... Ce modèle théorique, dont Jean Gagnepain a exposé méthodiquement les principes dans son ouvrage Du vouloir Dire (3 tomes), couvre l’ensemble du champ des sciences humaines. Il a pour particularité essentielle de chercher dans la clinique une forme de mise à l’épreuve expérimentale, d’où l’appellation « anthropologie clinique » qui l’accompagne. Jean Gagnepain s’est entouré à Rennes d’une équipe de chercheurs et son modèle se trouve aujourd’hui exploité et développé, au-delà de Rennes, par des universitaires et chercheurs de nationalités différentes, dans des champs disciplinaires très divers qui vont des sciences du Langage et de la psychologie à la « science of design » américaine, en passant par l’archéologie moderne et la « romanistique ». La visée est donc délibérément trans-disciplinaire ; plus exactement, la théorie de la médiation cultive, comme l’énonce avec humour Jean Gagnepain, « l’in-discipline ».
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Ce modèle, élaboré à ses débuts à partir du seul langage, prend aujourd’hui comme objet la totalité de ce qu’on appelle le culturel, autrement dit cette dimension qui spécifie l’homme et le distingue des autres espèces vivantes. Le culturel constitue cet ordre spécifique de réalité auquel, par conséquent, seul l’homme participe : il lui permet, sans échapper à sa nature, de la dépasser constamment en s’en abstrayant. Le culturel se comprend donc ici, non pas comme la somme des œuvres essentielles d’une certaine société ni comme l’état général d’une civilisation donnée, mais comme l’ensemble des capacités proprement humaines dont tous les hommes, sauf pathologie, participent, quels que soient le moment de l’histoire ou le lieu géographique où ils se trouvent. Ce culturel se révèle identifiable à la fameuse Raison ou « rationalité »
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la rationalité recouvre chez l’homme plusieurs formes que la clinique dissocie. La raison est logique, sans nul doute, mais elle est également tout autant technique, ethnique et éthique, sans qu’il y ait la moindre hiérarchie entre ces différents « plans » venant rendre compte de la vie psychique. À chacun de ces quatre plans, l’homme médiatise son rapport au monde (d’où le terme de « médiation »), c’est-à-dire qu’il parvient à prendre une certaine distance par rapport à ce que ses capacités physiologiques immédiates lui permettent d’en saisir. Loin, dès lors, de se trouver soumis à ce mode d’appréhension immédiat du monde, l’homme construit en quelque sorte la réalité dont il participe en l’élaborant à partir de ses propres capacités.
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Ndlr :
- quelle nuance entre la culture telle que définie ici et l'opposition nature / culture ? ACT
- "l’ensemble des capacités proprement humaines", est-ce ce que certains appellent "le propre de l'homme" ? Sachant qu'il diminue au fur et à mesure des connaissances des sciences du vivant... ACT
Clito mon Amour - appropriation féminine du clitoris
Poïétique de la création : une découverte joyeuse !
Pendant le confinement, Jeanne Chevalier a réécrit les paroles de la chanson “Le Zizi” de Pierre Perret qui a bercé son enfance pour les décliner au féminin, et tenir un propos résolument féministe autour d’une découverte joyeuse et émancipatrice de leur sexualité par les femmes.
=> un clip vidéo. Ce clip s’insérerait dans le cadre d’une prise de contact avec plusieurs associations féministes, et d’une démarche de réflexion collective autour du plaisir féminin. Nous souhaiterions lancer un petit crowdfunding pendant l’été, et organiser un tournage sur une journée dans le courant du mois d’octobre. A priori, nous ne referions pas l’orchestration de la chanson, afin de nous concentrer sur la dimension visuelle et sur la mise en scène appuyant le propos.
Pour que cette ébullition créative aboutisse à un clip, nous avons besoin de l'autorisation des éditions Adelle pour utiliser la musique du Zizi de Pierre Perret.
Notre équipe est féminine et composée notamment de jeunes professionnelles qui “se lancent”. Nina Ballester (compagnie Ah si c’est comme ça !) assurerait la mise en scène et Victoria Chevalier (gérante de La Fabrique d’Antoinette) s’occuperait des costumes. Le projet n’a pas vocation à nous rapporter de l’argent et se veut militant, ludique, impertinent et festif.
Vous saurez tout sur le clito ! : une vidéo
-> https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?o5DDqg
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3.2. L’immigration comme rétroaction et contradictions.
