Reportage — Alternatives
Avec une température constante toute l'année, les maisons troglodytes sont un refuge en période caniculaire. Une solution d'avenir face à la crise climatique ? Les habitants d'un village troglodyte du Val-d'Oise en sont persuadés.
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Durée de lecture : 6 minutes
Clés : Alternatives Quotidien
Nicolas Voisin a aimé
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka
[Thread] Le 15 juin 1960, à Kopperl (Texas), un phénomène spectaculaire, la TEMPÊTE DE SATAN, brûle en quelques minutes toute la flore de la région. La température aurait atteint les 60°C avec 120km/h de vent. La scène est lunaire. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
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Futura - Explorer le monde et 3 autres personnes
1:30 PM · 30 oct. 2021· - 187 Retweets 11 Tweets cités 531 J'aime
Tout d'abord, bien que le phénomène semble dorénavant identifié et documenté (quelques décennies plus tard), les valeurs de températures ne sont pas officielles mais correspondent bien aux brûlures sur les végétaux et des systèmes respiratoires humains.
https://en.wikipedia.org/wiki/Kopperl,_Texas
Ce qui s'est passé ? Il s'agit d'une compression de l'air au sol due à l'effondrement d'un orage. Le nom scientifique est le HEAT BURST.
L'air d'altitude vient se comprimer au sol en se réchauffant violemment (un peu comme une pompe à vélo qui est chaude après utilisation).
Cette théorie est confirmée par la présence d'éclairs sans précipitation (orage sec) à proximité de la ville ce 15/06/1960. Ce heat burst s'accompagne également d'un effondrement de l'humidité et des vents violents.
Autre exemple à Sioux Falls :
https://ericsweatherlibrary.com/2015/08/12/heat-bursts/
Hausse de la température + vents violents + basse humidité = VIOLENT "effet sèche cheveux" sur la végétation (une incroyable hausse de l'évapotranspiration). La plante perd toute son eau en quelques minutes.
En France, cela a été observé le 28 juin 2019 :
https://labs.itk.fr/2019/07/11/canicule-que-sest-il-passe-le-28-juin-2019/
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ITK predict and decide
Ce phénomène n'est pas isolé. Il a été observé de nombreuse fois comme par exemple le 11/07/1909 avec 58°C en Oklahoma.
Voire même en France, dans une moindre mesure, comme à Arquettes en Val le 12 juillet 2021 (de 19.8°C à 34.6°C en 30min avec 131 km/h) !
https://rtl.fr/actu/international/meteo-qu-est-ce-que-le-heat-burst-qui-a-touche-les-pyrenees-7900053945
Image Meteociel
1:30 PM · 30 oct. 2021·- 3 Retweets 52 J'aime
D'autre cas, encore moins officiel, ont peut être eu lieu.
Par exemple le 6 juillet 1949 au Portugal (38°C à 70°C) ou encore en juin 1967 en Iran avec 87°C. Mais je n'ai retrouvé aucun témoignage intéressant de ces évènements.
disponible jusqu'au 07.07.21 - magazines 67 min tous publics
L'Ouest du Canada et des États-Unis ont battu hier encore des records "historiques" de températures. Plus de 49 degrés ont été relevés du côté de Vancouver. Un nouveau record historique dans cette région où les températures avoisinent habituellement les 20 degrés à cette période de l’année. Mais depuis vendredi le mercure ne cesse de grimper, et au moins 134 personnes sont mortes subitement de cette canicule, selon les autorités qui appellent à la vigilance.
"Ce temps peut être mortel pour les membres vulnérables de notre communauté, en particulier les personnes âgées et celles qui ont des problèmes de santé sous-jacents", a affirmé un porte-parole de la GRC (police fédérale), Mike Kalanj. "Nous vivons la semaine la plus chaude que les Britanno-Colombiens n’aient jamais connue", a déclaré le Premier ministre de Colombie-Britannique, John Horgan. "Il y a des conséquences à cela, des conséquences désastreuses pour les familles et les communautés, mais encore une fois, la façon de traverser cette période extraordinaire est de se serrer les coudes, de vérifier (l'état de santé) des personnes que nous savons à risque", a-t-il ajouté.
