ENVIRONNEMENT
Le vent souffle sur Sailcoop. La coopérative de voiliers va quadrupler les traversées entre l'Hexagone et la Corse cet été. Un signe de l'engouement autour de ce mode de déplacement durable alors que la coopérative vient de recevoir le César des Voyages responsables dans la catégorie maritime.
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À contre-courant du "binge-travelling"
"Si on décompte un équivalent hôtel pour une nuit tout confort en cabine Double ou Twin, la présence de 2 skippers professionnels salariés à bord, 3 repas bios végétariens préparés par un chef et 2 places de vélos par bateau, on comprend mieux (le prix)", justifie dans un billet Linkedin Maxime Blondeau, autre cofondateur de la coopérative. Et Sailcoop ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Des traversées vers l’Italie et la Grèce sont en réflexion, et des plus longues distances, vers les Antilles, en test.
Prochaine étape : la conception de navettes à voile du futur qui pourraient transporter 70 passagers sur des courtes distances. Sailcoop travaille avec VPLP design pour penser ce nouveau modèle de vedette à voile. "L’idée est de décarboner à terme le parc des vedettes courtes distances, de la même manière qu’on décarbone le parc automobile thermique", explique Maxime de Rostolan. En plus de la voile, les navettes seront équipées d’une assistance électrique en l’absence de vent.
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Durée de lecture : 9 minutes - Alternatives
À cinquante ans passés, Yann Quénet vient de boucler un tour du monde sur un bateau autoconstruit de 4 mètres. À l’heure des « giga-yachts » et des navires truffés de hautes technologies, il défend une manière plus sobre de naviguer.
Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), reportage
1 117 signatures
Campagne lancée à Olivier S.
Categories Climat ; Transports & Urbanisme
De nombreuses publications sur les communs et biens communs, récentes ou anciennes, enrichissent les rayons des librairies : l’Université du Bien Commun propose des rencontres avec leurs auteurs, animées par les membres de notre comité de pilotage. Nous avons volontairement choisi un format court et vivant, en visioconférence, centré spécifiquement sur un livre et dont l’auteur, pour clôturer l’échange, nous lira quelques extraits.
Nous vous invitons pour l’ouverture de ce nouveau cycle, ce lundi 31 janvier de 18h30 à 19h15 en compagnie de :
Benjamin Coriat qui nous présentera son livre
Le bien commun, le climat et le marché
(Editions Les Liens qui Libèrent, 2021)
Présentation animée par Corinne Ducrey
Benjamin Coriat est professeur émérite à l’université Sorbonne Paris Nord. Il est par ailleurs cofondateur des Economistes Atterrés. Spécialiste reconnu des communs, il a notamment codirigé Vers une république des biens communs ? (Editions LLL) et publié La Pandémie, l’Anthropocène et le bien commun, ouvrage pour lequel l’UBC l’avait reçu en mars dernier.
A propos de son livre Le bien commun, le climat et le marché :
« En 2016, Jean Tirole, prix Nobel d’économie, publie Economie du bien commun, un ouvrage vite porté aux nues par la critique. Pourtant cet ouvrage, à commencer par son titre même, ne laisse pas d’interroger et de susciter critiques et étonnements. En effet, ce qui est désigné par l’auteur comme « l’économie du bien commun » n’est en fait rien d’autre que son ancienne théorie des incitations et de la réglementation, à peine remise au goût du jour.
Les propositions de Tirole sont si éloignées de celles qui, à partir des travaux d’Elinor Ostrom - prix Nobel d’économie 2009 - constituent aujourd’hui l’approche par les communs qu’il m’a paru nécessaire ici, pour la clarté des choses et couper court au risque de confusion, de procéder à quelques mises au point.
En confrontant les deux approches, tant sur le plan de la théorie qu’à propos de ce bien commun essentiel qu’est le climat, les différences apparaissent dans toute leur ampleur. Alors que la proposition centrale de Tirole pour lutter contre le changement climatique consiste à promouvoir un marché des droits à polluer, la proposition d’Ostrom vise au contraire à faire obstacle aux ajustements de marché à partir d’une gouvernance qu’elle qualifie de « polycentrique », dont la Convention Citoyenne pour le Climat fournit une belle illustration.
