La couverture minimale estivale fait maintenant la moitié de l’étendue observée il y a 40 ans. Quatre records d’étendue minimale ont été battus depuis 2000, le plus récent datant de septembre 2012. Cependant, depuis cette date, aucun nouveau record n’a été établi. Une nouvelle étude de Jennifer Francis suggère qu’un changement dans la circulation atmosphérique pourrait expliquer la tendance récente.
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Francis et Bingyi Wu indiquent cependant que les relations statistiques et les hypothèses avancées nécessiteront des expériences de modélisation ciblées pour vérifier les mécanismes de causalité. Les tendances de pression atmosphérique de 2010 à 2020 présentent des anomalies de pression au niveau de la mer négatives dominant l’océan Arctique ainsi que des tendances positives sur les zones continentales des hautes et moyennes latitudes. D’après les auteurs de l’étude, la pression de surface au-dessus de l’Arctique pourrait encore diminuer à mesure que les gaz à effet de serre continuent de s’accumuler dans l’atmosphère, fournissant éventuellement une rétroaction négative sur le rythme de la perte de glace de mer dans un monde en réchauffement.
Connu / https://jeremybouchez.wordpress.com/2020/12/09/glace-de-mer-arctique-pourquoi-cette-absence-de-record-depuis-2012/
La caractérisation du carbone suie ou black carbon (BC), dans les rejets à l'atmosphère des installations, a permis de mettre en avant, pour chaque méthode, ses points forts et ses limites. Aucune des méthodes n'apparait totalement satisfaisante en raison de leurs sensibilités respectives à différents facteurs, notamment liés à la matrice d'émissions.
Ces travaux ont permis toutefois permis de mettre en avant les problématiques suivantes :
Dans une future harmonisation des pratiques de mesure, les critères de sélection de la méthode retenue pourraient concerner la facilité de mise en oeoeuvre, et le type d'impact évalué : la santé (davantage lié au carbone élémentaire) ou l'effet de serre (davantage lié au black carbone).
Le BC est considéré comme majoritairement présent dans les particules fines (PM2,5). Cependant, lorsque l'émission de particules de taille supérieure n'est pas négligeable, comme lors des essais de la présente étude, faut-il, selon l'objectif poursuivi, prendre en compte le BC émis dans les particules fines ou dans l'ensemble des particules ?
Compte-tenu de son impact sanitaire et de ses effets sur le climat, ces travaux ont permis d'améliorer les connaissances sur les méthodes de mesures de BC à l'émissions. L'INERIS a ainsi testé plusieurs adaptations de méthodes de mesures appliquées à l'air ambiant pour des mesures à l'émissions sur banc d'essais, puis sur des installations émettrices de ce composé : méthode optique automatique, méthodes par prélèvement sur filtre associées à une analyse thermique et à une analyse thermo-optique.
Documents à télécharger https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/caracterisation-emissions-blackcarbon-carablack-201803-synthese.pdf
(PDF — 1.12 Mo — 23/01/2019)
Détails
Description du tableau Mots-clés : AIR, CARBONE, EMISSION DE POLLUANTS, MESURE A L'EMISSION, RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Co-auteur(s) : CTRE INTERPROF TECH ETUDE POLLUT ATMO, INSTITUT NATIONAL DE L'ENVIRONNEMENT IND
Date de mise en ligne : janvier 2019
Date d'édition : mars 2018
Langue : FR
Type de support : pdf/A4
Cible(s) concernée(s) : Entreprises et Monde Agricole
Public : Monde de la recherche, Bureaux d'études
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particules fines (PM2,5) ... chaudières de puissance inférieure
à 50 MW, tous secteurs confondus. Ses émissions en 2015, évaluées à près de 7 400 tonnes de BC, sont largement prépondérantes au regard des autres sources de combustion.
Le deuxième plus gros émetteur de BC est la combustion de fioul domestique dans les chaudières de moins de 50 MW, tous secteurs confondus, avec moins de 150 tonnes. ...
cf https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?tswZeg
Commentaires :
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Whart1984 - 1 / 5 (3) Aug 15, 2018
The problem is, the magnesite soaked with carbon dioxide couldn't be used for anything without risk of its release into atmosphere again. In addition this process would be energy hungry and it would actually increase the fossil fuel consumption instead of decrease. And until large consumerists of fossil fuels like Russia or China will not be willing to sequester carbon dioxide in this way, then every effort would have marginal results.
Résumé : il y a risque de relargage du co2 dans l'atmosphère, le procédé est avide en énergie donc pas sobre, il accroit la consommation d'énergie fossile (le pourquoi pas donné), tant que les pays très consommateurs d'énergies fossiles comme la Russie ou la Chine ne s'y seront pas mis, les résultats seront marginaux (tout progrès n'est-il pas bon à prendre ?)
Not to say, that carbon dioxide levels rise MUCH FASTER than the consumption of fossil fuels and they ignore its trends, so that they apparently originate from another source independent on human activity.
catrov - 5 / 5 (4) Aug 15, 2018
For a reality check, let's calculate how much magnesite would be needed to absorb all the CO2 produced by energy generation just in the US in one year. The reference year is 2010; emissions have undoubtedly risen since then. But it will give us a good ballpark figure.
