Ndlr : justice réaliste... et prévoyante !
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Réalisation et Animation: Un ornithorynque dans la piscine
Voix : Aude Marchand
Recherche des données : Claude Billerot et Loïc Brachet
Compilation et mise en forme des données: Jean Richard
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Ci après les informations de la vidéo
Film réalisé en deux jours.
Remerciement particulier à Aude, Jean Richard et Grégoire pour leur aide et réactivité impressionnante.
A la fin c'est nous qu'on va gagner!
(Erratum chiffres: en 2021 a Girac ce sont 18 lits fermés temporairement, dont 0 fermés définitivement)
Barbezieux, Ruffec, Confolens, de 90 à 2000 : Maternités fermées
Cognac, 2004 : Chirurgie publique cédée à la clinique privée
Barbezieux et Confolens, 2008 : Chirurgie fermée
Cognac, 2009 : Service de réanimation fermé
Girac , 2010 : Filière de cancérologie démantelée
Ruffec, 2010 : Chirurgie fermée
Camille Claudel, 2014 : moins 20 cadres
Cognac, 2018 : Moins 15 lits de médecine générale
Girac, 2019 : Moins 30 lits en soins longue durée
Camille Claudel : 2019 : moins 17 lits d’accueil.
Girac 2020 : Moins 10 lits en médecine gériatrique
Camille Claudel, 2020 : moins 15 places en TSA (Troubles du spectre de l’Autisme)
Girac, 2021 : moins 18 lits en Oncologie et moins 28 lits en pneumologie
Camille Claudel, juin 2021 : Admissions moyens séjours fermées
Girac, printemps 2022 : Départ des médecins pédiatres
Cognac, 2022 : « Fermeture provisoire » de 15 lits
Camille Claudel, 2022 : Moins 10 lits en Accueil Centres de Crise
Hôpital de Girac, 2022 : Menace sur les services de pédiatrie et de dialyse
Conclusion :
Aujourd’hui en Charente, désertification médicale et de l’offre de soins :
- 40 000 personnes sans médecin traitant
- Quasiment l’ensemble du département classé en zone sous dotée ou très sous dotée en personnel médical et paramédical
- 50% des médecins généralistes atteints par la limite d’âge.
- A Girac, 22% des personnels de Girac sont désormais sous contrats de droit privé
Et pour 2022, on dénombre au cours du premier trimestre :
- 10 départs en retraite,
- 11 mises en disponibilité
- 7 démissions
- 24 postes vacants d’infirmières
- De nombreux arrêts de travail non remplacés (tous grades ou postes confondus).
- Et le passage à la journée de 12 heures de travail
Dernier épisode de la saison du Regard d’Anouar, la chronique de Noam Anouar, qui prend sa pause d’été.
Au sommaire, plusieurs sujets :
- la rave party de Redon, en Bretagne, qui s’est achevée en affrontements entre la police et les teufeurs, avec un jeune qui a été mutilé, avec une main arrachée
- les interpellations dans le cadre de la Fête de la musique cette année, en dépit de la levée du couvre-feu, qui témoignent d’une préoccupante restriction “par principe” et par habitude des libertés fondamentales
- l’enfarinage de Jean-Luc Mélenchon, qui avait eu lieu après l’enregistrement de notre dernière émission mais avant sa diffusion, et qui pose la question de son droit à une protection rapprochée, en tant que candidat à l’élection présidentielle de 2022
- l’arrivée de l’été et des vacances, avec les risques spécifiques qui sont liés
circulation océanique engendrée par les différences de densité (masse volumique) de l'eau de mer. Ces différences de densité proviennent des écarts de température et de salinité des masses d'eau, d'où le terme de thermo — pour température — et halin — pour salinité.
Température, salinité et densité sont reliés par la fonction d'état1 de l'eau de mer.
...
- (en) The intergovernmental oceanographic commission, The international thermodynamic equation of seawater--2010 : Calculation and use of thermodynamic properties, UNESCO, 2010 (lire en ligne [archive] http://www.teos-10.org/pubs/TEOS-10_Manual.pdf).
Gérard Miller : « Comme Pétain en 1940, ce que l’on nous dit aujourd’hui, c’est : fini de jouir » - •27 nov. 2020 / Regards
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Selon une étude, 21 % des Français seraient en état dépressif, soit deux fois plus que fin septembre, selon CoviPrev, une enquête nationale de Santé publique France. L’état psychique des Français est-il pris au sérieux ? Gérard Miller, psychanalyste, est l’invité de #LaMidinale.
