BIEN PLUS QUE DE L'ÉLECTRICITÉ
ENERCOOP EST UN PROJET DE SOCIÉTÉ, PLUS HUMAIN, ÉCOLOGIQUE ET LOCAL.
Choisir une marque responsable, c'est choisir un autre mode de production. Plus vertueux, traçable et qui rémunère mieux ses producteurs. Consommer plus durable, c'est consommer mieux, à un prix plus juste sur toute la ligne. Quand vous choisissez Enercoop, c'est le même engagement que vous retrouvez, avec :
- une électricité vraiment verte, 100 % renouvelable,
- un circuit court durable et éthique avec nos 440 producteurs,
- une transition énergétique par et pour les citoyens,
- des services énergétiques pour répondre à tous vos besoins,
- des coopératives proches de vous,
- un service client à l'écoute,
- un fonctionnement transparent et démocratique,
- une démarche sociale et solidaire.
nDLR : COMMENCENT à être moins chers que l'opérateur historique ACT
Connu / https://www.jardiniersdunous.org/s/salle-commune/post/post/view?id=5778
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Salle commune
La salle commune sert à se présenter, partager des news ou retours d'expériences, ...
Salle commune
Yann Le Beguec (adhérent·e)
Salle commune · il y a environ 8 heures · Dernière mise à jour: 11 avr. 2024 - 12:15 Visible par tous les membres de l'espace
Le paiement en participation consciente de formations...quel levier pour les formateurices ?
Je vous partage ici un article de Denis Cristol sur le paiement en conscience. S’il reprend des arguments bien connus de ceux qui ont fait l’udn, il m’a apporté un élargissement des critères que j’utilise pour définir un paiement en conscience quand je me retrouve dans cette situation. Si j’aime beaucoup sa vision de la participation consciente, et je la partage très largement, je m’interroge sur les leviers à disposition des formateurices pour leur garantir une pérennité dans leur métier. En gros, comment amener la PC pour qu’elle ne soit pas une déresponsabilisation du formateur sur le participant ?
en voici quelques-uns cités ou que je connaissais :
visibiliser :
- l’investissement en temps, en formations autres, en durée pour développer et concevoir la formation,
-les charges factuelles pour produire et réaliser la formation
-
les besoins économiques des formateurs,
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les projets à venir et leurs besoins économiques et l’impact attendu
-le montant sur le marché de la transaction purement marchande pour une formation équivalente (ce dernier point me semble contenir un fort biais si c‘est le formateur qui le propose)
-expliquer la PC, et la vision portée par le formateur en l’utilisant
en utilisez vous d’autres ? pensez-vous à d’autres ?
https://cursus.edu/fr/30581/le-paiement-en-conscience-une-voie-davenir-pour-la-formation
Le paiement en conscience : une voie d’avenir pour la formation
https://cursus.edu/fr/30581/le-paiement-en-conscience-une-voie-davenir-pour-la-formation
Les rapports à l'argent entrainent des attentes et des formats qui nous empêchent parfois d'innover. Et si le paiement en conscience nous offrait la possibilité d'espaces créatifs renouvellés?
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Deux-Sèvres : les pesticides alourdissent la facture d’eau / lanouvellerepublique.fr
Polluées par des produits phytosanitaires, les ressources en eau potable nécessitent de coûteux traitements répercutés sur la facture d’eau. Exemple dans les Deux-Sèvres.
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Climat
À l’occasion des départs en vacances estivaux pour de nombreux Français et Françaises, le prix des billets de train reste malheureusement très supérieur à celui des billets d’avion, à trajet égal.
C’est ce que dénonce un nouveau rapport de Greenpeace Europe centrale et de l’Est qui analyse, dans le détail, le fossé entre les prix des billets d’avion, mode de transport extrêmement polluant, et ceux des billets de train, dont l’impact sur le climat est pourtant jusqu’à 100 fois moins important.
