Si elles sont aujourd’hui accusées de dérives, ou de trahir leur raison d’être, les coopératives agricoles n’ont en réalité pas cessé de s’adapter et de se renouveler au gré des politiques agricoles et des changements socio-économiques. Au regard des enjeux actuels, cette évolution de longue haleine semble, par ailleurs, loin d’être terminée. Bertrand Valiorgue, Émilie Bourlier Bargues et Xavier Hollandts en décryptent les mécanismes dans un article paru très récemment dans la Revue internationale de l’économie sociale (Recma).
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Aujourd’hui : se renouveler à nouveau face aux attentes sociétales
Si elles ne sont pas nouvelles, les tensions sur la raison d’être des coopératives agricoles sont surtout ravivées par le contexte socio-économique et climatique et l’importance accordée à l’agriculture et à l’alimentation dans les enjeux politiques, environnementaux et climatiques. Répondre davantage aux attentes des agriculteurs ne pourra se faire que dans le cadre d'une réponse globale aux attentes sociétales très fortes sur ces questions. « Dans ce contexte marqué par la nécessité de régénérer le progrès social, environnemental et agronomique, les coopératives agricoles vont sans doute devoir enclencher un nouvel effort de définition de leur raison d’être, afin de reconsidérer leurs services et missions de base pour le bénéfice de leurs adhérents et de la société dans son ensemble », et se réinventer une nouvelle fois en tenant compte des attentes des consommateurs et des citoyens, concluent Bertrand Valiorgue, Émilie Bourlier Bargues et Xavier Hollandts.
Lire également >> Congrès de Coop de France : les coopératives en quête d'un nouveau souffle https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/les-cooperatives-en-quete-d-un-nouveau-souffle-202-165142.html
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?jt2ekA
Que pouvait-on savoir et prévoir de l’actuelle pandémie et de son arrivée sur le territoire français ? Premiers éléments de réponse à partir d’un corpus bien défini : le très réputé magazine « Science », et les déclarations de l’OMS depuis fin décembre 2019.
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Conclusion
Cette brève esquisse permet de décrire quatre moments dans l’appréhension de l’épidémie du coronavirus Covid-19 pour qui lit Science. Début janvier 2020, on apprend l’existence de cette nouvelle maladie dont les caractéristiques sont inconnues. Début février, on doit se rendre à l’évidence : les spécialistes ne peuvent exclure le scénario de la pandémie, voire semblent penser que ce scénario est le plus probable des deux (l’autre étant la réussite du containment). Le 25 février, il est désormais établi que la pandémie l’a emporté. Le 2 mars, l’analyse du rapport de la visite de l’OMS montre deux choses : il est possible d’arrêter la course folle du virus ; la manière de le faire est de procéder à des dépistages massifs et ultra-rapides, avec traçage et isolement immédiat des contacts des personnes positives.
Soulignons au passage que dès le 11 février, les lecteurs de Science sont alertés sur la possible pénurie de tests biologiques de dépistage. Le rapport de l’OMS du 28 février confirme qu’il existe d’autres techniques, à allier ou à substituer aux tests biologiques de dépistage en fonction des circonstances : la prise régulière des températures, l’examen des poumons par scanner.
D’autres travaux permettront aussi, je l’espère, de mettre en regard cette esquisse de chronologie avec ce qu’a fait et ce que n’a pas fait le gouvernement français. Je me permettrai une seule remarque sur ce point.
Le 28 février est publié le rapport crucial de l’OMS sur ce qui a été fait en Chine. Il montre que seule une mobilisation de « tout le gouvernement » (all-of-government) et « toute la société » (all-of-society) permet de vaincre l’épidémie. On se souviendra sans doute longtemps du fait que le lendemain, le samedi 29 février d’une année bissextile, le premier ministre Édouard Philippe a décidé de détourner un conseil des ministres « exceptionnel dédié au Covid-19 » pour annoncer l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution afin d’adopter sans vote la réforme des retraites. Alors que l’OMS démontrait l’urgence de l’action collective et solidaire face à une pandémie bientôt incontrôlable, le gouvernement s’est dit que le plus urgent était de profiter de la dernière fenêtre de tir pour faire passer son projet de loi tant décrié.