Dans la région, les centres de vaccination et les écoles ont été fermés. Les adultes et enfants viennent chercher un peu de répit dans les centres de rafraîchissement ouverts dans l’urgence dans les grandes villes. Car beaucoup n’ont pas l’air conditionné chez eux, et les climatiseurs et ventilateurs sont en rupture de stock depuis l’arrivée de cette vague de chaleur inédite.
Un phénomène climatique que les spécialistes nomment le "dôme de chaleur". Rarissime dans cette région, il est censé se produire qu’une fois tous les mille ans. Mais selon les scientifiques il serait favorisé par l’augmentation des gaz à effet de serre et lié au réchauffement climatique. Dans son dernier rapport, dont des extraits ont fuité récemment, les experts du Giec dressent en effet un tableau apocalyptique d’ici 2050 de l'avenir de notre planète et de ses habitants "en proie aux pénuries d'eau, aux exodes et à la malnutrition…". Ils appellent aussi à agir et à revoir les objectifs fixés par l'accord de Paris en 2015 (qui déterminent les engagements internationaux en matière de transition énergétique) car dépasser le seuil de +1,5 °C aura, selon eux, déjà des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques".
Une publication qui sonne comme un retentissant rappel à l'ordre à l'heure où la loi Climat est examinée au Parlement et que les négociations internationales sur le climat reprennent poussivement. Les discussions préparatoires à la COP26, qui se tiendra à Glasgow à l'automne, se sont en effet achevées sans grandes avancées alors que de nombreux Etats, dont la France, sont très en retard sur leurs objectifs. A savoir pour la France : la neutralité carbone en 2050 et une baisse des émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici à 2030 par rapport à 1990. Or pour y parvenir, le Haut Conseil pour le climat estime que le pays va devoir pratiquement doubler son rythme annuel de réduction des émissions, afin d’atteindre au moins 3 % dès 2021 et 3,3 % en moyenne sur la période 2024-2028.
Alors qu’est-ce qu’un dôme de chaleur ? Pourquoi l’Ouest du Canada et des États-Unis connaissent-ils ces températures records ? Quelles sont les conséquences prévisibles du dérèglement climatique selon le Giec ? Comment y remédier ?
Invités :
- Arnaud Gossement, avocat, spécialiste en droit de l’environnement
- Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Echos
- Françoise Vimeux, climatologue, spécialiste de la variabilité et de l’évolution du climat
- Audrey Garric, journaliste au service Planète - Le Monde
Tr.: ... faiblesse du jetstream ... Compression atmosphérique, blocage de la masse d'air chaud par l'anticyclone ... ya 600 projet de centrale à charbon sur la planète. Ne pas séparer changement climatique et effondrement de la biodiversité. ...
Ndlr : seul A.Gossement parle de sobriété !! ACT
Par contre, il considère que le pdt de la république fr n'a pas tant de pouvoirs et dévalorise la future élection présidentielle en 2022 :-(
Il croit plus au niveau européen qui définit le droit en cours et à venir, selon lui.
Non classé - 16 Minutes
Résumé – L’analyse de la structure énergétique française permet de comprendre ses faiblesses actuelles, en comparaison avec celle d’un des pays européens les plus efficaces. Elle fait ressortir l’incohérence structurelle du rôle assigné à la chaleur dans la politique énergétique de la France depuis des décennies, quand la chaleur devrait au contraire être la colonne vertébrale de la transition énergétique de la France et de l’Europe vers un système énergétique efficace, économiquement responsable et écologiquement soutenable, à même de relever le défi de l’urgence climatique.
Basée sur l’efficacité énergétique du concept de Smart Energy System mis en œuvre au Danemark, cette contribution souligne la nécessité de structurer très rapidement tout le système français et européen autour des réseaux intelligents de chaleur et de froid locaux couplés aux réseaux électriques et de gaz, associés à la co- et tri-génération et aux stockages multi-échelles de chaleur et d’électricité, afin de garantir la stabilité de chacun et d’assurer l’injection massive et efficace des énergies renouvelables, en s’appuyant sur une véritable sobriété énergétique indispensable à la lutte contre les gaspillages d’énergie et de matériaux.
