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La convention, une initiative qui répond à l'urgence politique, louable, mais réduire la question au changement climatique peut amener de mauvaises décisions car énergie et réchauffement climatique ne sont qu'une partie d'un pb plus vaste : le défi environnemental et humanitaire global propre à ce début de siècle. ... en dehors de mesures cosmétiques, rien n'est fait. La pensée des élites cherche des solutions à l'intérieur du cadre en vigueur où seules les apparences comptent ... raréfaction des ressources non renouvelables ... Un indicateur de richesse qui nous piège rentable financièrement, sinon rien ! ... green washing ... L'avenir de l'humanité dépend de sa capacité à passer d'un mode de vie régulé par l'argent à un mode de vie régulé par ce que la planète peut soutenir sans souffrir. La défi consiste donc à assurer une subsistance digne aux milliards de terriens en rendant globalement compatibles leurs modes de vie avec ce dont la planète a elle-même besoin pour soutenir la vie. => économie linéaire -> économie circulaire ... La quantité de monnaie est maintenant élastique. ... logique actuelle de monnaie de crédit ... La taxe carbone désirée par le gouvernement est un leurre ... logique de pompier incendiaire ... créer un nouveau champ économique dédié à la transition, élargi à tout ce qui concerne le bien commun, complémentaire au champ de l'économie marchande, qui ne soit plus dépendant ni de l'impôt, ni de l'emprunt, ni des performances de l'économie marchande. Cela est rendu possible grâce au fait que la monnaie se crée à volonté, à condition qu'elle ne soit pas balisée par une dette mais par la reconnaissance de la vraie richesse. Ex. assainir un cours d'eau ... La question est donc la pertinence du projet et celle des moyens utilisés au regard de l'objectif global d'adaptation de notre mode de vie à ce qui est nécessaire pour soutenir la vie. Ex. la richesse d'une eau saine. ... il n'est plus question que de bénéfice sociétal, l'essentiel à la préservation et l'épanouissement de la vie sous toutes ses formes. ... échec du collectivisme et du capitalisme ... explorer une nouvelle voie, celle où l'intérêt particulier et l'intérêt collectif sont réconciliés par le fait de les mettre en complémentarité ... Des conditions à respecter ... MLC à cours légal, nationale, non convertible, à parité euro, fléchée, adoptée ou non par référendum, fondante, ... l'emploi pour tous est possible sur les activités porteuses de qualité de vie ... la finalité qulitative tire la société vers le haut ... entraîne le secteur marchand dans cette spirale vertueuse ... indice élevé de BIB (bonheur intérieur brut) ... mondialisation et souveraineté réconciliés ... débat public ouvert et permanent ... pouvoir est rendu au peuple ...
Connu par https://lhed.fr/action-politique
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3.2. L’immigration comme rétroaction et contradictions.
En fait, l’immigration s’inscrit dans le contexte des quatre rétroactions de base par lesquelles le Second Monde, champion du Réel, réplique à la Globalisation, propagatrice de virtuel.
Rétroactions qui, à travers elle, vont s’introduire au cœur même de la Société des individus, comme autant de dissonances fondamentales.
Ainsi, on constate que V 2 démarre précisément au moment (la deuxième moitié des années 70) où le Rebond asiatique R 1 (l’avènement de Deng Xiao Ping en 1978 ) et la Rente pétrolière R 2 (les deux « chocs » de 1973 et 1979) sèment, chez nous, les graines de ce qui va devenir un chômage de masse : les immigrés arrivent au moment où vont partir les emplois...
La deuxième vague importe aussi avec elle les différentes formes de Rente illégale R 2, fortement corrélées à l’immigration (trafics d’êtres humains, travail au noir, fraude sociale, commerce de drogues), dans une société se voulant transparente et se croyant à l’abri de la délinquance systémique.
À majorité musulmane, V 2 se relie également à la rétroaction du Refus R 3, qui a pareillement commencé à monter en puissance à la fin des années 70 (révolution iranienne, siège de la mosquée de la Mecque, invasion soviétique de l’Afghanistan), avec l’appui financier de la Rente pétrolière R 2 et, comme résultat, la transplantation massive d’une religion, en tous points exotique, dans un milieu français radicalement sécularisé.
Enfin, une bonne partie de ces flux humains émanent des « trous noirs » qui expriment la rétroaction du Rejet R 4, aux antipodes d’une société qui, comme la nôtre, s’auto-proclame « avancée ».
Mais, surtout, la deuxième vague, provenant de pays anciennement colonisés, porte en elle le ressentiment R 5, né d’un siècle ou plus d’humiliation ravalée. C’est là la dernière incohérence – mortelle celle-ci – d’une immigration, qui se met en branle vers l’ancienne métropole, à l’instant où la décolonisation vient d’établir un constat de divorce irréversible entre les deux parties.