Télécharger le résumé du rapport en français
Télécharger le rapport complet en anglais
Clés : #Aviation #Transports
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Les prix de l'électricité en Europe sont fixés sur un marché défaillant. Suite à la crise énergétique de 2022, les états européens tentent de corriger le tire mais comment vont-ils s'y prendre ? Anne Debregeas - ingénieure recherche chez EDF et porte parole de la fédération Sud énergie - est très critique des marchés de l'électricité. Elle nous explique pourquoi la solution du marché et de la concurrence n'est pas (et n'a jamais été) adaptée à la tarification d'une ressource aussi centrale et aussi complexe à produire que l'électricité. Enfin, elle expose une solution simple pour sortir ce bien essentiel des griffes du marché.
Quelques ref utiles pour aller plus loin :
Un débat Anne Debregeas vs Nicolas Goldberg : https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/020323/faut-il-sortir-du-marche-europeen-de-l-electricite
Récap de ce même débat : https://blogs.mediapart.fr/anne-debregeas/blog/140323/faut-il-sortir-du-marche-ou-lamender-decryptage-du-debat-sur-mediapart
Réponse de Anne aux arguments de Nicolas : https://www.sudenergie.org/wp-content/uploads/2023/03/debat-mediapart-decryptage.pdf
Une critique détaillée du projet de réforme proposé par l'UE : https://www.sudenergie.org/wp-content/uploads/2023/04/2023-04-28-analyse-critique-du-projet-de-reforme-des-marches-de-lelectricite.pdf
Ce que propose Anne : https://institutlaboetie.fr/note-demarchandiser-lelectricite-la-solution/
00:00:00 - Intro
00:01:20 - Ce qu'il faut savoir pour suivre ;)
00:08:11 - Présentation du système électrique
00:18:38 - L'électricité s'adapte mal à la concurrence
00:24:38 - Peut-on acheter de l'électricité verte ?
00:28:26 - Pourquoi les coûts électriques sont-ils déconnectés des prix ?
00:44:27 - La crise de 2022 et la réponse du gouvernement
00:50:13 - Qui s'est enrichit pendant cette crise ?
01:04:46 - Ce qui fonctionne dans le marché
01:10:26 - Sortir du marché n'engendrera pas de coupures de courant
01:19:27 - Les réformes proposées par les états européens
01:45:59 - Pourquoi s'entêter à vouloir un marché ?
01:48:40 - La réforme défendue par Anne
Connu / TG le 1/06/23 à 15:16
L'inflation n'est pas la même partout en France... et le niveau des prix non plus. Alors votre département est ...
Connu / TG le 31/03/23 à 10:00
L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Si l’énergie a toujours été un sujet important pour les Françaises et les Français, il ne fait que prendre toujours plus de place dans le débat public. Surtout depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie de Poutine. Néanmoins, la crise de l’énergie en France ne trouve pas uniquement sa source dans ce conflit dramatique. Bien au contraire. Les décideurs politiques français n’ont eu de cesse de maltraiter EDF, un géant unique en Europe si ce n’est au monde, qui a toujours attiré les appétits insatiables de la haute finance, dès sa création en 1946.
Avec l’ouverture à la concurrence en 2007 imposé par la très libérale Commission Européenne, l’Etat français a créé de toutes pièces un marché de l'électricité et du gaz vendu avec la promesse faite aux particuliers d’enfin pouvoir réaliser d’importantes économies. 15 ans plus tard, force est de constater sur nos factures que c’est tout le contraire qui s’est produit.
Entre temps, il y a eu la loi NOME venant réorganiser le marché des énergies en 2010, puis l’ARENH (pour Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en 2011 avec pour objectif d’encadrer le prix de revente de l’énergie produite par EDF à ses concurrents directs, les fameux fournisseurs alternatifs. Dispositif censé prendre fin en 2025… Date à laquelle ces fournisseurs alternatifs devraient être autonomes dans leur propre production d’énergie, ce qui est en réalité loin d’être le cas. Puisqu'il reste immensément plus simple et rentable de se fournir auprès d'EDF, et ce grâce à l'ARENH.
Pour en parler, Cemil Şanlı invite Fabien Gay. Sénateur communiste, actif dans la Nupes, il est aussi directeur du journal L’Humanité. Fabien Gay est de ceux qui montent le plus au créneau sur le sujet de l'énergie, au Sénat comme dans les médias, pour dénoncer ce qu’il juge être un racket d’EDF, au profit du seul marché.
