Clés : Enquête Décarbonation
[Le SBTi peut-il réconcilier les grandes entreprises avec le climat ? 2/3] Il s’est imposé comme le standard de référence de la décarbonation des plus grandes entreprises au niveau mondial. Née en 2015, à la suite de la COP 21 à Paris, la Science based targets initiative – ou SBTi – certifie désormais les trajectoires climat de près de 5500 entreprises dans le monde, dont 400 en France. Mais que garantit-il vraiment ? Est-il plus qu’un joli tampon apposé sur une feuille de route ? Réponse dans le deuxième épisode de cette série.
Réservé aux abonnés - Mis à jour 28 Mai 2024 - 7 min. de lecture
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Notre enquête : le SBTi peut-il réconcilier les grandes entreprises avec le climat ?
- Episode 1 : Tout comprendre au SBTi, le nouveau mantra des grandes entreprises en matière de décarbonation
- Episode 2 : Plus qu'un simple label, le SBTi peut-il être garant de la décarbonation des grandes entreprises ?
- Episode 3 (à paraître) : Tiraillé par les batailles d'influences, le SBTi en quête de stabilité
SUR LE MÊME SUJET
- Empreinte carbone, une donnée en quête de fiabilité
- Les stratégies des géants de l'agroalimentaire dans l'agriculture régénératrice
Auteurs et autrices : Clémence Lacharme, Jean-Yves Wilmotte, Morgane Le Guen, Virginie Wauqiez, Mireille Martini
Messages clés
- Choisir sa banque et placer son argent est 1 des 4 leviers principaux pour faire sa part dans la transition bas carbone (consommation, vote, travail, argent). Ces 4 leviers ne s’additionnent pas et ne se compensent pas, ils sont à actionner simultanément.
- Avec un montant moyen de 14 000€ par personne en 2023, un compte courant français aurait un impact carbone estimé à 7tCO2e selon les dernières données disponibles du simulateur Rift (attention, ne s’additionne pas et ne compense pas les émissions liées à la consommation moyenne de ~10tCO2e d’un individu en France). L’impact carbone des comptes courant vient principalement du fait que les dépôts augmentent la capacité d’octroi de prêts des banques, dont les politiques de financement sont plus ou moins vertueuses pour le climat.
- Pour décarboner notre compte courant, 3 moyens d’action sont à portée de main :
- bien choisir sa banque et changer de banque le cas échéant
- utiliser son droit de regard sur sa banque et chercher à l’engager dans la transition bas carbone
- vider son compte courant au maximum pour ceux qui le peuvent, sans risquer d’être à découvert, soit en le dépensant pour réduire son empreinte carbone (ex : rénovation), soit en le plaçant sur des produits d’épargne finançant la transition bas carbone
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Connu / https://cooperative-oasis.org/articles/comment-et-pourquoi-decarbonner-son-compte-courant
Nouméa, Nouvelle-Calédonie. ©Getty - Oliver Strewe
EDF a annoncé la décarbonation d'ici 2033 de l'ensemble des territoires insulaires dont il a la charge - Jeudi 5 octobre 2023 / Chroniques littorales - France inter
Et ceci, en convertissant les centrales thermiques présentes sur ces territoires à la production d'électricité à partir d'huile de colza, au lieu de sources d'énergies fossiles...
EDF SEI (Systèmes énergétiques insulaires) est un des principaux producteurs d'énergie et le responsable du réseau d'électricité de La Réunion, La Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, la Guyane, la Corse, Saint-Pierre et Miquelon et les îles du Ponant. D'ici 2033 toutes ces îles seront en 100% renouvelables ou quasi 100% renouvelables, a indiqué Antoine Jourdain directeur d'EDF SEI. La première centrale concernée est celle de Port-Est, à La Réunion, dont la conversion sera achevée dans les prochaines semaines.
Le créole comme langue officielle de La Martinique
À la Martinique, le Tribunal administratif doit rendre son jugement dans le dossier du créole comme langue officielle de la Martinique. Un recours a été déposé par le Préfet, Jean-Christophe Bouvier, après le refus du président du conseil exécutif de Martinique, Serge Letchimy, de retirer l’article en question comme lui avait demandé le représentant de l’État, estimant qu’il ne pouvait pas y avoir une autre langue officielle que le français. L’assemblée de la Collectivité Territoriale de la Martinique, la CTM, avait approuvé à l’unanimité le 25 mai dernier la reconnaissance du créole comme langue officielle de la Martinique aux côtés du français, plus de précisions par Pedro Monnerville de Martinique La 1ère.
