Connu / TG le 24/08/24 à 14:08
-> https://institut-terram.org/publications/jeunesse-et-mobilite-la-fracture-rurale/
Clés : Environnement Interviews Mode de vie Ressources naturelles
Publication : 23/08/2023 - Mis à jour : 04/01/2024
Picture of Thomas Wagner
Dans La ville stationnaire, un livre clair, bien illustré et abordable, Sophie Jeantet, Clémence De Selva et Philippe Bihouix passent au peigne fin la croissance des villes qui est devenue insoutenable. Au menu : étalement urbain, déconstruction de la smart city, la Zéro Artificialisation Nette, et une tonne de solutions.
L’étalement urbain accélère l’érosion de la biodiversité et contribue au changement climatique. Votre ouvrage rappelle que la définition d’un sol artificialisé n’est pas aussi simple que nous pourrions le penser…
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Parmi les solutions, vous proposez de passer de la Zéro Artificialisation Nette à la Zéro Artificialisation Brute…
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promesse de la smart city ... vole en éclats ... L’abandon par SidewalkLabs (filiale du groupe Alphabet, la maison-mère de Google) du projet de la friche Quayside à Toronto au printemps 2020 a fait l’effet d’une douche froide (officiellement, le projet, qui avait provoqué l’enthousiasme à son lancement, a été abandonné pour des raisons financières, mais de vraies difficultés avaient surgi sur la possible marchandisation des données personnelles des futurs habitants). Il y a des effets de mode, comme partout : en ce moment, c’est l’IA qui tient la dragée haute, après le long-feu du métavers de Zuckerberg… Mais l’idée reste très implantée en Asie et au Moyen-Orient ; les projets délirants comme The Line, en Arabie Saoudite, sont obligatoirement smart, cela va sans dire (et forcément green, bien évidemment).
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matériaux biosourcés, qui représentent une belle opportunité pour décarboner nos bâtiments ... des limites dans l’application de passage à l’échelle
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l’inversion de la tendance de la décohabitation ... divorce ... c’est multi factoriel, que les luttes féministes, l’émancipation des femmes ... la taille moyenne des foyers français est passée de 3,1 personnes dans les années 1960 à 2,2 personnes aujourd’hui ... La séparation des conjoints n’est qu’un facteur de décohabitation parmi d’autres, aux côtés du vieillissement de la population ou de bonnes nouvelles comme l’augmentation du nombre d’étudiants ... le parc de logements vacants augmente – aujourd’hui plus de 8% du parc total, soit 3 millions de logements, dont 1,1 million depuis plus de deux ans. On « fabrique » des dizaines de milliers de logements vacants par an, parce qu’ils sont situés dans des régions ou des zones moins attractives, que leur taille, leur prix, leur localisation, leur contexte urbain, leur ancienneté (voire leur état d’insalubrité nécessitant des travaux que le propriétaire ne peut ou ne souhaite pas prendre en charge) ne conviennent pas aux ménages qui veulent s’installer ... la métropolisation participe à ce phénomène. 15% des communes françaises n’ont jamais été aussi peu peuplées ... depuis 1876.
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pour contrer l’étalement urbain est ce que cela voudrait dire « concrètement, vieillir à plusieurs, garder ses enfants ou parents à la maison » ... On voit apparaître de très belles innovations, tout un continuum de “solutions” qui s’expérimentent ou se développent, qui demandent plus ou moins d’engagement personnel et de socialisation : le béguinage, la cohabitation intergénérationnelle, l’accueil d’étudiants dans les familles ou chez les retraités, les programmes d’habitat partagé dans le petit collectif, qui permettent de mutualiser des pièces comme la buanderie, une salle de jeux pour les enfants, une chambre supplémentaire pour accueillir les visiteurs, les espaces extérieurs…
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Vous rappelez en citant Sophie Divry que le rêve de la maison individuelle et du grand jardin est avant tout une construction sociale ... sujets délicats ... Ce n’est pas tant les maisons individuelles qui posent problème, que le fait que beaucoup d’entre elles sont sous-occupées, qu’on ne sait pas les adapter aux situations familiales évolutives, que les « parcours résidentiels », comme on dit, sont très peu fluides, dans le parc privé comme dans le parc social.
