La Russie possède la seule usine au monde capable de « recycler » l’uranium déchargé des réacteurs nucléaires français
Le groupe français Orano a continué à envoyer jusqu’en octobre de l’uranium en Sibérie, où se trouve une installation de conversion.
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Connu / TG du 29/11/22 à 13:28
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Dans ce 158e numéro de la Revue de la Semaine, Jean-Luc Mélenchon revient dans un premier temps sur les nombreuses alertes relatives au changement climatique et sur les actions à mener pour y faire face. Il explique que la modèle capitaliste tire profit du saccage de la nature et que par conséquent il se n’arrêtera pas. Il rappelle également qu’il est désormais acté que le changement climatique a commencé et qu’il est irréversible. La question est alors de savoir comment l’humanité peut s’adapter à ce changement afin de poursuivre son existence. Pourtant, Jean-Luc Mélenchon souligne que le gouvernement ne fait toujours rien pour y faire face et est régulièrement condamné à cause de son inaction.
Il explique en quoi consiste le biomimétisme : créer de nouvelles machines innovantes en s’inspirant des évolutions déjà présentes dans la nature afin de répondre à certains problèmes. Il souligne que cela fait partie des solutions qui pourront permettre de s’adapter au changement climatique. Il raconte les différentes inventions qu’il a pu découvrir lors de sa visite du Biomim’expo et pourquoi cette branche de la production est passionnante et indispensable.
Jean-Luc Mélenchon aborde ensuite la rencontre émouvante et politiquement significative avec les socialistes russes contre la guerre à laquelle il a participé avec le groupe parlementaire LFI-NUPES. Il rappelle à quel point il est important pour lutter contre cette guerre de soutenir les opposants russes qui se battent pour la paix. Leur action s’ajoute à celle des ukrainiens qui se battent contre l’invasion menée par M. Poutine.
Jean-Luc Mélenchon poursuit sur l’actualité internationale en parlant des relations entre le gouvernement français et le gouvernement allemand qui sont en train de se dégrader. Il rappelle comment le pouvoir allemand agit dans son intérêt propre à chaque fois, en trahissant pendant des années les gouvernements français successifs. Il appelle donc à ne pas leur faire confiance et dénonce les médias qui parlent sans cesse du « couple » franco-allemand, qui n’existe pas en réalité.
Il termine cette Revue de la Semaine en revenant sur l’intervention du 26 octobre d’Emmanuel Macron sur France 2. Il explique que le président ment à plusieurs reprises lors de l’émission, tout d’abord en faussant les chiffres mais aussi en attaquant la NUPES sur une soi-disant alliance avec le RN. Jean-Luc Mélenchon rappelle que les macronistes étaient particulièrement heureux d’avoir les votes du RN pour refuser l’augmentation du SMIC, l’ISF ou encore le gel des loyers que proposait la NUPES. Il indique que le plan de Macron consiste en réalité à s’allier avec LR pour faire passer ses lois. Il souligne enfin que la NUPES n’a pas peur de la démocratie et est prête à gouverner si dissolution il y a. D'ailleurs, un récent sondage montre que la NUPES est perçue par une majorité de Français comme la première alternative à Emmanuel Macron.
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
00:23 : Nature, science et biomimétisme
12:57 : Rencontre avec les opposants russes à la guerre
16:17 : Rencontre Macron/Scholz
21:07 : Les mensonges de Macron
LES LIENS :
- Jean-Luc Mélenchon en déplacement dans le Doubs pour alerter sur la question de l'eau : https://youtu.be/05mGHxiQzDs
- Biomim’expo : le salon sur le biomimétisme : https://biomimexpo.com/
- Accueil d'Alexey SAKHNINE et de membres de la coalition des socialistes russes contre la guerre : https://youtu.be/6KBIEOU5V58
- Message d'Alexey Sakhnin au meeting pour la paix de Jean-Luc Mélenchon : https://youtu.be/WQu-bLyz2oY
- Livre de Jean-Luc Mélenchon : « Le hareng de Bismarck » : https://www.decitre.fr/livres/le-hareng-de-bismarck-9782290127940.html
- Sondage : la NUPES, première alternative à Macron : https://linsoumission.fr/2022/10/28/alternative-macron-nupes/
Ndlr : dommage, pas un mot sur les bassines et l'agro-industrie :-(
Greenpeace dénonce le double discours d’E. Macron qui ferme les yeux sur le business nucléaire avec la Russie
Au lendemain des déclarations d’Emmanuel Macron exhortant la communauté internationale à n’avoir “aucune faiblesse, aucun esprit de compromission” face à la Russie et appelant les Français à accepter de payer le “prix de la liberté” pour l’Ukraine, la France continue à importer massivement du combustible nucléaire en provenance de Russie.