De nouvelles tranches d'imposition en Nouvelle-Calédonie ?
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a adopté hier mercredi un avant-projet de loi visant à réformer l'impôt sur le revenu des personnes physiques qui prévoit de nouvelles tranches d'imposition pour davantage de progressivité. En raison de son statut particulier, la Nouvelle-Calédonie a la compétence de décider des taux d'imposition sur son territoire. Dans un contexte de fortes inégalités, cette réforme poursuit un triple objectif, celui de diminuer la dépense fiscale, de redonner du pouvoir d'achat aux Calédoniens et de rétablir la justice fiscale. Cette réforme aura pour conséquence la diminution de l'imposition pour 6,2% des foyers situés dans la classe moyenne et une hausse pour 1,8% des ménages disposant des plus hauts revenus. Le texte envisage également des modifications visant à ce que la fiscalité du capital puisse être taxée de façon équivalente à celle du travail. Après examen par le Conseil d’État, le texte pourrait être soumis au vote des élus du Congrès avant la fin de l'année.
L'État du logement en Guyane
... une enquête sur le logement qui va durer plusieurs mois est menée par l’INSEE avec pour but de dresser un état des lieux global sur la situation du logement dans le territoire, comme l’explique Mélodie Nourry de Guyane La 1ère.
4 min Monde Outre-mer – DOM-TOM
L'équipe Jose Manuel Lamarque
NDLR : faire perdurer les centrales thermiques plutôt que développer les enr ou emr ? questionner ou dénoncer ? ACT
L’équipe santé/autonomie ... l’estimation de l’empreinte carbone de la branche Autonomie.
Vous pouvez télécharger :
- le rapport intermédiaire complet en pdf, et idéalement contribuer directement aux travaux sur le Google Doc collaboratif dédié à la relecture -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Sl_Gug
- le rapport intermédiaire spécial en pdf, dédié exclusivement à l’impact carbone de la branche Autonomie
- le tableur Excel ayant permis de réaliser les calculs [bientôt disponible]
Rapport intermédiaire complet sur la décarbonation de la branche Autonomie
Rapport intermédiaire spécial dédié à l’impact carbone de la branche Autonomie
Votre participation aux travaux
Le travail qui vous est présenté ici est exploratoire : il vise à initier de nouvelles discussions. Bien qu’il soit déjà le fruit d’un travail collectif, ce rapport intermédiaire est encore un document de travail imparfait, incomplet et évolutif. Dans cette logique, nous vous prions d’envoyer vos remarques, critiques et propositions à l’adresse autonomie@theshiftproject.org ou en direct sur sa version Google Docs, sans hésiter, au contraire, à commenter directement dans le document et à proposer en mode « corrections apparentes » des compléments, reformulations, etc.
Pour faire face au changement climatique qui représente une menace toujours plus forte pour la santé humaine et les écosystèmes, les secteurs de la santé et du medico-social doivent faire leur part pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et assurer leur résilience face aux chocs énergétiques et climatiques.
Aussi, The Shift Project, en partenariat avec la CNSA et de l’EN3S, a engagé un travail de recherche collaboratif pour calculer l’empreinte carbone à l’échelle départementale des établissements médico-sociaux et des services à domicile s’occupant de personnes âgées ou en situation de handicap. À partir de cette empreinte seront élaborés des scénarios de décarbonation tenant compte de l’impact économique pour les acteurs de l’autonomie, nécessaires à la démarche de planification écologique de la branche autonomie de la Sécurité sociale initiée par la CNSA en mars 2023.