En fait, l’immigration s’inscrit dans le contexte des quatre rétroactions de base par lesquelles le Second Monde, champion du Réel, réplique à la Globalisation, propagatrice de virtuel.
Rétroactions qui, à travers elle, vont s’introduire au cœur même de la Société des individus, comme autant de dissonances fondamentales.
Ainsi, on constate que V 2 démarre précisément au moment (la deuxième moitié des années 70) où le Rebond asiatique R 1 (l’avènement de Deng Xiao Ping en 1978 ) et la Rente pétrolière R 2 (les deux « chocs » de 1973 et 1979) sèment, chez nous, les graines de ce qui va devenir un chômage de masse : les immigrés arrivent au moment où vont partir les emplois...
La deuxième vague importe aussi avec elle les différentes formes de Rente illégale R 2, fortement corrélées à l’immigration (trafics d’êtres humains, travail au noir, fraude sociale, commerce de drogues), dans une société se voulant transparente et se croyant à l’abri de la délinquance systémique.
À majorité musulmane, V 2 se relie également à la rétroaction du Refus R 3, qui a pareillement commencé à monter en puissance à la fin des années 70 (révolution iranienne, siège de la mosquée de la Mecque, invasion soviétique de l’Afghanistan), avec l’appui financier de la Rente pétrolière R 2 et, comme résultat, la transplantation massive d’une religion, en tous points exotique, dans un milieu français radicalement sécularisé.
Enfin, une bonne partie de ces flux humains émanent des « trous noirs » qui expriment la rétroaction du Rejet R 4, aux antipodes d’une société qui, comme la nôtre, s’auto-proclame « avancée ».
Mais, surtout, la deuxième vague, provenant de pays anciennement colonisés, porte en elle le ressentiment R 5, né d’un siècle ou plus d’humiliation ravalée. C’est là la dernière incohérence – mortelle celle-ci – d’une immigration, qui se met en branle vers l’ancienne métropole, à l’instant où la décolonisation vient d’établir un constat de divorce irréversible entre les deux parties.
En bref, V 2 présente toutes les caractéristiques d’un effet boomerang multiforme, typique du retour de l’Histoire Événement, qui va reproduire en abyme, sur le territoire français, la marmite dysfonctionnelle du monde globalisé.
C.-à-d. une plate-forme, où des flux, politiquement non contrôlés, amènent à se heurter, en désordre et à contretemps, des configurations de l’être ensemble et des contenus culturels, qui « logiquement », selon l’Histoire Évolution, auraient dû se succéder dans le temps, sans se télescoper dans l’espace, mais qui vont, là, entrer dans des collisions anachroniques – au sens littéral – pour se disputer le pouvoir sur un même territoire.
3.3. L’hégémonie de la Société des individus en toile de fond.
Pour être complet, il faut garder à l’esprit que tout ce que je viens de décrire est soumis à l’emprise de la strate dominante S 3, dont la moulinette ravageuse n’épargne personne : les immigrés pas davantage que les autochtones, ne serait-ce qu’à travers la décomposition, subie par tous, de la communauté naturelle de base qu’est la famille ou la néo-religion partagée de la consommation. De sorte qu’il serait plus juste de parler de néo-communautarismes et de néonationalismes, plus ou moins déglingués, mais néanmoins tenaces, par rapport aux idéaux types que j’ai décrit il y a quelques instants, dans une société que tout le monde s’accorde à considérer, par ailleurs, comme fragmentée ou, selon l’expression à la mode, archipelisée.
... distance « culturelle » ... déconstruction de l’État national ... commensurable / incommensurable ...
Chez S 3, en revanche, la commensurabilité se veut, d’emblée, universelle, grâce au « doux commerce », c.-à-d. aux mécanismes horizontaux d’équivalence et de conversion généralisées que j’ai déjà mentionnés : le marché (qui, par la monnaie, fixe un prix à toutes choses désirées, y compris celles qui n’en ont pas...), le juridique (qui ramène l’ensemble des rapports sociaux à la réciprocité des droits et des contrats entre sujets égaux) et la communication (dont le dénominateur commun, le mot transformé en « bits », est supposé arrondir tous les angles...).
La seule exception à cette identité universelle est la « diversité », soit le miracle par lequel la différence ne produit jamais de conflit : présentée comme une richesse, la diversité recouvre en fait l’idée que les particularités humaines ne sont que superficielles, décoratives et touristiques, et que, loin de créer de la distance entre les hommes, elles les rapprochent.