Hier matin au port de Dunkerque, 52 fûts (des enveloppes de type 30B) contenant de l’uranium enrichi ont été déchargés du cargo Mikhail Dudin en provenance de Saint-Pétersbourg. Ils ont ensuite été chargés dans des camions qui ont pris la direction de la vallée du Rhône, où se trouvent les sites nucléaires de Pierrelatte et de Romans-sur-Isère.
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Yannick Rousselet
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Dans sa note L’industrie nucléaire française, une alliée du régime de Vladimir Poutine, publiée en mars dernier, Greenpeace France démontrait les interdépendances entre les filières nucléaires française et russe à tous les niveaux de la chaîne de cette industrie, de l’extraction de l’uranium au retraitement du combustible usé, de la construction des centrales à leur exploitation. EDF et Orano ont été mis en demeure pour leur coopération avec Rosatom qui occupe et gère illégalement la centrale ukrainienne de Zaporijia en violation du droit international. Greenpeace demande l’arrêt du commerce et des contrats entre les industries nucléaires française et russe.
Connu / tg 25/08/22 à 00:24
TotalEnergies is litterally fuelling russian military aircrafts:
Will there be a Twitterstorm or any other kind of action?
https://twitter.com/veronique_et/status/1562437950016630785
Le groupe pétrolier français est le seul parmi ses pairs à continuer son activité en Russie. Il perçoit des revenus sur ...
Pascal.Boniface, Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques
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À l'heure où les Occidentaux ont pris des sanctions extrêmement lourdes contre la Russie, il semble difficile à court terme d’imaginer que Vladimir Poutine puisse plier et que l’armée russe soit délogée du territoire ukrainien. On peut se demander si les Occidentaux ne subiraient pas eux-mêmes, par contrecoup, les sanctions qu'ils ont décrétées. Comment expliquer cette réaction ?
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adapter la politique occidentale à la nouvelle donne géopolitique plutôt que de fixer l’agenda et d’espérer que d’autres pays le suivent aveuglement. Il convient de négocier et de convaincre que les agissements de Moscou sont inacceptables et qu’ils peuvent les mettre en danger eux-mêmes dans le respect de leur propre intégrité territoriale.
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Bloquons Total et son activité climaticide !
Total est un danger pour le climat, la paix et les droits humains : faisons pression pour exiger la fin des projets climaticides et son retrait de Russie !
Le groupe français TotalÉnergies s'engage à ne plus acheter de pétrole et de produits pétroliers russes « au plus tard à la fin de l'année ...
Connu / tg 23/03/22 10:09
Décryptage
Distancé par Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, Benoît Hamon tente le tout pour le tout en reprenant le refrain d'une supposée fascination du candidat de la France Insoumise pour Vladimir Poutine. Voici ce qu'il en est.
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"Je ne suis lié d'aucune manière à Monsieur Poutine. Je combats absolument sa politique et si j'étais russe, je ne voterais pas pour son parti mais pour mon camarade du Front de gauche russe, qui est en prison", a-t-il martelé face à ses militants. Et d'égrener les désaccords qui se dressent entre lui et le président russe : l'écologie, le traitement des opposants politiques, l'anticapitalisme, le respect des droits de l'Homme. "Mais quand bien même n'aurais-je rien à voir avec lui, ce qui est le cas, ça ne m'empêche pas de vous dire que je ne suis pas d'accord pour participer au chœur des excités qui passent leur temps à espérer qu'on déclenche un conflit avec les Russes parce que ceci est une abomination. Je suis pour la paix"
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d'où vient cette idée que Jean-Luc Mélenchon serait une groupie de l'austère Vladimir, qui lui colle à la peau comme le sparadrap au capitaine Haddock ? Explications.
