors que l’épidémie de COVID-19 tue au quotidien des centaines de Français. Mais c’est une des rares interrogations qui nous permettent, aujourd’hui, de nous transporter dans “le monde d’après” et d’envisager de manière pratique nécessaires combats dont il sera fait. Car il est désormais évident qu’ils ont menti, menti et menti.
« Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu (...) On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade ». Ce sont les spectaculaires aveux d’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, faits le 16 mars dernier devant une journaliste du Monde, qui ont fait germer dans l’esprit de très nombreux Français l’idée d’une ou de plusieurs poursuites judiciaires contre les irresponsables de la République. Dans cette émission, nous donnons la parole à trois personnes impliquées dans ce processus visant à obliger l’exécutif à rendre des comptes.
- Bruno Gaccio, producteur, scénariste, humoriste et ami du Média TV, qui porte le site plainte plaintecovid.fr, lequel permet à un maximum de citoyens de saisir la justice pour obtenir des explications.
- Jean-Baptiste Souffron, avocat de l’association Corona Victimes, qui envisage de porter plusieurs types de plainte dans le cadre d’actions collectives.
- Loïc Roldan, de la CGT Commerce et Services, qui a décidé de lancer une plainte devant la Cour de justice de la République contre la ministre du Travail Muriel Pénicaud, et une plainte devant la justice “normale” contre Alexandre Bompard, patron du groupe Carrefour.
Aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Rnm_Og
14 010 vues - 2,1 k - 11 - 419 k abonnés
Ah la retraite !
Va-t-on laisser Macron finir le sale boulot ?
30 ans que la droite et ses alliés sociaux-démocrates s’acharnent contre la retraite. Les députés insoumis se battent à l’Assemblée, article après article de loi, pour empêcher la fin du régime de solidarité par répartition. Ils ont déposé plus de 19 000 amendements.
Cette vidéo revient sur 30 ans de mensonges, de manipulations... et montre qu'un autre chemin est possible : celui de la retraite des jours heureux. Pour cela, il faut se battre encore, dans la rue, dans les médias, au Parlement pour les empêcher de tout saccager.
Catégorie Actualités et politique 176 commentaires
10 592 vues - 1,4 k - 16 - 264 k abonnés
Alors que, suivant la matrice d’un scénario écrit d’avance par le gouvernement, les médias majoritaires pointent “l’essoufflement” du mouvement de contestation qui se cristallise autour de la “réforme” des retraites, et valorisent de prétendues concessions du gouvernement, de nouvelles forces s’affirment dans un climat de contestation générale. Des forces qui vont au-delà du seul segment des transports publics.
Dans ce numéro de Marche ou grève, nous faisons un focus sur les enseignants avec Axel Tufféry, professeur de mathématiques au lycée Louis le Grand et Jimmy, enseignant en Seine-Saint-Denis. Sur le terrain des idées, le collectif Nos retraites continue de pointer les fausses concessions du gouvernement. Nous recevons Agathe, une de ses porte-paroles. À l’Assemblée nationale, la France insoumise tente de mobiliser les oppositions dans le cadre d’une motion de censure. La députée Mathilde Panot vient nous en parler.
.#MarcheouGrève #GrèveGénérale
Catégorie Actualités et politique 151 commentaires
Laury-Anne Cholez @Laury_anne · 4 nov.
.#GILETS_JAUNES parmi les thématiques débattues : comment retrouver le lien avec la population ? Pas facile face à la répression qui frappe aveuglément le mouvement. Et face à une couverture médiatique qu'ils et elles estiment mensongère. #ADA4
Selon le Projet de Loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), les comptes de la Sécurité sociale présenteraient un déficit de 5,3 milliards d’euros en 2019 ...
La Sécurité sociale est en réalité en excédent de 11,7 milliards d’euros ; elle ne souffre pas d’une hausse de dépenses, mais d’une baisse de recettes.
FICHIER(S) ATTACHÉ(S): http://atterres.org/sites/default/files/Note%20EA%20D%C3%A9ficit%20S%C3%A9curit%C3%A9%20Sociale.pdf
6 905 vues - 511 - 19
Alexis Corbière était l'invité ce matin d'Elizabeth Martichoux dans la matinale LCI. Les sujets abordés ont été la GPA, les annonces de la Ministre de la Santé Agnès Buzyn et la mobilisation des urgentistes et le procès, la semaine prochaine, de certains cadres de la France insoumise dont Alexis Corbière.
Catégorie Actualités et politique 162 commentaires