Pour empêcher la construction de l’autoroute A 69, une orthophoniste de 25 ans a occupé un platane pendant 39 jours. Violences policières, reconnexion au vivant. Son portrait raconte l’itinéraire d’une jeune femme vers la désobéissance civile, et la vie à 30 mètres de haut.
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L'orthophoniste prévoit de retourner dans le Tarn en septembre, quand la forêt sera de nouveau menacée d'abattage. Celle qui ne s’engageait auparavant pour l’environnement que “par le végétarisme et le tri des déchets” tire au moins une certitude de son séjour en altitude : “La résistance civile, ça fonctionne”.
Pourquoi la désobéissance civile pourrait s’intensifier / Reporterre
Face à l’inaction des dirigeants sur la question climatique, les mouvements choisissant la désobéissance civile se multiplient. Jusqu’ici perçu comme « radical », ce mode d’action ...
Connu / TG le 6/02/24 à 8:29
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L’urgence à sortir d’un système destructeur pour la planète, l’humanité et le vivant interroge les façons d’agir. Que peut la désobéissance civile face aux injustices sociales et climatiques, montantes et insupportables ?
Deux définitions à connaître :
- Action Directe Non Violente : Action qui vise généralement à exposer ou à confronter une activité injuste. Le non-respect de la loi n’est pas l’objectif mais bien une conséquence inévitable.
- Désobéissance Civile : Refus d'obéir à une loi ou à un ordre que le manifestant considère comme injuste, tel que le fameux refus de Rosa Parks de céder son siège d'autobus à un passager blanc en 1955, comme l'exigeaient les lois locales sur la ségrégation à l’époque.
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POUR ALLER PLUS LOIN :
Pourquoi la non-violence ? https://www.greenpeace.fr/connaitre-greenpeace/la-non-violence-reponse-a-lurgence-dagir/
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CHAPITRES :
00:00:00 : Intro
00:00:39 : La désobéissance civile c’est quoi ?
00:00:58 : Un outil de contre-pouvoir
00:01:46 : Apprendre à désobéir
00:02:22 : Action collective à l’AG de Total
00:02:49 : Libres d’agir
00:03:32 : Outil international et intergénérationnel…
00:03:52 : …Et même en France
00:04:09 : Conclusion
Connue / https://twitter.com/greenpeacefr/status/1690272407200960512
"6 - 69 -108 - 5471"
*Tr.: ... Pauline Boyer, chargée de campagne chez Greenpeace France, activiste climat, co-autrice du Manifeste pour la non-violence. ... fait collectivement pour l'intérêt général ... Emma Tosini, porte-parole d'ANV-COP21 ... se former sur le plan stratégique et pratique ... loi injuste
auteur Lucien Thabourey, Sociologie du militantisme écologiste, Sciences Po
Les images impressionnantes et les décomptes de blessés qui nous sont parvenus de Sainte-Soline dans le département des Deux-Sèvres fin mars 2023 ont participé à ancrer la lutte contre les mégabassines dans la contestation sociale en cours contre la réforme des retraites.
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On a ainsi pu identifier, dans les Deux-Sèvres, des militantes et militants qui ont connu leur premier engagement à l’occasion des marches pour le climat et des actions de désobéissance civile organisées ou soutenues par des mouvements tels Greenpeace, Alternatiba ou Extinction Rebellion.
D’abord portées par l’espoir que leurs actions pourraient trouver un débouché politique, notamment à travers la Convention citoyenne pour le climat ou les élections de 2022 lors desquelles Jean-Luc Mélenchon a concentré leur vote, les jeunes générations mobilisées ont fait l’expérience de l’inertie climatique du gouvernement français.
Une alternative aux petits gestes
... projets de mégabassines... en niant la dimension collective des problématiques environnementales, comme le décrit très bien la sociologue Sophie Dubuisson-Quellier.