2014 : l'Ukraine et la Crimée
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Février 2016 : la Syrie
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Octobre 2016 : les crimes de guerre
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"La guerre est la guerre, et elle est abominable. Et pour ça il faut une coalition universelle qui regroupent toutes les parties prenantes au conflit pour en finir avec les milices de l'islamisme politique".
Mise à jour
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"Les situations complexes ne peuvent hélas pas rentrer dans les formats de télé", alertait Mélenchon. Les questions internationales en sont un bon exemple.
Ndlr : cette vérification des propos de JLM remis dans leur contexte reste valable en 2022 ! Merci à Marianne et quelle constance de JLM qui continue à affirmer la même chose 5 ans après ! Fier de soutenir JLM ACT
En pleine invasion de l'Ukraine par la Russie, de nombreux internautes soutiennent qu'"un document officiel de 1991, récemment déclassifié", prouverait la rupture par l'OTAN d'un "accord écrit" avec les Soviétiques promettant de ne pas élargir l'alliance politico-militaire au-delà des frontières de l'Allemagne réunifiée. Mais il n'existe aucune trace d'une telle promesse manuscrite contraignante, réfutent des chercheurs interrogés par l'AFP. Si des archives ont bien mis en avant des garanties orales données dans ce sens lors de discussions bilatérales entre les Soviétiques et plusieurs interlocuteurs occidentaux, celles-ci n'engageaient pas formellement l'Alliance, dont les politiques sont adoptées d'un commun accord par tous ses membres.
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Les experts interrogés par l'AFP confirment, unanimement, qu'aucun "accord écrit contraignant" n'a jamais été signé pour interdire à l'OTAN de s'élargir vers l'Est.
Amélie Zima, auteure d'une thèse sur l'élargissement de l'OTAN aux pays d'Europe centrale souligne que si tel avait été le cas, "l'article 10 du traité, qui existe depuis 1949, aurait dû être modifié en conséquence".
Le vrai débat porte en réalité sur la possibilité que des dirigeants d'Etats membres de l'OTAN aient pu donner des engagements verbaux dans ce sens, pour rassurer les Soviétiques et permettre la réunification de l'Allemagne ainsi que son adhésion dans l'Alliance nord-atlantique.
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Pour la chercheuse, ce "story-telling de Vladimir Poutine sur tous les engagements de sécurité conduit dans les années 1990 " est utilisé aujourd'hui pour "légitimer un coup de force de la Russie en Ukraine", alors que les deux camps se livrent "une véritable guerre de l'information".
Connu / tg 22/3/22 19:00
Connu/ tg 22/3/22 à 15:13
De nouvelles sanctions européennes contre la Russie. Mardi 15 mars, l’Union a interdit aux entreprises européennes de réaliser de nouveaux ...
Connu / tg 18/3/22 15:12
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Un nouveau train de sanction contre la Russie a été annoncé hier par l’Union Européenne. Mais il exclut toujours toute réduction des importations de gaz. Comment justifier une telle décision ?
Dans "Entre les lignes", rendez-vous quotidien de franceinfo, Clément Viktorovitch décrypte les discours, analyse les paroles des politiques qui font l'actualité.
Tr.: un discours "verbeux"pour noyer le fait que le gouv fr n'a pris aucune décision ! dénoncer ACT
Clés : Gauche Ukraine Russie
Crédits : ALAIN JOCARD/AFP - JACQUES DEMARTHON/AFP
Delphine Batho et Bastien Lachaud exposent deux visions divergentes des événements actuels et des façons pour la gauche d'y réagir.
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La guerre en Ukraine révèle des schismes dans chaque famille politique. Les partis de gauche ne sont pas épargnés. Par-delà les prises de position officielles des candidats à la présidence de la République, deux visions divergent. Il y a d’abord celle défendue dans nos colonnes par Delphine Batho, députée et présidente de Génération écologie. Nombreux sont ceux qui, comme elle, jugent légitime qu’une démocratie se défende les armes à la main face à l’impérialisme russe. Ils sont favorables à un soutien actif, y compris militaire, à la résistance ukrainienne. La seconde est portée dans ces pages par Bastien Lachaud, député La France insoumise, pour qui la voie diplomatique est la seule alternative à la guerre, particulièrement face à un agresseur qui n’hésite pas à brandir la menace nucléaire. Reste une interrogation : la France est-elle encore capable de faire entendre sa voix singulière sur la scène internationale et de jouer les médiatrices ?
