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Le samedi 8 février, le département de sociologie de l’Institut La Boétie organisait un colloque exceptionnel « Syndicalisme : que faire ? », à l’Espace conférence à Paris 11e.
Cette deuxième table ronde explorait le renouveau des pratiques syndicales pour faire face aux conséquences sur l’organisation du travail des mutations du capitalisme néolibéral.
Face à ces nouveaux défis, la défense des salariés se transforme en effet : elle imagine de nouvelles formes de luttes et intègre de nouvelles problématiques (LGBTI, antiracisme, féminisme…). Si certains parlent de dépassement du syndicalisme au profit de luttes plus éparses, ces nouvelles pratiques dessinent plutôt les contours d’un renouvellement de la pratique syndicale.
Cette table ronde analyse ainsi ces nouvelles pratiques de luttes et ce qu’elles nous disent du syndicalisme contemporain.
00:00:00 Présentation de la table ronde par Marlène Benquet
00:03:54 Intervention de Baptiste Giraud
00:25:13 Intervention de Jean-Marie Pernot
00:43:51 Intervention d'Adèle Tellez
01:02:52 Intervention de Fanny Gallot
01:17:15 Intervention de Caroline Blanchot
Avec :
• Caroline Blanchot, secrétaire générale de l’Ugict CGT
• Fanny Gallot, co-responsable du département d’histoire de l’Institut La Boétie, spécialiste des mouvements sociaux et du féminisme
• Baptiste Giraud, maître de conférences en science politique, auteur de « Réapprendre à faire grève »
• Jean-Marie Pernot, politologue, chercheur à l’IRES, auteur de « Le syndicalisme d’après : ce qui ne peut plus durer »
• Adèle Tellez, secrétaire générale de l’Union Locale CGT Paris 19e
Animée par Marlène Benquet, co-responsable du département de sociologie de l'Institut La Boétie
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gwab50 a partagé
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portes_thomas@bird.makeup
gwab50
Thomas Portes @portes_thomas@bird.makeup
30H. Voilà le temps qu’il aura fallu aux macronistes, aidés par la droite et l’extrême-droite, pour faire adopter un des textes les plus attentatoires aux libertés de ces derniers mois.
Retour sur les débats autour de la loi sûreté dans les transports
Thomas Portes · 2 j
30H. Voilà le temps qu’il aura fallu aux macronistes, aidés par la droite et l’extrême-droite, pour faire adopter un des textes les plus attentatoires aux libertés de ces derniers mois. Un empileme…
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Shake ton politique
Interpellations
Quelle eau du robinet voulez-vous boire ?
Terminé
Période des temps forts
Du 05.02.2025
au 20.02.2025
Période de participation
Du 05.02.2025
au 11.02.2025
48
Interpellables
792
Interpellations
Interpellation PPL Eau
Contexte
Les scandales de contaminations massives de l’eau potable s’enchaînent ces dernières années, ESA-métholachlore, chlorothalonil et plus récemment une enquête conjointe de Générations futures et UFC – Que Choisir a révélé une contamination généralisée de l’eau potable au TFA, polluant éternel notamment issu de la dégradation du flufénacet, un herbicide très utilisé. Face à cette situation, le député écologiste Jean-Claude Raux a déposé une proposition de loi pour protéger durablement la qualité de l’eau potable.
Cette proposition de loi demande en premier lieu l’interdiction des pesticides dans les aires d’alimentation des captages sensibles. Cette mesure est portée depuis des années par des acteurs de l’eau. Plus récemment, un rapport de trois inspections ministérielles appelait à la mise en place immédiate de mesures de réduction, voire d’arrêt de l’usage des pesticides autour des points de prélèvement d’eau en danger.
Objectifs
La proposition de loi sera discutée le 11 février en commission du développement durable et de l’aménagement du territoire puis le 20 février en séance publique à l’Assemblée nationale.
L’objectif de cette interpellation est de sensibiliser prioritairement les députés de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire sur l’importance de ce texte. Il permet protéger les Françaises et Français de tous les territoires en limitant le risque de boire une eau contaminée pour laquelle les traitements de dépollution coûtent très cher aux collectivités ainsi qu’aux usagères et usagers.
Le 20 février, les députes auront l’opportunité d’agir en votant pour cette proposition de loi pour protéger durablement la qualité de l’eau potable, la santé des Françaises et Français et leur budget. Il en va de leur responsabilité.