L’une des propositions centrales de votre livre est que « pour construire mieux, nous n’aurons d’autres choix que de construire moins » ... Construire moins (de neuf) permettrait en outre de mobiliser les moyens humains, organisationnels et financiers sur la rénovation thermique, la réhabilitation et la transformation du parc existant.Nous sommes pour le moment très, très loin du rythme de croisière à atteindre: pour « tenir » la trajectoire de neutralité carbone, selon les scénarios, il faudrait rénover 800 000 à 1 million de logements par an, parallèlement à 3% du parc tertiaire et de bâtiments publics, sans fléchir pendant une trentaine d’années. Cela signifie au bas mot une multiplication par vingt du rythme actuel.
Plus d’un tiers de votre livre offre des solutions concrètes. Comme les synthèses du rapport du GIEC, nous avons déjà les solutions ... mieux utiliser, intensifier l’usage du bâti existant, on l’a évoqué avec les logements vacants ou sous-occupés. Mais c’est vrai aussi des bâtiments publics, des bureaux, des locaux commerciaux ou d’activité : on peut agir sur la multifonctionnalité, l’usage en fonction des horaires ou des périodes (le gymnase qui sert aussi de marché couvert, l’école de lieu d’accueil des clubs et associations le soir et le week-end, la salle de classe qui se transforme l’été en logement touristique – il y a déjà des exemples ! – etc.), la mutualisation (particulièrement pertinente dans les zones d’activités qui ont été construites à une époque où le foncier n’était pas un sujet de préoccupation). ... mener des projets urbains, faire de la densification « douce » dans le tissu pavillonnaire et les centres-villes, transformer intelligemment les formes bâties (élévations sur l’existant, découpage de logements…). Comparées à la production « classique », c’est évidemment de l’épicerie fine, de la haute-couture, plus complexe à mettre en œuvre… ... la métropolisation, la concentration des populations autour de « locomotives économiques » a été favorisée, amplifiée, accompagnée par les politiques publiques ... Mais la croissance des grandes villes révèle désormais sa face sombre : effets contre-productifs d’une croissance trop rapide, saturation des équipements et des infrastructures de transport, relégation des plus modestes à la périphérie avec l’augmentation du prix du foncier, perte d’identité progressive avec une « standardisation » des constructions neuves et des offres adaptées aux visiteurs touristiques… et une plus grande vulnérabilité aux crises potentielles et aux effets de changement climatique (îlots de chaleur urbain, etc.).
Si nous voulons gagner en résilience, les métropoles ne doivent plus grandir, mais essaimer
...
ces nouvelles orientations d’aménagement du territoire ne doivent pas être perçues comme une difficulté supplémentaire, qui viendrait s’empiler sur toutes les autres « transitions » à mener dans les décennies qui viennent, mais comme une « pièce du puzzle », car elles pourraient particulièrement bien s’articuler avec d’autres enjeux de la transition énergétique et environnementale, comme celui d’une nécessaire démobilité, en diminuant nos besoins de déplacements quotidiens, en rapprochant les zones d’emploi et d’activité des logements, en favorisant le maillage pour les mobilités actives ou celui de la mutation du système agricole vers des pratiques respectueuses du sol et du vivant, forcément plus intensives en travail humain. Les villes « idéales » sont déjà là, ce sont celles que nous avons sous les yeux, qu’il faut « réparer », entretenir, réinvestir, adapter aux enjeux futurs.
Connu / https://mamot.fr/@bonpoteofficiel/113412925266068037
Ndlr : terminer d'indexer, valoriser ACT
« Jeunes des bourgs » et « jeunes des tours » piégés dans un même ascenseur social grippé / Emilie Denetre Publié le 19/01/2024 à 15h45 - Courrier des Maires
Sujets relatifs :
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Plusieurs études et sondages récents pointent les difficultés d’orientation, entre autres embûches sur le chemin de l’accès à l’emploi, rencontrées par toute une partie des jeunes Français. Coût des études et des frais annexes trop élevé, manque de projection dans l’avenir, mobilités entravées par la concentration urbaine de l’enseignement supérieur : les freins culturels comme financiers sont aujourd'hui connus, et partagés aussi bien par les jeunes issus de milieux modestes habitant les quartiers Politique de la ville comme ceux ayant grandi dans des villages ruraux. Si une grande partie de la réponse appartient à l’État, les collectivités ont aussi leur rôle à jouer pour changer la donne.