Delphine Batho députée des Deux-Sèvres, coordinatrice nationale de Génération écologie, porte-parole de Yannick Jadot.
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Bastien Lachaud Député la France Insoumise de la Seine-Saint-Denis, Membre de la commission de la défense nationale et des forces armées.
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Europe Entretien
Étienne Balibar : « Le pacifisme n’est pas une option »
Face à ce qu’il définit comme « une guerre européenne », le philosophe imagine ce qui pourrait faire reculer Poutine : l’aide à la résistance du peuple ukrainien, mais aussi au peuple russe dissident – seul moyen d’éviter une « reconstitution des blocs ».
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l’Otan aurait dû disparaître à la fin de la guerre froide, en même temps que le Pacte de Varsovie. À cette époque, l’Occident a pensé qu’ayant gagné la guerre des « systèmes », il fallait qu’il engrange les fruits de cette victoire sur tous les terrains : économique, idéologique, militaire. Parmi les choses qu’il a gardées, il y a l’Otan, qui avait des fonctions externes, mais aussi et peut-être surtout celle de discipliner, pour ne pas dire domestiquer le camp occidental.
Tout cela est certes lié à un impérialisme : l’Otan fait partie des instruments qui garantissent que l’Europe au sens large ne dispose pas d’une véritable autonomie géopolitique par rapport à l’empire américain. C’est une des raisons du maintien de l’Otan au-delà de la guerre froide. Et les conséquences en ont été catastrophiques pour le monde entier.
L’Otan a consolidé les dictatures dans sa propre zone d’influence, couvert ou toléré toutes sortes de guerres, dont certaines affreusement meurtrières, comportant des crimes contre l’humanité. Ce qui se passe en ce moment ne me fait pas changer d’avis sur ce point.
Cependant, l’agressivité russe est bien réelle, et pour les citoyens des pays baltes, par exemple, la seule protection, apparemment, c’est l’Otan. Ils ont 30 ou 40 % de russophones. L’Empire russe a toujours voulu l’accès à la mer, au Nord et au Sud, et Riga peut tout à fait craindre le sort de la Crimée. La Pologne, c’est peut-être déjà un autre problème, où entre une grande part de nationalisme héréditaire, en même temps que le traumatisme du pacte germano-soviétique…
Le mieux serait que l’Europe soit suffisamment forte pour protéger son propre territoire, et qu’on dispose d’un système de sécurité international effectif – c’est-à-dire l’ONU démocratiquement rénovée, libérée du droit de veto des membres permanents.
Or, plus l’Otan monte comme système de sécurité, plus les Nations unies descendent. Au Kosovo, en Libye et surtout en Irak en 2003, l’objectif des États-Unis et de l’Otan dans leur foulée a été de casser les capacités de médiation, de proposition, de règlement et de justice internationale des Nations unies.
Étienne Balibar, le 3 mars 2022, chez lui à Paris. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Si l’on se pose la question des garanties que des peuples peuvent avoir contre des agressions, l’Otan est le dernier bâton auquel ils peuvent se raccrocher dans certains cas. Mais ce n’est pas l’idéal, c’est le moins qu’on puisse dire. Car, avec la « protection » de l’Otan arrive l’incorporation au conflit stratégique des impérialismes mondiaux.
Pour revenir à la question, je pense que c’est évidemment un prétexte de la part de Poutine. Ce n’est pas une agression de l’Otan qui a poussé Poutine à la guerre. Mais qu’il y ait eu depuis 1991 une politique systématique de grignotage de positions autour de la Russie, il suffit de regarder la carte pour comprendre que c’est vrai.
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Il est difficile d’être internationaliste quand le nationalisme triomphe, mais il y a une petite brèche par où l’internationalisme s’infiltre : c’est la solidarité avec les peuples, qui sont d’un côté et de l’autre du champ de bataille.
Cela me paraît d’autant plus vital que nous avons chez nous nos propres nationalistes ou « souverainistes », subventionnés ou inspirés par Poutine. Eux aussi forment paradoxalement une sorte d’Internationale.
Mais mon obsession du moment, c’est de savoir comment pratiquer l’unité des contraires : faire la guerre à l’armée russe et à Poutine, puisqu’il nous l’impose, et penser un au-delà de cette guerre, qui n’est pas la reconstitution des blocs. L’objectif, à terme, n’est pas seulement que Poutine recule. Il y a un objectif politiquement plus intéressant : c’est que son peuple se débarrasse de lui.