Par Cemil Şanlı
Le Fil d'Actu a retweeté
Tatiana Ventôse @TatianaVentose
Dans ce @LeFildActu1, on vous explique comment ils ont détruit EDF - un système simple, efficace et performant - pour en faire une usine à gaz qui risque de tuer l'économie 🇫🇷
https://youtu.be/-yeOh7b5M6M
6:37 PM · 7 févr. 2023
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- Toutcramer 🔳 @ToutcramerV2 · 3h
En réponse à @TatianaVentose et @LeFildActu1
Mort à l'ARENH et au marché européen de l'électricité.
Clé : Inégalités, Luttes sociales
Ce lundi 23 janvier, des milliers de boulangers et boulangères ont manifesté à Paris, face au ministère de l’économie, contre la hausse des prix de l’énergie. Avec l’explosion des profits des grands patrons du secteur et la spéculation sur le gaz et l’électricité, le gouvernement laisse les boulangers en détresse, avec des factures intenables. Certaines boulangeries doivent mettre la clé sous la porte.
À Marseille
...
«Concrètement» il s’agit de «faire une manipulation sur le compteur pour que les boulangers puissent avoir un tarif soit de 50%, soit de 60% gratuit», explique le secrétaire général de la branche locale du syndicat. En décembre, la CGT-Énergie avait déjà basculé tout un quartier populaire de Marseille en tarif «heure creuse». Et ces derniers jours, contre la casse des retraites, plusieurs coupures de courant ont visé des entreprises et des lieux de pouvoir.
...
Les salariés de l’énergie sont doublement touchés par la contre-réforme de Macron : à la fois par le recul de l’âge de la retraite et par la suppression des régimes spéciaux. Qui rétablit le courant lors de tempêtes, ou escalade les pylônes ? Ce sont eux. Et le gouvernement voudrait forcer ces agents à trimer en situations délicates jusqu’à épuisement.
...
Puisque la grève seule ne suffit plus pour se faire entendre, la multiplication des actions de désobéissance, de redistribution et de sabotage fera peut-être céder le gouvernement. En tout cas, elle montre que la solidarité n’est pas un vain mot, et que le pouvoir en place est nuisible et inutile.
Source : https://www.liberation.fr/economie/social/reforme-des-retraites-et-prix-de-lenergie-pour-lutter-contre-un-ennemi-commun-la-cgt-marseille-passe-des-boulangers-en-tarif-reduit-20230123_UIS6BIPKANA5VPOO5CKVBGMHKI/
Connu / https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1617603894468837376
Cela peut paraître paradoxal mais la flambée de l'électricité entraîne des difficultés pour les producteurs de biogaz. Les unités ...
Connue / TG 16/01/23 à 08:44
Le prix du silence, projet photographique de Sandra Reinflet, autour du site d'enfouissement de déchets nucléaires de Bure - Sandra Reinflet - Série Le prix du silence
C’est une histoire où l’on compte en centaines de milliers d’années. Un vaste projet d’enfouissement des déchets nucléaires est à l’étude à Bure, village de 80 habitants dans la Meuse. Sandra Reinflet, photographe, s'intéresse à "l'acceptation sociale" de ce projet.
"Radioscopie de la France" : c'est ainsi que la BNF a appelé son vaste appel à projets : des reportages photos, partout dans le pays. Sandra Reinflet, qui fait partie des artistes sélectionnés, s'intéresse à l'enfouissement des déchets nucléaires prévu à Bure, dans la Meuse.
L'ambition de la photographe, par une alternance de portraits, d’infrastructures et de paysages, est d’interroger les mécanismes d’acceptation de ce projet. Son reportage est baptisé « Le prix du silence ».
