Les préfectures de la Charente-Maritime et de Nouvelle-Aquitaine refusent de communiquer les volumes d’eau consommés ...
Connu / TG le 15/02/25 à 13:39
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Ce jeudi 26 décembre, suite à l’audience de comparution immédiate du camarade inculpé pour « violence contre militaire de la gendarmerie nationale », la demande d'un délai pour préparer sa défense a été acceptée par le tribunal.
Les poursuites judiciaires engagées à son encontre sont en lien avec l'embuscade musclée, organisée par des irrigants mercredi 18/12 après l’annonce par la justice de l’illégalité de la bassine de Sainte-Soline. Quelques irrigants avaient alors bloqué la route entre la bassine de Sainte Soline et Melle, empêchant ainsi la circulation pour rejoindre Melle où se fêtait la décision de la cour administrative d'appel de Bordeaux. Ces exploitants agricoles en tracteurs ont dégradé des véhicules, intimidé et menacé leur occupant-es. Le lendemain, la préfecture a déclaré qu'un gendarme aurait été blessé. Nous constatons encore une fois amèrement que, dans les Deux-Sèvres, il suffit de dire "c'est un anti-bassine qui a fait ça" pour que le procureur de la république du tribunal de Niort engage des poursuites.
Pendant ce temps, les irrigants ayant dégradé les véhicules, dont un armé d’un couteau ayant crevé le pneu d’un des véhicule, n’ont été ni poursuivis ni entendus par la gendarmerie alors qu’ils sont les premiers responsables de cette situation… Nous dénonçons fermement cette partialité sans équivoque dans la manière de conduire cette enquête, tout comme nous dénonçons la responsabilité de l’Etat dans le sentiment d’impunité qui règne du côté des pro-bassines, se permettant d’agir en dehors de tout cadre légal tout en restant impunis. Cette justice à deux vitesses est purement scandaleuse !
Nous en profitons pour souhaiter 'Bon vent' à M.Wattebled, Procureur de la république de Niort depuis 4 ans, qui quitte son poste pour la Bretagne.
Nous appelons à un nouveau rassemblement le 10 février prochain à partir de 13h pour soutenir notre camarade lors de son procès ! Soyons nombreux.ses !
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Retrouvez sur cette carte tous les lauréats du Fonds d’investissement en hydraulique agricole 3 786 vues - Publié le 6 novembre
Type de projet
Rehausse/agrandissement du patrimoine hydraulique existant
Création de retenue(s) agricoles
Rénovation ou réhabilitation de réseaux d'irrigation
Rénovation ou optimisation du patrimoine hydraulique existant
Création de retenue(s) agricoles
Création ou extension de réseaux d'irrigation
Type de projet Rénovation ou réhabilitation de réseaux d'irrigation
Type de maître d'ouvrage Association syndicale autorisée (ASA)
Maître d'ouvrage Collectif
Code postal du projet 24320
une nouvelle victoire juridique pour le collectif Bassines non merci.
« La construction des bassines entraîne une augmentation des prélèvements en eau sur le territoire et ne permet en aucun cas de remplacer des prélèvements estivaux par des prélèvements hivernaux »Le principe de ‘’substitution’’ est pourtant la justification du financement public à 70 %, notamment par l’Agence de l’eau Loire Bretagne.
Connu / mel BNM16
Connu / https://x.com/BassinesNon/status/1848761770661515611
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BassinesNonMerci ⏚ @BassinesNon
BONNE NOUVELLE !
👉Retrouvez le CP complet ci-joint ou sur le site de Bassines Non Merci : 🧶👇
Image - Image - 6:22 PM · 8 033
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Off Investigation @Offinvestigatio · 26 févr.
⚡ THIERRY BOURET, LE GROS CÉRÉALIER QUI ASSÈCHE LE MARAIS POITEVIN
👉 Il co-gère 7 exploitations agricoles, exploite 1800 ha et pompe 1M de m3 d'eau/an dans les nappes phréatiques
👉 "L'irrigation permet de doubler les rendements et donc de nourrir la planète"
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Rien n’a changé dans les pratiques des irrigants : le tribunal risque fort de se fâcher.