Et un autre encore plus ambitieux : inventer la grande Europe multilingue, multiculturelle, ouverte sur le monde. Ne pas faire de la militarisation de l’Union européenne, si inévitable qu’elle paraisse à court terme, le sens de notre avenir. Éviter le « choc des civilisations », dont nous serions l’épicentre.
Ndlr : son analyse ne valide-t-elle pas la position de JLM ? ACT
Comme vous avez certainement pu le constater, cela fait plusieurs jours au Média, que nous consacrons une place importante au conflit ukrainien dans notre analyse et notre décryptage de l’actualité, notamment dans les Contre-matinales. Dans ce contexte diplomatique mondial très tendu, il est important d’avoir les clés pour comprendre et maîtriser les discours de chacun et chacune.
Au programme aujourd’hui : l’Ukraine. Un point sur la situation mais aussi sur l’impact économique que va avoir le conflit aussi bien en Russie qu’en France. Et bien sûr, on revient sur la candidature d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle. On discute de tout ça avec Thomas. C’est l’instant Porcher.
Tr.: ... ne jamais humilier en géopolitique ... pas de postures morales ... l'occident n'a pas toujours été parfait ... ya une forme de géométrie variable à arrêter. Condamner, présenter une voie de sortie ... négocier ... le gaz n'est pas encore sous sanctions ... l'impact va être très fort sur le pouvoir d'achat ... /candidature Macron ... paix, tranquillité, modération, plus vieux, plus calme ... le naturel revient en boomerang ... son programme est très dangereux, on ne va pas en parler ...
Nos démocraties à la merci des réseaux sociaux - lundi 7 mars 2022 par Sonia Devillers - L’instant M
19 minutes
David Chavalarias présente son ouvrage, Toxic Data, paru le 2 mars chez Flammarion, où il analyse et décrypte comment la manipulation de masse se déploie sur les réseaux.
Février dernier, les convois de la liberté atteignent l’Arc de triomphe. Sur Twitter et sur Facebook, la tension est à son comble. Les anti-pass vont prendre la capitale. Dans leur laboratoire, une équipe de mathématiciens cartographient ce moment de suractivité sur les réseaux sociaux et s’interrogent : Quels comptes s’emploient à relayer tel ou tel message et dans l’intérêt de qui ? Les algorithmes favorisent-ils la montée de telle ou telle colère ? Des robots viennent-ils grossir les rangs des insurgés ? Des puissances étrangères ont-elles intérêt à semer la discorde, chez nous, en France ? Les réseaux sociaux sont-ils la meilleure arme de la Russie et de la Chine cherchant à reconfigurer l’ordre mondial ?
David Chavalarias publie « Toxic Data », tout y est très simplement expliqué : Comment les mouvements d’opinion sont aujourd’hui hautement manipulés et amplifiés sur les réseaux au point que nos démocraties vont y laisser leur peau.
Légende du visuel principal: Comment les réseaux sociaux manipulent-ils les opinions ? © Getty / Yuichiro Chino
Les invités David Chavalarias, Directeur de Recherche CNRS
L'équipe Anne-Cécile Perrin, Réalisatrice Redwane Telha, Rédacteur en chef Marion Philippe, Attachée de production Sanaa Rezag-Bara, stagiaire
Tr.: ... manipulation par la Russie sur les réseaux sociaux ex élection présidentielle usa, ETC ...
http://rf.proxycast.org/a3b38fa1-3eb7-4a96-b41d-e5b824a12f6a/13938-07.03.2022-ITEMA_22954187-2022F22803S0066-22.mp3
17414 signatures
"Je dis NON à la production d’énergies fossiles qui attise les conflits !
"au dérèglement du climat !
à la destruction des écosystèmes et de la biodiversité !
aux droits humains bafoués !
Je dis STOP à tous les nouveaux projets pétroliers et gaziers !"
Dénoncez la responsabilité des énergies fossiles dans le conflit en Ukraine
La dépendance de l’Europe aux énergies fossiles attise le conflit en Ukraine, comme c’est le cas depuis des années dans d’autres régions du monde.