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fondamentaux de la désobéissance civile, laquelle consiste à prendre à témoin l’opinion publique au travers d’actions illégales (la manifestation était interdite) dont la répression permet de souligner l’écart entre la justesse de la cause défendue et l’inflexibilité des acteurs publics. Ce contraste a ainsi permis aux manifestants de dénoncer unanimement la présence de trois mille policiers et gendarmes pour « défendre un trou ».
L’un des accomplissements importants de Sainte-Soline réside dans la convergence d’acteurs aux histoires et stratégies militantes différentes : élus de gauche et écologistes, ONG et associations locales, syndicats paysans, mouvements de désobéissance civile et militants autonomes. Si plusieurs tentatives de convergence avaient été menées depuis 2018, aucune n’avait encore donné lieu à un rassemblement aussi large.
Brutalité policière et solidarité de fait
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Des approches complémentaires
mise en évidence de l’incapacité des institutions politiques françaises à répondre aux aspirations sociales, démocratiques et écologiques d’une partie croissante de la population et de la jeunesse.
Une rigidité qui, traduite par des violences policières, a eu pour effet de souder plutôt que de diviser les acteurs présents. Il est fort à parier que ces derniers continueront à expérimenter la complémentarité de leurs approches et à chercher les moyens de contourner la répression disproportionnée dont ils ont fait l’objet à Sainte-Soline, tout en maintenant la pression sur un gouvernement qui s’est lui-même placé en première ligne.
Connu / TG le 17/04/23 à 12:44
Greenpeace Poitiers a retweeté Extinction Rebellion Lille @XRLille
👉Vendredi 21 avril, 17h30 : médiateurice en action. Tu souhaites en savoir plus sur le rôle des médiateurices lors des actions, alors inscris toi !
https://framaforms.org/formation-mediateurice-en-action-vendredi-21-avril-2023-1678438352
👉Jeudi 4 mai, 19h : Désobéissance civile non violente (DCNV).
https://framaforms.org/formation-dcnv-desobeissance-civile-non-violente-lille-4-mai-2023-1681331927
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7:12 PM · 15 avr. 2023 · 2 178 vues 4 Retweets 9 J'aime 1 Signet
Reportage — Climat - Durée de lecture : 8 minutes - clés : Climat Luttes
L’opération « Bloquons la république des pollueurs » s’est révélée d’une ampleur inédite. Vendredi 19 avril, plus de 2.000 activistes écologistes ont bloqué les sièges d’EDF, de la Société Générale et de Total à la Défense, ainsi que le ministère de la Transition écologique. C’est la plus grande mobilisation de désobéissance civile non violente jamais organisée en France. Récit en mots et en images.
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« La République des pollueurs, a déclaré à Reporterre la porte-parole d’Alternatiba Pauline Boyer, c’est l’alliance toxique entre les grands patrons des entreprises les plus polluantes et le gouvernement qui verrouille la lutte écologique et reste sourd à la mobilisation. Il est temps de faire de la désobéissance de masse. Tant que la politique du gouvernement se fera sous la pression des lobbies, Macron sera président de la “République des pollueurs” et on sera là pour lui barrer la route. » L’action a été pensée et organisée par Greenpeace France, Les Amis de la Terre, Alternatiba et ANV-COP21.
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Jon Palais, l’un des porte-parole d’ANV – COP21, a précisé à Reporterre le choix des « cibles » : On bloque le siège de la Société Générale, la banque française numéro Un des énergies les plus sales. On bloque le siège de Total, qui fait partie des vingt entreprises les plus émettrices de CO2 au monde, et qui continue une logique extractiviste des énergies fossiles. On bloque le siège d’EDF, dont le mix énergétique, 10 % de renouvelables pour 70 % de nucléaire, ne permet pas de relever le défi climatique. Et on bloque le ministère de la Transition écologique et solidaire, qui est le complice de ces politiques des multinationales, puisqu’il autorise des projets qui vont totalement à l’encontre de tout ce que recommandent les climatologues : il autorise l’importation d’huile de palme par Total, ce qui va aggraver la déforestation donc le dérèglement climatique. Il autorise le projet de la Montagne d’or en Guyane qui va entraîner de la déforestation. Il autorise de grands projets d’infrastructure comme le Grand contournement ouest de Strasbourg. »
Vous pouvez relire nos articles sur ces différentes entreprises :
- sur Total et la bio-raffinerie de la Mède ;
- sur le projet de mine d’or en Guyane, soutenu par le gouvernement ;
- sur la Société générale, une banque qui investit encore dans les gaz de schiste ;
- et sur EDF, qui poursuit la fuite en avant dans l’énergie nucléaire.
