Une élève de l'école communautaire pour filles du village de réfugiés de Kotchandana, au Pakistan. Les femmes et les filles musulmanes peuvent être confrontées à une triple discrimination en tant que femmes, minorités ethniques et musulmanes.
Photo :UNHCR/Sara Farid
Qu'est-ce que l'islamophobie ?
se définit par la peur, les préjugés et la haine envers les musulmans. Ces phénomènes peuvent conduire à la provocation, à l'hostilité et à l'intolérance, qui se manifestent par le biais de menaces, de harcèlement, d'abus et d'intimidation envers des musulmans et des non-musulmans, à la fois dans le monde en ligne et hors ligne. Motivé par une hostilité institutionnelle, idéologique, politique et religieuse qui peut se transformer en racisme structurel et culturel, l’islamophobie cible les symboles et les pratiquants de la religion musulmane.
Cette définition insiste sur la corrélation entre les niveaux institutionnels de l’islamophobie et les manifestations de telles attitudes déclenchées par la visibilité de l'identité musulmane perçue de la victime. Cette approche interprète également l'islamophobie comme une forme de racisme, dans laquelle la religion, la tradition et la culture islamiques sont considérées comme une « menace » pour les valeurs occidentales.
Certains experts préfèrent l'étiquette « haine antimusulmane », craignant que le terme « islamophobie » ne risque de condamner toutes les critiques de l'islam et, par conséquent, puisse étouffer la liberté d'expression. Mais les droits de l'homme protègent les individus et non les religions. Et l'islamophobie peut également affecter les non-musulmans, en fonction des perceptions de la nationalité, de la race ou de l'origine ethnique.
Une marée de haine à l'encontre des musulmans
... Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres ... cette tendance inquiétante ne vise pas seulement les musulmans, mais aussi les juifs, les communautés chrétiennes minoritaires et d'autres personnes. ... position ferme contre toutes les formes d'intolérance ... exhorte les dirigeants et les individus à condamner les discours incendiaires, à sauvegarder la liberté religieuse et à promouvoir le respect et la compréhension mutuels
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Absence de politiques de promotion de la diversité
... Nazila Ghane, dans son dernier rapport https://www.ohchr.org/fr/documents/thematic-reports/ahrc5547-hatred-basis-religion-or-belief-special-rapporteur-freedom ... les États devraient également adopter des politiques et des programmes qui promeuvent la diversité et la liberté d'expression
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15 mars la Journée internationale de lutte contre l’islamophobie
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Tr.: ... Pierre Manent ... prendre des décisions concernant le nombre de musulmans qui sont en Europe ... on a passé un cap dans la normalisation des idées fascistes.
Ndlr : confirmé par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?7qFiTw
"ILS CHERCHENT À ME FAIRE TAIRE !" : PASCAL BONIFACE S'EXPLIQUE SUR LA POLÉMIQUE SUR KARIM BOUAMRANE
Publié Il y a 4 jours • 37 vues
Le Média
Par lemediatv
Un “Muslim d'apparence” ! Cette expression qui a fait couler beaucoup d’encre dans la sphère médiatico-politique, il faut le dire, surtout à droite de l’échiquier, a été utilisée dans un tweet écrit par le chercheur Pascal Boniface le 20 octobre, en parlant de Karim Bouamrane, le maire de Saint-Ouen. Pascal Boniface répondait ainsi à une vidéo de l’élu socialiste, invité dans l'émission de France 2 "Quelle époque" et dans laquelle il ne voulait pas parler du conflit au moyen-Orient et de Gaza en particulier, affirmant que ce sujet a importé en France à des fins électoralistes ». Le post du chercheur a vu se succéder : réactions d’indignation, appels à la censure, interdictions de conférences, etc. Dernière salve d'attaques : Le maire de Dijon François Rebsamen a annoncé l'annulation des Internationales de Dijon, un événement organisé chaque année par la ville, en partenariat avec l'IRIS. Nantes Métropole de son côté a annoncé que Pascal Boniface ne sera pas associé aux prochaines éditions des Géopolitiques de Nantes. Le directeur de l’IRIS, n’a pas été épargné par cette déferlante d’attaques, jusqu’à un signalement de la LICRA au procureur de la République. Alors faut-il vraiment voir derrière ce propos un dérapage ou est-il grossièrement instrumentalisé par la droite et les censeurs de la critique de l’Etat d’Israël ? Pascal Boniface est notre invité pour tenter de répondre à cette question.