Sur l’état dépressif de la société française
« Le confinement 1 et le confinement 2 n’ont rien à voir. »
« Dans le confinement 1, il y a eu beaucoup des souffrances et nul ne saurait les minimiser. Mais pour des millions de personnes, aussi paradoxal que ça a pu apparaitre, était plutôt un moment agréable d’un point de vue psychologique. »
« Dans le confinement 1, pour l’immense majorité des patients que j’avais au téléphone, j’étais frappé de voir que les gens étaient plutôt heureux. Et surtout ils pensaient au monde d’après, comme un monde meilleur où on tirerait les leçons de cette pandémie et du reste : produire plus près, avoir des médicaments sans les faire venir de Chine, travailler moins… »
« Ce confinement numéro 2 est totalement différent. Je vois les gens - y compris sur le divan - être beaucoup plus malheureux psychologiquement avec un sentiment d’avenir bouché. Et je crois que le gouvernent contribue à ça. »
« Il s’agit d’abord d’une détresse individuelle, d’abord. Les gens ont le sentiment d’être abandonnés. »
« Nous sommes lâchés par nos idéaux. »
« C’est une période psychologiquement dépressive parce qu’il n’y a plus la possibilité de croire que l’expérience douloureuse que nous traversons sera un temps soit peu prometteuse. »
« Cette période psychologiquement dépressive me rappelle la période de 1940. En 1940, au moment de la défaite, les français ont eu le sentiment qu’ils étaient lâchés de toute part (…). Pétain considérait que les souffrances qu’enduraient les Français étaient essentiellement dues qu’on avait pris trop de plaisir. Pétain était celui qui disait : fini de jouir. Est-ce que vous n’êtes pas sensible au fait que c’est exactement ça qu’on nous dit aujourd’hui. »
« Comme en 1940 on nous explique qu’il y a une culpabilité de notre part. Il y a quelque chose qui va dans le sens de la dépression. »
Sur les conséquences économiques, sociales et culturelles de la crise sanitaire
« Pour un certain nombre de gens, cette crise est une aubaine. Il y a un enrichissement insensé d’une poignée d’individus. »
« La dépression que nous connaissons aujourd’hui n’est pas seulement liée à la situation économique même si elle est une donnée essentielle. »
« Les étudiants sont par exemple à bout de souffle parce qu’ils vivent dans des conditions précaires, qu’ils n’ont plus la possibilité d’avoir ce rapport au savoir qui est un soutien dans l’existence : nous apprenons aussi pour aller mieux, pas seulement pour aller au boulot. »
« Je comprends la mobilisation des catholiques. Il y a un tel besoin de croire en ce moment, que la religion va faire un bon en avant et les églises vont se re-remplir. »
« Dans la période d’avant le Covid il y avait encore la possibilité de se raccrocher à quelques espérances. »
« Ce système s’accroche à lui-même et il ne faut pas sous estimer la peur des bien-pensants. »
« Tout est fait aujourd’hui pour que nous oublions nos espérances du premier confinement. Que nous oublions le monde d’après. »
« Je crois à l’effet d’aubaine de cette crise : certains de nos gouvernants ont intérêt à maintenir le plus longtemps possible cet état d’esprit collectif qu’on voudrait qu’on ait : avoir peur et se sentir coupable. »
« Le grand slogan du moment c’est : ne bougez pas. Sauf pour aller bosser. »
Sur la possibilité d’isoler des cas positifs au Covid
« On nous dit tester, tracer, isoler et comme on n’arrive ni à tester ni à tracer, on va isoler. »
« L’isolement va dans le sens de ce rêve d’un peuple qui ne sortirait que pour aller bosser. »
« L’isolement c’est faire en sorte qu’il n’y ait plus de collectif. ON ne peut plus manifester ni mener d’action collective. »
« L’isolement c’est l’ambition profonde de l’idéologie dominante c’est-à-dire de faire de nous des particules élémentaires séparées les unes des autres. »
Sur l’absence de prise en compte de la santé psychique des Français
« Nous vivons dans une société qui sous estime la santé psychique. »
« On parle de la destruction de l’hôpital public mais il y a un nombre incroyable de fermetures de services psychiatriques en France. »
« Notre société considère la santé psychique comme secondaire. »
« Il faut au maximum sortir en respectant les règles mais en étant furieux de les respecter. »
« Il faut garder en soi le sentiment de révolte. »
Sur l’alternative possible en 2022
« Je crains de ne pas pouvoir dire que la conséquence de cette gestion malheureuse ou complexe de la crise et plus généralement la façon dont ce gouvernement se conduit, c’est-à-dire liberticide, que ça aura comme conséquence que nous allons changer. »
La suite à lire sur www.regards.fr
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