© (Photo NR, Jérôme Dutac)
Par Vincent BUCHE Publié le 24/09/2024 à 14:51, mis à jour le 24/09/2024 à 16:02
L’établissement public du Marais ne s’est pas plié au jugement du mois de juillet. L’addition pourrait s’avérer salée.
Le 9 juillet 2024, le tribunal administratif de Poitiers rendait un jugement qui plongeait les irrigants du bassin-versant du Marais poitevin dans la consternation : une nouvelle fois, les magistrats annulaient l’autorisation pluriannuelle délivrée par les services de l’État, jugeant les volumes autorisés « excessifs », notamment en raison des prélèvements d’hiver liés au remplissage des mégabassines.
À LIRE AUSSI. Irrigation dans le Marais poitevin : copie à revoir de toute urgence
Afin que les irrigants concernés ne se retrouvent pas le bec dans l’eau, le tribunal a délivré à l’Établissement public du marais poitevin (EPMP) une autorisation de prélèvement provisoire, sur des volumes revus à la baisse, le temps que les quatre préfets concernés (Deux-Sèvres, Vienne, Vendée, Charente-Maritime) délivrent une nouvelle autorisation.
Une astreinte à 500 euros par jour de retard ?
L’EPMP se voyait octroyer un mois pour définir les plans de répartition des volumes octroyés entre irrigants, ces plans devant être approuvés par les services de l’État. Près de trois mois après ce jugement, rien n’a changé : les irrigants ont continué d’arroser comme si de rien n’était et l’EPMP n’a apparemment pas ébauché le moindre plan de répartition.
L’association Nature Environnement 17, qui avait saisi le tribunal, est donc revenue à la charge pour réclamer la liquidation de l’astreinte de 100 € par jour de retard qui avait été fixée.
Déjà 6.100 euros à payer
Le nouveau procès a eu lieu mardi 24 septembre 2024. Le rapporteur public n’a pu que constater le bien-fondé de cette nouvelle requête et a proposé au tribunal de condamner l’EPMP à payer 6.100 € à Nature Environnement 17. Il a également suggéré de porter l’astreinte à 500 € si l’État continue de ne pas respecter le jugement.
La décision, qui ne fait guère de doute, sera rendue dans quinze jours.
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Clés : Deux-Sèvres ; Vienne ; Vendée ; Charente-Maritime ; Environnement ; Agriculture ; Bassines ; A la Une local ;
Ndlr : justice réaliste... et prévoyante !
Irrigation et pollution dans la Vienne : deux fermes mises à l’amende / lanouvellerepublique.fr
Deux fermes ont été condamnées devant le tribunal de police de Poitiers : la première pour une irrigation interdite, la seconde pour ...
Connu / TG le 14/10/23 à 16:31
Connu / https://mastodon.top/@BassinesNon@social.tmprs.net/111284995308121894
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Axe vert de La Ramée ⏚ a partagé 3 j
axevertramee@mamot.fr ⏚ Bassines ? Bah Non ! @BassinesNon@social.tmprs.net
« je ne suis pas sûr que ce soit très intelligent de transformer de l’eau froide et propre en une eau sale et chaude…»
Extrait de la Nouvelle République :
Cela a été redit en séance plénière de la Région, mardi 17 octobre : celle-ci ne finance pas la création de ces réserves de substitution d’eau que sont les bassines.
C’est le biologiste Gilles Bœuf, ancien président du Museum national d’histoire naturelle (et élu de la majorité — note : majorité régionale de gauche), qui résume le mieux le pourquoi de cette position politique : « je ne suis pas sûr que ce soit très intelligent de transformer de l’eau froide et propre en une eau sale et chaude…»
Exit les bassines. Mais la Région a une politique en faveur de la bonne utilisation de l’eau en agriculture, pour des pratiques vertueuses. Il s’agit d’abord d’inciter l’emploi de méthodes moins gourmandes en eau, mais aussi de favoriser l’irrigation.