Visibilité Publique Publié originellement 24/10/2024 Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Français
Étiquettes Durée 23min 9sec
Tr.: ... musulmans d'apparence ... conflit israelo-palestinien ... la convention de 1948 est là pour prévenir les génocides ...
3,51 M d’abonnés - 1,7k+ - 96 936 vues - 508 commentaires #Histoire #Kazakhstan #arte
Rediffusion disponible jusqu'au 25/05/2024
#Histoire #Kazakhstan #arte
Au coeur de l'Asie centrale, aux confins des actuels Kazakhstan et Kirghizistan, se joua, au milieu du VIIIe siècle de notre ère, une bataille sans vainqueur. Cette date symbolique marque d’une part l'extension maximale vers l'est de la première islamisation de l'Eurasie et établit d’autre part vers l’ouest la frontière de l'Empire chinois des Tang.
Mais si elle met un terme à des décennies de conflit sino-arabe, la "route de la soie" et la steppe, revendiquées par les deux mondes, restent des enjeux centraux.
Les dessous de l’histoire
Dans cette deuxième saison aussi passionnante et ludique que la précédente, l’historien Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, poursuit son exploration alerte des dates marquantes de l’histoire, des trésors artistiques ornant la grotte de Lascaux, en 18000 avant notre ère, au coup d’État militaire contre le président chilien Salvador Allende, le 11 septembre 1973. Mobilisant son talent de conteur, associé à une animation qui s’appuie sur une riche iconographie, et convoquant éclairages de spécialistes et approche réflexive, l’historien bouscule notre regard sur vingt événements majeurs et les traces qu’ils ont laissées dans les mémoires, en les replaçant dans une perspective globale et en assumant les incertitudes de la science historique.
Série documentaire (France, 2020, 27mn)
Tr.: ...
la puissance véritable commence avec l'arrêt des conquêtes
1,05 M d’abonnés - 4,4k+ - 73 838 vues - 1 676 commentaires #Islamophobie #Valence #ValeursEtReussite
L’école privée musulmane Valeurs et Réussite a-t-elle été victime de discrimination, de racisme voire d’islamophobie de la part des pouvoirs publics?
En 2022 dans la commune drômoise, une école privée musulmane installée dans les locaux de la grande mosquée de Valence va signer un compromis de vente avec la mairie afin de construire son établissement scolaire et passer sous contrat avec l'État. Mais le projet est annulé à la suite d'une polémique déclenchée par un article de Charlie Hebdo qui pointait des liens entre les responsables de l'association et les Frères musulmans. L'article fait également mention du port du voile par les petites filles et la non-mixité dans les classes.
Le journal est condamné en première instance pour diffamation publique, mais le mal est fait et les pouvoirs publics vont faire marche arrière. Charlie Hebdo a fait appel de cette décision.
Mourad Jabri le président de l’association Valeurs et Réussite est déterminé à "laver l’honneur de l’école". Il va déposer plainte contre le maire de Valence et la préfète de la Drôme pour faux et usages de faux en écritures publiques, discrimination, dénonciation calomnieuse et menace sous condition.
Comment, en l’espace de dix jours, les pouvoirs publics ont réussi à faire échouer le projet d’une école privée musulmane ?
Blast révèle dans ce long format, enrichi d’enregistrements privés et de courriers tenus secrets, les dessous à tout le moins d'une injustice caractérisée.
Journaliste : Hamza Chennaf, Xavier Monnier
Tr.: ... Association Libre pensée ...
L'entretien d'actu
« FRDETER », c’est le nom du canal d’extrême-droite sur Telegram qui incitait à des actions violentes notamment à l'encontre de la communauté musulmane du Wazemmes, à Lille. Mais pas seulement. Des élus de gauche, des journalistes ou encore des militants associatifs nommément désignés, figurent parmi la liste des cibles potentielles de cette organisation que l'on pourrait qualifier de terroriste.