Seuls 7% des enfants issus de familles d’origine sociale à dominante ouvrière exerceront une profession intellectuelle supérieure… contre 81% de ceux nés dans une famille majoritairement composée de cadres et CSP+. « L’ascenseur social s’est arrêté dans les années 2000, et il n’a pas redémarré depuis » tance Antoine Dulin, qui s’appuie sur les chiffres d’un rapport que « France Stratégie », l’organe de prospective de Matignon, a consacré à la mobilité sociale des jeunes. « La reproduction sociale reste marquée dans la société[…]
...
Sur ce site vous trouverez les réponses du CADE (Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays basque et du sud des Landes) et des associations opposées au GPSO (Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest) aux questions posées par les régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie auteures d’un site internet de promotion du GPSO.
Sans les LGV et avec les trains régionaux, le Sud-Ouest rayonne
4800 hectares de terres artificialisées
Selon les Régions, auteures de cette plaquette à la gloire des LGV, le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest serait « un projet d’avenir historique » assurant « une mobilité pour tous, plus écologique », créant « des connexions plus rapides avec Paris et l’Europe, et font rayonner les Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie », « au service de tous les habitants ». La LGV sera « une voie pour le développement économique durable et la transition écologique ».
Des slogans racoleurs, démentis par les études produites ou citées par les collectifs questionnant l'intérêt du GPSO.
La question est de savoir si une LGV est indispensable pour être plus proches de nos proches et si un tel investissement se justifie pour satisfaire 5% des usagers du train ?
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Faux atouts
Quatre bonnes raisons de ne pas faire le GPSO : proximité, durabilité, développement des territoires, mobilité pour tous
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Mentions légales
Editeur Nom de l'association : CADE
Adresse : 124 chemin de Galharret, 64990 Mouguerre
Directeur de la publication : Victor Pachon
Hébergeur Nom : OVH
Connu / mel Sujet : sur le site du CADE cette semaine Date : Wed, 25 Oct 2023 14:01:31 +0000
La Cellule Régionale France Mobilités Nouvelle-Aquitaine a le plaisir de vous inviter au 2ème Carrefour des Mobilités, le mardi 10 octobre 2023, Cité de la BD Angoulême.
Venez collecter les meilleures pratiques de covoiturage des employeurs, collectivités et aménageurs de Nouvelle-Aquitaine. Echangez avec les experts de la Cellule France Mobilités, les opérateurs de covoiturage, vos pairs et revenez avec les modes opératoires adaptés à vos territoires !
Connu / https://twitter.com/Dominik_Onagrin/status/1711751673285132595
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φAmish-Esperanto-Dom🔻🐢 @Dominik_Onagrin
Au temps pour moi @JulienDelalande : @Mobicoop avait bien annoncé à temps la journée à Angoulême.
Le problème : BIEN QUE j'aie activé la cloche des alarmes, Xwitter ne m'affiche PAS ts les posts de ce compte. Ainsi que d'autres comme @HansEichbaum
par expl. Ça fait ierch!
4:32 PM · 10 oct. 2023 ·27 vues
Conversation
Mobicoop - La mobilité partagée @Mobicoop 🗓️Le 10 octobre, nous serons au Carrefour des mobilités organisé par @ademe à Angoulême.
Le thème : osons le #covoiturage !
@FranceMobilites @Cerema @ademe_NA @ANCTerritoires
Image 10:36 AM · 29 sept. 2023 · 85 vues
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Xavier Bonnefont, Président de GrandAngoulême
a le grand plaisir de vous inviter à la deuxième Réunion Publique de restitution du diagnostic de la démarche Cartéclima !
le 20 mars 2023, 18h-20h, à l’espace Carat
...
deuxième réunion publique, ouverte à tous.
CARTECLIMA ! est la démarche qui nous conduira à adopter de nouvelles règles d’urbanisme et à planifier des actions concrètes pour favoriser le développement durable de notre territoire et s’adapter aux changements climatiques.
Pour agir en connaissance, il a fallu rassembler toutes les informations utiles dans un document : le diagnostic Cartéclimat, qui décline une analyse chiffrée et qualitative des phénomènes à l’œuvre sur GrandAngoulême.
Cette réunion publique a pour objectif de vous présenter et d’échanger sur les principales données et les grands enjeux qui en sont issus, dans la continuité des ateliers participatifs des 23 et 30 novembre derniers.