Pourquoi s’intéresser au secteur de l’Autonomie ? Avec plus de 1,4 million de professionnels, il représente autour de 5 % de l’emploi en France. Il est présent dans le quotidien de nombreux citoyens et il concerne toutes les générations. Il apporte des services, consomme des biens et aliments, produit des déchets, mobilise des transports, construit, chauffe et refroidit des locaux. Il joue donc comme d’autres secteurs un rôle dans la dégradation du climat et de la biodiversité. Ainsi, s’il ne réagit pas rapidement, le secteur de l’Autonomie pourrait paradoxalement contribuer à la dégradation de la santé de la population qu’il a pourtant pour mission d’accompagner. A l’instar de tous les secteurs, il est concerné par la raréfaction progressive des ressources fossiles (pétrole, gaz) donc soumis à des tensions sur son approvisionnement.
Enfin, les dynamiques d’augmentation de la perte d’autonomie avec un vieillissement des populations ou encore une augmentation des maladies chroniques renforcent la pression sur le secteur et donc la nécessité de pouvoir prendre en charge durablement les personnes accompagnées. Limiter sa dépendance aux énergies fossiles et s’adapter à un climat qui se dérègle de plus en plus sont donc des conditions nécessaires à sa résilience.
Le travail engagé s’efforce de décrire le secteur dans sa situation actuelle (ses émissions de GES par catégorie d’établissement avec une analyse à l’échelle départementale). Il est nourri des contributions de tous les acteurs concernés et intéressés, et a vocation à continuer à l’être.
Principaux résultats : l’impact carbone de la branche autonomie
Répartition des émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’Autonomie (MtCO2e)
Source : Calculs The Shift Project 2023
L’effet du secteur de l’Autonomie sur le changement climatique est significatif puisque ses émissions représentent, d’après notre première estimation, autour de 9 millions de tonnes de CO2e, soit environ 1,3 % des émissions françaises.
- En excluant, pour des raisons méthodologiques, les émissions liées aux achats de médicaments et de dispositifs médicaux, le secteur de l’Autonomie représente environ 40 % des émissions du système de santé français et ses émissions sont similaires aux 9,9 MtCO2e des hôpitaux français.
- En valeur absolue, ces émissions de 9 MtCO2e sont également comparables aux 15 MtCO2e du secteur du numérique en France et aux 10 MtCO2e liées à la production de ciment et de béton en France.
- La part des émissions indirectes dans le bilan carbone de l’Autonomie représente 80 % des émissions du secteur.
- Les émissions sont dominées par les achats alimentaires et les déplacements qui représentent respectivement 27 et 24 % des émissions du secteur de l’Autonomie. Viennent ensuite les postes de l’immobilisation, associé aux achats qui sont ensuite utilisés sur plusieurs années (bâtiments, véhicules, machines, système informatique et mobilier), avec 19 % et de la consommation d’énergie avec 17 %.
Un des autres objectifs du bilan carbone de l’Autonomie était d’être en mesure de décrire qualitativement et quantitativement les flux physiques induits par le secteur. Pour citer quelques chiffres clés illustrant ces flux physiques, nous trouvons que :
- 1 milliard de repas sont consommés chaque année dans les établissements pour personnes âgées et pour adultes et enfants handicapés
- le secteur de l’Autonomie représente 80 millions de mètres carrés de bâtiments,
- 140 millions de litres de fioul sont consommés chaque année dans les établissements de l’Autonomie, soit environ 55 500 piscines olympiques de fioul par an,
- 10 milliards de kilomètres, soit l’équivalent de 250 000 tours de la terre, sont parcourus chaque année par les professionnels du secteur de l’Autonomie pour leurs déplacements domicile-travail.
Schéma du périmètre retenu pour le calcul de l’impact carbone de l’Autonomie
Source : The Shift Project 2023
Contacts Laurie Marrauld, Cheffe de projet Santé au Shift Project, Thomas Rambaud, Chef de projet Santé adjoint, Mathis Egnell, Chargé de programme – Santé, Baptiste Verneuil, Chargé de projet – Santé, Jean-Noël Geist, coordinateur du programme Santé: autonomie@theshiftproject.org
Héloïse Lesimple Coordinatrice communication & presse pour le programme Santé/Autonomie | heloise.lesimple@theshiftproject.org
Remerciements
... Caisse nationale de solidarité et d’autonomie (CNSA) et l’École nationale supérieure de la sécurité sociale (EN3S) qui ont rendu possible ce projet dans le cadre d’une convention de recherche dédiée. En particulier, le Comité de pilotage a permis à l’équipe projet du Shift d’interagir de manière privilégiée avec Vanessa Wisnia-Weill (Directrice du financement de l’offre, CNSA) et Christophe Albert (Coordonnateur de projets de recherche, EN3S) ...