« On est là pour éveiller les consciences, et on recommencera »
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Précisions
- Source :
. Lorène Lavocat, Alexandre-Reza Kokabi et Loup Barre pour Reporterre
. Camille Martin est le nom collectif de l’équipe de Reporterre - Photos : © NnoMan/Reporterre et © Loup Barre/Reporterre
Après cet article Reportage — Climat
La Défense bloquée toute la journée par les activistes du climat https://reporterre.net/La-Defense-bloquee-toute-la-journee-par-les-activistes-du-climat
Mis à jour le 1er avril 2023 à 09h00 - Durée de lecture : 6 minutes
Clés : Luttes Mégabassines
Depuis des mois, le service central du renseignement territorial enquête sur Les Soulèvements de la Terre. Dans une note lue par Reporterre, les policiers décrivent un groupe d’activistes « ingénieux », ayant réussi à fédérer et radicaliser le mouvement climat.
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« Un basculement vers la résistance civile »
... adeptes d’actions de désobéissance civile à basculer vers la résistance civile ... une vingtaine de noms ressortent du document, qui mentionne aussi des personnalités publiques comme l’anthropologue Philippe Descola, les écrivains Alain Damasio et Corinne Morel Darleux, le dessinateur Alessandro Pignocchi ou l’historien Christophe Bonneuil, qui participeraient, selon eux, à la diffusion publique du message des Soulèvements de la Terre. Il cible également « des médias alternatifs », « proches de la sphère environnementaliste », comme notre journal Reporterre.
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c’est le concept de désarmement qui a finalement permis de propager le sabotage dans le milieu écologique et de le normaliser. Loin d’une simple trouvaille sémantique, le mot aurait réussi à rendre plus légitime la pratique, estiment-ils. Avec le désarmement, il s’agit de « rendre inopérantes des armes » et de « détruire les armes qui détruisent la planète ». Un discours bien plus porteur que la simple notion de sabotage, jugent les auteurs de la note.
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Selon les activistes, les policiers du service central du renseignement territorial peinent « à comprendre l’effervescence du mouvement et ses raisons d’être » ... au profit d’un gouvernement qui s’obstine à détruire terres arables, forêts, fermes, cours d’eau, etc., jouissent d’une incapacité à comprendre ce que nous cherchons fondamentalement à défendre et à construire, les liens, solidarités et joies qui nous animent » ...