En bref, V 2 présente toutes les caractéristiques d’un effet boomerang multiforme, typique du retour de l’Histoire Événement, qui va reproduire en abyme, sur le territoire français, la marmite dysfonctionnelle du monde globalisé.
C.-à-d. une plate-forme, où des flux, politiquement non contrôlés, amènent à se heurter, en désordre et à contretemps, des configurations de l’être ensemble et des contenus culturels, qui « logiquement », selon l’Histoire Évolution, auraient dû se succéder dans le temps, sans se télescoper dans l’espace, mais qui vont, là, entrer dans des collisions anachroniques – au sens littéral – pour se disputer le pouvoir sur un même territoire.
3.3. L’hégémonie de la Société des individus en toile de fond.
Pour être complet, il faut garder à l’esprit que tout ce que je viens de décrire est soumis à l’emprise de la strate dominante S 3, dont la moulinette ravageuse n’épargne personne : les immigrés pas davantage que les autochtones, ne serait-ce qu’à travers la décomposition, subie par tous, de la communauté naturelle de base qu’est la famille ou la néo-religion partagée de la consommation. De sorte qu’il serait plus juste de parler de néo-communautarismes et de néonationalismes, plus ou moins déglingués, mais néanmoins tenaces, par rapport aux idéaux types que j’ai décrit il y a quelques instants, dans une société que tout le monde s’accorde à considérer, par ailleurs, comme fragmentée ou, selon l’expression à la mode, archipelisée.
... distance « culturelle » ... déconstruction de l’État national ... commensurable / incommensurable ...
Chez S 3, en revanche, la commensurabilité se veut, d’emblée, universelle, grâce au « doux commerce », c.-à-d. aux mécanismes horizontaux d’équivalence et de conversion généralisées que j’ai déjà mentionnés : le marché (qui, par la monnaie, fixe un prix à toutes choses désirées, y compris celles qui n’en ont pas...), le juridique (qui ramène l’ensemble des rapports sociaux à la réciprocité des droits et des contrats entre sujets égaux) et la communication (dont le dénominateur commun, le mot transformé en « bits », est supposé arrondir tous les angles...).
La seule exception à cette identité universelle est la « diversité », soit le miracle par lequel la différence ne produit jamais de conflit : présentée comme une richesse, la diversité recouvre en fait l’idée que les particularités humaines ne sont que superficielles, décoratives et touristiques, et que, loin de créer de la distance entre les hommes, elles les rapprochent.
Avec cette conséquence que, s’il persiste de l’incommensurable et de l’incompatible dans la société, ils ne peuvent résulter que de la malveillance humaine, en l’occurrence celle, résiduelle, des nostalgiques de l’État national, au besoin qualifiés de « racistes », et des discriminations qu’ils s’obstinent à vouloir perpétuer : il suffit de combattre inlassablement ces dernières ou, en d’autres termes, de pratiquer un « antiracisme » militant à très large spectre, pour que l’écart culturel s’efface de lui-même.
4.2. L’effet de seuil, une évidence devenue tabou.
Le mot barbare de scalabilité, emprunté à l’anglais et au langage de l’informatique, recouvre l’idée simple qu’une grandeur peut augmenter en quantité sans que sa qualité en soit affectée, autrement dit qu’elle échappe plus ou moins aux effets de seuil.
Il est clair que l’immigration massive à fort écart culturel n’entre pas dans cette catégorie ...
Description
Jean-Francois Noubel:
"We name holomidal collective intelligence the new form of collective intelligence that emerges thanks to the Internet. Local and global, decentralized and distributed, agile, polymorphic, based on leadership, individuation, open source, integral wealth and mutualist economy, this young form of collective intelligence still lives through its infancy phase. However we can already see its huge impact on humanity where more and more people in civil society self-organize in order to address societal issues that pyramidal collective intelligence cannot address and even provokes.
Socialware and communityware serve as the keystone on which collectives can rely on, in order to self-organize and scale up, locally and remotely.
Holomidal collective intelligence will soon build advanced forms of Holopticism and augmented holopticism." (http://cir.institute/holomidal-collective-intelligence/)
Category: Intelligence
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Climat, Communs globaux, Gouvernance mondiale
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Un nouveau droit pour l’administration partagée de biens communs
Une nouvelle façon de réfléchir en phase avec les grands changements qui caractérisent le monde contemporain
Fondé en 2011 par le sociologue Michel Wieviorka et dirigé par Laetitia Atlani-Duault, le Collège d'études mondiales est un espace intellectuel où des projets dirigés par des chercheurs internationaux se développent dans un cadre résolument pluridisciplinaire.
Il promeut de nouvelles façons de réfléchir et de travailler : la recherche du philosophe et de l'économiste, celle du médecin et du politiste, du littéraire et de l'anthropologue se nourrissent mutuellement dans la compréhension des changements qui caractérisent le monde contemporain.