Son compte instagram
Son site internet : sandrareinflet.com
Le hado, une balle au prisonnier virtuelle
Ce mardi dans les Carnets de Campagne, on parle aussi d'une initiative de Numéripôle, à Bras-sur-Meuse. Cette association se bat contre l'exclusion numérique en organisant des formations et des cours d'informatique. Le nouveau projet de Numéripôle, c'est de se lancer dans le hado : un mélange original de sport et de numérique, une balle au prisonnier virtuelle. Cette idée a été sélectionnée pour être soumise au vote d'un budget participatif, ma faMeuse idée. Il ne reste plus que quelques heures pour voter et c'est par ici !
Société
L'équipe Dorothée Barba, Production
Comment les communes vont-elles affronter l’explosion des coûts de l’énergie ? Cinq maires de Maine-et-Loire répondent à la question.
Pouvoir d'achat : pourquoi le prix du carburant n'est pas bloqué ?
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8 juil. 2022 / Eric Coquerel
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Atelier d'Ecologie Politique de Toulouse, Collectif de chercheur.es, Abonné·e de Mediapart
L’Atécopol était présent au « Common Good Summit » organisé par Toulouse School of Economics et des journaux économiques, autour du prix « Nobel » Jean Tirole. Cette manifestation ne permettant pas de poser des questions, c’est donc ici que nous présentons les questions, objections et analyses qui n’ont pu être exprimées lors de cette grande opération de greenwashing.
...
Conclusion
Au contraire de ce que déclarait le directeur de TSE, Christian Gollier, en introduction de ce sommet, il n’a été aucunement question de sciences concernant les questions écologiques. Aucune confrontation n’a pu avoir lieu, ni avec des scientifiques, ni avec la salle. Il s’agissait seulement d’offrir une tribune à la communication des grandes entreprises. Alors que TSE et l’Université de Toulouse Capitole se targuent d’exigences scientifiques de haut niveau et de « standards internationaux », il ne s’agit en fait de rien d’autre que d’un détournement inacceptable d’une institution publique d’enseignement supérieur et d’une instrumentalisation de la légitimité de la recherche française au profit de pratiques destructrices.
...
les aspects sociétaux comme la question des politiques publiques, des choix concernant les modes de vie et les modes de production ont été abordés selon un seul angle : celui d’une régulation par les prix de tous les phénomènes, alors que l’on sait que les enjeux écologiques actuels mettent en conflit des valeurs incommensurables entre elles et irréductibles à des questions économiques. Aucune autre discipline des sciences humaines et sociales ni de tout autre domaine n’était conviée, ni aucune organisation issue de la société civile. Pourtant les enjeux du bien commun et de l’écologie doivent nécessairement croiser une pluralité d’approches et de champs du savoir si l’on veut que la transition écologique et sociale tienne compte de la complexité des enjeux et soit menée de manière démocratique.
Ce texte est issu des réflexions de l’Atelier d’Écologie Politique (Atécopol), collectif toulousain de plus de 160 scientifiques. Il a été rédigé collectivement par Frédéric Boone, Mireille Bruyère, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Christel Cournil, Rémi Douvenot, Michel Duru, Jean-Michel Hupé, Etienne-Pascal Journet, Sylvain Kuppel, Olivier Lefebvre, Émilie Letouzey, Odin Marc, Hervé Philippe, Florian Simatos, Laure Teulières et Laure Vieu.
[1] « Un « sommet du Bien Commun » qui s’annonce comme le summum du greenwashing », Blog Médiapart de l’Atécopol, 11 mai 2022
[2] « Des scientifiques alertent : les fuites d’hydrogène sont 200 fois plus néfastes pour le climat que le CO2 », Révolution énergétique, mai 2022.
[3] « Early warnings and emerging accountability: Total’s responses to global warming, 1971-2021 », C. Bonneuil, P.-L. Choquet, B. Franta, , Global Environmental Change 71, 102386 (2021)
[4] « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022)
[5] « “Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects », K. Kühne, N. Bartsch, R. Driskell Tate, J.Higson, and A.Habet, Energy Policy (2022)
[6] « IPCC: We can tackle climate change if big oil gets out of the way », The Guardian, 5 avril 2022
[7] 23 pays ont atteint un découplage absolu entre les émissions liées à la consommation et le PIB, et 32 entre les émissions liées à la production et le PIB, cf partie 2.3.3, chapitre 2, WGIII, AR6.