C’est Tajmaât, qui se présente comme une « plateforme collaborative pour les Maghrébins » qui a révélé l’existence de groupuscule néonazi FRDETER après l’avoir infiltré pendant deux semaines. Dimanche 2 avril, Tajmaât a publié une longue série de messages qui nous renseigne sur le fonctionnement de ce canal, plutôt bien organisé, et publie la teneur de certains échanges qui glacent le sang. Dans sa présentation, la boucle Telegram aux 7 300 abonnés, indique qu’ont été créées « plusieurs groupes de discussions menant aux 95 départements, pour pouvoir s’aider entre [nationalistes] dans toute la France ». En guise de logo, le canal arbore une croix celtique, un symbole repris par les mouvements d’extrême droite en Europe. Les modérateurs du groupe sont chargés de surveiller et de recruter les personnes plus actives.
Les différents groupes liés à FRDeter ont été fermés à la demande de Gérald Darmanin, le ministère de l’intérieur « travaille aux suites judiciaires à donner ». Quel est le profil de ces identitaires abonnés au groupe FRDETER décidés à commettre des attentats ? Quelles sont leurs motivations ? Quelles actions violentes étaient en préparation ? Est-ce que la menace est aujourd’hui écartée ? On en parle avec Emma Audrey journaliste Grand Reporter notamment à Média 25, un média indépendant dans le Doubs et à Radio bip, une radio associative qui émet à Besançon. Elle travaille notamment à l’archivage des échanges qui ont circulé dans ces boucles Telegram.
Fabrice Rousselot, Directeur de la rédaction
Auteur Valentin Soubise Doctorant en science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le président du groupe parlementaire La France insoumise mène actuellement une fronde, sur les bancs de l’Assemblée nationale, contre le projet de loi « séparatisme », finalement rebaptisé « projet de loi confortant le respect des principes de la République ».
Dans son discours du 1ᵉʳ février, Jean‑Luc Mélenchon juge « inutile » et « dangereuse » une loi qui selon lui demanderait aux associations musulmanes de prêter des « serments d’allégeance » à la République.
« Non, les chemins de la raison ne s’ouvrent pas à la faux. Non, la porte de l’universel ne s’ouvre pas à coups de pied. Non, l’amour de la République, comme tout amour, ne vaut rien sous la menace. »
Jean‑Luc Mélenchon réaffirme ainsi une conception de la laïcité qui ne doit pas être un « athéisme d’État », imposé par la contrainte, mais une séparation stricte où l’État, « indifférent » à la religion, garantit à chacun une liberté absolue de conscience.
La laïcité a selon lui apporté une contribution historique essentielle à la sortie des guerres de religion en France et son enjeu principal est aujourd’hui encore de garantir « l’unité du pays ».
Or, le député considère que ce projet de loi ouvre au contraire « la porte à un déferlement » contre les musulmans.
...
Au Karl Marx de La Question juive qui rejette les droits de l’Homme comme une mystification bourgeoise dissimulant l’exploitation, Jean‑Luc Mélenchon semble alors préférer le philosophe Jacques Rancière qui souligne l’efficacité et la performativité de la « phrase égalitaire » : affirmer et croire en une égalité qui n’existe pas encore est le seul moyen de la faire progresser dans la réalité.
L'auteur réalise sa thèse sous la direction de Frédéric Sawicki.
Clés : gauche Jean-Luc Mélenchon extrême gauche laïcité partis politiques discours islamophobie La France insoumise (LFI)
Connu / https://twitter.com/cremieuxrag/status/1362085129502535683
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Chômeurs insoumis a retweeté
Robert Crémieux Herbe Abeille @cremieuxrag ·17 févr.
La République laïque de Jean‑Luc Mélenchon : un débat qui fracture la gauche et bien plus encore #islamogauchisme
via @FR_Conversation - 0 - 1 - 1
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Ndlr : article très intéressant et bien documenté mais JLM n'est en aucune façon à l'extrême gauche, pourquoi ce mot-clé plutôt que de parler de radicalité ? Manipulation ? ACT
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 1er février 2021 contre le projet de loi dit de renforcement « des principes républicains ». Le président du groupe « La France insoumise a dénoncé une loi inutile et dangereuse qui va semer de la division dans le peuple français en stigmatisant les musulmans.