Ces deux conclusions opposées le disent assez : en aucune manière une théorie du bien commun, plus vivante et nécessaire que jamais, ne saurait être ramenée à ce à quoi on a prétendu la réduire. » (Benjamin Coriat / Editions LLL 2021)
Dans Le bien commun, le climat et le marché, Benjamin Coriat prend donc pour fondement de sa réflexion la critique de l’Economie du bien commun, l’ouvrage de Jean Tirole qui traite des biens communs sans pour autant se référer à la longue genèse des travaux existants autour de ce concept. Pour Benjamin Coriat, le climat, bien commun mondial, ne peut être traité comme une marchandise et doit être placé « hors commerce ». Il démontre sur le fond en quoi la logique du marché est impuissante à combattre le phénomène systémique qu’est réchauffement climatique. Il confronte le point du vue libéral (toute-puissance du marché à même de résoudre tous les problèmes) à son opposé : la nécessaire "juste" gouvernance (polycentrique) de ce bien commun essentiel, dont les petites communautés constituent le socle (éclairant ainsi toutes les dimensions du travail d’Elena Ostrom sur les communs, en particulier ses analyses sur le climat en tant que bien commun mondial).
Cet échange sera également l’occasion de revisiter avec Benjamin Coriat des concepts essentiels, parfois mal connus ou mal compris, qui traversent le champ des communs : de la gouvernance polycentrique chez Ostrom à la théorie du voile d’ignorance en passant par le problème du passager clandestin.
Déroulé de cette visioconférence :
18h20 - Accueil des participants en connexion par Zoom
18h30 (précises) - Ouverture de la conférence
Présentation du livre par l’auteur
18h50 - Echanges avec l’auteur suivis des questions des membres de l’Université et du public (questions qui seront formulées par saisie dans Zoom et traitées par blocs thématiques).
19H15 - Brève lecture d’un extrait du livre par l’auteur pour clôturer ce premier échange.
Farwind Energy a testé avec succès son premier prototype de voilier hydrolien capable de capter de façon massive l’énergie du vent en haute mer
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composé de deux sous-systèmes clefs : D’une part, des flottes de voiliers-hydroliennes autonomes (FARWINDERs) d’autre part, des tankers dédiés au service logistique des flottes.
Propulsés par des rotors, ces navires produisent de l’électricité grâce à des hydroliennes situées sous leur coque. L’énergie ainsi produite peut être stockée dans des batteries, transformée en hydrogène ou en des carburants de synthèse ayant un impact carbone proche de zéro (électrofuel). Farwind a été présenté officiellement vendredi dernier, par Arnaud Poitou président de Farwind, avec Centrale Nantes, en partenariat avec Loiretech et EN Moteur. Arnaud Poitou est l’ancien directeur de l’Ecole centrale de Nantes.
Connu / https://twitter.com/energiesdelamer/status/1412019361045532682
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Pôle Mer Bretagne Atlantique a aimé energiesdelamer.eu @energiesdelamer · 10h
Farwind, le concept de voiliers-hydroliennes autonomes devient une réalité
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#LCP #Emoisetmoi - 605 vues - 65 - 1 - 6,43 k abonnés
Éric Coquerel, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis. Il a été anarchiste, chevènementiste, il est aujourd'hui l'un des hommes de confiance de Jean-Luc Mélenchon. Mais la vie d'Éric Coquerel ne se limite pas à la politique. La voile y tient aussi une place importante.
Tous les jours sur l'antenne de LCP, Marion Becker ou Clément Méric dressent le portrait d´un député. Un entretien en face à face, dans une ambiance intimiste pour découvrir les raisons de son engagement. De sa vie d´avant aux habits de député.
7 commentaires
Pour aller plus loin Voile Sport Exclusif françois gabart ultime Groupe Macif MerConcept
Deux jours après l’annonce du retrait de son sponsor le Groupe Macif, François Gabart a accepté de revenir sur ce sujet douloureux pour lui et ses 57 salariés. Une interview sans langue de bois.
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Votre société MerConcept se retrouve à construire un maxi-trimaran qui, initialement, vous était destiné mais que vous risquez de voir partir avec un autre skipper
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A l’instar de Roland Jourdain, envisagez-vous de vous tourner vers d’autres procédés de fabrication, d’autres matériaux moins impactants pour l’environnement ?