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3.3 - Comparaison smartgrids – système énergétique intelligent
Dans leur principe initial, les Smartgrids gèrent et tentent d’optimiser séparément les réseaux d’électricité et de chaleur, sans pouvoir utiliser les synergies complètes de conversion, d’intégration et de stockage inhérentes au Smart Energy System. En particulier, ils ne permettent pas de récupérer massivement la chaleur et le froid industriels fatals, ni d’injecter massivement les énergies renouvelables pourtant les plus efficaces pour couper les émissions de GES et les plus compétitives pour la production de chaleur basse température et d’électricité.
Contrairement aux Smartgrids, les SES peuvent convertir de grandes quantités d’énergie renouvelables variables sans devoir les stocker trop massivement chaque jour pour faire face aux variations journalières de l’éolien et du PV et de la demande du réseau électrique. Seule, l’intégration des réseaux électriques avec les réseaux de chaleur et de froid jusqu’aux zones à faible densité urbaine au sein du SES avec ses stockages décentralisés (y compris les VER) rend possible l’injection massive de l’ensemble des énergies renouvelables [17].
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4 - Conclusion
L’application du concept de SES dans la définition de la feuille de route de l’Union Européenne pour la chaleur et le froid [5] conduit à la nécessité d’accroître la part des réseaux de chauffage à 50 % de la demande totale de chaleur d’ici 2050, dont 25 à 30% devront être couverts par de grandes pompes à chaleur industrielles à haut rendement, l’ensemble de la chaleur, du froid, de l’électricité et de la mobilité pouvant être assuré quasi-intégralement par les énergies renouvelables dont le potentiel représente plusieurs centaines de fois la consommation de l’UE. C’est à cette condition que l’UE sera en mesure de remplir ses obligations de réduction drastique de ses émissions gaz à effet de serre.
La France devrait pouvoir couvrir entre 26 et 60% des besoins de chaleur et de froid par le SES d’ici 2050, et les objectifs de la PPE 2028 (plus de 14% de la chaleur couverte par énergies renouvelables et de récupération) pourraient être revus fortement à la hausse avec un développement plus ambitieux des réseaux de chaleur et de froid (surtout industriel et tertiaire) en s’appuyant sur le Fond Chaleur. Outre la fermeture rapide des quatre dernières centrales électrothermiques à charbon et la reconversion immédiate aux EnR&R des neuf réseaux de chaleur à charbon et des 183 réseaux de chaleur à fioul encore en activité, les investissements devraient être orientés en priorité vers la connexion des réseaux de chaleur et de froid au réseau électrique à travers les pompes à chaleur industrielles, la co- et tri-génération à biomasse-biogaz, la chaleur solaire et géothermique BT, MT et HT, l’élimination du chauffage électrique, en parallèle à l’injection massive des EnR électriques et à la migration des transports individuels et collectifs des combustibles fossiles vers l’électrique et la mobilité douce.
Références
- LOI n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte
- https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2019/11/8/2019-1147/jo/texte
- Henrik Lund, Choice awareness : the development of technological and institutional choice in the public debate of danish energy planning, Journal of Environmental Policy & Planning 2 (2000), 249-259.
- European Commission, Communication from the Commission to the European Parliament, the Council, the European Economic and Social Committee and the Committee of the Regions on an EU Strategy for Heating and Cooling, Bruxelles, 16/02/2016.
- Heat Roadmap Europe 4. Quantifying the Impact of Low-Carbon Heating and Cooling Roadmaps, S. Paardekooper, R.S. Lund, B.V. Mathiesen, M. Chang, U.R. Petersen, L. Grundahl, U. Persson, European Union’s Horizon 2020 Project Nr 695989, Aalborg Universitetsforlag (2018).
- European Commission, A Clean Planet for all – A European long-term strategic vision for a prosperous, modern, competitive and climate neutral economy, Bruxelles, 28/11/2018.