Interpeller vos élus
février 2025
Discussion en commission du développement durable
février 2025
Discussion en séance publique
Cette proposition de loi comprend deux volets :
Protéger :
Limiter toutes les pollutions dans les captages d’eau ;
Interdire les pesticides de synthèse et les engrais azotés minéraux dans les zones des captages sensibles.
Contrôler : Renforcer le contrôle de la qualité de l’eau potable par les ARS avec une liste nationale de contrôle, la recherche de métabolites de pesticides en fonction du contexte local et des informations détenues par l’ANSES sur les substances.
Proposition de loi n°766
Ce que nous voulons
La situation de l’eau potable est alarmante pour l’environnement, pour la santé et pour le pouvoir d’achat.
L’environnement est directement impacté par les pollutions aux pesticides, dans l’eau, l’air ou les sols. Les études s’empilent sur la responsabilité des pesticides dans l’effondrement des espèces, notamment des insectes et des oiseaux.
La santé humaine est menacée par la qualité de notre eau potable : foyers de cancers pédiatriques, risque avéré de maladie de Parkinson… c’est au minimum 10 pathologies pour lesquelles il existe déjà une présomption forte de lien avec l’exposition aux pesticides.
Les pollutions de l’eau potable coûtent un pognon de dingue. La dépollution de l’eau potable aux pesticides et aux engrais azotés minéraux coûte au minimum 750 millions € par an.
Nous sommes loin de connaître l’ampleur de la contamination de l’eau que nous buvons, ni les risques auxquels ils exposent. D’après Générations futures, 71 % des métabolites de pesticides à risque de contaminer les eaux souterraines ne font l’objet d’aucune surveillance.
Malheureusement, la loi ne protège pas suffisamment l’eau potable. Le rapport de trois inspections ministérielles pointe « l’échec global » des politiques publiques de réduction des pesticides et de protection de l’eau potable.
Si l’eau est notre « bien commun », ce combat nous pouvons le gagner. Collectivement.
Nous voulons que les députés et le Gouvernement prennent leurs responsabilités.
Puisque le constat est partagé par tous, que tous les territoires sont touchés et que chaque Français est concerné, il est temps d’agir.
Ils ont l’opportunité de le faire dès le 11 février.
La situation de l’eau potable est alarmante pour l’environnement, pour la santé et pour le pouvoir d’achat.
L’environnement est directement impacté par les pollutions aux pesticides, dans l’eau, l’air ou les sols. Les études s’empilent sur la responsabilité des pesticides dans l’effondrement des espèces, notamment des insectes et des oiseaux.
La santé humaine est menacée par la qualité de notre eau potable : foyers de cancers pédiatriques, risque avéré de maladie de Parkinson… c’est au minimum 10 pathologies pour lesquelles il existe déjà une présomption forte de lien avec l’exposition aux pesticides.
Les pollutions de l’eau potable coûtent un pognon de dingue. La dépollution de l’eau potable aux pesticides et aux engrais azotés minéraux coûte au minimum 750 millions € par an.
Nous sommes loin de connaître l’ampleur de la contamination de l’eau que nous buvons, ni les risques auxquels ils exposent. D’après Générations futures, 71 % des métabolites de pesticides à risque de contaminer les eaux souterraines ne font l’objet d’aucune surveillance.
Malheureusement, la loi ne protège pas suffisamment l’eau potable. Le rapport de trois inspections ministérielles pointe « l’échec global » des politiques publiques de réduction des pesticides et de protection de l’eau potable.
Si l’eau est notre « bien commun », ce combat nous pouvons le gagner. Collectivement.
Nous voulons que les députés et le Gouvernement prennent leurs responsabilités.
Puisque le constat est partagé par tous, que tous les territoires sont touchés et que chaque Français est concerné, il est temps d’agir.
Ils ont l’opportunité de le faire dès le 11 février.
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Connu / TG le 11/02/25 à 17:58
de Philippe, militant du GL Greenpeace de Nice
Connu / TG le 9/02/25 à 9:43
- La Sep
https://www.sep86.fr › inauguration-du-groupe-scolaire-georges-brassens-a-poitiers
Inauguration Du Groupe Scolaire Georges Brassens a Poitiers
Les travaux de rénovation thermique et de réhabilitation du groupe scolaire Georges Brassens ont duré 2 ans, de Juillet 2020 à Août 2022. Le coût total de l'opération s'élève à 6.7 millions d'euros dont 5.3 millions de travaux. - La Nouvelle République
https://www.lanouvellerepublique.fr › vienne › poitiers-apres-les-travaux-l-ecole-georges-brassens-devoile-son-nouveau-visage
Poitiers : après les travaux, l'école Georges-Brassens dévoile son ...