Oui, et ce quoi qu’il arrive ... Au-delà du fait qu’on s’entend très bien avec Roland Jourdain et son équipe, nous sommes voisins à Concarneau, cela fait des années qu’on échange sur le sujet, notamment sur les bio composites. Il y a plein d’autres domaines à explorer pour que la course au large ait un impact environnemental le moins important possible. Je rêve même d’un impact positif. Je pense même que la course au large doit nourrir le monde maritime, nous avons un vrai rôle à jouer. Mon métier de marin consiste à gagner des courses, battre des records, en me servant du vent pour aller le plus vite possible sur les océans. Est-ce pertinent d’essayer d’aller toujours plus vite ? Cette quête de vitesse répond à un besoin de l’humanité qui est de se déplacer sur la planète. Si on est capable de se déplacer sur la planète en n’utilisant que le vent, c’est important pour la société et pas uniquement pour les passionnés de voile et les skippers. Aujourd’hui, plus de 90 % de ce que nous consommons transite par la mer. Cela nous impacte tous. Tout ce que nous développons dans la course au large peut être utile dans le transport maritime. Le vent, on a un peu oublié de s’en servir. Le vol au-dessus de l’eau permet aussi de s’affranchir de certains frottements et d’aller plus vite. Donc l’idée est de consommer moins d’énergie pour aller à la même vitesse. À la course au large d’opérer des transferts technologiques vers le monde maritime.
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Connu / https://twitter.com/GuiLeGrand/status/1271910001028870147
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TOWT - Transport à la Voile a aimé
Guillaume Le Grand @GuiLeGrand · 4h Bravo @francoisgabart pour cette résilience, cette adaptation si marine à l'aléa. Et oui, la course au large peut être utile dans le #transport #maritime #àlavoile ! Il est temps de se servir du vent pour que ce siècle soit celui du rebond climatique.
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TOWT - Transport à la Voile @TOWindTransport · 7h
Protection des espèces marines, réduction de l’impact sonore, réduction des émissions de GES, collab scientifique, performance énergétique, sensibilisation des passagers : nous avons signé la #CharteSails !
https://ecologique-solidaire.gouv.fr/charte-sails-bonnes-pratiques-du-transport-maritime-protection-du-milieu-marin-et-du-littoral
cc @Ecologie_Gouv @Elisabeth_Borne @Djebbari_JB Brittany Ferries et 9 autres - 0 - 1 - 5
23 198 vues - 1,7 k - 154 - 236 k abonnés
"Macron a un vocabulaire d’extrême-droite. Quand il parle d’anti-France, je ne sais pas s’il sait que c’était le vocabulaire de Vichy".
"Non-France", "anti-France", des expressions couramment utilisées et reprises notamment par Macron, Morano et Finkielkraut : on vous explique.
.#France #Non #Voile
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Le mercredi 23 octobre 2019, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Ruth Elkrief. Concernant l’élection présidentielle de 2022, il a indiqué qu’il prendrait sa décision en temps voulu en pensant aux 4 millions puis aux 7 millions de personnes qui ont voté pour lui en 2012 et 2017. Il a également affirmé qu’il ne serait plus candidat à une élection à part, peut-être, l’élection présidentielle.
Le débat portait ensuite sur la question des élections municipales. Jean-Luc Mélenchon a expliqué que la France insoumise ne présenterait pas de liste en mettant partout son drapeau et ses logos même si des insoumis venaient à être tête de liste. Concernant les listes dites « communautaires », il a affirmé qu’il préférait qu’il n’y ait pas de politique en religion et pas de religion en politique.
Ruth Elkrief a ensuite longuement interrogé Jean-Luc Mélenchon sur la question du voile. Il a dénoncé l’ambiance de haine anti-musulmans qui a cours dans notre pays. Il a plaidé pour la laïcité, c’est à dire le respect de la foi de chacun à condition que celle-ci ne trouble pas l’ordre public. Mais il a aussi dit que la République elle-même devait s’astreindre au respect de la laïcité, notamment lors du décès d’anciens présidents, comme Jacques Chirac. Il a ainsi plaidé pour que les cérémonies concernant les anciens présidents se tiennent au Panthéon et non à l’église.
Jean-Luc Mélenchon a aussi dénoncé la diversion qui était faite avec le voile alors que les sujets qui intéressent les Français sont sociaux. Il a ainsi appelé à participer à la manifestation et à la grève du 5 décembre pour défendre le service public.