- Stratégie française pour l’énergie et le climat. Programmation pluriannuelle de l’énergie 2019-2023 2024-2028, Ministère de la transition écologique et solidaire, France, 2018.
- Commissariat Général au Développement Durable, Bilan énergétique pour la France 2018, Ministère de la transition écologique et solidaire, France, janvier 2018.
- Country by country 2017, Euroheat & Power (2017).
- Energy in Sweden – Facts and Figures 2018, Swedish Energy Agency.
- Energy statistics 2018, Danish Energy Agency.
- FEDENE-SNCU, Enquête annuelle sur les réseaux de chaleur et de froid – Chiffres clés, analyses et évolution (2019).
- H. Lund, S. Werner, R. Wiltshire, S. Svendsen, J.E. Thorsen, F. Hvelplund, B.V. Mathiesen, Review – 4th Generation District Heating (4GDH). Integrating smart thermal grids into future sustainable energy systems, Energy 68 (2014) 1-11.
- District Energy – Energy Efficiency for Urban Areas, State of Green, March 2018, https://stateofgreen.com/en/publications/district-energy/
- H. Lund, Renewable energy systems: a smart energy systems approach to the choice and modeling of 100% renewable solutions, Academic Press (second ed. 2014)
- B.V. Mathiesen, H. Lund, D. Connolly, H. Wenzel, P.A. Østergaard, B. Möller, S. Nielsen, I. Ridjan, P. Karnøe, K. Sperling, F.K. Hvelplund, Smart Energy Systems for coherent 100% renewable energy and transport solutions, Applied Energy 145 (2015) 139-154.
- H. Lund, P. Østergaard, D. Connolly, I. Ridjan, B.V. Mathiesen, F. Hvelplund, J. Thellufsen, Pe. Sorknæs, Energy Storage and Smart Energy Systems, International Journal of Sustainable Energy Planning and Management Vol. 11 2016.
- H. Lund, Renewable heating strategies and their consequences for storage and grid infrastructures comparing a smart grid to a smart energy systems approach, Energy 151 (2018) 94-102.
Le terme « biocombustibles » désigne les combustibles solides, d’origine végétale (ou animale, de manière plus marginale), utilisés soit pour de la production de chaleur seule, soit pour une production combinée de chaleur et d’électricité.
Ces biocombustibles peuvent être les co-produits ou sous-produits d’activités forestières, agricoles ou industrielles ou être issu de filières ayant uniquement comme objectif la fourniture d'énergie.
Les biocombustibles retenus dans la Base Carbone ® sont les suivants :
■Le bois bûche
■Les granulés de bois (ou pellets)
■Les plaquettes forestières
■Les écorces, sciures, chutes
■Les broyats de cagettes ou de palettes
■La paille
■La bagasse
Sources :
[130] Etude ADEME – Bio Intelligence Service / « bilan environnemental du chauffage domestique » / 2005
[131] Etude ADEME – Bio Intelligence Service / « bilan environnemental du chauffage collectif (réseau de chaleur) et industriel » / 2005
[132] Note ADEME / « Bilan énergie et effet de serre des filières céréales » / 2006
[133] DGEMP, pages concernant la biomasse du site de l'Observatoire de l'Energie
[943] MEEM - MLHD - Référentiel Bâtiment « Energie-Carbone » - Label E+/C-
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/756570847338168350/773225544539045949
Par temps de sécheresse, la biodiversité des fleuves souffre davantage des rejets d’eau chaude des centrales nucléaires. Ils perturberaient même la migration de certaines espèces comme les truites ou les saumons. Ces problèmes vont s’aggraver avec le réchauffement climatique.