#NoBassaran #BassinesNonMerci #megabassines
La outarde sauvage (en bois) porté par des manifestant·e·s à Sainte-Soline en mars 2023.
ALT
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🔴Dans ce nouveau numéro de Focus sur, je vous présente ma nouvelle proposition de loi visant à protéger la ressource en eau 💦en planifiant l’arrêt de l’irrigation de la culture du maïs 🌽
➡️ Pour consulter ma proposition de loi : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1422_proposition-loi
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Connu / TG le 08/08/23 à 22:06
Le président de l’Association des irrigants de France et vice-président de son homologue européenne ...
Connu / TG le 02/08/23 à 09:43
La Chambre régionale des comptes des Pays de la Loire s’interroge sur la destination des cultures irriguées par les retenues ...
Connu / TG le 20/07/23 à 15:43
🔴Dans ce nouveau numéro de Focus sur, je vous présente ma nouvelle proposition de loi visant à protéger la ressource en eau 💦en planifiant l’arrêt de l’irrigation de la culture du maïs 🌽
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Connu / TG le 23/6/23 à 21:02
Le lobby agro-industriel inonde les médias de sa complainte pour dénoncer le remplacement du muguet industriel et une poignée de plants expérimentaux non destinées à l’alimentation, par un semis de sarrasin bio. Comme d’habitude, le gouvernement complice reprend mot pour mot sa propagande. Mais pour qui prend le temps de s'intéresser un tant soit peu aux faits et d'enquêter derrière les piteuses tentatives de greewashing, il apparaît que :
- les industriels du légumes nantais visés par ces actions sont responsables de divers empoisonnements récents aux pesticides comme le metam-sodium
- les serres visées à Pont-saint-Martin dimanche sont bien encore l'objet d'expérimentations sur des pesticides cancérigènes selon l'ANSES comme le métobromuron. Elles visent à maintenir le même modèle et à renforcer l'acceptabilité des pesticides en prétendant réduire leur usage plutôt que de permettre leur interdiction.
- ces serres sont majoritairement ensablées et destinées à ce type de cultures plutôt qu'à de quelconques "sols vivants".
- ces industriels chef d'entreprise à la main d'oeuvre exploitée, n'ont rien d'"agriculteurs".
- ils sont par contre bel et bien responsables de l'accroissement ravageur de la production de sable et de la consommation d'eau pour des productions non vivrières ou tournées vers l'exportation.
- ils ont été récemment condamné pour leur surplus de rejets toxiques dans l'atmosphère, notamment sur leurs cultures de concombres.
- la collusion de certains dirigeants des maraîchers nantais avec l'industrie du sable est avérée. Le président de la maison des maraîchers Mr Torlasco a par exemple occupé pendant 11 ans le poste de secrétaire régional de l'UNICEM - union national des industries de carrière et matériaux de construction.
- ils s'accaparent main dans la main avec l'industrie du sable des terres transformées en mer de plastique et serres chauffées, et tuent ainsi les autres formes d'agriculture paysanne dans le département. En Loire-Atlantique, les surfaces dédiées à l’agro-industrie légumière ont augmenté de 24% entre 2010 et 2021. Le paysage de bocage et de polyculture élevage qui a caractérisé pendant des siècles le terroir du Pays-de-Retz est remplacé par un désert agro-industriel ultra-spécialisé qui ravage la mosaïque de prairies et de cultures de la campagne nantaise ... 1 ha de mâche, c’est jusqu’à 30 tonnes de sables par hectare chaque année ... Ensabler la terre, drainer les parcelles, araser les haies, c’est – structurellement – une artificialisation massive des sols ...
il est bel et bien grand temps de désarmer ces industriels et de changer de modèles si l'on souhaite sauver les sols, les nappes phréatiques et soutenir réellement l'agriculture.