Note d’analyse : Planifier la décarbonation du système numérique en France
16 mai 2023
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Nous avons le plaisir de vous présenter notre nouvelle note d’analyse : « Planifier la décarbonation du système numérique en France : cahier des charges ».
Elle fait suite à la participation du Shift Project aux groupes de travail lancés par le Haut Comité du Numérique Ecoresponsable (HCNE) pour proposer une feuille de route de décarbonation du numérique. Cette participation a inspiré des réflexions que nous souhaitons soumettre au débat public.
Téléchargez la note d’analyse (24 p.)
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L’ambition de cette note d’analyse est donc de contribuer à structurer les initiatives de planification écologique du numérique à mener sous l’égide du Secrétariat Général à la Planification Ecologique, initiatives qui ne pourront faire à notre sens l’économie d’un débat citoyen permettant de définir l’épure d’un numérique à la fois souhaitable et écologique.
Contacts
- Hugues Ferreboeuf, Chef de projet Numérique : hugues.ferreboeuf@theshiftproject.org
- Maxime Efoui-Hess, Référent Numérique : maxime.efoui@theshiftproject.org
- Ilana Toledano, Responsable communication : ilana.toledano@theshiftproject.org
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Webinaire "L’Hydrogène en Nouvelle-Aquitaine : un levier pour la décarbonation du secteur maritime et fluvial"
Organisé par ADI N-A, le cluster Énergies-Stockage en Nouvelle-Aquitaine et Atlantic Cluster, le 25 mars 2021
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Tr.: ... l'H vert représente que 4 à 5% à ce jour, on se fixe donc une marge de progression ...
Ndlr : le gap est ÉNORME... est-ce "aligné" avec le besoin de rapidité à réduire drastriquement nos émissions de gaz à effet de serre ? J'EN DOUTE FORT...
This event ended at 12:24 PM on January 31, 2023 Plus- 362 - 0 - 0 - 0
Le magazine L’Hémicycle, en partenariat avec VINCI Autoroutes, La Fabrique Ecologique et Mobilettre, organisait le 31 janvier un colloque sur le thème de la décarbonation des mobilités, avec notamment François Gemenne, politologue et auteur pour le GIEC, et Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports.
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?vnrliQ
Retrouvez ici l'enregistrement intégral de ce colloque.
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Conclusion de Clément Beaune, ministre chargé des transports -> https://vimeo.com/792899730
... dans le cadre du Plan de transformation de l’économie française (PTEF) ... présente les principaux enjeux énergétiques et climatiques auxquels est confronté le secteur aujourd’hui ainsi que les leviers de décarbonation à actionner dès 2022. Il dessine également les contours de nos logements après transformation : ils seront plus sains et ne consommeront plus d’énergie fossile, tandis que la précarité énergétique aura considérablement reculé.
Comment accélérer le rythme des rénovations dans les décennies à venir ? Quels sont les volumes souhaitables en termes de constructions neuves ? Sur quelles sources d’énergie pourront-nous compter pour chauffer ou rafraîchir nos logements face à un climat de plus en plus incertain ? C’est précisément l’objet de ce rapport, et de ce webinaire.
... visio-conférence disponible à https://www.youtube.com/watch?v=bLGonB5PJe8
Ndlr :
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Conférence : Face au changement climatique, le champ des possibles - Jour 1
Lien de la conférence : https://www.academie-sciences.fr/fr/Colloques-conferences-et-debats/changement-climatique.html
00:00:00 Introduction
00:00:27 Le transport routier représente la grande majorité – 95% - des émissions de GES du transport en France
00:00:56 La voiture est le moyen de transport le plus utilisé pour se déplacer
00:01:20 L’avion est le moyen de transport le plus utilisé pour parcourir plus de 100 km
00:01:48 Une petite minorité des Français aisés ne paie pas de taxe carbone sur le moyen de transport le plus utilisé pour faire plus de 100 km
00:02:16 Heureusement que les émissions de GES des vols internationaux disparaissent dans l’atmosphère car elles représentent la moitié de celles des Gilets Jaunes en voitures, qui eux paient la taxe carbone...