Avec cette conséquence que, s’il persiste de l’incommensurable et de l’incompatible dans la société, ils ne peuvent résulter que de la malveillance humaine, en l’occurrence celle, résiduelle, des nostalgiques de l’État national, au besoin qualifiés de « racistes », et des discriminations qu’ils s’obstinent à vouloir perpétuer : il suffit de combattre inlassablement ces dernières ou, en d’autres termes, de pratiquer un « antiracisme » militant à très large spectre, pour que l’écart culturel s’efface de lui-même.
4.2. L’effet de seuil, une évidence devenue tabou.
Le mot barbare de scalabilité, emprunté à l’anglais et au langage de l’informatique, recouvre l’idée simple qu’une grandeur peut augmenter en quantité sans que sa qualité en soit affectée, autrement dit qu’elle échappe plus ou moins aux effets de seuil.
Il est clair que l’immigration massive à fort écart culturel n’entre pas dans cette catégorie ...
La sociodidaxie numérique
... soutenue en avril 2018, démontre opportunément que les apprentissages traditionnels sont largement complétés par des apprentissages informels, en particulier pour les travailleurs du savoir.
La question de la thèse est de savoir « Comment les travailleurs du savoir auto-apprennent par le numérique ? » Cette question se décline en 3 sous questions de recherche :
Quelles sont les pratiques d’apprentissage informel numérique ?
Quels sont les facteurs favorisant le recours à l’apprentissage informel numérique ?
Quels sont les modes informels d’apprentissage numérique qui en résultent ?
Dynamique d'apprentissage
La thèse débouche sur de nombreuses mises en évidence
1 - Il existe de nombreuses opportunités d’apprentissage grâce à l'environnement symbolique offert par le numérique. L’auteur interroge la représentation de l'apprentissage du fait d'autrui comme une interaction dyadique, à savoir, un échange bidirectionnel entre un apprenant et un modèle, avec, par conséquent, une communauté composée de dyades. Dans le contexte numérique l’auteur perçoit un apprentissage collectif, où un apprenant peut avoir plusieurs modèles qui forment une sociodidaxie c'est-à-dire un « apprendre ensemble ». De plus, les modèles ne sont pas toujours les sources et les créateurs de la connaissance. L'apprenant, ici, apprend de plusieurs personnes à la fois à partir d'un contenu qui ne ressort pas formellement du modèle.
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En pratique
Ces constats permettent de faire des propositions concrètes :
Dans l’enseignement supérieur :
Plutôt que de restreindre les recrutements de l’enseignement supérieur à des étudiants «homogènes» : avec le même profil, avec un parcours quasi identique, pourquoi ne pas produire des apprentissages à partir des différences et expertises de chacun, en mixant les publics au sein des promotions, en décloisonnant les campus en espaces de vies, aux expériences et types d’interactions variés (fabs labs, Learning Hubs, espaces pédagogiques modulables, d’incubateurs, cafes) ou peuvent se rencontrer partenaires, diplômés, étudiants, mais aussi des espaces de Coworking, des espaces calmes d’apprentissage et de lecture associes a la détente.
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Télécharger
Les modes informels d’apprentissage numérique : le cas des travailleurs du savoir - Myriam Benabid http://www.theses.fr/2018PSLED010
Clés : Apprentissage Informel Apprentissages Autodidacte Autonomie Intellectuelle savoir sociodidacte sociodidaxie (apprentissage avec les autres) thèse Travailleurs travailleurs du savoir
ndlr :
- accompagnement et coaching sont conviqués de manière récurrente
- bilan de la lecture en diagonal : dubitatif... Les travailleurs du savoir sont les producteurs de savoir.
Clés : Climat Luttes sociales Environnement
Crédit photo : WIktor Szymanowicz / NurPhoto
Après le collectif anglais du même nom, Extinction Rebellion France se lance officiellement ce dimanche 24 mars à Paris. Objectifs : obliger le gouvernement, sous contrôle d'une assemblée citoyenne, à atteindre le zéro émission net de gaz à effet de serre d’ici 2025 et à stopper la destruction des écosystèmes.