Après plus de deux ans réhabilitation et 6M€ de travaux, le groupe scolaire Georges-Brassens a été officiellement inauguré, mardi 6 septembre 2022. Ses 283 élèves évoluent dans des locaux plus... - eic-groupe.com
https://eic-groupe.com › projets › rehabilitation-et-extension-du-groupe-scolaire-andersen-poitiers
Réhabilitation et extension du groupe scolaire Andersen - Poitiers- EIC & Associés location_on Poitiers. Réhabilitation et extension du groupe scolaire Andersen - Poitiers. Missions. avp; esq; exe; pro; Détail du projet . Coût 7244K€ Surface SHON 6914m²; Localisation Poitiers; Maître d'ouvrage Ville de Poitiers; Mandataire Crea'ture; Avancement Etudes en
- espace3architecture.fr
https://www.espace3architecture.fr › references › rehabilitation-du-groupe-scolaire-georges-brassens
Réhabilitation du groupe scolaire Georges Brassens
Maîtrise d'ouvrage : VILLE DE POITIERS. Surface : 3120 m². Coût des travaux : 4 250 000 € HT. Réalisation : 2021 2022. Mission : BASE + OPC + EXE - La Sep
https://www.sep86.fr › visite-andersen
Visite du chantier du groupe scolaire Andersen - SEP
Visite du chantier de rénovation/ extension du groupe scolaire Andersen par Mme la maire de Poitiers Léonore Moncond'huy et M. le secrétaire général de la préfecture de la Vienne, Etienne Brun-Rovet - Poitiers.fr
https://www.poitiers.fr › sites › default › files › 2024-01 › 03_la_ville_0.pdf
LA VILLE - Poitiers
existants, c'est le groupe scolaire Tony-Lainé, aux Trois-Cités, qui va accueillir dès 2024 des panneaux photovoltaïques. Le choix a été guidé par l'état de la toiture : celle-ci a fait l'objet d'une rénovation récente et totalise une surface d'environ 750 m2. AUTOCONSOMMER DE L'ÉLECTRICITÉ VERTE - maisonduprojet.couronneries.fr
https://maisonduprojet.couronneries.fr › poitiers-le-groupe-scolaire-daudet-se-refait-une-beaute
Poitiers : le groupe scolaire Daudet se refait une beauté
Aux Couronneries, à Poitiers, le groupe scolaire Daudet vient d'être entièrement rénové au terme de deux ans de travaux. Nous aimons les couleurs, les nouvelles fenêtres, le nouveau préau. ... Après deux ans de travaux en site occupé, la rénovation de ce gros groupe scolaire des Couronneries est aux
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Algorithmique [6/6]
D’après un média publié le 04/12/2024 Source Avertissement
Personne·s Karl Pineau Valentin Hacault Théo Alves Da Costa Mathilde Saliou
Thèmes Intelligence artificielle Associations Technosolutionnisme
Type d’action Conférence
Type de publication Audio
Sommaire
Au fil des épisodes, Algorithmique a permis de détailler une partie des enjeux politiques, sociaux et environnementaux que soulève l’intelligence artificielle. Mais en tant que citoyenne, citoyen, comment s’emparer du sujet ? Comment, en pratique, s’emparer de ces nouvelles technologies ou, au contraire, la refuser ?
Ndlr : repris par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?PefLag ?
Clés : Environnement Interviews Mode de vie Ressources naturelles
Publication : 23/08/2023 - Mis à jour : 04/01/2024
Picture of Thomas Wagner
Dans La ville stationnaire, un livre clair, bien illustré et abordable, Sophie Jeantet, Clémence De Selva et Philippe Bihouix passent au peigne fin la croissance des villes qui est devenue insoutenable. Au menu : étalement urbain, déconstruction de la smart city, la Zéro Artificialisation Nette, et une tonne de solutions.
