22,946 ont signé
La pandémie de Covid-19 a amplifié la crise des déchets et de la pollution plastique, amenant les entreprises à mettre sur pause leurs efforts pour réduire l’usage de plastique à usage unique. En mars, le géant Starbucks a ainsi cessé d'autoriser les tasses réutilisables dans ses cafés par souci sanitaire.
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Starbucks distribue environ 6 milliards de gobelets en papier et en plastique jetables chaque année dans le monde[2]. La plupart de ces gobelets terminent à l’enfouissement ou dans l’environnement sous forme de pollution. Il faut que ça change!
Starbucks, vous avez pris des engagements verts. Il est temps de les respecter.
Engagez-vous à lancer un programme de tasses réutilisables consignées à l’échelle de la compagnie et à adopter un système de café sans contact pour permettre à votre clientèle de pouvoir consommer sans polluer!
1 https://www.greenpeace.org/canada/fr/communique-de-presse/40144/plus-de-100-experts-en-sante-soutiennent-que-lusage-de-contenants-reutilisables-est-securitaire-en-temps-de-covid-19/
2 https://www.starbucks.com/responsibility/environment/recycling (en anglais)
19 commentaires
Une consigne venue directement du directeur de cabinet de la ministre du travail impose aux inspecteurs du travail d’interrompre leurs contrôles habituels pour se concentrer sur les procédures liées au travail détaché, objet de prochaines négociations européennes, selon des informations obtenues par Mediapart. Les syndicats s’indignent d’une atteinte à l’indépendance qui devrait être garantie à leur profession.
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L'invité de 6h20
Nicolas Soret : "La consigne pour les bouteilles en plastique est une fausse bonne idée"
Par Mathilde Munos
Clés : recyclage Environnement gestion des déchets zones rurales
Avec les fêtes, des centaines de milliers de bouteilles de vin, de bière ou de champagne vont se vider. Et chaque année, un Français consomme en moyenne près de 35 kg de bouteilles en verre. Or, bien qu’en grande partie réalisée à partir de verre recyclé, leur fabrication reste très énergivore. Depuis 2015, dans le Jura, le projet « J’aime mes bouteilles » cherche à relancer la pratique de la consigne, plus écologique que le recyclage, qui a disparu du paysage depuis une trentaine d’années. Son objectif : revaloriser les bouteilles de vin jurassien pour recréer une filière de réutilisation. Reportage.
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Les tests menés par Clus’ter Jura ont conclu qu’utiliser la consigne plutôt que la refonte de bouteilles permettrait de baisser massivement les rejets de dioxyde de carbone, d’environ deux tonnes annuelles à l’échelle du département, en réutilisant toutes les bouteilles de vin jurassien en circulation. Pour créer une activité lucrative, ces bouteilles ont dans un deuxième temps vocation à être revendues moins chères aux vignerons.
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« Je propose deux types de bouteille. Celles en meilleure état sont vendues 20% moins chères que le prix du neuf. Nous avons aussi une entrée de gamme 40% moins chère ». Une bouteille neuve coûte 24 centimes à un viticulteur. En choisissant une bouteille revalorisée, le prix peut donc descendre à 20, voire 18 centimes d’euros pour une entrée de gamme.
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D’ici décembre, elle espère signer une dizaine de commandes supplémentaires, et ainsi de suite jusqu’en août 2018, quand l’association « J’aime mes bouteilles » se transformera en SCIC.
Ndlr : fait ? ACT