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Roberto Epple, président de l’association SOS Loire Vivante http://www.sosloirevivante.org/
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« La réglementation recommande de ne pas dépasser une température de 25°C, indique Daniel Reininger, président régional d’Alsace Nature
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Le plan d’action « Grand Chaud » a été mis en place, dans le but « d’améliorer les performances des installations et faire en sorte que l’eau rejetée soit moins chaude », selon l’ASN. Parallèlement, en cas de situation exceptionnelle, certains seuils légaux peuvent être franchis. La directive européenne 2006/44/CE du 6 septembre précise que « ces valeurs peuvent être dépassées pendant 2 % du temps (soit 7 jours par an) ». Et EDF ajoute, dans le document Centrales nucléaires et environnement, p. 144, que les dérogations, « limitées géographiquement », peuvent être appliquées s’il est prouvé qu’elles « n’auront pas de conséquences nuisibles pour le développement équilibré des peuplements de poissons ».
« Aujourd’hui, les centrales disent que les arrêtés sont respectés, mais une température de rejet ne produit pas le même effet si le débit du fleuve est fort ou faible ! » réagit Daniel Reininger d’Alsace Nature. « Il faut arrêter les centrales en été, du moins ponctuellement, demande Roberto Epple. J’ai rarement vu la température de la Loire si élevée. » Le réseau Sortir du nucléaire promet de dénoncer « toutes les mesures qui seraient prises par les autorités pour continuer à faire fonctionner les centrales au mépris de la protection des cours d’eau ».
et http://www.etats-generaux-chaleur-solaire.fr
à Marseille ... répondront aux questions suivantes :
- Le soutien public au solaire thermique est-il cohérent avec le Green Deal ?
- La filière chaleur solaire est-elle suffisamment structurée pour apporter une réponse fiable à la décarbonation ?
- Marché du solaire thermique : quelles innovations pour les années 2020 ?
- Comment accélérer le développement de la chaleur solaire en régions et atteindre les objectifs des feuilles de route énergétiques régionales ?
- Le solaire thermique, une offre durable et rentable pour tous ?
Préprogramme 7e Etats Généraux de la Chaleur Solaire https://www.enerplan.asso.fr/dl-fichier-agenda?media=38726
Pour toute question : contact@enerplan.asso.fr
Connu / https://twitter.com/ENERPLAN/status/1282650482809417731
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Atlansun Soleil avec visage a retweeté ENERPLAN @ENERPLAN · 13 juil.
... #EGCS20 Evénement soutenu par @ademe @GRDF @qualitenr
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Mária Telkes (1900 — 1995) est une chimiste et biophysicienne américaine d’origine hongroise, plus connue pour son invention du distillateur solaire et du premier système de chauffage solaire conçu pour les résidences. Elle a également inventé d’autres appareils capables de stocker l’énergie captée par la lumière du soleil.
En 1937, elle devient ingénieure de recherche chez Westinghouse Electric. Elle y développe des instruments qui convertissent la chaleur en énergie électrique ; cependant, elle fait ses premières incursions dans la recherche sur l’énergie solaire en 1939. Cette année-là, dans le cadre du projet de conversion de l’énergie solaire au MIT, elle travaille sur des dispositifs thermoélectriques alimentés par la lumière du soleil.
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distillateur solaire capable de vaporiser de l’eau de mer et de la recondenser en eau potable
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première résidence moderne au monde chauffée à l’énergie solaire. La maison est construite à Douvres dans le Massachusetts, en 1948. Des capteurs solaires en forme de boîte captent la lumière du soleil et réchauffent l’air dans un compartiment entre une double couche de verre et une feuille de métal noire. De l’air réchauffé est ensuite canalisé dans les murs, où il transfère de la chaleur aux sels de Glauber (sulfate de sodium cristallisé) pour le stockage et l’utilisation ultérieure.
... améliore la technologie des échangeurs de chaleur
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En 1980, elle aide le département américain de l’Énergie dans le développement de la première résidence solaire-électrique au monde, qui est construite à Carlisle, dans le Massachusetts.
Jusqu’à la fin de sa carrière, Telkes a continué à développer des applications d’énergie solaire et a reçu plusieurs brevets pour son travail. Sa vie et son travail de recherche appliquée sont exemplaires dans le domaine des énergies renouvelables.
Malgré l’explosion de la consommation de données et des services de cloud, la dépense énergétique des centres de données a été contenue depuis 2010. Google se voit comme un modèle du genre.