Lorsque le temps de la justice et des comptes sera venu, il nous faudra comprendre comment nous en sommes arrivés à la situation actuelle : une pénurie absolue de masques, ne permettant pas de protéger convenablement les soignant.es qui sont au front – qui sont infecté.es, et infectent à leur tour –, bien trop peu de tests de dépistage (ce qui semble avoir été une décision assumée, y compris aux temps où l’épidémie était encore balbutiante en France, et n’est pas une fatalité en Europe, comme le montre l’exemple de l’Allemagne), et finalement la décision de dernier ressort de confiner toute la population pour une période indéterminée, une arme non discriminante qui est terriblement coûteuse en termes humains, sanitaires (santé mentale) et économiques.
Ndlr : il est ici démontré de manière factuelle et prouvée à quel point le gouvernement a failli et aura de très nombreux morts sur la conscience. => Le faire savoir ACT
L’esprit de Cerisy (l’aventure culturelle familiale, les colloques, l’accueil au château, le parc), voir le documentaire ci-dessous (réalisé par Valeria Lumbroso [Créalis Médias] lors du colloque "Vers une république des biens communs ?" de 2016 http://www.ccic-cerisy.asso.fr/bienscommuns16.html).
à http://www.ccic-cerisy.asso.fr/
Édition
Association des Amis de Pontigny-Cerisy
Centre culturel international de Cerisy
2, Le Château
50210 Cerisy-la-Salle (France)
Tél : (+ 33) 2 33 46 91 66
SIRET : 784 671 315 00025
Directeur de la publication : Jean-Baptiste de Foucauld, président de l'Association des Amis de Pontigny-Cerisy
Hébergement / 1&1 Internet SARL
1er Congrès International se déroulera au Centre de Congrès Jean Monnier. Il réunira plus de 500 experts, venus des 5 continents : médiateurs de tous bords, juristes, sociologues, anthropologues, dirigeants d’entreprises ou encore enseignants chercheurs et journalistes. Au-delà du très riche programme de conférences proposé, le Congrès Médiations 2020 s’apparentera avant tout à une plateforme d’échanges et entendra privilégier le débat contradictoire et le dialogue avec le public.
Principal objectif : construire l’avenir de la médiation, en partageant les bonnes pratiques, les expériences, les réseaux, les communications et les études scientifiques, et cela dans tous les secteurs où les médiateurs sont désormais appelés à intervenir ; l’initiative s’inscrivant dans une démarche de formation tant initiale que continue.
Organisateur : Destination Angers
Lieu : Centre de Congrès d'Angers
Contact : 02 41 96 32 32
Ahmed BEN TAHAR GALAI, Prix Nobel et défenseur des droits de l’Homme.
Hervé CARRE, président du congrès, médiateur de la Ville d'Angers et du Conseil Départemental de Maine-et-Loire, président de l'Association des Médiateurs des Collectivités Territoriales (AMCT)
Transcription :
Hervé Carre : d'abord, je veux saluer votre présence à vous tous ici. Aujourd'hui, vous avez décidé de consacrer du temps à un événement qui nous tient à coeur qui va lui-même se consacrer à la médiation. Et je pense que c'est un moment important pour que nous puissions vous convaincre que nous sommes dans une actualité très prégnante, en fait. Nous vivons dans un monde tellement incertain, tellement habité par des conflits qui sont exigeants, qui sont rugueux. Et il est incontestable que les médiateurs sont vraiment des témoins sensibles de ces mouvements de la société, inspirés par l'incertitude de l'avenir, du présent. Et c'est sûr que comme témoins sensibles, ils ont aussi conscience des potentialités qui sont contenues dans les conflits. Et c'est de cela que nous souhaitons parler aujourd'hui avec vous, à la faveur de la présentation du congrès de toutes les médiations, qui se tiendra à Angers du 5 au 7 février 2020, un congrès international.