Connu / TG le 31/03/23 à 14:11
Les Soulèvements de la Terre @lessoulevements
📽️ RÉCIT VIDÉO - LUTTES INTERNATIONALES POUR L'EAU💧 - Témoignage poignant de @laylastaats, militante autochtone Mohawk pour les droits d’accès à l’eau, qui était à la manifestation de #SainteSoline hier contre les #mégabassines ! (vidéo 1/3) @Francelibertes
8 969 vues - 1:59 - 2:58 PM · ·27 k vues 266 Retweets 10 citations 465 J'aime 29 Bookmarks
- 23h
Face aux violences policières auxquelles elle a assisté, et que doivent malheureusement affronter les militant•es pour l'accès à l'eau partout dans le monde (vidéo 2/3)
Vidéo intégrée - Elle rappelle la nécessité de désobéir, de renforcer nos luttes internationales et livre un message d'amour extrêmement puissant 💙 (vidéo 3/3)
Vidéo intégrée kinky linking 🦎 @pensueurs - Thank you ! 🥰
Ludovic @Ludovic13356340
Connu / TG le 27/03/23 à 11:06
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INFOS GÉNÉRALES 25 MARS 🚱
Témoignage poignant de Layla Staats, une autochtone Mohawk, militante pour les droits d’accès à l’eau, qui était à la manifestation de Ste Soline hier. Face aux violences policières auxquelles elle a assisté, et que doivent malheureusement affronter les militant.e.s pour l'accès à l'eau partout dans le monde, elle rappelle la nécessité de désobéir, de renforcer nos luttes internationales et livre un message d'amour extrêmement puissant. 💙
Clé : Inégalités, Luttes sociales
Ce lundi 23 janvier, des milliers de boulangers et boulangères ont manifesté à Paris, face au ministère de l’économie, contre la hausse des prix de l’énergie. Avec l’explosion des profits des grands patrons du secteur et la spéculation sur le gaz et l’électricité, le gouvernement laisse les boulangers en détresse, avec des factures intenables. Certaines boulangeries doivent mettre la clé sous la porte.
À Marseille
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«Concrètement» il s’agit de «faire une manipulation sur le compteur pour que les boulangers puissent avoir un tarif soit de 50%, soit de 60% gratuit», explique le secrétaire général de la branche locale du syndicat. En décembre, la CGT-Énergie avait déjà basculé tout un quartier populaire de Marseille en tarif «heure creuse». Et ces derniers jours, contre la casse des retraites, plusieurs coupures de courant ont visé des entreprises et des lieux de pouvoir.
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Les salariés de l’énergie sont doublement touchés par la contre-réforme de Macron : à la fois par le recul de l’âge de la retraite et par la suppression des régimes spéciaux. Qui rétablit le courant lors de tempêtes, ou escalade les pylônes ? Ce sont eux. Et le gouvernement voudrait forcer ces agents à trimer en situations délicates jusqu’à épuisement.
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Puisque la grève seule ne suffit plus pour se faire entendre, la multiplication des actions de désobéissance, de redistribution et de sabotage fera peut-être céder le gouvernement. En tout cas, elle montre que la solidarité n’est pas un vain mot, et que le pouvoir en place est nuisible et inutile.
Source : https://www.liberation.fr/economie/social/reforme-des-retraites-et-prix-de-lenergie-pour-lutter-contre-un-ennemi-commun-la-cgt-marseille-passe-des-boulangers-en-tarif-reduit-20230123_UIS6BIPKANA5VPOO5CKVBGMHKI/
Connu / https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1617603894468837376
Deux à six mois de prison avec sursis assortis d’interdiction de territoire ont été prononcés vendredi par le tribunal correctionnel
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Connu / TG du 07/01/23 à 12:06
Plutôt que de criminaliser les actions de désobéissance civile, les responsables politiques doivent contribuer à l’apaisement en créant des espaces de dialogue avec les nouvelles générations qui s’insurgent contre la destruction des écosystèmes et l’inégal accès aux biens communs, estime dans une tribune au « Monde » un collectif d’universitaires et de responsables d’associations.
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La condamnation sans nuance des actions dites « de désobéissance civile » à laquelle nous avons assisté procède d’une indignation en partie jouée et comme souvent sélective. Portée par un spectre politique qui va de la majorité gouvernementale jusqu’à l’extrême droite, elle se présente en garante d’un ordre social figé.
Pour autant, ces réactions révèlent aussi une incompréhension, plus ou moins forte, parfois sincère, des enjeux actuels de la lutte contre les changements climatiques et pour la préservation des écosystèmes. Il y a urgence à s’abstraire des outrances, de celles qu’affectionne notamment le ministre de l’Intérieur, dont la préoccupation principale semble de cliver toujours plus dangereusement.