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Un article du magazine Science établit même cette semaine que si la quantité de calcul effectuée dans les centres de données a augmenté d'environ 550% entre 2010 et 2018, la quantité d'énergie consommée n’aurait cru que de 6% au cours de la même période.
L'intelligence artificielle optimise le refroidissement
... Son vice-président des infrastructures, Urs Hölze, rappelle qu’une chasse incessante au gaspillage a été mise en œuvre à tous les niveaux. Des capteurs d’éclairage et de chaleur ont été installés pour réduire l’énergie dépensée. Mais surtout, des algorithmes d’apprentissage automatique sont utilisés depuis 2014 pour optimiser à la volée le refroidissement des machines.
« Aujourd'hui, en moyenne, un centre de données de Google est deux fois plus économe en énergie qu'un centre de données d'une entreprise basique. Par rapport à il y a cinq ans, nous fournissons environ sept fois plus de puissance de calcul avec la même quantité d'énergie électrique », a détaillé Urs Hölze.
D'après l'expert Frédéric Bordage, auteur du livre La Sobriété numérique paru en octobre 2019, les data centers représenteraient tout de même 15% des impacts du numérique. Mais il estime que leur efficience énergétique aurait doublé en moyenne ces quinze dernières années.
Source : Google https://blog.google/outreach-initiatives/sustainability/data-centers-energy-efficient
Ndlr :
- n'y a-t-il pas beaucoup de verbiage pour des boucles de régulation et d'asservissement tout ce qu'il y a de plus basiques (lumière, chaleur, énergie électrique) ?
- quelles données sur l'effet rebond et l'explosion combinatoire des usages ?
- Conclusion, l'IA MISe en avant n'est-elle qu'un attrappe nigauds ? technologisme ?!
Actualité Environnement
TORONTO – Les coûts annuels pour contrer les pires conséquences des changements climatiques au niveau municipal s’élèvent à 5,3 milliards $, selon une étude dévoilée jeudi par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et le Bureau d'assurance du Canada (BAC).
... 0,26 % du produit intérieur brut du Canada ...
Dans l’ordre, les inondations, l’érosion et la fonte du pergélisol constituent les risques climatiques qui engendrent les dépenses les plus élevées. ... les coûts financiers et émotionnels ne cessent d'augmenter, a mentionné le président et chef de la direction du BAC, Don Forgeron ... Les gouvernements doivent collaborer au financement des infrastructures résilientes nécessaires pour protéger les Canadiens des inondations, des grands vents et des feux de forêt.»
Au Québec et en Ontario, les inondations, les tempêtes de verglas et de vent, ainsi que les vagues de chaleur sont les phénomènes qui menacent le plus les infrastructures actuelles.
L’étude note que d’autres recherches ont montré que pour un dollar investi en mesure d’atténuation, six dollars sont épargnés en dommages futurs. ... l’amélioration des infrastructures comme la construction de digues, l’augmentation de la capacité de traitement des eaux ou l’utilisation de matériaux de construction résistants au feu.
Les mesures d’atténuation s'appuient aussi sur le renforcement des systèmes naturels comme les zones humides et les forêts. Enfin, des politiques et un cadre juridique mieux adaptés, par exemple l’interdiction de construire dans des zones à risque, constituent un autre axe pour contrer les effets négatifs du réchauffement de la planète.
La température moyenne annuelle au Canada a augmenté de 1,7 °C depuis 1948, selon cette étude.
La pompe à chaleur (PAC) est l’une des options majeures qui s’offrent aujourd’hui pour progresser en direction de la neutralité carbone. La PAC utilise de l’électricité qui est déjà très largement décarbonée dans notre pays et permet de capturer et de valoriser la chaleur renouvelable disponible dans les milieux environnants. Elle « coche » donc les deux cases essentielles de la transition énergétique : décarbonation et efficacité énergétique.
Andre Joffre auf Twitter: "J’ai signé au nom de @qualitenr la charte qualité de l’@AfpacContact sur les pompes à chaleur en présence d’@EmmWargon, Secretaire d’Etat à la transition écologique et solidaire.… https://t.co/txfAhcQZcX"
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Dans cette vidéo on parle du solaire thermique. Le solaire thermique est un moyen de production de chaleur qui est peu connu, peut-être parce qu'on sous-estime nos besoins en chaleur. On commence donc par jeter un œil à l'utilisation de l'énergie et de chaleur en France (1:10). J'explique ensuite ce qu'est le solaire thermique et les différents capteurs existants (5:59). Contrairement, à ce qu'on pourrait penser, le stockage de chaleur intersaisonnier est possible (12:10). Pour mieux visualiser à quoi ressemble le solaire thermique, on examine un petit exemple (16:16). On parle ensuite du rendement, du taux de retour énergétique, des matériaux utilisés et des émissions de CO2 que le solaire thermique permet d'éviter (21:02). Enfin, on regarde la situation du solaire thermique dans le monde et en France (26:21) et je discute des freins à son déploiement (29:40) avant de conclure (35:29).
Sources détaillées ici: https://www.lereveilleur.com/le-solaire-thermique/
Arrière-plan composé d’illustrations parues dans Courrier International: http://www.courrierinternational.com/
Catégorie Éducation 338 commentaires
Le Réveilleur il y a 1 an (modifié)
Edit 12:30 l'eau chaude MOINS dense va se retrouver au-dessus.
25:27 Une installation solaire produit l'équivalent en chaleur de la combustion 50 à 70 L de pétrole PAR AN.
29:00 Facteurs CULTURELS (et pas culturaux).
Comme toujours, vous avez les sources en description, mais maintenant ça vous renvoie sur mon tout nouveau site web parce que c'est quand même beaucoup plus lisible comme ça !
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Maxence - Marketing Résistant il y a 1 an
Je te remercie tellement pour la qualité de ton travail...
Je bosse dans le solaire thermique et tout ce que tu dis est absolument exacte <3
En revanche, ça manque de solaire thermique pour l'industrie (qui est ultra intéressant car plage de température très compatible avec l'agroalimentaire par exemple)
ET de solaire thermique à concentration (cf le lowtech GoSol.org et les québécois Rackam)
(Mais la vidéo est déjà longue pour Youtube alors tu es amplement pardonné hein ;) )
Merci encore ! Keep going !
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Youpi Matin il y a 1 an
Enfin quelqu'un qui parle de solaire thermique !! Merci !!! Après l'isolation des bâtiments, c'est vraiment LE truc à subventionner pour réduire significativement la dépendance énergétique du pays, baisser les importations de gaz et fioul, réduire la précarité énergétique (et augmenter le pouvoir d'achat par la même) et cerise sur le gâteau, créer des emplois par dizaine de milliers ! Faut mettre le paquet là-dessus !! je peux pas liker 12 fois sinon je le ferais !!!
28
Forhorse88 il y a 1 an
J'ai un CESI et je l'ai installé moi même. Parce que le matériel est facilement disponible et abordable, mais les installateurs vous les vendent pour un bras, et vous prennent le deuxième pour la pose, ce qui plombe la rentabilité et donc le taux de retour sur investissement.
Tout bon bricoleur peut l'installer lui même, il y a même des sites et des associations pour vous aider (APER par exemple)
Transcription : ... 1:50 : électricité 15 %( des usages spécifiques de l'électricité), chaleur 50% (source négawatt représentation des flux d'énergie, ressources primaires par usages) ACT
... Efficacité énergétique des équipements et qualité de l’air intérieur ... Optimisation énergétique des systèmes pour le bâtiment performant (production de chaleur, rafraîchissement, ECS, ventilation..). ...
Issue de https://www.asder.asso.fr/je-recherche-une-formation/formations-certifiantes/formation-charge-de-projet-energie-batiment-durables/
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Une atténuation significative du changement climatique est, fondamentalement, un défi technologique. En dehors de changements technologiques en profondeur, il n’existe pas de chemin crédible qui conduise à une atténuation significative du changement climatique.
(texte extrait du manifeste éco-moderniste.)
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Les réacteurs à sels fondus utilisent une technologie totalement différente des centrales nucléaires actuelles, pour être sûrs, fiables, propres et moins chers, ce qui permet de proposer une alternative à la combustion des carburants fossiles.
La transition vers un monde alimenté par des sources d’énergie zéro-carbone nécessitera des technologies énergétiques avec une densité de puissance élevée, capables d’évoluer vers plusieurs dizaines de térawatts, afin d’alimenter une économie humaine croissante et de laisser plus de place à la nature sauvage.
...
La production efficace de chaleur et d’électricité fait des réacteurs à sels fondus un outil puissant et polyvalent pour stimuler la croissance économique et parvenir à une décarbonation profonde.
Dans ce type de réacteur le combustible est un liquide, un mélange de sels fondus (typiquement des fluorures ou des chlorures), plutôt que le combustible solide utilisé exclusivement dans les réacteurs conventionnels. Les sels fondus sont thermiquement et chimiquement stables et sont d’excellents fluides de transfert de chaleur, idéaux pour capturer et dissiper la chaleur du processus de fission.
...
Dans ce mélange de sels fondus, on dissout une matière fissile :
Uranium 235
Plutonium 239 issu du cycle Uranium – Plutonium
Uranium 233 issu du cycle Thorium – Uranium
ou un mélange d’actinides mineurs issu des déchets nucléaires actuels
…de sorte que le combustible et le liquide de refroidissement sont un et le même.
Ce type de combustible a de multiples avantages sur le plan de la sûreté, permettant d’éliminer ou de réduire certains dangers de la technologie actuelle, comme la pression, le terme source volatil, le contrôle actif de la réactivité, le refroidissement actif, la réactivité chimique, la prolifération, la réserve de réactivité, ou les transformations de liquides en gaz. Par exemple, une fusion du cœur est impossible dans un réacteur à sels fondus – le combustible est déjà un liquide.
Avec ces avantages de sûreté intrinsèques aux combustibles liquides, il est possible de proposer des concepts de réacteurs avec une réduction importante de coût par rapport à la technologie actuelle des réacteurs à eau pressurisée.
Sur le plan des déchets, utiliser un combustible liquide permet d’améliorer le taux d’utilisation du combustible, donc d’utiliser moins de combustible et produire moins de déchets. L’état liquide facilite le retraitement et permet pour certains concepts de séparer les actinides mineurs des produits de fission et de fermer le cycle nucléaire en sortant du système uniquement les « vrais » déchets du nucléaire, les produits de fission.
Les réacteurs actuels ont une seule utilisation – produire de l’électricité – parce que leur température de fonctionnement est limitée à un peu plus de 300°C. Un réacteur à sels fondus fonctionne à une température beaucoup plus élevée – environ 650 ~ 700°C, ce qui permet d’envisager de nouveaux marchés comme la chaleur industrielle, la production de carburants de synthèse, ou le dessalement de l’eau de mer. Avec une excellente capacité de suivi de charge, les réacteurs à sels fondus sont le partenaire idéal pour accompagner les énergies renouvelables intermittentes.
Testés avec succès dans les années 1960 aux Etats-Unis, les réacteurs à sels fondus sont aujourd’hui un des six concepts retenus dans le cadre du Forum International Génération IV. Malgré le multitude de différents concepts possibles dans la grande famille des réacteurs avec combustible liquide, c’est le concept français de réacteur nucléaire rapide à sels fondus (Molten Salt Fast Reactor, MSFR) qui a été retenu en tant que concept central pour la recherche sur cette 4ème génération.
A côté de ces avantages, les réacteurs à sels fondus sont confrontés à un certain nombre de challenges. La technologie n’a jamais été disponible dans le commerce. L’approbation réglementaire sera un processus long et coûteux. L’expérimentation sera nécessaire pour certains nouveaux concepts et applications de matériaux. Et l’obtention de financement est difficile en raison de l’engagement à long terme requis et du risque élevé de mettre en œuvre une technologie de rupture dans un environnement hautement réglementé.
ndlr : la sobriété n'est pas leur option, ils en sont les adversaires vu qu'ils sont croissantistes (sous-ensemble de l'ultralibéralisme ?). Vérifier ACT