Des militants prêts à aller en prison pour la cause qu'ils défendent, ça n'est pas complètement nouveau. Même quand la cause est l'environnement : les membres de Greenpeace qui pénètrent illégalement dans des centrales pour démontrer les failles des systèmes de sécurité. Les faucheurs volontaires, qui détruisent des champs à semences OGM qui ne leur appartiennent pas. Les habitants des ZAD, de Sivens à Bure en passant par Notre-Dame-des-Landes, le GCO à Strasbourg ou la forêt de Romainville, qui occupent des « grands chantiers inutiles ». Les membres de ANV COP 21 et Bizi !, quand ils bloquent le sommet pétrolier de Pau en avril 2016, ou d'Attac, quand ils « attaquent » un magasin Apple sur les Champs-Élysées en novembre 2018 ou le siège de Bayer-Monsanto le 14 mars dernier pour, déguisés en abeilles, installer une scène de crime écologique sur le perron de la multinationale qui continue de s'enrichir en commercialisant du glyphosate… Tous savent qu'ils passent assez vite les frontières de la légalité.
Mais un groupe qui se constitue, comme Extinction Rebellion, sur l'idée de révolte contre l'inaction climatique et l'extinction des espèces en brandissant la désobéissance civique comme principe fondateur associé à la non violence mais dans une perspective d'actions plus « radicales » que des marches pour le climat, et faisant de l'interpellation une revendication politique, c'est assez inédit.
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ndlr :
- rejoint totalement la médiation de l'urgence ACT
Par Eloi Laurent Economiste, professeur à Sciences Po et à l'université de Stanford
Un puissant contraste marque notre temps : nous vivons, simultanément, le règne de la collaboration et le recul, peut-être même le déclin, de la coopération.
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La « co-construction », en politique comme en entreprise, masque mal la verticale du pouvoir. La fureur de se réunir, dans tous les métiers, ne contribue le plus souvent à améliorer ni les échanges, ni les débats, ni la prise de décision. L’invocation à tout propos de la confiance (« société de confiance », « école de la confiance ») occulte la responsabilité du politique et relève de la pensée magique.
La coopération dévorée par la collaboration
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Assurément, la coopération a déjà été en crise par le passé. Dans les années 1950 et 1960, le « théorème d’impossibilité » de Kenneth Arrow, la « tragédie des communs » de Garrett Hardin ou encore la « logique de l’action collective » de Mancur Olson constituaient autant de mises en accusation de la nature foncièrement égoïste et sécessionniste de l’homme, occupé à saper les biens communs.
Trois lugubres visages
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Ce texte est un extrait de l’Introduction de L’impasse collaborative – Pour une véritable économie de la coopération, Les Liens qui Libèrent, Octobre 2018.http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-L_impasse_collaborative-9791020906328-1-1-0-1.html
4 Commentaires
Eloi Laurent
Economiste, professeur à Sciences Po et à l'université de Stanford
Le transport maritime achemine plus de 90% des marchandises dans le monde et transporte plusieurs millions de personnes chaque année. Mais derrière l’image cultivée par les armateurs d'un mode de transport propre, se cache une réalité beaucoup plus nuancée. Gourmands en énergie, chacun de ces monstres flottants génèrent autant de pollution aux particules ultra-fines qu'un million de voitures. Peu connue du grand public, cette pollution porte atteinte à la santé des habitants des villes portuaires. À Marseille, France Nature Environnement, France Nature Environnement PACA et l'ONG
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Conséquences :
- Particules ultra-fines : un air jusqu'à 70 fois plus pollué sur le navire
- Europe : 60 000 morts prématurées par an à cause du transport maritime
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Propositions - Arrêtons d'user de fuel lourd, carburant extrêmement polluant
- Installons des épurateurs pour réduire les pollutions
- Le contrôle des émissions des navires, un outil indispensable
- Face à la pollution de l'air, réduisons les émissions de chaque acteur
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Contient vidéo https://www.youtube.com/watch?v=7bpSM0mrHu8
Enquête de :
- Axel Friedrich, ingénieur spécialiste des transports
- Daniel Rieger et Sönke Diesener NABU
- Joseph Wolfers FNE PACA
- Adrien Brunetti FNE
...
=> indexer et valoriser les propositions ACT
deviens ou devenir en français
Fort de son succès, le Pôle Eco-Industries relance sa démarche BECOME en Nouvelle-Aquitaine, avec le soutien de la Région et de l’ADEME. Son but ? Booster les projets qui misent sur l'éco-innovation. Toutes les entreprises du territoire sont éligibles.
Trois questions à Damien Deletraz, Responsable éco-conception au Pôle Eco-industries
Brainstorming, études de marchés, innovation, management, design, marketing… tous les outils sont déployés pour obtenir un avantage concurrentiel et mettre en œuvre des projets concrets.