We need 2 tons of magnesite to absorb 1 ton of CO2, we emit 1.2 billion tons of CO2 per year, and magnesite has a density of 3. Thus we would need about 1 billion cubic meters of magnesite, which is enough to cover the city of Los Angeles to a depth of nearly a meter
That's a big waste disposal problem. If it has to be shipped to a disposal site, that's 100 million dump truck loads, or 200 dump trucks unloading every minute, 24/7, 365 days a year. This is not likely to be a practical solution.
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ndlr :
l'article anglais a déjà un titre racoleur.
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ACT
Science
Mineral microscope
Lors de la conférence Goldschmidt, qui a lieu à Boston, des chercheurs ont présenté leurs travaux visant à éliminer le CO2 dans l’atmosphère. Le processus expérimental, qui a été mis au point, permet de produire de la magnésite en un temps record. Ainsi, il serait possible de profiter de sa capacité naturelle à stocker le dioxyde de carbone à grande échelle. Enfin une bonne nouvelle pour ceux et celles qui s’inquiètent de la politique environnementale de Trump.
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une tonne de magnésite naturelle est capable d’éliminer près d’une demi-tonne de CO2. Même lorsque le dioxyde de carbone est contenu dans l’air. Aussi, les scientifiques ont vite compris combien il pourrait être intéressant d’exploiter ce minéral. Malheureusement, celui-ci a un point faible particulièrement handicapant : sa formation est très lente. Après plusieurs mois de travail, un processus expérimental a changé la donne. En effet, ce dernier transforme des microsphères en catalyseur afin de permettre à la magnésite de se former en 72 jours seulement. Par ailleurs, cette utilisation n’altère en rien les microsphères. Si bien qu’elles peuvent donc être réutilisées par la suite. De fait, si ce procédé est reproduit de manière industrielle, il pourrait devenir LA solution pour éliminer le CO2 dans l’atmosphère !
Ian Power, professeur à l’université de Trent en Ontario (Canada), qui est à la tête du projet, a déclaré : « pour l’instant, nous reconnaissons qu’il s’agit d’un processus expérimental. Il faudra le développer avant de pouvoir être sûr que la magnésite peut être utilisée dans la séquestration du carbone ».
Cela n’a pas empêché le professeur Peter Kelemen de l’observatoire Lamont Doherty Earth de l’Université de Columbia (New York) de faire part de son enthousiasme quant à la possibilité d’avoir découvert une réponse écologique pour stocker du carbone à moindre coût. Ce dernier a même indiqué qu’il s’agissait peut-être de LA solution tant attendue pour éliminer le CO2 dans l’atmosphère.
Source
https://phys.org/news/2018-08-scientists-mineral-co2-atmosphere.html
Clés : Écologie Étude
Connu par
https://twitter.com/Siecledigital/status/1031896963996762113
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Nicole Corsyn a aimé
Siècle Digital
@Siecledigital
21 hil y a 21 heures
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ndlr :
le journaliste ? reprend sans recul l'hypthèse affirmée par le chercheur sans creuser si cette matière est renouvelable ou non, si cette technologie sera déployable ou non à grande échelle de manière durable et renouvelable, si le processus de stockage du co2 est réversible ou non (production de co2).
Et après avoir lu l'article source ainsi que les commentaires qui sont antérieurs à celui de siècle digital, on peut dire que le côté "science" est superficiel et que l'auteur a soit un parti-pris productiviste soit une grande légèreté, soit les deux, soit ?
DOMMAGE.
À la lecture de la version anglaise :
https://phys.org/news/2018-08-scientists-mineral-co2-atmosphere.html
i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?P-vGhA
- le fait que les microbilles soient en polystyrène est éludé en fr (using polystyrene microspheres)
- procédé à température ambiante et sobre en énergie éludé aussi ?!
- "mechanism of natural magnesite crystallization at low temperatures (mécanisme de cristallisation naturelle à basse température (ambiante ?))" ne figure pas non plus dans la "traduction" fr qui publie dans une rubrique "science" mais élude certaines clés scientifiques...
Analyse des commentaires (l'article fr n'en autorise pas :-( :
- l'article fr publié le 20 soit postérieur aux commentaires critiques dont celui de catrov reposant sur un calcul, aurait dû être pris en compte, voire vérifié !
En effet, ils démontent la thèse avancée par le titre : la quantité de magnésite rien que pour les USA est bien trop importante selon castrov pour devenir un jour LA SOLUTION.
=>
creuser, questionner, faire vérifier
ACT
"Les chiffres ne mentent pas. Nos émissions continuent d’être trop élevées et il faut renverser la tendance (...) Nous disposons déjà de nombreuses solutions pour faire face à ce défi. Il ne manque que la volonté politique", a déclaré Erik Solheim, Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).
Publié une semaine avant que ne débutent les négociations sur le climat à Bonn (Allemagne), sous l'égide de l'ONU, le rapport démontre l'importance d'une réponse forte et urgente à l'échelle mondiale pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris.