Ces essais portaient sur la hauteur de coupe, réglée entre 8 et 10 cm et sur la modification des périodes de fauchage, réalisées plus tardivement. Objectifs poursuivis : accroître l'espace "refuge" pour la faune et la flore, et limiter l'érosion des talus causée par l'arrachage de la végétation. En outre, cette diminution du nombre de ...
Ndlr : à indexer dans Coupe des talus ACT
Enquête — Climat
Montée des eaux en France : les prévisions alarmantes des scientifiques - 9 juin 2021 à 09h21 Mis à jour le 10 juin 2021 à 10h22 / Héloïse Leussier (Reporterre)
Durée de lecture : 11 minutes
Clés : Climat Eau, rivières, océans
[2/4] La montée du niveau de la mer risque d’être plus importante qu’anticipé il y a dix ans, avec des répercussions pour les littoraux du monde entier, dont ceux de la France. Les scientifiques prévoient différents scénarios, comme une érosion et des submersions plus fréquentes et des conséquences jusque dans l’intérieur des terres.
[2/4 Une montée des eaux critique] Déjà affectés par l’élévation du niveau de la mer, les littoraux français vont devoir s’attendre à pire. Quelles sont les zones les plus à risque ? Que projettent les scientifiques ? Comment la France s’y prépare-t-elle ?
• Volet 1 : Hauts-de-France, Lacanau, Camargue… la montée des eaux devient critique
• Volet 3 : Montée des eaux : un repli inévitable mais des outils juridiques introuvables
Si la montée du niveau de la mer est l’un des effets les plus connus du changement climatique, que sait-on de ses conséquences sur les littoraux français ? Une chose est déjà certaine : partout sur la planète, le niveau de la mer a augmenté plus rapidement ces 100 dernières années que pendant les 6 000 années précédentes, à « un rythme accéléré », indique même le Copernicus Marine Service (CMEMS) dans un rapport publié le 7 juin, et près de 40 % de cette élévation contemporaine « peut être attribuée à l’augmentation de la température de l’océan ». Le niveau continuera donc d’augmenter au cours du XXIe siècle, quoi qu’il arrive.
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Plus d’érosion, avec de fortes disparités le long du littoral
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« Cela va également impacter l’intérieur des terres »
« À long terme, il faut s’attendre à une plus forte érosion du trait de côte et des cas de submersion permanente, ainsi que des intrusions salines dans des terres de surface [et donc moins d’eau douce] », affirme le chercheur Benoit Meyssignac. En France, la Camargue, le Marais poitevin et les îles des tropiques sont selon lui les plus exposés à ces phénomènes
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avec des remontées de nappes phréatiques, des zones humides seront inondées et des zones qui n’étaient pas humides vont le devenir, explique Stéphane Costa, chercheur au CNRS LETG, rattaché à l’université de Caen. De plus, l’eau va pénétrer par les fleuves et les rivières et bloquer les écoulements, avec des répercussions sur plusieurs dizaines de kilomètres à l’intérieur des terres. »
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En Yakoutie, le réchauffement climatique provoque la fonte de sols jusqu'ici gelés toute l'année. Des milliers d’habitations menacent de chavirer dans la boue en été, tandis que les villages du nord sont submergés par des inondations noires
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Les conséquences de ce dégel accéléré font penser aux sept maux de l’apocalypse: déformation du sol, érosion ultra-rapide des berges de l’océan Arctique, inondations d’eaux noires, marais et lacs engloutissant les pâturages, «forêts ivres» où les arbres s’inclinent de manière chaotique, réveil de microbes et bactéries centenaires capables de déclencher des épidémies…
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l’annonce que de monstrueuses poches de méthane formées par la fonte du pergélisol pourraient monter à la surface et éclater (voire exploser). «C’est une erreur due à l’utilisation d’une modélisation erronée basée sur des mesures épisodiques lors de périodes trop courtes ... Le terrifiant dégel de microbes et bactéries centenaires, voire millénaires, connus ou inconnus, ne s’est pas non plus vérifié. La «peste sibérienne», appelée chez nous fièvre charbonneuse, a effectivement refait surface à cause du dégel de charniers, mais la maladie est aujourd’hui facilement traitée par des antibiotiques. La maladie rongeant le «gel éternel» semble en revanche plus incurable que jamais.