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Dans ce 98e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur le conflit en Syrie et fait un point sur la situation après le départ des forces d'élite françaises présentes sur place. Il explique que suite aux retraits américain et français, la Russie devient l'arbitre du conflit entre les Turcs d'un côté et les Kurdes et Syriens de l'autre. Jean-Luc Mélenchon parle ensuite des problèmes posé par la police après la répression de la manifestation des pompiers et la mort du jeune Ibrahima. Il appelle à un sursaut républicain dans la police. Enfin, il aborde la question du voile et défend la laïcité après qu'une maman a été insultée par un élu du Rassemblement national au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
SOMMAIRE
00:35 : Conflit en Syrie : la France ne se fait pas respecter, la Russie arbitre du conflit
16:03 : Répression des pompiers et des Gilets jaunes, mort d'Ibrahima : pour un sursaut républicain dans la police
26:52 : Voile : pour le respect de la laïcité
LES LIENS
Attaque d'Erdogan en Syrie : «Notre pays veut voir sa parole et ses armes respectées» : https://youtu.be/2PHgH2LlhjQ
Vladimir Poutine, arbitre du chaos syrien : https://www.lemonde.fr/international/article/2019/10/16/vladimir-poutine-arbitre-et-grand-gagnant-du-chaos-syrien_6015654_3210.html
Affaire Dupont de Ligonnès : comment les policiers écossais et français se renvoient la responsabilité de la méprise : https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/xavier-dupont-de-ligonnes/affaire-dupont-de-ligonnes-comment-les-policiers-ecossais-et-francais-se-renvoient-la-responsabilite-de-la-meprise_3660215.html
Val-d’Oise : la famille d’Ibrahima, mort sur sa moto à Villiers-le-Bel, « veut connaître la vérité » : http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/a-sarcelles-la-famille-d-ibrahima-veut-connaitre-la-verite-07-10-2019-8167962.php
"Pourquoi a-t-on donné des instructions pareilles ?" Pompiers et policiers s'interrogent après les incidents lors de la manifestation des soldats du feu : https://www.francetvinfo.fr/societe/mobilisation-des-pompiers/pourquoi-a-t-on-donne-des-instructions-pareilles-pompiers-et-policiers-s-interrogent-apres-les-incidents-lors-de-la-manifestation-des-soldats-du-feu_3661715.html
Chez certains policiers, un sentiment de malaise après la manifestation de pompiers réprimée : https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/10/16/la-strategie-de-maintien-de-l-ordre-face-aux-pompiers-fait-debat-chez-les-policiers_6015780_3224.html
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Comment le gouvernement veut reprendre à la sécurité sociale l’argent distribué en décembre 2018 aux gilets jaunes et le sempiternel retour de la question du voile. On en parle tout de suite dans le P’tit coup de Bourbon numéro 49.
.#Bourbon #SécuritéSociale #Voile
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138 986 ont signé
90 PERSONNALITES CONTRE L'ISLAMOPHOBIE a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)
L’image a fait le tour des réseaux sociaux : celle d’une femme réconfortant dans ses bras son propre fils, en pleine assemblée plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, à Dijon, après son agression verbale par un élu d’extrême droite.
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Ce vendredi 11 octobre, Julien Odoul, président du groupe d’extrême droite Rassemblement national, s’en est pris violemment en public à cette dame en s’adressant à la présidente de région, la socialiste Marie-Guite Dufay. « Madame la Présidente, je vais vous demander, s’il vous plaît, au nom de nos principes laïcs, de bien vouloir demander à l’accompagnatrice qui vient d’entrer dans cette salle de bien vouloir retirer son voile islamique. Nous sommes dans un bâtiment public, nous sommes dans une enceinte démocratique. Madame a tout le loisir de garder son voile chez elle, dans la rue, mais pas ici, pas aujourd’hui. (…) C’est la République, c’est la laïcité. C’est la loi de la République, pas de signe ostentatoire. (…) C’est une provocation insupportable, la vigilance citoyenne, c’est aussi ça, madame la Présidente. » Juste avant de quitter l’assemblée comme il avait menacé de le faire, l’élu d’extrême droite a lancé : « On ne peut pas débuter la session par une minute de silence pour les victimes de la Préfecture de police et accepter ça. »
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rien, ni dans le règlement ni dans la loi, ne justifiait que cette femme soit poussée vers la sortie de l’assemblée régionale. Elle avait tout à fait le droit d’y être, vêtue de son foulard. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour tous ces enfants de CM2, âgés d’à peine 10 ans, venus assister à cette assemblée plénière de rentrée du conseil régional dans le cadre de l’opération Ma République et moi. Objectif de la démarche : initier les enfants à la vie publique. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour cette femme, victime d’un amalgame inacceptable associant la pratique de sa religion à l’attentat de la Préfecture de police de Paris. Une femme publiquement piétinée, chosifiée, déshumanisée, devant le groupe d’enfants qu’elle accompagnait bénévolement. Comme si elle pouvait être écrasée, bafouée dans sa dignité, sans que cela ne suscite la moindre indignation collective digne de ce nom. C’est pourtant ce qu’il s’est produit.