Après avoir rappelé que le gouvernement a réussi à mettre d'accord contre cette loi tous les cultes, le député insoumis a interpellé la majorité sur les défis qui sont devant nous. La pandémie, le dérèglement climatique, les 800 plans sociaux, les 10 millions de pauvres, l'augmentation du gaz, des péages, de l'électricité, les millions de personnes à l'aide alimentaire... Alors que le Parlement va discuter pendant deux semaines du voile, de la polygamie, des certificats de virginité, du contenu des cantines scolaires ou de la mixité dans les horaires des piscines.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé ensuite l'hypocrisie du gouvernement. Il a parlé des différents séparatismes qui existent bel et bien dans notre pays dont il n'est pourtant pas question dans cette loi : le séparatisme social des riches, le séparatisme religieux du Concordat, le séparatisme institutionnel de l'Union européenne.
Le Président du groupe La France insoumise a rappelé que l'État est indifférent aux religions et que c'est le gage de notre liberté. Puis il a dénoncé l'amalgame insupportable entre islam et islamisme. Il a pris à partie l'Assemblée en demandant aux députés quand les musulmans avaient manqué à l'appel de la patrie.
Jean-Luc Mélenchon a conclu son discours en disant que la France est grande parce qu'elle fait France de tout bois et que l'amour de la République, comme tout amour, ne vaut rien sous la menace.
788 commentaires
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Le mardi 19 janvier 2021, le groupe « La France insoumise » tenait une conférence de presse à l'Assemblée nationale. Le président du groupe, Jean-Luc Mélenchon, a expliqué comment LREM censurait LFI à l'Assemblée nationale en déclarant «irrecevables» des amendements sur différents textes alors même que ceux-ci étaient parfaitement en lien avec le sujet de ces textes. Il a ainsi présenté des exemples concrets concernant le projet de loi sur la sécurité globale, la Sécurité sociale ou encore l'élection présidentielle.
Jean-Luc Mélenchon a également détaillé les cas concernés d'amendements censurés pour le projet de loi visant à «conforter les principes républicains». Il a ainsi évoqué des amendements jugés irrecevables concernant la lutte contre l'évitement de la carte scolaire, la volonté d'avoir une école publique dans chaque commune, l'éducation civique et morale contre les discriminations ou encore le rétablissement de la Mivilude.
Alexis Corbière a de son côté exprimé les objectifs de la France insoumise sur le projet de loi visant à renforcer les principes républicains. Il a ainsi évoqué la manière dont LFI allait défendre l'esprit de la loi de 1905 et son extension aux territoires de l'Alsace-Moselle. Il a également dénoncé ceux qui, sous couvert de laïcité et de principes républicains, s'en prennent aux musulmans.
267 commentaires
Tr.: ... le rapport de l'état par rapport aux religions et à la spiritualité est l'indifférence ... on n'a parlé que du voile ...
Démocratie ; Discriminations ; Gouvernement
Présenté ce 9 décembre en Conseil des ministres, le projet de loi confortant les principes républicains apparaît comme un nouvel affront du gouvernement envers la communauté musulmane : le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
« Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est au séparatisme islamiste » : lors de son discours du 2 octobre dernier sur le thème de la lutte contre les séparatismes, le président de la République Emmanuel Macron donne le ton. Les mots sont importants : les termes islam, islamisme et islamisme radical seront prononcés à 52 reprises lors de l’allocution présidentielle. Ultime artifice langagier : en novembre, le séparatisme disparaît du titre du projet de loi, dorénavant censé conforter les principes républicains.
« Indirectement, on sait très bien qu’il s’agit de la communauté musulmane qui est visée par ce projet de loi puisqu’il s’inscrit dans une lutte antiterroriste », explique Nabil Boudi, avocat au barreau de Paris. C’est ce que confirmera le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dans une interview accordée à Radio Classique le 6 octobre dernier, justifiant l’intitulé initial du projet de loi : « L’idée était bien de lutter contre le séparatisme principal qu’est l’islam radical ».