Mais d'abord, je voudrais vous présenter les personnes qui sont à mes côtés. Et en premier lieu, j'ai l'honneur de vous présenter Ahmed GALAÏ qui est un ami tunisien qui a eu un rôle très important, mais qui le précisera lui-même tout à l'heure, dans la transition démocratique qui a eu lieu en Tunisie il y a maintenant quelques années - on s'habitue d'ailleurs à cet état d'esprit qui règne en Tunisie et il y a été pour quelque chose, c'est à ce titre qu'il a été nommé dans le cadre d'un quartet prix nobel de la paix en 2015. À côté de lui, Carole Chatelin ??? qui est rédactrice en chef de la revue science et avenir. Et enfin, Didier Morfoisse qui est le président de l'association nationale des médiateurs. Je vais tout de suite passer la parole à Ahmed pour qu'il nous dise pourquoi il a souhaité être présent à cette conférence de presse. Il est arrivé de Tunis hier soir pour être avec vous et nous dire pourquoi pour lui, la médiation, ça compte.
Ahmed Gailai, prix Nobel de la Paix et membre de la Ligue des Droits de l'Homme de Tunisie : Bonjour (en arabe puis en français), [large sourire] donc je suis entre les miens, entre des amis. Je suis très ravi de me trouver avec mes camarades, mes collègues, parce que j'étais journaliste dans mes premiers temps - j'ai fait une école de journalisme en Tunisie - Ravi d'être ici aussi parce que le thème m'est très cher. Nous sommes avant tout [2mn50] des militants des droits de l'Homme et des médiateurs. Médiation entre citoyens et droits, médiation entre autorités publiques, collectivités locales, et l'égalité. Je vais dire que le langage lui-même est une tension comme disent les linguistes. [3:06] Alors que dire des relations internationales ? Vous savez que maintenant, le monde, c'est comme la légende d'Atlas - la terre sur la tête d'un taureau - Lorsque le taureau commence à avoir mal dans un coin, il va tourner la tête puis la terre bascule d'une corde à l'autre. C'est un peu ça notre monde actuellement. Quand j'étais enfant, j'ai pensé que la guerre est finie, que la 2ème guerre mondiale, comme je dis dans les écoles, [3:32] ça y est, c'est du passé... Maintenant, le monde construit la paix, l'égalité, les ponts, l'interculturalité. Mais malheureusement, on a vu partout et ailleurs beaucoup de guerres que ce soit dans le pays lui-même ou bien des guerres civiles, ou bien entre les pays eux-mêmes. [3:49] Voyez maintenant autour de vous malheureusement ya beaucoup de canons qui tonnent, d'enfants qui meurent, beaucoup d'hommes et de femmes qui sont expatriés, pas de leur gré, ya beaucoup de dénis de droit, beaucoup de méconnaissances de l'égalité malgré l'impressionnant arsenal de droits et de textes internationaux - le droit international, de droit [4:12] humanitaire international. Malgré cela, malgré cet outillage que l'homme a bâti, que l'être humain a bâti pour aplatir et aplanir la guerre, au contraire, les guerres sont encore là. C'est pour cela que les médiations sont très importantes.