Où est l’indignation générale ?
... La laïcité, consacrée par la loi de 1905, c’est certes la séparation de l’Etat et du religieux, mais c’est aussi la liberté de croire ou de ne pas croire, la liberté d’exercer sa foi ou de ne pas l’exercer, la liberté de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public. Malgré les nombreuses alertes des associations et des militants, malgré le travail de déconstruction des universitaires, nous avons trop longtemps laissé la voie libre aux interprétations dévoyées du principe de laïcité, semant la division et la haine. ... Hier, Latifa Ibn Ziaten, mère du militaire Imad Ibn Ziaten, victime des attentats de Mohamed Merah, huée lors d’un colloque à l’Assemblée nationale en raison de son foulard ; hier encore, une femme de 24 ans, portant elle aussi un foulard, poignardée devant son conjoint et leurs enfants à Sury-le-Comtal (Loire). Aujourd’hui, cette femme humiliée dans une assemblée de la République française. Aujourd’hui encore, l’université de Cergy-Pontoise qui demande à son personnel de lui faire remonter les « signaux faibles » de détection de radicalisation d’étudiants ou de collègues, ciblant uniquement les personnes de confession musulmane.
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Premiers signataires : Mouloud Achour, journaliste et animateur TV, Leïla Alaouf, journaliste ; Zahra Ali, sociologue ; Sarah Al-Matary, maîtresse de conférences en littérature française ; Hakim et Mustapha Amokrane, artistes membres du groupe Zebda ; Salah Amokrane, responsable associatif ; Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter « Les Glorieuses » ; Chadia Arab, géographe, chercheuse au CNRS ; Meziane Azaïche, directeur du Cabaret sauvage ; Pénélope Bagieu, dessinatrice ; Béatrice Barbusse, sociologue ; Lauren Bastide, journaliste et productrice ; Julie Billy, productrice ; Isabelle Boni-Claverie, réalisatrice et scénariste ; Yassine Bouzrou, avocat ; Samira Brahmia, chanteuse et comédienne ; Isabelle Cambourakis, éditrice et enseignante ; Casey, artiste ; Samia Chabani, responsable associative ; Amelle Chahbi, comédienne, réalisatrice ; Chadia Chaibi-Loueslati, dessinatrice ; Hugues Charbonneau, producteur ; Aya Cissoko, auteure, triple championne du monde de boxe ; Valérie Damidot, animatrice TV, Laurence De Cock, historienne ; Cécile Delarue, Journaliste ; Christine Delphy, sociologue et directrice de recherches CNRS ; Vikash Dhorasoo, ancien footballeur, parrain d’Oxfam ; Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice ; Karima Dirèche, historienne, directrice de recherche au CNRS ; DJ Snake, artiste ; Nassira El Moaddem, journaliste ; Jules Falquet, sociologue, féministe ; Eric Fassin, sociologue, professeur à l’université Paris-8 ; Marina Foïs, actrice ; Sébastien Fontenelle, journaliste ; Geneviève Garrigos, défenseure des droits humains ; Florence Gastaud, productrice ; Romain Gavras, Réalisateur, Amandine Gay, réalisatrice ; Sébastien-Abdelhamid Godelu, journaliste, animateur TV ; Alain Gresh, journaliste ; Faïza Guène, autrice ; Nora Hamadi, journaliste ; Kaoutar Harchi, Sociologue et écrivaine, Nadia Hathroubi-Safsaf, rédactrice en chef du Courrier de l’Atlas, auteure, élue locale ; Jérôme Jarre, influenceur humanitaire ; Marion Jobert, juriste ; Georgi Joseph, basketteur professionnel ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Laurence Lascary, productrice ; Michel Leclerc, réalisateur ; Titiou Lecoq, journaliste et autrice ; Gwenaëlle Lenoir, journaliste ; Matthieu Longatte, humoriste ; Baya Kasmi, scénariste, réalisatrice ; Raphaël Kempf, avocat ; Kyan Khojandi, auteur ; Sofia Manseri, conseillère municipale d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ; Tonie Marshall, réalisatrice, productrice ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis ; Guillaume Meurice, humoriste ; Marwan Mohammed, sociologue ; Rosa Moussaoui, grand reporter au journal L’Humanité ; Ron Mvouika, basketteur professionnel ; Géraldine Nakache, actrice et réalisatrice ; Nekfeu, artiste ; Judith Nora, productrice ; Danièle Obono, députée (La France insoumise) ; Océan, auteur et comédien ; Ugo Palheta, sociologue ; Cyril Pedrosa, auteur ; Matt Pokora, Artiste, Mabrouck Rachedi, écrivain ; Elisa Rojas, avocate ; Marina Rollman, humoriste ; Aurélie Saada, chanteuse ; Ludivine Sagnier, actrice, Eros Sana, militant des quartiers populaires ; Céline Sciamma, réalisatrice, scénariste ; Fabienne Servan-Schreiber, productrice ; Patrick Simon, sociodémographe à l’INED ; Maboula Soumahoro, enseignante-chercheuse à l’université de Tours ; John Sulo, animateur TV ; Hélène Sy, présidente de l’association Cekedubonheur ; Omar Sy, acteur ; Amara Sy, basketteur professionnel ; Syra Sylla, journaliste sportive ; Ilhame Taoufiqi, grand reporter TV5 Monde ; Sylvie Tissot, sociologue, université Paris-8 ; Aïda Touihri, journaliste et productrice ; Shahin Vallée, économiste ; Naïma Yahi, historienne ; Raphäl Yem, animateur TV ; Camille Zabka, autrice ; Rébecca Zlotowski, réalisatrice.
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La disparition de Jacques Chirac, le gouvernement contraint de renoncer à un mauvais coup contre les retraités, une affiche électorale qui sème la discorde et Mélenchon contre les barbares, c’est dans le numéro 46 du P’tit coup de Bourbon.
.#Chirac #Voile #Barbares #Mélenchon #RIPChirac
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Denis Robert reçoit Léa Rinaldi, réalisatrice du film "Sillages" suivant l'odyssée de Ian Lipinski, vainqueur historique de la Mini Transat. Également productrice et scénariste, Léa Rinaldi nous parle de ses expériences, ses engagements et ses projets.
.#Sillages #Cinéma #ToutPeutArriver
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escoda jordan il y a 1 jour
Excellente interview, c'était rafraichissant ! Ca m'a donné envie de voir le film !
Exilée aux Etats-Unis, la journaliste et activiste Masih Alinejad mène depuis des années un combat acharné sur les réseaux sociaux contre le port du voile obligatoire en Iran. "Les Occidentales doivent aussi soutenir les femmes qui rejettent le hijab", dit-elle notamment à "Marianne" dans cet entretien.
Connu / https://twitter.com/MarianneleMag/status/1037794980293734401
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Marianne
Compte certifié @MarianneleMag
53 minil y a 53 minutes
Rencontre avec Masih Alinejad, l'Iranienne derrière #WhiteWednesday et #MyCameraIsMyWeapon
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Anicet Mbida nous présente chaque matin les plus belles inventions françaises.
Ce matin, on parle transport de marchandises avec un petit nouveau qui réhabilite le fret à la voile.
Il s’appelle Towt et il est basé au port de Douarnenez entre Quimper et Brest.
Ils vont chercher, par exemple, du café à St Domingue ou du Rhum à Marie Galante, toujours sur de superbes goélettes à voile de l’époque.
Mais attention. Cela n’a rien de folklorique. Ils ne transportent que des produits bios ou équitables.
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comme ils sont rentables, ils travaillent maintenant sur un gros cargo moderne à voile. Un majestueux 3 mats capable d’embarquer plus de 700 tonnes de marchandises et de traverser l’Atlantique en 28 jours.
28 jours ? Ça doit dépendre du vent ?
Oui mais c’est deux fois plus rapide qu’un gros cargo au fioul.
C’est l’autre avantage de la voile, avec de bons skippeurs, on raccourcit les délais de livraison.
Bravo à Towt, qui relance le transport maritime à la voile, du Made in Finistère.