L’étalement urbain accélère l’érosion de la biodiversité et contribue au changement climatique. Votre ouvrage rappelle que la définition d’un sol artificialisé n’est pas aussi simple que nous pourrions le penser…
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Parmi les solutions, vous proposez de passer de la Zéro Artificialisation Nette à la Zéro Artificialisation Brute…
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promesse de la smart city ... vole en éclats ... L’abandon par SidewalkLabs (filiale du groupe Alphabet, la maison-mère de Google) du projet de la friche Quayside à Toronto au printemps 2020 a fait l’effet d’une douche froide (officiellement, le projet, qui avait provoqué l’enthousiasme à son lancement, a été abandonné pour des raisons financières, mais de vraies difficultés avaient surgi sur la possible marchandisation des données personnelles des futurs habitants). Il y a des effets de mode, comme partout : en ce moment, c’est l’IA qui tient la dragée haute, après le long-feu du métavers de Zuckerberg… Mais l’idée reste très implantée en Asie et au Moyen-Orient ; les projets délirants comme The Line, en Arabie Saoudite, sont obligatoirement smart, cela va sans dire (et forcément green, bien évidemment).
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matériaux biosourcés, qui représentent une belle opportunité pour décarboner nos bâtiments ... des limites dans l’application de passage à l’échelle
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l’inversion de la tendance de la décohabitation ... divorce ... c’est multi factoriel, que les luttes féministes, l’émancipation des femmes ... la taille moyenne des foyers français est passée de 3,1 personnes dans les années 1960 à 2,2 personnes aujourd’hui ... La séparation des conjoints n’est qu’un facteur de décohabitation parmi d’autres, aux côtés du vieillissement de la population ou de bonnes nouvelles comme l’augmentation du nombre d’étudiants ... le parc de logements vacants augmente – aujourd’hui plus de 8% du parc total, soit 3 millions de logements, dont 1,1 million depuis plus de deux ans. On « fabrique » des dizaines de milliers de logements vacants par an, parce qu’ils sont situés dans des régions ou des zones moins attractives, que leur taille, leur prix, leur localisation, leur contexte urbain, leur ancienneté (voire leur état d’insalubrité nécessitant des travaux que le propriétaire ne peut ou ne souhaite pas prendre en charge) ne conviennent pas aux ménages qui veulent s’installer ... la métropolisation participe à ce phénomène. 15% des communes françaises n’ont jamais été aussi peu peuplées ... depuis 1876.
...
pour contrer l’étalement urbain est ce que cela voudrait dire « concrètement, vieillir à plusieurs, garder ses enfants ou parents à la maison » ... On voit apparaître de très belles innovations, tout un continuum de “solutions” qui s’expérimentent ou se développent, qui demandent plus ou moins d’engagement personnel et de socialisation : le béguinage, la cohabitation intergénérationnelle, l’accueil d’étudiants dans les familles ou chez les retraités, les programmes d’habitat partagé dans le petit collectif, qui permettent de mutualiser des pièces comme la buanderie, une salle de jeux pour les enfants, une chambre supplémentaire pour accueillir les visiteurs, les espaces extérieurs…
...
Vous rappelez en citant Sophie Divry que le rêve de la maison individuelle et du grand jardin est avant tout une construction sociale ... sujets délicats ... Ce n’est pas tant les maisons individuelles qui posent problème, que le fait que beaucoup d’entre elles sont sous-occupées, qu’on ne sait pas les adapter aux situations familiales évolutives, que les « parcours résidentiels », comme on dit, sont très peu fluides, dans le parc privé comme dans le parc social.
L’une des propositions centrales de votre livre est que « pour construire mieux, nous n’aurons d’autres choix que de construire moins » ... Construire moins (de neuf) permettrait en outre de mobiliser les moyens humains, organisationnels et financiers sur la rénovation thermique, la réhabilitation et la transformation du parc existant.Nous sommes pour le moment très, très loin du rythme de croisière à atteindre: pour « tenir » la trajectoire de neutralité carbone, selon les scénarios, il faudrait rénover 800 000 à 1 million de logements par an, parallèlement à 3% du parc tertiaire et de bâtiments publics, sans fléchir pendant une trentaine d’années. Cela signifie au bas mot une multiplication par vingt du rythme actuel.