On a encore de la chance d'avoir des gens qui pensent à la médiation [4:26] parce que tout est équilibre, en fait, parce qu'il y a le noir et le blanc, le mal et le méchant ???, ya le médiateur et l'autre. Je suis ravi d'être associé à ces préparations et cette conférence de presse. Ça sera avec moi une occasion d'en parler parce que les conflits - et c'est ça aussi la chance de ce congrès là, il repose sur une annecdote africaine qui est très intéressante qui dit que le conflit est pour la cohabitation ce que la sauce est pour le bon plat. C'est-à-dire que le conflit n'est pas nécessairement mauvais ou bien méchant, déconstructif ou bien constructif. Ça dépend de la manière dont on gère ce conflit là. Ya du conflit intéressant parce qu'il réaffermissent les lois, le droit, les relations de chacun, ils donnent de nouveaux rôles aux protagonistes lorsqu'on sait s'en servir, lorsqu'on sait gérer ce conflit là. Donc il faut toujours être là. Puis en fait, le conflit, il est partout. Il est pas seulement entre les pays, il est entre nous-mêmes. Nous avons aussi des conflits intra-personnels, intra-groupes, et des conflits interpersonnels, qui intéressent les besoins pratiques de la personne, des conflits qui émanent de leur intérêt, de leurs croyances. Donc cette panoplie de conflits appelle une panoplie de médiations. Et je crois que le congrès de février, ça sera aussi son rôle -s'est vous qui l'avez organisé avec une bonne équipe - c'est de donner un modèle, en fait. Un modèle heuristique, un modèle même théorique pour ces diversités de médiations. Est-ce qu'il y a une ou des médiations ? Je crois qu'il faudrait y penser. beaucoup d'autres l'ont fait avant, on continuera ensemble. C'est faire accumulation de la pensée humaine, c'est ça le savoir, une accumulation. Comment créer un modèle de pensées, une chaîne de pensées sur la médiation ? Que chacun dans la famille, l'école - creuset de l'éducation et aussi creuset de conflits - la famille, l'entreprise, les syndicats, les autorités. Donc cette diversité de conflits avec cette diversité de médiations appelle à une unité aussi de réflexions. Unité et diversité ne sont pas antinomiques, ne sont pas contradictoires. On peut penser ensemble à un modèle unique pour sortir des conflits que chacun, à l'entreprise, à l'école, aux Nations unies, à la Ligue arabe, à la ligue??? française aussi, peuvent avoir des idées innovantes pour créer un monde meilleur. Et Aldous Huxley a dit [en français et italien ?] "Un monde meilleur est possible". [Sourire] [Ndlr : citation non trouvée en ligne]
[07:22]
...
médiation ethno-clinique ... en rapport avec la souffrance ... a formé des interprêtes à la médiation ... on est dans une symétrie totale. Juste que le médiateur va extraire ... médiation entre pairs ...
Ndlr :
- le sous-titre de la conf est très MINORANT par rapport aux risques cataclysmiques auxquels notre génération est confrontée, en responsabilité pour les générations futures. En effet, la médiation, c'est d'abord et avant tout accueillir, écouter, et INFORMER : veiller à ce que la hiérarchie des informations qualifiées (par les scientifiques, experts, controverses documentées, etc) arrive jusqu'aux citoyens, c'est-à-dire assimilée par eux. Hervé Carre lui-même, dans son introduction insiste sur le "monde tellement incertain" !
Affichage des articles dont le libellé est Europe-International
- Lundi 10 février 2014 - VARAIGNES - 7 février 2014 - Quand l’Europe se fait proche - Gérald Peltre, maire d'une petite commune rurale de Meuse, préside l'association internationale Ruralité, Environnement, Développement
54 minutes
La simplification des paysages agricoles (augmentation de la taille des parcelles, disparition des haies et des murs...) réduit la biodiversité fonctionnelle, qui pollinise les cultures et les protège contre les ravageurs. C’est ce que montre une vaste étude internationale publiée le 16 octobre dans Science Advances.
L'invité du jour : Vincent Bretagnolle
Vincent Bretagnolle a participé a cette étude internationale : il est agro-écologue au CNRS, fondateur et directeur de la zone atelier plaine et val de Sèvre, une vaste zone d’études interdisciplinaire sur l’agro-écologie des territoires.