Un projet de loi "fourre-tout"
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Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1336380910795689986
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Le Média @LeMediaTV SÉPARATISME : L'ISLAMOPHOBIE D'ÉTAT CONSACRÉE
Avec le projet de loi "confortant les principes républicains", le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
7:43 PM · 8 déc. 2020·- 36 Retweets 4 Tweets cités 47 J'aime
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Le mercredi 03 décembre, Jean-Luc Mélenchon intervenait à l'occasion de la proposition de loi déposée par le groupe parlementaire Les Républicains visant soi-disant à garantir la prééminence des lois de la République, sous-entendu avant les lois religieuses. Cette proposition de loi prétend défendre le principe de laïcité mais discrimine en réalité une seule religion : l'islam, comme l'a soulevé Jean-Luc Mélenchon. Il a rappelé à ses collègues que la laïcité signifie que l'État ne reconnaît aucun culte et les a donc enjoint à aller au bout de leur logique en mettant fin au concordat de l'Alsace-Moselle ou en refusant que le Président de la République française soit nommé Chanoine de Latran par le Pape.
514 commentaires
... mise en scène politicienne du président de la République visant à épouser l’idée selon laquelle l’islam serait le problème de notre pays.
Jean-Luc Mélenchon a rappelé tous les manquements à la laïcité du chef de l’État et a aussi expliqué qu’il aurait mieux fait de représenter la France au Conseil européen plutôt que de laisser madame Merkel, la chancelière allemande, représenter la France. Il a appelé à fermer toutes les écoles hors contrat si l’on voulait agir contre l’embrigadement religieux des plus jeunes de nos enfants.
Mais si Jean-Luc Mélenchon était dans le Doubs, c’était d’abord et avant tout pour parler de l’eau. En effet, la rivière qui donne son nom au département est à sec en plusieurs endroits. ... sortir l’eau de la gestion des mains du privé afin de protéger ce bien commun et planifier, de l’échelon communal à l’échelon national, pour régler les problèmes qui se posent.
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Catégorie Actualités et politique 1 027 commentaires
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1195787164702953472
"
Julien Delalande @JulienDelalande · 4h
En réponse à @LeFildActu1
Le sujet principal de la manif était-il le #Voile ou l'#Agression de #Musulmans àla #Mosquée #Bayonne sans soutien du #Gouv #MacronPhilippe face à haine/intolérance/stigmatisation ?
/@JLMelenchon #LFI vous ne rapportez pas fidèlemnt sa position. C'est injuste #Tristesse #Attentat
"
Un homme a tiré plusieurs coups de feu devant la mosquée de Bayonne lundi, blessant deux fidèles. L’attaque a été unanimement condamnée par la classe politique.
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Le 10 novembre 2019, Jean-Luc Mélenchon tenait avec d’autres parlementaires insoumis une conférence de presse sur la marche contre le racisme anti-musulmans. Il a rappelé que l’heure n’était pas aux petites polémiques et aux divisions mais à l’unité du peuple français face à l’agression dont la mosquée de Bayonne et ses fidèles ont été la cible le 28 octobre 2019.
Il a concentré son propos sur la défense de la laïcité, de l’indivisibilité de la République et de la paix civile à l'heure où d'autres encouragent le racisme et les discours de stigmatisations. Il a dénoncé l’atmosphère de haine anti-musulmans qui règne dans de nombreux médias et la tribune ouverte dont bénéficient des politiques et des éditorialistes qui la diffusent, comme Éric Zemmour.
Il a tenu à dire que Marine Le Pen, qui dirige le parti dont était membre le coupable de l’attaque de Bayonne, avait montrée qu’elle n’aimait pas la France en insultant la marche de solidarité avec les Français musulmans.
Catégorie
Actualités et politique
1 244 commentaires
Christian Moreau il y a 6 heures
Ces médias sont vraiment pourris jusqu'a l'os. Après ils se plaignent d'être eux même montrés du doigt. On diras une forme de racisme journalistiques.
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arc rico il y a 11 heures
Avec Mr melanchon lorsqu'il parle on comprend tout le sens contrairement à Macron lui c'est un brouillard de parole incompréhensible
À Bayonne, la haine anti-musulmans a franchi un cap dans la violence. On a tenté d’assassiner des personnes en raison de leur religion. Cette attaque ignoble a prouvé que la répétition des discours de défiance et de haine à l’égard des croyants d’une religion, quelle qu’elle soit, finissent par trouver une traduction dans des actes criminels.n sont les deux manifestations les plus fondamentales. Elles sont garanties par la laïcité. Nul ne doit être inquiété en raison de ses opinions religieuses ni de ses opinions « irréligieuses ».