La fabrication d’un nouveau vocable disqualifiant, l ’« écoterrorisme », est à cet égard éclairante. Un tel terme aurait pu naître comme d’autres avant lui dans les médias d’extrême droite, mais c’est un membre du gouvernement qui s’y est essayé, accolant le spectre du terrorisme – dont il n’est nul besoin de souligner la peur qu’il entraîne par nature – aux mobilisations écologiques.
Les biens communs : les sols, l’eau, l’air, les semences, etc.
Les nouvelles générations engagées pour le climat, jeunes ou moins jeunes, mais aussi les scientifiques font face depuis des années à l’attentisme et aux postures invocatoires des responsables politiques sur les enjeux écologiques. Ces expressions citoyennes diverses se sont organisées pour faire reconnaître par la justice l’inaction climatique de la France et y sont parvenues notamment avec « L’affaire du siècle ».
Elles ont constaté l’instrumentalisation dont la convention citoyenne pour le climat a fait l’objet. Cet objet novateur mais fragile du fait de son absence d’existence constitutionnelle ou d’assise démocratique a en effet vu ses conclusions dévoyées sitôt rendues.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Allemagne, débat sur la nature « criminelle » d’une organisation écologiste
Au lieu que soient tirées les leçons de la pandémie sur la nécessité de concevoir l’être humain imbriqué dans la biosphère, nous assistons à la relégation de l’équilibre des écosystèmes bien loin derrière les impératifs économiques productivistes organisant la captation de ressources qui devraient être protégées comme autant de biens communs : les sols, l’eau, l’air, les semences, etc.
Des transgressions de normes symboliques
Décrochages de portraits présidentiels, occupation ponctuelle de lieux de passage, peinturlurages bon enfant… Dans l’immense majorité des cas, la désobéissance civile passe par des actions pacifiques et vise à dénoncer l’absence ou l’insuffisance de règlementation pour faire face aux obligations internationales de l’Etat en matière environnementale, ou de leur non-mise en œuvre quand cette règlementation existe.
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Connu / TG le 4/01/22 à 18:25
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Dans "Des bières, des chips et des gauchistes", Marie Luchi, Paul Elek et Pablo Pillaud-Vivien se demandent si toutes les actions coups de poing des militants pour la justice climatique sont efficaces aux luttes de la gauche. Spoiler : oui mais.
Connue / TG du 5/11/22 à 22:10
Ndlr : prennent (un peu) l'action de Sainte-Soline comme ex
La secrétaire d'État à l'Écologie prend le contrepied du préfet de la Vienne sur le problème des réserves de substitution
Interrogée par la députée de la Vienne, Lisa Belluco, sur le dossier des bassines dans le département, ...
Connu / TG le 14/10/22 à 14:47
Cela ressemble à un superbe énoncé d’épreuve philo au bac, mais c’est bien plus concret que ça ! Un débat majeur sur les limites de la désobéissance civile, qui ressurgit à l’occasion d’un bras de fer ...
Suite à la demande du préfet de la Vienne de retirer la subvention accordée à Alternatiba, ...
Catégorie : Société
On a rarement autant parlé de désobéissance civile en France ! La confrontation entre le préfet et les élus de Poitiers et Grand Poitiers sur les subventions accordées à Alternatiba relance le débat sur l’impact de la loi pour
« le respect des principes républicains ».
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« Les « ateliers de désobéissance civile » (…) sont manifestement incompatibles avec le contrat d’engagement républicain présumé souscrit par l’association, considérant qu’ils inciteraient à un refus assumé et public de respecter les lois et règlements »,
a justifié Jean-Marie Girier dans un courrier adressé à Léonore Moncond’huy et Florence Jardin, maire de Poitiers et présidente de Grand Poitiers.
« Pas que le vote
pour s’exprimer »
...