00:03:19 La réduction des émissions de CO2 du secteur automobile : un échec européen
00:03:25 Le secteur du transport est Ie mauvais élève du protocole de Kyoto
00:03:47 Les émissions de CO2 des voitures neuves sont reparties à la hausse depuis deux ans
00:04:57 En réalité, les émissions de CO2 des voitures neuves n’ont quasiment pas baissé depuis vingt ans
00:05:41 La baisse artificielle des émissions de CO2 est due à un mauvais « thermomètre » CO2 qui n’a été réparé que partiellement pour l’instant
00:07:09 La seule véritable baisse des émissions de CO2 a eu lieu entre 2008 et 2010 : moins de SUVs, plus de petites voitures
00:08:27 Les voitures électriques souffrent encore d’un différentiel trop important « prix x utilité » par rapport à leurs homologues thermiques
00:09:36 Depuis 2010, l’impact négatif des SUVs a été 5 fois plus important que l’impact positif des voitures électriques
00:10:43 Le nouveau malus sera un peu plus dissuasif [10% des immats = 500€+] mais ne devrait avoir qu’un impact limité sur les ventes de SUVs
00:11:39 Pourquoi faut-il améliorer les incitations sur les voitures neuves ?
00:13:00 Quelles mesures pour faire enfin baisser les émissions de CO2 et la consommation des voitures ?
00:13:07 Nous proposons d’intégrer dans le bonus-malus existant une composante poids afin de décourager l’achat de voitures les plus lourdes
00:13:34 Pourquoi un bonus-malus indexé sur le poids des voitures ?
00:14:37 Les exemptions de ce bonus-malus sur le poids
00:16:10 Nous proposons aussi de limiter le contenu carbone de l’électricité utilisée pour fabriquer les batteries des voitures à faibles émissions
00:17:30 Simulation d’un bonus-malus indexé sur le poids des voitures
00:18:05 Simulation d’un bonus-malus indexé sur le poids des voitures
3 commentaires
Pierre 77 il y a 7 mois
Très instructif !
En résumé il faut dès aujourd'hui :
Augmenter le malus CO2 + Malus au poids
Développement d'un cycle de consommation réel et cycle de vie totale (construction + énergie + utilisation + recyclage)
Développement d'un vrai réseau de recharge fiable, rapide et paiement en CB au kWh
Développement des transports en commun (bus haut niveau de service, tramway, train, pistes cyclables ... )
Damien Prevot il y a 1 an
Bonjour deux remarques : 1/ je ne vois nulle part dans les illustrations la confirmation que moins de 2 % des français feraient plus de la moitié des km faits par avion. D’où vient cette donnée? Il y a-t-il un suivi des trajets par avion qui serait nominatif pour savoir à quels français affecter les km parcourus? La formulation correcte ne serait -elle pas que 2% des trajets représentent 5O% de la distance parcourue? 2/La formulation « au delà de 100 km, l’avion est le plus utilisé » est trompeuse car on voit bien sur les graphes que pour les trajets de moins de 1000 km c’est la voiture qui donne le plus de km (je suppose km.homme) parcourus...sauf si je me trompe, ce choix de la formule provocatrice pas bien étayée risque de desservir l’objectif de voir taxé le transport aérien à la juste mesure de ses externalités.
Tr.: ...
pour la Zoé, voiture électrique la plus vendue en France, la fabrication des batteries est au charbon en Pologne sic
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l'hydrogène pour la voiture électrique n'est pas valable (énergivore, infrastructure au prix prohibitif à déployer), mieux pour les transports lourds ? Le mieux dans l'électrique est de ne pas rouler !
La pompe à chaleur (PAC) est l’une des options majeures qui s’offrent aujourd’hui pour progresser en direction de la neutralité carbone. La PAC utilise de l’électricité qui est déjà très largement décarbonée dans notre pays et permet de capturer et de valoriser la chaleur renouvelable disponible dans les milieux environnants. Elle « coche » donc les deux cases essentielles de la transition énergétique : décarbonation et efficacité énergétique.
Clés : énergies fossiles changement climatique nucléaire gaz naturel énergies renouvelables électricité décarbonation réseaux intelligents croissance verte France politique énergétique