[8] Dans le technical summary, on trouve "Mitigation pathways likely to limit warming to 2°C entail losses in global GDP with respect to reference scenarios of between 1.3% and 2.7% in 2050. In pathways limiting warming to 1.5°C with no or limited overshoot, losses are between 2.6% and 4.2%." Actuellement, la croissance mondiale est autour de 3%. Dans le rapport complet, on trouve "Absolute decoupling is not sufficient to avoid consuming the remaining CO2 emission budget under the global warming limit of 1.5°C or 2°C and to avoid climate breakdown. Even if all countries decouple in absolute terms this might still not be sufficient and thus can only serve as one of the indicators and steps toward fully decarbonizing the economy and society". (...) "Economic growth (measured as GDP) and its main components, GDP per capita and population growth, remained the strongest drivers of GHG emissions in the last decade, following a long-term trend. (...) The decades-long trend that efficiency gains were outpaced by an increase in worldwide GDP (or income) per capita continued unabated in the last ten years. (...). In a systematic review, Mardani et al. found that in most cases energy use and economic growth have a bidirectional causal effect, indicating that as economic growth increases, further CO2 emissions are stimulated at higher levels; in turn, measures designed to lower GHG emissions may reduce economic growth. (...) Recent trends in OECD countries demonstrate the potential for absolute decoupling of economic growth not only from territorial but also from consumption-based emissions, albeit at scales insufficient for mitigation pathways. ». Extraits de « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC (2022)
[9] C. Gollier s’est déjà prononcé à de multiples reprises sur la nécessité de la décroissance productive, notamment dans le rapport « Les grand défis économiques » (2021). Par exemple : « Nos habitudes de consommation doivent changer radicalement pour réduire la part des produits et des services à forte intensité carbone et pour favoriser les circuits courts. » « L’urgente nécessité d’agir justifie une vaste série d’interventions, telles que (…) l’interdiction de certains produits et services » « Si nous décidions collectivement de réagir au danger, nous devrions tous accepter, d’une façon ou d’une autre, des modifications parfois dérangeantes de nos modes de vie. ». Son point de vue récent sur la compatibilité de cette décroissance productive avec la croissance économique – notamment au vu du contenu du dernier rapport du GIEC – ne nous est pas connu, et n’a pas été exprimée au cours de ce colloque.
[10] Pour respecter (avec une chance sur deux) l’objectif de l’accord de Paris d’une limitation du réchauffement climatique à +1,5°C, il faut que les émissions mondiales de CO2 commencent à décroître au plus tard en 2025 pour atteindre une baisse de 50 % en 2030 par rapport à 2019. Cela correspond à une baisse de 8%/an si les émissions commençaient à décroître aujourd’hui, et d’au moins 12 %/an si les émissions ne commencent à décroître qu’en 2025. Cf « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022)
[11] « Banking on climate chaos », Fossil Full Finance Report, 2022.
[12] « Les ONG dénoncent le « chèque en blanc » de 8 milliards accordé par les banques à TotalEnergies », Les Echos, 17 mai 2022.
[13] Les premiers théoriciens de l’économie libérale comme Ricardo l’utilisaient déjà pour justifier les dégâts sociaux de l’industrialisation naissante. Ils déploraient explicitement la disparition de l’artisanat, l’augmentation des inégalités, l’aliénation des ouvriers, mais y voyaient un mal nécessaire pour ne pas sombrer au sein de la grande compétition mondiale.
[14] « Le cas échéant, le passage à des régimes alimentaires comportant une part plus importante de protéines végétales, une consommation modérée d'aliments d'origine animale et une réduction de la consommation de graisses saturées pourrait entraîner une diminution substantielle des émissions de GES. Les avantages comprendraient également une réduction de l'occupation des sols et des pertes de nutriments dans le milieu environnant, tout en offrant des avantages pour la santé et en réduisant la mortalité liée aux maladies non-transmissibles liées à l'alimentation ». « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022). Voir aussi « IPCC Special Report on Climate Change, Desertification, Land Degradation, Sustainable Land Management, Food Security, and Greenhouse gas fluxes in Terrestrial Ecosystems », IPCC (2019).