L’Europe doit interdire l’importation d’énergies fossiles en provenance de la Russie pour entraver les plans belliqueux de Vladimir Poutine et sauver des vies. La sortie des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables sont des conditions certes, non suffisantes, mais absolument nécessaires au maintien de la paix.
Alors que les responsables politiques européens, dont le gouvernement français, condamnent l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, les importations de gaz et de pétrole russes n’ont toujours pas cessé : un positionnement hypocrite qui met en danger des milliers de vies, notamment en ce qui concerne TotalEnergies qui refuse de mettre fin à ses activités en Russie.
Vous pouvez élever votre voix à nos côtés pour exiger l’arrêt des projets destructeurs !
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?E25VaQ
Ce jour, la coalition Socialistes contre la guerre, composée de militants socialistes et communistes russes, publie un « manifeste » dans les colonnes du média Rabkor (Рабкор). Fondé en 2008 par le sociologue marxiste Boris Yulievich Kagarlitsky — qui a participé à la création du Front de gauche russe (Левый фронт) et fut incarcéré, en septembre 2021, pour un appel à participer à une manifestation —, le magazine s’avance à la fois comme socialiste, anticapitaliste, démocratique et adversaire du « libéralisme occidental ». Afin de ravitailler — en plusieurs temps — la discussion en cours au sein du camp de l’émancipation francophone, nous traduisons leur manifeste. Ils se dressent contre l’opération militaire diligentée par le gouvernement de Vladimir Poutine, dans le cadre d’une guerre longue de huit ans déjà : en plus d’être criminelle, l’invasion de l’Ukraine paralysera toute critique des « intrigues des faucons des États-Unis et de l’OTAN ».
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Il n’y a qu’un seul moyen d’éviter ces catastrophes : nous-mêmes, les hommes et les femmes de Russie, devons arrêter cette guerre. Ce pays nous appartient à nous et non à une poignée de vieillards désemparés, avec leurs palaces et leurs yachts. Il est temps de le reprendre. Nos ennemis ne sont pas à Kiev et Odessa, mais à Moscou. Il est temps de les mettre dehors. La guerre, ce n’est pas la Russie. La guerre, c’est Poutine et son gouvernement. C’est pourquoi nous, socialistes et communistes russes, sommes contre cette guerre criminelle. Nous voulons l’arrêter afin de sauver la Russie.
Non à l’intervention !
Non à la dictature !
Non à la pauvreté !
[edit] Le jour de la parution du présent manifeste (vendredi 4 mars 2022), le pouvoir russe a adopté une loi visant à réprimer les auteurs de « fausses informations » sur l’armée — la peine peut aller jusqu’à quinze ans de prison. Ce texte n’est donc plus disponible en russe. La mention anglaise « Censored » l’a remplacé.
Connu / https://twitter.com/Ludivine_Bantig/status/1500160407109095427
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Nicolas Voisin a retweeté Ludivine Bantigny@Ludivine_Bantig·10h"Cette guerre va transformer l’Ukraine en décombres & la Russie en prison."
"Il n’y a qu’un seul moyen d’éviter ces catastrophes: nous-mêmes, les hommes & les femmes de Russie, devons arrêter cette guerre criminelle."
Un texte important à lire absolument⤵️revue-ballast.frBALLAST • Manifeste : socialistes et communistes russes contre la guerre« Tenir tête, fédérer, amorcer »
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Assistons-nous à un basculement de l'ordre mondial ? Quels enjeux culturels derrière le bruit des armes ? Débat avec l'un des grands spécialistes de la Russie, l'historien et théologien Jean-François Colosimo.
Le duel Natacha Polony, Gilles Finchelstein du samedi 05 mars 2022
Légende du visuel principal: Jean-François Colosimo, historien, spécialiste de la Russie et de l’orthodoxie, auteur de «L’Apocalypse russe. Dieu au pays de Dostoïevski» (Fayard)
Les invités Jean-François Colosimo, Président du Centre national du livre, théologien, spécialiste du monde orthodoxe
L'équipe Ali Baddou Journaliste Natacha Polony Journaliste Gilles Finchelstein Directeur de la fondation Jean Jaurès Mathilde Khlat Programmatrice Marie Merier Réalisatrice
Thèmes associés Info Idées international Politique Russie Guerre en Ukraine
Tr.: ... l'église orthodoxe, les empires russe, turc/Otoman, la guerre de crimée du 19ème siècle ...