Vous trouverez , juste dessous, un rétablissement minimal de la vérité dans le document d'enquête sur la "fédération des maraîchers" avec un ensemble de faits et de chiffres ici. Nous recommandons vivement sa lecture à qui s'intéresse à la parole des paysans dont les fermes sont mises en péril par les industriels et pas seulement à celles de directeurs d'entreprise dont les intérêts ne sont autres que leurs profits. Nous conseillons également celle de la tribune ou les paysans expliquent leurs gestes.
https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/convois-tracteurs-velos-et-actions-successives-contre-les-carrieres-de-sable-le-beton-et-l-accaparement-des-terres-par-le-maraichage-industriel
...
quatre actions ont été menées :
1 - remplacer du muguet de la société Vinet par un semis de sarrasin bio, assorti d’un démontage du système d’irrigation.
2 – remplacer les cultures expérimentales par un semis de sarrasin bio dans les tunnels expérimentaux de Pont Saint Martin, également assorti d’un démontage du système d’irrigation.
3 - couper l’eau de la centrale à béton de l’entreprise BHR.
4 – murer le siège de Nantes Métropole en terre paille.
...
a – Petite Histoire de l’industrie nantaise de la mâche
b - Extractivisme et agro-industrie : l’ensablement des terres
c – L’accaparement des terres et de l’empoisonnement de l'eau
d – Une industrie écocidaire
e - Pourquoi remplacer le muguet de Vinet par des semences paysannes ?
f - Pourquoi désarmer les expérimentations du CDDM ?
Les étés se suivent et se ressemblent. Nappes phréatiques en détresse, alertes sécheresse. Comment mieux faire face au manque d'eau récurrent ? C'était le thème de l'émission DISPUTANDUM.
De plus en plus, le grand public prend conscience et subit lui aussi le manque d’eau. Outre les désormais très classiques restrictions d’eau de l’été, quelles sont nos marges de manœuvre ? Nos techniques sont-elles à la hauteur des enjeux ? Participent-elles à la fuite en avant qui nous éloigne de la nécessaire sobriété ?
Pour évoquer ces questions, ont débattu avec nous :
- Sylvain Delzon, directeur de recherche en écophysiologie des plantes à INRAE et à l’Université de Bordeaux
- Christiane Queyreix, militante Greenpeace
- Jean-Emmanuel Gilbert, directeur développement et cofondateur d’Aquassay
- Vincent Bretagnolle, directeur de recherche au CNRS au sein du Centre d'études biologiques de Chizé (Deux-Sèvres)
Les enjeux de la consommation d'eau
Presque trois mois après les manifestations de Sainte-Soline, les anti-bassines, opposés à ces grandes réserves d’irrigation à ciel ouvert, ne désarment pas. Dans la Vienne, le rapport Hydrologie Milieux Usages Climat, qui préconise entre autres les volumes des prélèvements agricoles, en tenant compte de la ressource en eau, est au cœur d’une nouvelle bataille... L'occasion pour nous de questionner la pertinence de ces réserves polémiques.
L'action des pouvoirs publics
À l'échelle des communes ou des agglomérations, des pistes de réflexion émergent. Le réemploi des eaux usées à destination de l'industrie, ou de celles des piscines et patinoires pour arroser les espaces verts.
Les particuliers ne sont pas oubliés, leurs achats de récupérateurs d'eau font l'objet de coups de pouce financiers.
L'heure est à la chasse au gaspillage ! C'est le cœur de métier d'Aquassay. Au fil de leurs missions, ces experts de la gestion de l'eau ont pu observer jusqu'à 60 % d'eau "perdue" à l'échelle d'une entreprise.
Nos paysages changent
Contraints par les fortes chaleurs, jardiniers amateurs, agriculteurs et gestionnaires de forêts observent le dépérissement des espèces trop sensibles et la progression d'autres, plus adaptées à la sécheresse.
Parfois cela suppose de recourir à plus de pesticides, une équation financière et environnementale complexe.
Il y a aussi des raisons d'espérer, le retour des ollas en est un symbole. Cette pratique d'irrigation ancestrale qui consiste à enterrer une jarre en argile remplie d'eau nous rappelle que le meilleur moyen d'économiser l'eau est de s'appuyer sur la nature et de favoriser le maintien d'un cycle de l'eau.