Pour mémoire, Cartéclima ! est le nom donné à la démarche globale de révision du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) valant Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET)
et d’élaboration du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) valant Plan de Mobilité (PDM).
Connu / TG le 06/03/23 à 22:15
La mission d’Ircam Amplify est de mettre le meilleur de la recherche audio et de la création sonore issu de l’Ircam au service des marchés et des nouveaux usages pour inventer, aux côtés des différents acteurs des écosystèmes audio, des futurs désirables en matière sonore. Il s’agit d’amplifier les pouvoirs du son avec justesse et harmonie, en veillant notamment à ce que la technologie soit toujours utile et responsable.
Filiale de l’Ircam créée en juillet 2019, Ircam Amplify réunit également à son capital la Caisse des Dépôts, Believe et E.T.R.E.
Ircam Amplify est le pont entre la recherche reconnue d’excellence de l’Ircam et ses applications concrètes, à l’heure où les nouveaux usages font du son un enjeu déterminant dans de nombreux marchés.
Pour le monde industriel, l’Ircam constitue en effet une source précieuse de connaissances scientifiques et de savoir-faire technologiques de pointe, issus de 40 ans de recherches transdisciplinaires, de créations expérimentales et d’innovations dans le domaine sonore. En offrant aux entreprises une exclusivité d’accès à cette expertise unique, Ircam Amplify les accompagne dans la conception et le développement de nouveaux usages, produits et expériences sonores à la croisée de la technologie et de l’émotion.
Ircam Amplify offre des solutions sur trois territoires en plein essor, en proposant tout à la fois des technologies, des services et des contenus :
- le son comme espace (design sonore, audio 3D),
- le son comme interface (synthèse vocale, nouveaux instruments, interaction geste et son),
- le son comme data (indexation et recommandation musicale, web audio).
Ircam Amplify répond prioritairement aux besoins de cinq marchés : Robotique & IoT, Luxe & retail, Mobilité & Smart cities, Santé & Bien-être, Industries culturelles & créatives.
Site internet https://ircamamplify.com/
Connu / mel du 11/02/2023 06:02 puis https://www.ladn.eu/event/soiree-les-pouvoirs-du-son-avec-lircam-amplify/
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Soirée « les pouvoirs du son » avec l'Ircam Amplify / L’ADN Le SHIFT ...
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This event ended at 12:24 PM on January 31, 2023 Plus- 362 - 0 - 0 - 0
Le magazine L’Hémicycle, en partenariat avec VINCI Autoroutes, La Fabrique Ecologique et Mobilettre, organisait le 31 janvier un colloque sur le thème de la décarbonation des mobilités, avec notamment François Gemenne, politologue et auteur pour le GIEC, et Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports.
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?vnrliQ
Retrouvez ici l'enregistrement intégral de ce colloque.
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Conclusion de Clément Beaune, ministre chargé des transports -> https://vimeo.com/792899730
Connu / tg 19/1/22 21h44
[Blog] Enquête nationale sur la mobilité des français : quelques enseignements de la nouvelle édition et évolutions récentes ➡️Les chiffres tant attendus de l’INSEE viennent d’être publiés. / Mathieu Chassignet
...
Introduction
Dans le cadre du programme d’expérimentation de l’approche systémique piloté à la direction régionale Ile-de-France de l’ADEME, nous souhaitons organiser une journée consacrée à la démarche « low-tech » comme approche systémique de l’« innovation », en nous appuyant sur l’enjeu de la mobilité des personnes et des marchandises.
... organisé en partenariat avec la Fabrique des Mobilités et la Fabrique de la Logistique (2 créations originales de l’ADEME). ... dans le cadre du lancement de l'AMI Low Tech en Ile-de-France.
En préparation, un Meetup a été organisé le 16 octobre : https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Meetup_LowTech_x_Mobilit%C3%A9s
Objectifs
- Sensibiliser les acteurs des territoires (collectivités, entreprises, etc.)