Dans les textes, la notion de désobéissance civile s’entend comme le fait de « transgresser délibérément, ouvertement, et de façon non violente, une loi en vigueur que les désobéissants jugent injuste, rappelle
Me Marie Dosé. Le dessein de cette transgression est de contraindre l’appareil politico-juridique à modifier ou abroger ladite norme. La désobéissance civile se différencie donc d’une infraction pénale dans son élément intentionnel. » L’avocate de Greenpeace France précise également que « la Cour européenne des droits de l’Homme la reconnaît comme faisant partie des libertés d’association et d’expression ».
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contrat d’engagement républicain et plus largement de la loi sur « le respect des principes républicains »,
dite contre les séparatismes.
« La rédaction floue de cette loi fait qu’elle est effectivement dangereuse pour la liberté des associations qui peuvent se voir retirer des subventions ou des agréments par l’Etat sur des motifs politiques et arbitraires »,
poursuit Me Dosé. En mars, Greenpeace, XR et une vingtaine d’autres associations ou ONG ont formé un recours en annulation devant le Conseil d’Etat contre son décret d’application. Il est toujours en cours d’instruction.
Connu / TG 1/10/22 À 14:20
Connu / tg 28/9/22 à 12:25
Tribune
Pour avoir organisé les 16 et 17 septembre, un atelier sur la désobéissance civile lors de son 2 ème Village des Alternatives, l’association pour le climat et la justice sociale, Alternatiba, serait sous le coup de la loi dite « Séparatisme ». Une tribune rappelle que la désobéissance civile relève de la liberté d’expression, du répertoire d’actions légitimes des associations et qu’elle s’inscrit dans le cadre de la démocratie et de la république.
...
Dispenser une formation sur la désobéissance civile non-violente reviendrait désormais, selon le préfet Girier, à sortir du champ républicain, et justifierait de priver une association d’intérêt général de ses moyens. Derrière l’initiative du préfet de la Vienne, c’est également l’autonomie des collectivités territoriales à décider librement de l’attribution des financements au monde associatif qui est en jeu.
...
La désobéissance civile, pourtant, est bien loin de constituer un mépris de la République. Au contraire, nombre d’avancées essentielles n’auraient pas eu lieu sans elle : désobéir, c’est la grève avant le droit de grève, les avortements clandestins avant la loi Veil… C’est un outil utilisé par une grande partie des mouvements qui ont apporté des avancées sociétales majeures, en France comme ailleurs. La Cour européenne des droits de l’homme a affirmé à plusieurs reprises que la désobéissance civile dans un domaine d’intérêt général constitue un des aspects les plus importants du droit de la liberté d’expression.
À présent, face au péril climatique incontestable et à l’insuffisance de la réaction des pouvoirs publics, la désobéissance civile est, parmi d’autres, un outil largement justifié, comme en témoignent de nombreuses décisions de justice. Partout sur le territoire français, les organisations pour la justice sociale et environnementale mettent en avant les nombreuses initiatives de collectivités, d’entreprises, d’associations, de citoyen‧nes qui se donnent les moyens d’agir pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et lutter contre les inégalités. On en attendrait autant de l’État, qui pourtant ne respecte pas l’Accord de Paris et a été condamné à deux reprises pour son inaction climatique, se plaçant donc « hors la loi ».
Le séparatisme, comme de nombreux termes utilisés dans le contrat d’engagement républicain (« obligation d’agir dans un esprit de civisme »), sont des concepts flous et trop faciles à instrumentaliser à des fins politiques comme vient d’en faire l’illustration le préfet Jean-Marie Girier, par ailleurs ancien directeur de campagne du président Macron et membre de la direction du parti En marche. Son utilisation à l’encontre d’une association qui agit dans l’intérêt général devrait être l’occasion de prendre conscience collectivement de la dangerosité des lois créées pour discriminer injustement une partie de la population, et de comprendre qu’elles s’étendent ensuite pour toucher toute forme de contestation. De très nombreuses voix du monde associatif s’étaient élevées pour dénoncer cette loi, son danger immédiat et ses probables dérives : las, elles n’ont pas été écoutées, et ces dérives ont déjà commencé ! Loin de protéger la République, l’initiative du préfet de la Vienne fragilise les libertés associatives et appauvrit la démocratie. Nous le redisons donc : la loi séparatisme et son contrat d’engagement républicain doivent être abrogés.