Quelle est la "fuite" prioritaire ?
Que pèsent les piscines, les golfs dans nos consommations d'eau ? Ces symboles de confort ou de loisirs sont ciblés par les militants alors que l'agriculture et l'industrie restent les activités les plus assoiffées.
Finalement, il semble que les réels progrès pour économiser l'eau ne soient réalisés que lorsqu'ils coïncident avec des intérêts économiques.
Clés : environnement agriculture économie société finances sécheresse météo politique
LES DÉCODEURS Agriculture & Alimentation - Temps de Lecture 5 min.
L’irrigation du maïs représente-t-elle un quart de l’eau douce consommée en France ?
La députée Aurélie Trouvé (LFI) a provoqué de vives réactions en affirmant que le maïs irrigué consommait 25 % de l’eau douce. Si le chiffre exact est difficile à estimer, l’ordre de grandeur est correct.
Photo Un champ de maïs dévasté en raison de la sécheresse, près de Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes), le 24 août 2022. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP
Interrogée, le 14 avril, sur la question du partage de l’eau lors de l’émission « Extra local », sur Public Sénat, la députée La France insoumise (LFI) de la Seine-Saint-Denis Aurélie Trouvé, ingénieure agronome de formation, a critiqué la culture du maïs, en déplorant que « 25 % de l’eau consommée en France est consommée par la culture du maïs ».
Le raisonnement de Mme Trouvé est relativement simple : l’agriculture représente 57 % de la consommation de l’eau en France, et « la moitié des surfaces irriguées le sont pour le maïs ». Ce qui équivaut à un quart de la consommation totale.
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environ 90 % de l’eau consommée par l’agriculture l’est pour l’irrigation. Le reste (10 %), sert à l’abreuvage du bétail et au nettoyage des installations. Le poids réel de l’irrigation dans la consommation de l’eau en France a donc été, en 2019, d’environ 54 %.
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Si les 25 % cités par Aurélie Trouvé relèvent d’un calcul rapide, l’ordre de grandeur est le bon. Le chiffre réel se situe probablement entre 20 % et 24 %, même s’il est difficile de le déterminer avec précision. Et comme l’analyse Marc Dufumier, agronome et professeur honoraire à AgroParisTech, contacté par Le Monde : « Ce n’est pas tant le chiffrage global du litrage qui importe que la question de l’origine de l’eau : est-ce de l’eau de pluie ou est-ce qu’on a été la puiser ? »
Les besoins en eau du maïs concentrés en saison sèche
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Le réchauffement climatique et l’augmentation de la fréquence des sécheresses en France risquent d’aggraver la situation en engendrant des conflits d’usage autour de l’eau douce dans ces territoires si cette irrigation se poursuit au même niveau. La moyenne des ressources en eau douce a déjà décliné de 14 % entre 1990 et 2018, et cette baisse risque de se poursuivre. L’augmentation des températures va favoriser l’évaporation, notamment pendant la saison de recharge des nappes phréatiques qui s’étale de septembre à février, ce qui risque de l’écourter significativement.
De nouvelles projections climatiques parues à l’automne 2022 montrent que le réchauffement pourrait atteindre + 3,8 °C d’ici à la fin du XXIe siècle. « Il est certain qu’un tel réchauffement va entraîner des canicules plus fréquentes, longues et sévères, un assèchement important des sols et une forte baisse des ressources en eau », notait alors Julien Boé, directeur de recherche (CNRS) au Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique, et l’un des auteurs de l’étude.
Lire la synthèse : Article réservé à nos abonnés En France, le réchauffement climatique s’annonce pire que prévu, selon de nouvelles projections
Connu / TG le 24/04/23 à 16:57
Ndlr : dessin résumant bien la problématique bassines :
- Encouragent des cultures trop gourmandes en eau et polluantes (pesticides, engrais chimiques)
- Favorisent une mainmise privée de l'eau, un bien commun
- Mettent en danger la ressource en eau et les milieux naturels
- Renforcent les inégalités entre agriculteurs
- Financées principalement par des fonds publics pour des profits privés