- S’accorder sur une définition commune d’une démarche « lowtech »
- Articuler la démarche « lowtech » avec les actions et projets actuels
- Initier une dynamique concrète et collective qui s’appuiera a minima sur les deux Fabriques partenaires de la journée
Notes
PAD : https://pad.fabmob.io/lFouqUMrRlaZZcNEEu1Lzw#
Image : Fabmob-calendar.jpg
Tags : low tech
Thème : Open HardWare, Open Street Map OSM, Vélo et Mobilités Actives, Ecoles et Etudiants, Logistique urbaine, Logiciel Libre
Participants : Thibaut-IdF
Journée : 2020/09/29
Connu / https://twitter.com/fab_mob/status/1223268113401204745
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Fabrique Mobilités @fab_mob
[Meetup] Venez échanger et questionner la #LowTech
4:33 PM · 31 janv. 2020·- 8 Retweets avec un commentaire 11 J'aime
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9 vues - 0 - 0 - 52 abonnés
Thierry Augereau colistier et habitant de Sainte Cécile va vous parler de mobilité.
Le 28 juin on vote pour Un Havre Citoyen avec Jean-Paul LECOQ
Un accompagnement pour le changement
Notre expérience dans le domaine de la mobilité partagée est notre atout. Aujourd’hui nous vous accompagnons à la conduite du changement pour tous vos projets.
Nous vous aidons à répondre aux craintes des futurs utilisateur·rice·s:
- Contraintes liées aux détours et horaires
- Partager son trajet avec un inconnu
- Passer de conducteur à passager
- Peur de ne pas trouver un trajet retour
- Difficultés à trouver un covoitureur ou une covoitureuse
Notre expérience dans le domaine de la mobilité nous différencie des autres acteurs et nous permet de vous fournir des conseils adaptés à vos besoins en communication pour compléter nos solutions techniques.
Une implantation nationale avec une équipe de professionnel.le.s et de bénévoles
nous sommes répartis un peu partout en France et nous intervenons sur tout le territoire pour vous accompagner.
David
impliqué sur Amiens, rencontre ses voisins, les associations et les entreprises pour leur présenter la plateforme Mobicoop. Il organise des petit-déjeuners sur son lieu de travail et des apéros dans son quartier pour lever les freins au covoiturage. Il agrandit actuellement son réseau à toute la Somme.
Jean-Louis
Jean-Louis fait partie d’un collectif éco-citoyen dans les Pyrénées-Atlantiques. Il a obtenu de sa mairie un local pour accueillir, présenter le projet et inscrire manuellement les personnes intéressées qui ne disposent pas d’ordinateur.
Il va également communiquer sur Mobicoop lors des événements sur l’écologie et la solidarité grâce au kit d’affichage fourni.
Jean-Claude
Jean-Claude milite dans le Gers pour les nouvelles mobilités. Il assiste aux plénières du PCET (Plan Climat-Air Energie Territorial) et au Comité départemental de la Mobilité, il participe aux propositions citoyennes en présentant Mobicoop.
Des statistiques pour suivre votre évolution
- suivre l’évolution des gains de CO2 grâce aux trajets covoiturés sur une période donnée.
- avoir un véritable suivi sur la mobilité solidaire sur votre territoire et les publics concernés.
Une offre complète
- Conseils et formation autour de nos outils, leur interprétation, les arguments à utiliser…
- Création de supports numériques et imprimés, flyers, affiches, kakémonos, bandeaux web, logotype…
- Incitation, bonus, gamification, jeux concours…
- Community managment, sur tous les réseaux sociaux.
- Animation en entreprise et grand public, mailing/newsletter, sondages, activités, sensibilisation, interventions terrains, stand…
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Animer plutôt que communiquer
Nous nous basons sur la théorie du “Nudge” pour apporter une approche sociologique sur le changement d’un comportement et donc sur l’animation d’un dispositif. Une communication a besoin d’être appuyée par de l’animation avec des messages précis, des actions et des rencontres sur le terrain (qui vont plus loin qu’une simple “tenue de stand”). Dans le cadre du covoiturage, il est intéressant de communiquer régulièrement sur des messages à triple avantages :
- Avantage écologique : moins de pollution, optimisation des déplacements, moins de bouchons, …
- Avantage économique : économie financière, moins d’usure du véhicule,…
- Avantage humain : convivialité, sécurité, plus de places de parking, moins de
fatigue,…
L’investissement dans un outil comme dans des infrastructures est inutile s’il n’est pas associé à des actions systématiques pour accompagner un changement de comportement volontaire vers de nouvelles pratiques de mobilité.
Objectif général de la démarche d’animation
Un des principes d’action de l’animateur est le « aller vers ». Notre stratégie d’animation est structurée de la manière suivante :
- Une phase d'adhésion des individus et des entreprises, essentielle pour la suite de la démarche, y compris dans la perspective de pérenniser le dispositif de mise en relation.