[15] « Do grasslands act as a perpetual sink for carbon?”, P. Smith, Global Change Biology, 20, 2708 (2014).
[16] Même une prairie jeune ne permet pas de compenser les émissions de méthane des ruminants qu'elle nourrit, sachant que la densité moyenne de vaches/ha est supérieure à 1 sur la plupart des prairies françaises. En effet, une vache émet au minimum l’équivalent de 2,2 t/an en équivalent CO2 alors que la séquestration est de moins de 2t/an/ha en équivalent CO2 en moyenne les vingt premières années après la conversion d’une culture annuelle en prairie. Voir « Evaluation quantitative des émissions de méthane entérique par les animaux d'élevage en 2007 en France. », M. Vermorel, J. P. Jouany, M. Eugène, D. Sauvant, J. Noblet, J. Y. Dourmad, Productions animales 21, 403 (2008), et « Des prairies pour stocker du carbone », F. Gastal (2018)
[17] Sans oublier qu'en France, outre les prairies, les ruminants utilisent aussi 5,5 millions d’ha de cultures annuelles pour la production de grains et fourrages complémentaires.
[18] Il convient de rappeler que l'Initiative 4/1000 avait justement fait partie des exemples illustrant les « mirages techno-scientifiques » dans une conférence organisée en 2019 par l’Atécopol. Un chercheur agronome à l’INRA avait présenté le bilan de travaux de recherche plus récents qui invalident le postulat initial du 4/1000 sur le potentiel de stockage mondial des sols, et questionnent fortement sa version actuelle. Voir « Sauvés par les promesses de technoscience ? », Atécopol (2019), conférence enregistrée à regarder à partir de 32 min 30s.
[19] « Rôle des sols dans l’atténuation du changement climatique (approche agronomique) », S. Pellerin, conférence Université Grenoble-Alpes, 20 septembre 2021. Voir également « Stocker 4 pour 1000 de carbone dans les sols : le potentiel en France », INRAE (2019).
Connu / https://twitter.com/mclucal/status/1532058254452617216
"AtEcoPol a retweeté LucAl @mclucal · 19h
Une fois de plus, TSE (Toulouse School of Economics) et son directeur Christian Gollier ont servi de marchepied à l’éco blanchiment des firmes multinationales les plus nocives pour l’environnement en organisant un colloque… Super récit de @AtEcoPol. - 0 - 8 - 7"
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Quels seront les effets de la guerre en Ukraine sur les prix de l'énergie en Europe ? Entretien avec l'économiste Ottmar Edenhofer.
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Bon, ce soir, à Ploufragan, en Bretagne, je postule comme futur ministre de l'Agriculture de Jean-Luc Mélenchon...
Tr.: ... dogmes concurrence, mondialisation ... Serge ? Saint-Brieu ... mène eau, terre et air dans une impasse ... fixer un cap, quel sens du métier ? une agriculture familiale de proximité ... logique apportée d'en haut ... les algues, à l'OMC, rompre avec la concurrence. Marché encadré, garantie d'un prix plancher ... côtas de production, coeff multiplicateurs. Rassurer les agriculteurs ... exception agri-culturelle +++ protectionnisme, interventionnisme, régulationnisme ... ouverture de l'économie pas compatible ... Cameroun, poulet bicyclette, circuit court, accord de Marakesh tue cette agriculture ... Bernard Jonga? enquête, pont uni pros/consommateurs, négocie exception barrières douanières, retour situation initiale ... pour le bonheur de tous ... le vote est un début ...
Connu / [cyber-quotidien] E-quotidien du mercredi 24 novembre 2021
Connu / [cyber-quotidien] E-quotidien du mercredi 24 novembre 2021
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#DirectAN #PLF2022
Alors que de nombreux Français sont étranglés par le prix des carburants, de l’énergie, de la vie chère, et que l’on propose le blocage des prix, on ne reçoit que des soupirs et du mépris.
Si vous ne voulez pas débattre, ne vous représentez pas l’année prochaine!
L'Assemblée est un lieu de débat. Si vous ne voulez pas débattre, sortez !