Comment se décline l’accompagnement des entreprises ?
La démarche s'organise autour d'une première phase de formation collective, destinée aux fonctions stratégiques des entreprises : chefs produits, responsables marketing, RSE, R&D, directeurs. S’ensuit une phase de diagnostic individuel, pour faire émerger des projets et définir une stratégie, ainsi qu’un plan d’actions personnalisé pour chaque entreprise.
Par exemple, CAMIF, spécialisée dans la vente de meubles par correspondance, a pu créer une nouvelle gamme de produits éco-conçus, selon un “référentiel durable” exigeant. Parmi les critères d’analyse retenus : Qualité, Santé & Environnement, Co-création, Local & Transparent, Impacts positifs sur l’emploi en France, Insertion, Économie circulaire.
BECOME s’apprête à lancer sa nouvelle édition. Quelles en sont les nouveautés ?
Pour la seconde édition, les entreprises vont bénéficier d’un accompagnement étendu aux compétences de design et d’évaluation environnementale. Les consultants de BECOME transmettront les méthodes et outils associés, de sorte que les entreprises engagent ce changement dans la durée.
Par ailleurs, BECOME s’adresse désormais à l’ensemble des entreprises de Nouvelle-Aquitaine, et plus uniquement à celle de Poitou-Charentes. Ce périmètre élargi permettra de mobiliser de nouveaux réseaux et de démultiplier les opportunités.
Enfin, BECOME pourra compter sur l’appui de 2 nouveaux partenaires régionaux : l’Agence de Développement et d'Innovation (ADI) et la CCI Nouvelle-Aquitaine. Que ce soit pour les PME, ETI ou grands groupes, BECOME est plus que jamais un tremplin pour booster son entreprise et ses marchés.
Quatrième de couverture
L'irresponsabilité est au coeur de tous les débats et les vagues d'attentats meutriers qui endeuillent l'Europe font surgir l'urgence de fonder une responsabilité authentique, susceptible de donner les condamnations, faute de quoi il serait hypocrite de se plaindre du taux de récidive comme du sentiment grandissant d'impunité.
Assumer les sources religieuses de la responsabilité, éclaircir les polémiques contemporaines sur l'amour et le mariage, sur l'écologie, l'éducation, comprendre les insuffisances idéologiques actuelles pour retrouver le sens du pardon, la noblesse perdue du respect et de la dignité, tels sont les pistes proposées par André Guigot, pour qui l'espoir renaîtra par l'esprit de responsabilité.
Accessible par son style vivant, et exigieant sur le fond, cet essai engagé bouscule les préjugés et donne de quoi penser et résister.
André Guigot est professeur à Nantes et essayiste. Il est l'auteur du très remarqué Pour en finir avec le "bonheur" , mais aussi de Qui pense quoi ? (Bayard), Sartre, liberté et histoire (Vrin) et du Petit dictionnaire de l'amour (Milan). Il anime de nombreux débats et conférences. Ses travaux portent sur la philosophie contemporaine, le renouveau du spiritualisme et les exigences d'une éthique propre à notre temps.
Table des matières
Introduction
L'esprit de la responsabilité .............. p7
I Les sources religieuses de la responsabilité .................... p31
La responsa juive et la responsabilité
La responsabilité radicalisée : Levinas et l'expérience de l'infini dans le visage ... p42
La radicalisation de laresponsabilité
La valeur axiologique de la vulnérabilité et l'importance du "temps qui passe" en morale
Le face-à-face comme résolution du problème de l'altérité par Levinas .... p55
Du point de vue chrétien, la signification traditionnelle du "péché" dans la Bible ..... p59
Saint-françois - Saint-Augustin ............ p 62
L'ancrage augustinien :
une "phénoménologie" extraordinaire de l'esprit de responsabilité........ p 65
La lucidité de la prière
Les deux "moi" et la responsabilité
Ricoeur et l'éthique protestante...