- Une phase de renforcement visant à valoriser la pratique des covoitureur·euse·s déjà expérimenté·e·s, et à faire venir de nouveaux covoitureur·euse·s.
enquete covoiturage - Une phase de promotion intensive du covoiturage :
• directement dans les entreprises participantes, puis par contact individuel avec les salariés intéressés,
• auprès du grand public. - Une phase de pérennisation, pour mettre en avant les avantages que l’outil apporte aux covoitureurs. De manière quantitative, l’objectif est de communiquer auprès d’assez d’entreprises et d’individus pour toucher le plus grand pourcentage des publics cibles. L’animation des entreprises repose sur des principes de communication engageante :
• une adhésion active des entreprises, mais sans engagement financier,
• un engagement pas à pas des salariés dans la démarche covoiturage,
• une valorisation des bonnes pratiques.
Économie - Social - Temps de Lecture 3 min. - Article réservé aux abonnés
Dans un petit village de l’Ain, Pierre Bertin a mis en place un réseau de covoiturage et une fiche de « mobilité » qui permet aux habitants de connaître tous les moyens de déplacements existants alentour.
Voilà un débat qui agite les tablées du dimanche, et dont on pourrait résumer les termes par ce propos : « Nous, à la campagne, on a besoin de la voiture. On ne peut pas faire autrement ». Et pourtant, patiemment, sans faire de bruit, quelques individus tentent de prouver, à leur échelle, qu’ils peuvent faire autrement, même à la campagne. C’est le cas de Pierre Bertin, aujourd’hui âgé de 61 ans, qui vit à Journans, un joli village de l’Ain, posé pile à l’endroit où la plaine de la Bresse cède la place aux contreforts du Jura. Cette localité de 355 habitants, à 10 kilomètres au sud-est de Bourg-en-Bresse, n’est pas desservie par le réseau de bus urbain.
L’apéro bus organisé tous les trimestres pour mettre à jour la fiche de renseignements sur les modes de déplacements disponibles autour du village de Journans (Ain).
L’apéro bus organisé tous les trimestres pour mettre à jour la fiche de renseignements sur les modes de déplacements disponibles autour du village de Journans (Ain). Marie Thé Ballet
Fin 2016, rentrant de l’hôpital après un malaise, M. Bertin se sent bien dépourvu. Il s’en est bien tiré, mais les médecins lui interdisent la conduite pendant six mois. « Je voulais continuer mes activités », raconte-t-il. Son voisin, Jacques Toulemonde, l’aide à réfléchir. « Nous avons rassemblé une trentaine d’adresses mail de personnes vivant dans le village et leur avons demandé si elles accepteraient de me dépanner de temps en temps », explique le villageois. La solidarité agit rapidement. Revigoré, Pierre baptise sa liste « Pierre qui roule ».
Cet « écomobile club », comme dit son voisin Jacques, devient aussitôt une branche de l’association Autosbus qui tente, depuis 2013, de proposer des solutions à ceux qui ne peuvent se déplacer en voiture aux alentours de Bourg-en-Bresse. Aujourd’hui, les 52 contacts du « covoiturage villageois » viennent au secours, à l’occasion, de salariés en panne de voiture, de parents empêchés que leurs enfants attendent à la sortie du collège, ou de personnes âgées.
Compilation des informations
M. Bertin a repris le volant, mais n’a pas oublié les difficultés de ceux qui doivent s’en passer. Avec l’association, il recense, pour le village de Journans, les horaires et les arrêts des autocars régionaux, les chauffeurs de taxi, les distances parcourables à pied et à vélo, ainsi que les temps de trajet. Cet ensemble d’informations pratiques est regroupé sous le nom de « fiche de mobilité » et figure sur le site de la commune.
Tous les trimestres, une demi-douzaine d’adhérents actifs se retrouvent autour d’un apéro pour mettre à jour les renseignements
Basée sur des observations réelles, et non sur un agrégat de données numériques, cette « fiche » est bien plus précise que celles que pourraient concevoir les opérateurs de transports. « C’est du bon sens, mais ça n’arrive pas tout seul », observent les membres de l’association, qui ont pêché l’idée en Belgique. Tous les trimestres, une demi-douzaine d’adhérents actifs se retrouvent autour d’un apéro pour mettre à jour les renseignements.