Plus d’un tiers de votre livre offre des solutions concrètes. Comme les synthèses du rapport du GIEC, nous avons déjà les solutions ... mieux utiliser, intensifier l’usage du bâti existant, on l’a évoqué avec les logements vacants ou sous-occupés. Mais c’est vrai aussi des bâtiments publics, des bureaux, des locaux commerciaux ou d’activité : on peut agir sur la multifonctionnalité, l’usage en fonction des horaires ou des périodes (le gymnase qui sert aussi de marché couvert, l’école de lieu d’accueil des clubs et associations le soir et le week-end, la salle de classe qui se transforme l’été en logement touristique – il y a déjà des exemples ! – etc.), la mutualisation (particulièrement pertinente dans les zones d’activités qui ont été construites à une époque où le foncier n’était pas un sujet de préoccupation). ... mener des projets urbains, faire de la densification « douce » dans le tissu pavillonnaire et les centres-villes, transformer intelligemment les formes bâties (élévations sur l’existant, découpage de logements…). Comparées à la production « classique », c’est évidemment de l’épicerie fine, de la haute-couture, plus complexe à mettre en œuvre… ... la métropolisation, la concentration des populations autour de « locomotives économiques » a été favorisée, amplifiée, accompagnée par les politiques publiques ... Mais la croissance des grandes villes révèle désormais sa face sombre : effets contre-productifs d’une croissance trop rapide, saturation des équipements et des infrastructures de transport, relégation des plus modestes à la périphérie avec l’augmentation du prix du foncier, perte d’identité progressive avec une « standardisation » des constructions neuves et des offres adaptées aux visiteurs touristiques… et une plus grande vulnérabilité aux crises potentielles et aux effets de changement climatique (îlots de chaleur urbain, etc.).
Si nous voulons gagner en résilience, les métropoles ne doivent plus grandir, mais essaimer
...
ces nouvelles orientations d’aménagement du territoire ne doivent pas être perçues comme une difficulté supplémentaire, qui viendrait s’empiler sur toutes les autres « transitions » à mener dans les décennies qui viennent, mais comme une « pièce du puzzle », car elles pourraient particulièrement bien s’articuler avec d’autres enjeux de la transition énergétique et environnementale, comme celui d’une nécessaire démobilité, en diminuant nos besoins de déplacements quotidiens, en rapprochant les zones d’emploi et d’activité des logements, en favorisant le maillage pour les mobilités actives ou celui de la mutation du système agricole vers des pratiques respectueuses du sol et du vivant, forcément plus intensives en travail humain. Les villes « idéales » sont déjà là, ce sont celles que nous avons sous les yeux, qu’il faut « réparer », entretenir, réinvestir, adapter aux enjeux futurs.
Connu / https://mamot.fr/@bonpoteofficiel/113412925266068037
Ndlr : terminer d'indexer, valoriser ACT
Alhambra, le trésor du dernier sultanat d'Espagne
92 min
Disponible jusqu'au 25/12/2024
À la télévision le samedi 2 novembre à 13:30
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Sous-titrage malentendant
Histoire
Civilisations
Documentaires et reportages
Exploration inédite de l’Alhambra, à Grenade, cité palatiale fortifiée embrasée par le soleil andalou, joyau de l’art islamique et témoin de l’ultime royaume musulman en Espagne.
Lorsqu'en 1492 les couronnes d'Aragon et de Castille font tomber le sultanat de Grenade et pénètrent à l'intérieur des dix hectares cernés de muraille de sa forteresse, au sommet de la colline qui domine la ville, les envahisseurs restent muets devant la magnificence du lieu. C'est que l'Alhambra ("Al Hamra", littéralement "la rouge", en arabe, la couleur caractéristique de ses murs), dont les travaux ont débuté en 1238, demeure la plus importante merveille architecturale des sultans nasrides, la dernière dynastie musulmane d’Espagne. Les murs des palais, recouverts de calligraphie arabe, racontent par la voix des vizirs, les Premiers ministres également poètes, huit siècles de splendeurs de l'art islamique. Les jardins, joyaux de verdure au cœur d'une région aride, sont irrigués par un ingénieux système développé au XIIIe siècle, qui continue en partie à fournir aujourd’hui l'eau nécessaire aux nombreuses essences d'arbres fruitiers, plantées pour créer une impression d’éden terrestre. Au cœur de la cité palatiale, la célèbre fontaine aux douze lions, alimentant des canaux qui représentent les quatre fleuves du paradis décrit dans le Coran, apporte la preuve que la figuration, tant qu'elle n'investissait pas le domaine religieux, avait toute sa place dans le monde musulman.
Beauté géométrique
En compagnie d’experts, d’archéologues et de restaurateurs de l'Alhambra, tous passionnés, Marc Jampolsky (Versailles – Le palais retrouvé du Roi-Soleil) révèle le destin aussi exceptionnel que tragique de ce chef-d’œuvre arabo-andalou. Une exploration privilégiée d'un site à la beauté exubérante, prouesse architecturale qui fit de la géométrie une ressource formelle et expressive sans égale.