Voir la fin à http://www.exultet.net/eshop/media/ebooks_samples/L000930-01s.pdf
Critique
- https://rcf.fr/spiritualite/la-spiritualite-pour-faire-de-nous-des-individus-responsables
"Il faut en finir avec une vision infantilisante de l'être humain"
la responsabilité qu'il faut éprouver
Qu'est-ce que la responsabilité? Un individu responsable, est doté d'une "conscience de soi", d'"empathie", d'une "capacité à se projeter dans l'avenir", et de la "mémoire de ses propres actes", selon les mots du philosophe, qui insiste donc sur la dimension intérieure, voire intime, du sens des responsabilités. Il parle de "responsabilité authentique". Or, la Justice aujourd'hui pose un verdict "extérieur" à celui qui est jugé, qui n'intériorise pas le sens de sa faute. "Par quel miracle est-ce qu'on attend ou une rédemption, ou un pardon, ou une renaissance quelconque, ou un dépassement du mal?"
- http://www.franceloisirs.com/essais/pour-en-finir-avec-l-irresponsabilite-9782220077666.html
Sans un retour à l'ancrage spirituel et existentiel de la responsabilité, le cynisme et l'utilitarisme continueront à dominer une société devenue faible à force de céder sur l'essentiel. Il est devenu urgent d'inventer de quoi échapper à cette culture de l'excuse dont nous mesurons les effets catastrophiques, mais également à l'obsession de la performance sécuritaire à court terme. Cet essai à la fois précis et engagé remonte à la source même de la " responsabilité" pour établir ses conditions, éclairer sur les limites des modèles actuels et proposer des solutions. Le sens de la responsabilité doit redevenir une priorité pour tous les défenseurs d'une République aujourd'hui menacée. L'espoir renaîtra par le courage de la lucidité, de la conviction et de l'action.
ndlr :
- emprunt à lalpha : 00999001199515 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - 170 - ETH
Et si l'autisme était une preuve d'intelligence à part ? Comment faire pour que cette forme d'intelligence soit respectée ? En philosophe, Josef Schovanec a accepté de nous livrer sa propre expérience de l'autisme.
Photo extraite du film d'animation Mary and Max réalisé par film d’Adam Eliot (2009)• Crédits : Adam Elliot/Gaumont Distribution/Allociné
Depuis les années 80, la psychologie a montré que l'intelligence n'était pas une donnée mesurable. Les autistes ont beaucoup souffert de ces tests mis en place par la société. Et si l'autisme était une preuve d'intelligence à part ? Comment faire pour que cette forme d'intelligence soit respectée ? En philosophe, Joseph Schovanec a accepté de nous livrer sa propre expérience de l'autisme.
à réécouter Comment l'autisme favorise l'apprentissage des langues ?
Extrait
Mary and Max, film d’Adam Eliot (2009)
Références musicales
Jean-Sebastien Bach, Le clavier bien tempéré BWV 846
Reynold, Over there
Henri Salvador, Peter Pan
Chroniques
10H55
6 min
Le Journal de la philo
La philosophie à voix haute
Bibliographie
. Nos intelligences multiples : le bonheur d'être différent
Josef Schovanec Editions de l'Observatoire, 2018
Eloge du voyage à l'usage des autistes et de ceux qui ne le sont pas assez
Eloge du voyage à l'usage des autistes et de ceux qui ne le sont pas assez
Josef Schovanec Pocket, 2015
Intervenants
Josef Schovanec
docteur de l’Ecole des hautes études en science sociales, l’EHESS, chercheur en philosophie et sciences sociales, et porteur du syndrome d'Asperger.
Tags :
Philosophie
L'équipe
Production
Adèle Van Reeth
Production déléguée
Géraldine Mosna-Savoye
Avec la collaboration de
Marianne Chassort, David Pargamin, Claire Perryman-Holt
Réalisation
Olivier Bétard, Nicolas Berger
L'expression "intelligences multiples" fait inévitablement penser à Howard Gardner. Cet auteur affirme que les formes d’intelligences valorisées dans les écoles, les universités et les entreprises n’étaient pas les seules.
Josef Schovanec prolonge le travail du psychologue américain. Il nous montre la richesse de pensées, de visions du monde, d’univers qui existe en "Autistan", le pays imaginaire de l’autisme.
Restez dans votre fauteuil, chaussez les lunettes de Josef Schovanec et votre environnement familier vous semblera plus riche et parfois bizarre.