Nous affirmons notre soutien aux organisations et militant‧es des luttes contre le racisme et toutes les formes de discrimination, qui sont les premières victimes de ces dérives autoritaires. Nous affirmons notre soutien aux organisations et militant‧es qui luttent contre le dérèglement climatique et pour la justice sociale, et qui pratiquent la désobéissance civile pour dénoncer les manquements de l’État.
Premiers Signataires
350.org
Action Non-Violente COP21
ACORT (Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie)
Alliance Citoyenne
Alternatiba
Alternatiba Poitiers
Amis de la Terre France
Anafé
Anticor
Association ANIS
Attac
B.A.BALEX
Bizi!
CANVA Construire et Alerter par la Non-Violence Active
Cedetim
Chrétiens unis pour la Terre
Christianisme social
Cliss XXI
Collectif Catalyst
Collectif des Associations Citoyennes
Combat Monsanto
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)
Communauté de l'Arche, Non-violence et Spiritualité
Coordination nationale Pas Sans Nous
Droit Au Logement
E-Graine
Extinction Rebellion Poitiers
Fédération des tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)
Fédération Nationale des Arts de la Rue
Femmes Egalité
Framasoft
France Nature Environnement
GISTI
Global Chance
Greenpeace France
La Cimade
La FASTI
La Fondation Copernic
La Quadrature du Net
La voix lycéenne
Le COMEDE
Le Planning Familial
Le SEP UNSA
Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise
Makesense
Micros-rebelles
Mouvement Colibris
Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples
MRES Hauts de France
Notre Affaire à Tous
Peuple et Culture
Ritimo
SAF
Sapros
Sciences citoyennes
Sherpa
Syndicat de la Magistrature
Syndicat des Avocats de France
Tous migrants
Union syndicale Solidaires
Unis pour le climat et la biodiversité
Vox Public
Youth For Climate Paris
Zero Waste France
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A vouloir décider qui est républicain ou pas chez les partis, et maintenant les associations écolos, le pouvoir abîme la République.
Photo de Jean-Marie Girier, préfet de la Vienne. (Jean-Francois Fort/Hans Lucas. AFP)
Un inquiétant détournement. En s’appuyant sur la loi dite «séparatisme» pour s’attaquer à l’association écolo Alternatiba, au motif que celle-ci avait prévu de délivrer des formations à la désobéissance civile le week-end dernier à Poitiers, le préfet de la Vienne et donc l’Etat instrumentalisent un texte dont ce n’est pas l’objet. Avec clairvoyance, 25 ONG avaient pointé ce risque après l’adoption du texte à l’été 2021, sans obtenir gain de cause devant le Conseil d’Etat.
Quand la loi visant à lutter contre le séparatisme a agité le débat public, l’exécutif n’affichait qu’un objectif : contrer l’influence de l’islamisme politique pour protéger la laïcité. Quel rapport avec une association comme Alternatiba ? Aucun. Pour justifier sa croisade, le préfet Jean-Marie Girier s’appuie sur un supposé «non-respect du contrat d’engagement républicain», notion très subjective qui l’a conduit à sommer, sans succès, la ville de Poitiers, désormais gérée par les écolos, et la communauté urbaine du Grand Poitiers de retirer leurs subventions (5 000 et 10 000 euros) au «Village des alternatives» organisé par Alternatiba Poitiers.
Démontage d’un McDo
Dans le viseur de ce préfet, qui a fait ses classes auprès de Gérard Collomb à Lyon avant de rejoindre Emmanuel Macron dès 2016 et d’être son directeur de campagne l…
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