Réalisatio Marc Jampolsky
Pays France
Année 2024
Ndlr : >22:00 terminer ACT
Reportage — Agriculture
Dans la « vallée de la chimie », un maraîcher en guerre contre les PFAS
Par Estelle Levresse et Bastien Doudaine (photographies)
22 avril 2024 à 09h35 Mis à jour le 23 avril 2024 à 10h10
Durée de lecture : 7 minutes
Agriculture Pollutions
Chimiste de formation, Louis Delon a compilé des connaissances scientifiques et l'association qu'il a cocréée a remporté de belles victoires. - © Bastien Doudaine / Reporterre
Maraîcher bio et chimiste de formation, Louis Delon est l’une des figures de la lutte contre les PFAS dans la région lyonnaise. Depuis deux ans, la pollution massive aux polluants éternels a déclenché la mobilisation citoyenne.
Châsse-sur-Rhône (Isère), ... Soucieux de se reconnecter avec la nature, Louis Delon s’est reconverti dans l’agriculture biologique. Depuis qu’il a lancé, en 2020, son activité de maraîchage en permaculture, le fermier autodidacte a toujours été aux petits soins pour son exploitation d’1,4 hectare qu’il aimerait transformer en plateforme expérimentale d’agro-écologie.
Alors, quand le documentaire d’« Envoyé spécial » sorti en mai 2022 a révélé le scandale de la pollution massive aux PFAS dans la « vallée de la chimie » toute proche, la nouvelle a été dure à encaisser. « Je trime pour avoir les pratiques les plus vertueuses possibles pendant que des industriels sans scrupules polluent notre environnement », s’indigne-t-il. Depuis, il est devenu la figure de proue de la lutte contre ces « polluants éternels » dans la région lyonnaise. Chimiste de formation, il a emmagasiné un savoir précieux et l’association qu’il a cocréée a remporté de belles victoires.
...
En cause, la plateforme industrielle de Pierre-Bénite, où opèrent deux géants de la chimie : le français Arkema et le japonais Daïkin, qui produisent et utilisent des molécules perfluorées depuis des décennies.
...
il vit avec sa famille à Communay, l’une des localités directement affectées par la pollution ... L’État savait mais a fermé les yeux
Aux côtés d’un petit groupe de parents inquiets pour leurs enfants, il s’est aussi engagé dans la création d’un collectif citoyen. Né en novembre 2022, Ozon l’eau saine vise à informer la population de façon claire et obliger les élus à prendre des mesures de précaution. Le collectif a également établi une collaboration avec le Professeur Sébastien Sauvé — chercheur à l’Université de Montréal, éminent spécialiste des PFAS — afin de mener ses propres investigations sur la pollution du territoire.
Durée de lecture : 2 minutes
Inondations Climat
Le 17 octobre, des précipitations inédites « de mémoire d’homme » ont balayé l’Ardèche, d’après les mots d’Agnès Pannier-Runacher. La ministre de la Transition écologique a ajouté qu’il fallait « se préparer » à la recrudescence de ces épisodes en développant « une culture du risque ». Coïncidence : le même jour, la Caisse centrale de réassurance (CCR) dévoilait le lancement d’une grande carte des risques de catastrophes naturelles.
Mandatée par l’ex-gouvernement de Gabriel Attal, la CCR aura pour tâche de recenser les zones les plus exposées aux inondations, débordements, submersions, sécheresse, cyclones et retrait-gonflement. Une carte de la présence des assurances sur le territoire français sera ensuite élaborée. Puis les deux jeux de données seront comparés. Objectif : identifier les endroits désertés par les assurances.
Ce phénomène de désengagement a déjà été observé par l’assureur des assureurs au lendemain d’inondations : « On sait que, quand ça commence, ça peut aller très vite, déplore Édouard Vieillefond, le directeur général de la structure, dans Le Monde. Il suffit qu’un ou deux gros commencent à partir pour que les autres ne puissent pas tenir. »
Les premiers résultats devraient tomber au printemps 2025. L’analyse promet d’être si fine, que la CRR sera en mesure d’attribuer un diagnostic à l’échelle d’une maison individuelle. Pour autant, ces données resteront confidentielles et anonymisées. Une précaution inévitable pour ne pas bouleverser les prix de l’immobilier. Alors qui consultera ces travaux ? L’État uniquement. Il pourra ainsi décider d’attribuer davantage de commissions aux assurances continuant à travailler dans les zones à risque.