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1279038645920546817
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 1h
Parce que la #CriseClimatique ne connaît pas de frontières, demandons une #RelanceJuste et verte pour protéger notre planète et les populations de ce genre de catastrophes >> https://act.gp/3dOxpYu
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Actualité Environnement
TORONTO – Les coûts annuels pour contrer les pires conséquences des changements climatiques au niveau municipal s’élèvent à 5,3 milliards $, selon une étude dévoilée jeudi par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et le Bureau d'assurance du Canada (BAC).
... 0,26 % du produit intérieur brut du Canada ...
Dans l’ordre, les inondations, l’érosion et la fonte du pergélisol constituent les risques climatiques qui engendrent les dépenses les plus élevées. ... les coûts financiers et émotionnels ne cessent d'augmenter, a mentionné le président et chef de la direction du BAC, Don Forgeron ... Les gouvernements doivent collaborer au financement des infrastructures résilientes nécessaires pour protéger les Canadiens des inondations, des grands vents et des feux de forêt.»
Au Québec et en Ontario, les inondations, les tempêtes de verglas et de vent, ainsi que les vagues de chaleur sont les phénomènes qui menacent le plus les infrastructures actuelles.
L’étude note que d’autres recherches ont montré que pour un dollar investi en mesure d’atténuation, six dollars sont épargnés en dommages futurs. ... l’amélioration des infrastructures comme la construction de digues, l’augmentation de la capacité de traitement des eaux ou l’utilisation de matériaux de construction résistants au feu.
Les mesures d’atténuation s'appuient aussi sur le renforcement des systèmes naturels comme les zones humides et les forêts. Enfin, des politiques et un cadre juridique mieux adaptés, par exemple l’interdiction de construire dans des zones à risque, constituent un autre axe pour contrer les effets négatifs du réchauffement de la planète.
La température moyenne annuelle au Canada a augmenté de 1,7 °C depuis 1948, selon cette étude.
Pour lutter contre les effets du réchauffement, les 17 pays de la bande sahélienne vont bénéficier d’un « programme prioritaire » décidé lors de l’Accord de Paris.
Lire aussi Au Sénégal, la « Venise africaine » lutte contre l’avancée inexorable de l’Océan https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/03/au-senegal-la-venise-africaine-menacee-par-la-montee-des-eaux_5251429_3212.html
La région du Sahel, qui abrite plus de 500 millions d’habitants pour une superficie d’environ 10 millions de km2 est extrêmement vulnérable aux changements climatiques, « ce qui fragilise à la fois les conditions de vie des populations et les écosystèmes », selon un document distribué aux médias.
Ainsi, l’Afrique subsaharienne connaît un taux important de dégradation. L’érosion côtière est « de plus en plus accentuée » avec « un à deux mètres par an au Sénégal et à Djibouti » et « vingt à trente mètres par an dans le golfe de Guinée », selon le même document.
Lire aussi Au Burkina Faso, la dégradation de la situation sécuritaire gagne du terrain https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/02/18/au-burkina-faso-la-degradation-de-la-situation-securitaire-gagne-du-terrain_5424915_3212.html
Les 17 Etats de la région du Sahel sont le Cap-Vert, le Sénégal, la Gambie, la Mauritanie, le Mali, la Guinée-Conakry, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Soudan, l’Erythrée, l’Ethiopie et Djibouti.
Outre, la pauvreté et les effets du changement climatique, près de la moitié de ces pays sont confrontés à des activités djihadistes.