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Dans la situation actuelle où la stigmatisation des musulmans continue à prendre de l’ampleur, relayée par des irresponsables politiques et des médias complaisants, la France insoumise juge que les autorités politiques de notre pays ne sont pas à la hauteur. Aucun acte fort d’unité nationale n’a été posé ni par l’exécutif, ni par l’Assemblée nationale. Nous refusons d’attendre que la haine fasse des morts pour réagir.
...
Nous avons donc apporté son soutien au principe d’une manifestation unitaire large permettant de donner concrètement à voir que, par-delà les désaccords, il existe aussi en France un lien incassable qui peut unir notre peuple par le respect des principes proclamés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
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La France insoumise a déjà dit les raisons pour lesquelles elle n’emploie pas dans sa propre communication le terme « islamophobie ». Il y a parmi les défenseurs de la liberté de conscience une divergence sur ce point.
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 29 octobre 2019 à l'Assemblée nationale après l'attentat contre la mosquée de Bayonne. Voici la retranscription de sa question au gouvernement :
« L’attentat contre la mosquée de Bayonne est un terrible signal pour la France. Disons d’abord que nos pensées et nos vœux se tournent vers les malheureuses victimes et leurs familles. Disons ensuite qu’elles vont aussi à tous les musulmans en France à qui nous devons renouveler solennellement la promesse républicaine de la totale liberté de culte.
Disons enfin que la France ne veut ni du racisme ni de l’intolérance. Notre longue Histoire, des siècles de violences ouvertes ou larvées contre l’athéisme ou contre les juifs ou entre catholiques et protestants nous en ont enseigné l’inhumanité et l’absurdité.
La France sait que la liberté de conscience est la mère de toutes les libertés.
Alors l’attentat de Bayonne est une alerte fondatrice. Il est le résultat évident d’une écoeurante et odieuse séquence de stigmatisation des musulmans. La parole raciste contre les musulmans s’est déchaînée. Et, délibérément, elle aura été banalisée. C’est une odieuse diversion face aux problèmes centraux de notre pays.
Nous redoutons que cet attentat résulte d’une action banalisée de longue date venant de certains milieux d’extrême droite et nous redoutons qu’ils soient prêt à pire encore.
Devant cet attentat comme devant tous les autres, la France doit réagir concrètement et moralement. Spirituellement, oserai-je dire.
- La parole officielle doit être débarrassée de toute forme de stigmatisation des musulmans ;
- Il ne faut plus permettre que la propagande pour la haine des musulmans soit diffusée par des organes audio-visuels à qui l’Etat a donné un canal d’émission ;
- Les groupuscules d’extrême droite repérés par la commission [d’enquête de l’Assemblée] doivent être interdits.
Êtes-vous prêt à me suivre sur ce terrain, monsieur le Premier ministre ?
Catégorie Actualités et politique 893 commentaires
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Le mercredi 23 octobre 2019, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Ruth Elkrief. Concernant l’élection présidentielle de 2022, il a indiqué qu’il prendrait sa décision en temps voulu en pensant aux 4 millions puis aux 7 millions de personnes qui ont voté pour lui en 2012 et 2017. Il a également affirmé qu’il ne serait plus candidat à une élection à part, peut-être, l’élection présidentielle.
Le débat portait ensuite sur la question des élections municipales. Jean-Luc Mélenchon a expliqué que la France insoumise ne présenterait pas de liste en mettant partout son drapeau et ses logos même si des insoumis venaient à être tête de liste. Concernant les listes dites « communautaires », il a affirmé qu’il préférait qu’il n’y ait pas de politique en religion et pas de religion en politique.
Ruth Elkrief a ensuite longuement interrogé Jean-Luc Mélenchon sur la question du voile. Il a dénoncé l’ambiance de haine anti-musulmans qui a cours dans notre pays. Il a plaidé pour la laïcité, c’est à dire le respect de la foi de chacun à condition que celle-ci ne trouble pas l’ordre public. Mais il a aussi dit que la République elle-même devait s’astreindre au respect de la laïcité, notamment lors du décès d’anciens présidents, comme Jacques Chirac. Il a ainsi plaidé pour que les cérémonies concernant les anciens présidents se tiennent au Panthéon et non à l’église.