L'étude reprend les données de 89 travaux portant sur près de 1500 sites de tous les continents — l'une des plus vastes études jamais lancée dans ce domaine. Et elle se penche sur des cultures très variées : blé, colza, fruits de verger, café, fraises, noix de cajou…
Les principaux résultats nous apprennent que :
• La simplification des paysages réduit de 30% l’efficacité de la pollinisation
• La simplification des paysages réduit de 50% la régulation naturelle des ravageurs
• Certains invertébrés jouent un rôle particulièrement primordial dans cette régulation naturelle : coccinelles, carabes (prédateur de pucerons et limaces, entre autres), araignées (des centaines d’espèces surtout de toutes petites —et sans toile— qui sont les espèces les plus abondantes, par exemple, au sol dans les champs de blé.
*Autres séquences à
'La médiation, un repère au coeur du monde en transition'
Organisateurs : Destination angers - AMCT MÉDIATION
Co-organisateurs : MÉDIATION 21 - Forum de SINDICS I SINDIQUES DEFENSORS I DEFENSORES LOCALS DE CATALUNYA - rénadem
Avec le soutien de : angers loire métropole communauté urbaine - département de maine-et-loire anjou - ville d'angers
Connu / https://twitter.com/2020_mediation/status/1166379815576002562
Infox, post-vérité, rumeurs : Quels problèmes, quelles réponses? // Fake News, Post-truth and Rumors : Problems and Responses
Colloque international
Lieu :
- Salle Dussane, ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris le 5 juin 2019,
- Salle Jean Jaurès, ENS, 29, rue d’Ulm, les 6 et 7 juin 2019.
Voir notamment https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?tw2xGA / infox
27 minutes
Dernier carnet de cette semaine spéciale qui nous conduit vers des initiatives ou inventeurs d'alternatifs encore inédits dans notre rendez-vous.
Aujourd'hui c'est Sylvain Mustaki qui est à nos côtés pour vous présenter son Observatoire du Partage qu'il a créé en avril 2018 à Montreuil. Montreuil qui s'inscrit dans le réseau international des villes de partage, un concept que va développer notre invité mais dont vous pouvez lire aussi mes grandes lignes dans les pages numériques de La Vie.
juste avant de l'accueillir, je souhaite partager avec vous une autre initiative qui entre dans les outils de lutte contre le désert médical et surtout le casse-tête des remplacements de médecins généralistes dans nos pays. Cette initiative est le fruit d'une réflexion menée par Pascale, radiologue, correspondante des Carnets et fondatrice de Docndoc, une plateforme qui permet d'optimiser le recrutement de médecins remplaçants.
L'association Les Cueilleurs d'Histoires donnent la possibilité aux habitants du Havre de se réapproprier leur environnement et de mieux vivre leur ville.
L'équipe
Philippe Bertrand Producteur
Anne Lhioreau Réalisatrice
Joelle Levert Attachée de production
Mots-clés : Société
Transcription :
... médiation culturelle ? Caucriauville / muma musée du havre...
ndlr :
- s'informer sur les résultats de ces deux expériences (montreuil https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?PejOJw, le havre) ACT
Selon le rapport spécial du GIEC présenté lundi, au rythme actuel du réchauffement, le seuil de 1,5 °C sera franchi entre 2030 et 2052
Par Pierre Le Hir Publié le 08 octobre 2018 à 03h00 - Mis à jour le 08 octobre 2018 à 11h26
Temps de Lecture 9 min.
Barques de pêcheurs abandonnées sur le lac Poopo asséché, en Bolivie, le 1er septembre 2017. DAVID MERCADO/ REUTERS
Y croire encore, envers et contre tout. Et surtout, agir enfin. Même si la bataille est très mal engagée… Un rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), présenté lundi 8 octobre au terme d’une semaine de discussions tendues entre les représentants de 195 Etats, à Incheon (Corée du Sud), entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle.