Vers une homogénéisation croissante
Une souffrance que l'on rend invisible
Une apologie du « bizarre »
Une communication multimodale
Les chemins de la philosophie Émission animée par Adèle Van Reeth - invité : Josef Schovanec - 11 mai 2018
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/josef-schovanec-nos-intelligences-multiples-le-bonheur-detre-different
Clés :
Autisme
Inclusion Sociale
Intelligences Multiples
Médias - Communication
Personnes handicapées
Psychiatrie
Reprise d’un article publié sur le blog de Philippe Cazeneuve Savoir en actes en creative commons
Voici en avant-première de la conférence introductive des Assises de la médiation numérique qui se dérouleront à Ajaccio du 19 au 21 septembre 2011, quelques éléments de définition afin de proposer les bases d’un cadre de réflexion commun.
« La médiation numérique consiste à accompagner des publics variés vers l’autonomie, dans les usages quotidiens des technologies, services et médias numériques ».
Dans ce contexte, l’attitude idéale du médiateur consiste à ne formuler aucun jugement de valeur, qu’il soit positif ou négatif,sur les parties en présence, c’est à dire les publics et les technologies ou services. Cela suppose donc une neutralité vis à vis des technologies présentées.
Priorité à la relation
Nous reprenons à notre compte les propositions de Jean Caune à propos de la médiation culturelle (Voir Les conditions pour penser la notion de médiation
culturelle en France, ces cinquante dernières années, in Culture pour tous, Actes du Colloque international sur la médiation culturelle - Montréal – Décembre 2008), en les adaptant à la médiation numérique, ce qui donne les recommandations suivantes aux personnes chargées d’organiser la médiation :
-
Il faut « mettre l’accent sur la relation plutôt que sur l’objet » technologique
La relation du médiateur avec le public : il ne s’agit pas de savoir si le médiateur est
« aimable », « gentil »ou « pédagogue », mais s’il ou elle a le bon profil. L’idéal est de réduire la distance entre le médiateur et le public en terme de différentiel d’âge, de genre, de milieu socio-culturel, d’origine ethno-linguistique …La relation du public avec l’institution : certains lieux (musée, bibliothèque, école … ) peuvent être intimidants pour des publics qui n’y ont jamais mis les pieds ou en ont un mauvais souvenir.
La relation du public avec la technologie : ne pas sous-estimer l’importance des peurs, sentiment d’infériorité, croyance à l’aspect magique de la technologie, …
accompagnement vers l'autonomie
éducation informelle
Médiateur neutre ou critique ?
Le champs de la médiation numérique hérite de l'histoire riche de l'Education populaire, mais il lui appartient (selon moi, et je peux me tromper), de dessiner son propre avenir, au carrefour de la médiation culturelle et de la médiation scientifique & technique. Affaire à suivre ...
échanges de mels entre Philippe Cazeneuve, iferracci, Hedwige Cornet, Jean-Luc Poitoux, Hugues Aubin, Michel Briand
RAPPEL
Réseau des Acteurs de la Pauvreté et de la Précarité Énergétique dans le Logement
Le site du réseau RAPPEL permet aux visiteurs de se renseigner sur la précarité énergétique : ses causes et conséquences, de consulter des outils pour aider les ménages dans cette situation et de contribuer à améliorer la connaissance et la lutte contre le phénomène en participant aux forums et autres outils du réseau.
Inspiré du travail mené par les Britanniques depuis 20 ans, le concept de précarité énergétique a émergé lentement en France. La précarité énergétique peut se définir comme la difficulté, voire l’incapacité à pouvoir chauffer correctement son logement, et ceci à un coût acceptable. Sous cette définition relativement simple, se cachent des réalités très différentes, liées à des causes multiples.
Adopter des comportements vertueux « à l’insu de son plein gré » grâce à de petits coups de pouce psychologiques : tel est le principe des nudges, une théorie comportementale venue des États-Unis et qui vient d'être récompensée par le prix Nobel d'économie attribué à Richard Thaler. Mais ces incitations à « bien agir » ne sont-elles pas en train de façonner une forme de tyrannie soft ?
LA PALEO-ENERGETIQUE : une contre-histoire de l’énergie
Ressusciter les techniques disparues, montrer la capacité d’innovation, revaloriser des innovations oubliées et une capacité d’innovation sociale, vernaculaire, décentralisée, inattendue.
Cette recherche se veut ouverte et souhaite faire appel à l’intelligence collective ainsi qu’à la capacité collaborative du numérique.
Il aurait été intéressant que la même argumentation retenue concernant les publications par voie de presse de petites annonces immobilières soit soumise et développée devant le Tribunal de Grande Instance de Paris lorqu’il a considéré concernant la présence de publicités en faveur de Heineken que "Internet" ne faisait pas partie des seuls supports autorisés par la Loi .