Jean-Luc Mélenchon a aussi dénoncé la diversion qui était faite avec le voile alors que les sujets qui intéressent les Français sont sociaux. Il a ainsi appelé à participer à la manifestation et à la grève du 5 décembre pour défendre le service public.
Catégorie Actualités et politique 469 commentaires
138 986 ont signé
90 PERSONNALITES CONTRE L'ISLAMOPHOBIE a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)
L’image a fait le tour des réseaux sociaux : celle d’une femme réconfortant dans ses bras son propre fils, en pleine assemblée plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, à Dijon, après son agression verbale par un élu d’extrême droite.
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Ce vendredi 11 octobre, Julien Odoul, président du groupe d’extrême droite Rassemblement national, s’en est pris violemment en public à cette dame en s’adressant à la présidente de région, la socialiste Marie-Guite Dufay. « Madame la Présidente, je vais vous demander, s’il vous plaît, au nom de nos principes laïcs, de bien vouloir demander à l’accompagnatrice qui vient d’entrer dans cette salle de bien vouloir retirer son voile islamique. Nous sommes dans un bâtiment public, nous sommes dans une enceinte démocratique. Madame a tout le loisir de garder son voile chez elle, dans la rue, mais pas ici, pas aujourd’hui. (…) C’est la République, c’est la laïcité. C’est la loi de la République, pas de signe ostentatoire. (…) C’est une provocation insupportable, la vigilance citoyenne, c’est aussi ça, madame la Présidente. » Juste avant de quitter l’assemblée comme il avait menacé de le faire, l’élu d’extrême droite a lancé : « On ne peut pas débuter la session par une minute de silence pour les victimes de la Préfecture de police et accepter ça. »
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rien, ni dans le règlement ni dans la loi, ne justifiait que cette femme soit poussée vers la sortie de l’assemblée régionale. Elle avait tout à fait le droit d’y être, vêtue de son foulard. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour tous ces enfants de CM2, âgés d’à peine 10 ans, venus assister à cette assemblée plénière de rentrée du conseil régional dans le cadre de l’opération Ma République et moi. Objectif de la démarche : initier les enfants à la vie publique. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour cette femme, victime d’un amalgame inacceptable associant la pratique de sa religion à l’attentat de la Préfecture de police de Paris. Une femme publiquement piétinée, chosifiée, déshumanisée, devant le groupe d’enfants qu’elle accompagnait bénévolement. Comme si elle pouvait être écrasée, bafouée dans sa dignité, sans que cela ne suscite la moindre indignation collective digne de ce nom. C’est pourtant ce qu’il s’est produit.
Où est l’indignation générale ?
... La laïcité, consacrée par la loi de 1905, c’est certes la séparation de l’Etat et du religieux, mais c’est aussi la liberté de croire ou de ne pas croire, la liberté d’exercer sa foi ou de ne pas l’exercer, la liberté de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public. Malgré les nombreuses alertes des associations et des militants, malgré le travail de déconstruction des universitaires, nous avons trop longtemps laissé la voie libre aux interprétations dévoyées du principe de laïcité, semant la division et la haine. ... Hier, Latifa Ibn Ziaten, mère du militaire Imad Ibn Ziaten, victime des attentats de Mohamed Merah, huée lors d’un colloque à l’Assemblée nationale en raison de son foulard ; hier encore, une femme de 24 ans, portant elle aussi un foulard, poignardée devant son conjoint et leurs enfants à Sury-le-Comtal (Loire). Aujourd’hui, cette femme humiliée dans une assemblée de la République française. Aujourd’hui encore, l’université de Cergy-Pontoise qui demande à son personnel de lui faire remonter les « signaux faibles » de détection de radicalisation d’étudiants ou de collègues, ciblant uniquement les personnes de confession musulmane.