3 axes de recherche
L'activité scientifique du Collège est organisée autour de trois axes qui visent à étudier ces changements, individuels et systémiques :
Nouvelles normes et institutions
Pratiques du vivre-ensemble
Subjectivités : productions et savoirs
Le fonctionnement du Collège s'articule autour de chaires, d'initiatives (incubation de programmes) et de séminaires de recherche.
Équipe
Fondateur : Michel Wieviorka
Directrice : Laetitia Atlani-Duault
Directrice adjointe scientifique : Sara Guindani
Directrice adjointe coordination, partenariats : Gwenaëlle Lieppe
Communication : Thaïs de Rodez
Coordinatrice scientifique : Marie Guérin
Responsable budget et finance : Maxime Neveux
Logistique : Gilles Desfeux / Djamila Benomari
Informations pratiques
Contact : college.info@msh-paris.fr
Adresse
Collège d'études mondiales | Fondation Maison des sciences de l'homme
54 boulevard Raspail | 75006 Paris
Synthèse réalisée par un groupe d’insoumis coordonné par Charlotte Girard, coordinatrice nationale de la campagne de la France insoumise contre la pauvreté.
Réalisée à partir de plus de 200 contributions (constat, argument, campagne). Les contributions, quel que soit le type de cogitations, insistent fortement sur une volonté de prendre à bras le corps la question de la pauvreté qui n’est pas suffisamment traitée dans les mouvements politiques.
Il est souligné le caractère nécessairement global de la lutte contre la pauvreté. Ainsi, il s’agit souvent d’une « spirale infernale » englobant tous les dysfonctionnements de notre société et on retrouve ce fléau à tous les âges et sur l’ensemble du territoire : pour beaucoup de nos concitoyens, la notion de « survie » est aujourd’hui une réalité bien concrète.
LES CAUSES
Le chômage
La précarité dans le travail
La pauvreté des étudiants
La pauvreté des étrangers
Le problème de l’accès aux droits
Intervention de Trazibule - 01-11-2008
Qui est Trazibule ?
Se décrire n’est pas facile, mais essayons.
J’ai eu la chance de faire des études Latin / math puis Math physique et chimie, ensuite mai 1968 et l’armée, puis commerçant, agriculteur, une période de marginalité, restauration, dessinateur d’architecte, Université Maths appliquées aux sciences humaines, psychologie, sociologie, payé par de multiples métiers, restaurateur de meuble, lutherie, agriculture, informatique, tous les métiers de bâtiment, etc… Vacataire à l’université en informatique, DEA en sociologie, école des hautes études en sciences sociales, analyse qualitative et sémantique, travaux de recherche pour plusieurs universités, Des passions : géologie, vulcanologie, écologie, électronique, taille de pierre, travail du bois, les contes et légendes, les religions, les rencontres. Chef d’entreprises en informatique, programmation diverses pour de nombreuses professions très variées.
Comme vous le voyez cela aussi est très fouillis, mais tout cela part d’une seule et même vocation, essayer d’appréhender et de comprendre la société dans son ensemble, loin des spécialités fragmentaires et pointues, c’est dans la science fiction que j’ai trouvé un mot représentant à peu près ma recherche personnelle : Synthéticien. Celui qui ne s’occupe précisément pas de spécialités, mais cherche à relier les spécialités dans un essai de compréhension globales des liens qui les relient et les opposent.
Cela se concrétise depuis peu par ce site qui, malgré son aspect morcellé, essaie de décrire un projet cohérent où chaque proposition prend tout son sens en accord avec les autres.
Ce site n'a pas vocation à être un blog personnel, d'ailleurs beaucoup d'idées sont glanées de droite comme de gauche que ce site essaye de rendre cohérentes entre elles ! J'ai souvent cru "inventer" des idées nouvelles pour m'apercevoir ensuite que beaucoup d'autres étaient arrivés à la même conclusion !
Ce site doit s'ouvrir à tous pour critiquer, imaginer, proposer tout ce qui peut améliorer cette société.
Après la 21, il y a eu la 22, puis la COP 23 en novembre 2017. Les discours s'embellissent mais les actions significatives manquent toujours, à commencer pour la transition énergétique.
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tout choix de changement de société doit être global et radical, dans le sens où il faut s'attaquer à la racine de la question.
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Que cette lutte passe par le gel des fossiles en laissant 80 % des réserves dans le sol , la transition énergétique comme avec l'exemple du scénario Négawatt ou la transformation du droit comme avec la reconnaissance du crime d'écocide , les sciences ne peuvent tomber dans leurs travers technocratiques d'écran de fumée et doivent jouer leur rôle de piliers dans les débats et les choix d'un changement radical de modèle de société. Cessons de nous complaire dans l'espoir vain de changer sans changer, sinon il n'y aura plus de générations futures à sauver.
Conte médiateur – L'armure de paroles
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Clés : changements climatiques, choix de société, Climat, COP21, Écologie, réchauffement climatique, Environnement et politique, GIEC, science engagée,