Cela, alors même que tous les voyants sont au rouge : une concentration atmosphérique de gaz à effet de serre sans précédent depuis au moins 800 000 ans, des records de température battus année après année, des vagues de chaleur, des pluies diluviennes et des ouragans dévastateurs attestant que le dérèglement climatique est à l’œuvre.
Mais cet ultime espoir ne sera préservé, montre le rapport, qu’au prix d’un sursaut international dans la lutte contre le réchauffement.
Eclairer les gouvernements
L’accord de Paris, scellé en décembre 2015 lors de la COP21, prévoit de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète « nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels ». A la demande des pays les plus vulnérables, comme les nations insulaires menacées de submersion par la montée des océans, a été ajoutée la nécessité de poursuivre « l’action menée pour limiter l’élévation de la température à 1,5 °C ». Les Etats ont alors commandé au GIEC un rapport spécial sur « les impacts d’un réchauffement global de 1,5 °C et les trajectoires d’émissions mondiales de gaz à effet de serre associées ».
Ce rapport de 400 pages, établi par près d’une centaine d’auteurs de quarante pays sur la base de plus de 6 000 études scientifiques, donne lieu à un « résumé à l’intention des décideurs » d’une vingtaine de pages, destiné à éclairer les gouvernements.
Cette synthèse, qui doit être approuvée ligne à ligne par les représentants des Etats, a été adoptée, à l’unanimité, mais à l’issue de négociations qualifiées par un observateur de « rugueuses », notamment avec la délégation des Etats-Unis et avec celle de l’Arabie saoudite. « Des reformulations ont été faites, des précisions apportées, mais il y a eu finalement consensus sur les conclusions du rapport », indique Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du groupe de travail sur les sciences du climat du GIEC.
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Climat, Communs globaux, Gouvernance mondiale
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Un nouveau droit pour l’administration partagée de biens communs
Patricia Espinosa / Secrétaire exécutive de la convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques Anne Hidalgo / maire de Paris Le 04/09/2018 à 11:00 Mis à jour à 12:09
Le prochain Sommet mondial sur le climat se tiendra du 12 au 14 septembre à San Francisco. - Eric Risberg/AP/SIPA
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Avec l'Accord de Paris, la communauté internationale a décidé de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à 2 °C (dans l'idéal ce serait 1,5 °C) au-dessus de sa valeur de l'époque préindustrielle.
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Mais les Etats à eux seuls n'y suffiront pas. La réussite suppose la participation de tous, à tous les niveaux de l'Etat, ainsi que de la société civile, du secteur privé et des investisseurs. Il y faut donc une nouvelle forme de multilatéralisme inclusif - un multilatéralisme qui peut aussi servir à atteindre les Objectifs du développement durable qui complètent l'Accord de Paris sur le climat.
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Source mel arcdev Wed, 5 Sep 2018 14:01:20 +0000 "L'impôt à la source, un dispositif inadapté"
Auteurs
CGT-e
CSP-Conlutas
laboursolidarity.
laboursolidarity.org
Solidaires (CM)
Dégoogliser ne suffit pas
Framasoft vous invite à embarquer dans une aventure commune : explorer les mondes numériques où l’humain et ses libertés fondamentales sont respectés, et ce jusque dans la conception des outils.
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Un monde où, face aux centres commerciaux de nos données, s’organisent des « AMAP » du numérique, qui proposent des services web dans la proximité et l’échange. Un monde où fleurissent CHATONS, nuages personnels, entraides à la formation et pollinisations internationales.
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Reste un monde encore bien inconnu à co-créer...
Message du 20 mars de Michaëlle Jean
OIF francophonie
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Published on Mar 1, 2017
Message de la Secrétaire générale de la Francophonie à l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie
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Le MOOC de Sciences Po « Migrations internationales : un enjeu mondial », va permettre au grand public de tester de nouvelles fonctionnalités comme la vidéo interactive, l’ancrage adaptatif® mémoriel et l’accessibilité des contenus.
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Festival international de la bande dessinée 2017 - Du 26 au 29 janvier - Angoulême