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Premiers signataires : Mouloud Achour, journaliste et animateur TV, Leïla Alaouf, journaliste ; Zahra Ali, sociologue ; Sarah Al-Matary, maîtresse de conférences en littérature française ; Hakim et Mustapha Amokrane, artistes membres du groupe Zebda ; Salah Amokrane, responsable associatif ; Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter « Les Glorieuses » ; Chadia Arab, géographe, chercheuse au CNRS ; Meziane Azaïche, directeur du Cabaret sauvage ; Pénélope Bagieu, dessinatrice ; Béatrice Barbusse, sociologue ; Lauren Bastide, journaliste et productrice ; Julie Billy, productrice ; Isabelle Boni-Claverie, réalisatrice et scénariste ; Yassine Bouzrou, avocat ; Samira Brahmia, chanteuse et comédienne ; Isabelle Cambourakis, éditrice et enseignante ; Casey, artiste ; Samia Chabani, responsable associative ; Amelle Chahbi, comédienne, réalisatrice ; Chadia Chaibi-Loueslati, dessinatrice ; Hugues Charbonneau, producteur ; Aya Cissoko, auteure, triple championne du monde de boxe ; Valérie Damidot, animatrice TV, Laurence De Cock, historienne ; Cécile Delarue, Journaliste ; Christine Delphy, sociologue et directrice de recherches CNRS ; Vikash Dhorasoo, ancien footballeur, parrain d’Oxfam ; Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice ; Karima Dirèche, historienne, directrice de recherche au CNRS ; DJ Snake, artiste ; Nassira El Moaddem, journaliste ; Jules Falquet, sociologue, féministe ; Eric Fassin, sociologue, professeur à l’université Paris-8 ; Marina Foïs, actrice ; Sébastien Fontenelle, journaliste ; Geneviève Garrigos, défenseure des droits humains ; Florence Gastaud, productrice ; Romain Gavras, Réalisateur, Amandine Gay, réalisatrice ; Sébastien-Abdelhamid Godelu, journaliste, animateur TV ; Alain Gresh, journaliste ; Faïza Guène, autrice ; Nora Hamadi, journaliste ; Kaoutar Harchi, Sociologue et écrivaine, Nadia Hathroubi-Safsaf, rédactrice en chef du Courrier de l’Atlas, auteure, élue locale ; Jérôme Jarre, influenceur humanitaire ; Marion Jobert, juriste ; Georgi Joseph, basketteur professionnel ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Laurence Lascary, productrice ; Michel Leclerc, réalisateur ; Titiou Lecoq, journaliste et autrice ; Gwenaëlle Lenoir, journaliste ; Matthieu Longatte, humoriste ; Baya Kasmi, scénariste, réalisatrice ; Raphaël Kempf, avocat ; Kyan Khojandi, auteur ; Sofia Manseri, conseillère municipale d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ; Tonie Marshall, réalisatrice, productrice ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis ; Guillaume Meurice, humoriste ; Marwan Mohammed, sociologue ; Rosa Moussaoui, grand reporter au journal L’Humanité ; Ron Mvouika, basketteur professionnel ; Géraldine Nakache, actrice et réalisatrice ; Nekfeu, artiste ; Judith Nora, productrice ; Danièle Obono, députée (La France insoumise) ; Océan, auteur et comédien ; Ugo Palheta, sociologue ; Cyril Pedrosa, auteur ; Matt Pokora, Artiste, Mabrouck Rachedi, écrivain ; Elisa Rojas, avocate ; Marina Rollman, humoriste ; Aurélie Saada, chanteuse ; Ludivine Sagnier, actrice, Eros Sana, militant des quartiers populaires ; Céline Sciamma, réalisatrice, scénariste ; Fabienne Servan-Schreiber, productrice ; Patrick Simon, sociodémographe à l’INED ; Maboula Soumahoro, enseignante-chercheuse à l’université de Tours ; John Sulo, animateur TV ; Hélène Sy, présidente de l’association Cekedubonheur ; Omar Sy, acteur ; Amara Sy, basketteur professionnel ; Syra Sylla, journaliste sportive ; Ilhame Taoufiqi, grand reporter TV5 Monde ; Sylvie Tissot, sociologue, université Paris-8 ; Aïda Touihri, journaliste et productrice ; Shahin Vallée, économiste ; Naïma Yahi, historienne ; Raphäl Yem, animateur TV ; Camille Zabka, autrice ; Rébecca Zlotowski, réalisatrice.