Conversation Antoine Huré @alpahufa
[thread] Ça fait maintenant un peu plus d’un an que #Dunkerque a instauré la gratuité des transports en commun et les premières études sont sorties. Spoiler : c’est un succès. #mobilités #transportgratuit
12:31 PM · 23 oct. 2019·Twitter Web App
1,2 k Retweets 1,8 k J'aime
...&...
Antoine Huré @alpahufa · 13h
Malgré la hausse de fréquentation, DKBus ne constate pas plus d'incivilités : gros succès, parce que c'était une des plus grandes craintes.
Antoine Huré @alpahufa · 13h
J'ai hâte de voir plus de résultats et enquêtes sur les mobilités à Dunkerque et j'espère voir plus de villes se pencher sur la question de la gratuité. #fin
(sources: http://obs-transport-gratuit.fr/travaux-164/etudes-175/dunkerque-effets-de-la-gratuite-totale-septembre-2019-billet-281.html
)
Jota @Jc_pcco · 12h En réponse à @alpahufa et @LucieBacon
Pour ceux que ça intéresse, une commission à rendu un rapport au sénat sur le sujet : https://senat.fr/commission/missions/mission_dinformation_sur_la_gratuite_des_transports_collectifs.html
Passionnant :)
Senat.fr – Un site au service des citoyens
Le Sénat vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement et évalue les politiques publiques. Il peut modifier la Constitution avec l’ Assemblée nationale.
senat.fr
... le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), grande loi du quinquennat portant sur les transports, arrive dans sa dernière ligne droite. ... « Se focaliser sur les services de transport (covoiturage, véhicules en libre-service) plutôt que sur les infrastructures, c’est un vrai pas en avant », se réjouit Yves Crozet, économiste des transports. « Nous n’avons quasiment pas une virgule à changer dans le préambule de la loi », abonde Geneviève Laferrere, chargée des transports à France nature environnement (FNE).
2/ Les campagnes au même niveau que les villes… sur le papier
...
La loi n’impose pas non plus d’horizon proche d’interdiction des véhicules légers consommant des énergies fossiles, comme le demandait le Réseau action climat. Ou encore n’interdit pas les publicités pour les ventes de véhicules les plus polluants, comme l’avaient proposé les députés Mathieu Orphelin et Delphine Batho.
5/ Pourquoi la réforme rate sa cible
Si les grandes orientations de la loi sont plutôt positives, la LOM « ne permet pas de sortir de notre contradiction de fond : nous voulons polluer moins, mais nous voulons permettre de bouger plus car la mobilité a été érigée au rang de valeur absolue », constate Yves Crozet. Les trajets les moins polluants sont ceux que l’on ne fait pas. Mais la loi ne dit pas grand-chose sur la façon d’éviter l’usage de l’automobile, notamment en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Dommage, car le potentiel est immense : 60 % de nos déplacements font moins de 5 km et, parmi eux, 45 % sont parcourus en voiture. De même, « le potentiel du télétravail n’est pas évoqué dans la loi, alors que nous avons montré qu’il permet de réduire l’empreinte environnementale », souligne Jérémie Almosni, spécialiste des transports à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). ... En évitant le sujet sensible de la nécessaire décroissance – ou au moins de la stabilisation – de nos déplacements, la LOM passe à côté de l’essentiel.
4 Commentaires
Ndlr : dénoncer échecs et insuffisances ACT
Désolé les enfants, j’ai entravé votre droit à un air pur, à une planète en bonne santé et à une vie digne, parce que vraiment, il me fallait la plus grosse. Oui, la plus grosse voiture. Plus grosse que celle du voisin.
Pas terrible comme excuse, non ? Et pourtant, c’est ce qu’une grande majorité d’entre nous pourrait avoir à avouer à ses enfants dans les années à venir.
...
Dans la grande majorité des cas, un SUV pèse plus de 1,5 tonnes (et jusqu’à 2,5 tonnes pour le Porsche Cayenne), contre environ 1,3 tonnes pour des berlines familiales de type VW Golf VI (jusqu’en 2018). [1] [2] De surcroît, les SUV étant hauts et massifs, ils ne sont pas du tout aérodynamiques. Deux paramètres qui entrainent une surconsommation par rapport à une voiture plus légère et mieux profilée.
Qui dit surconsommation de carburant dit surémission de gaz à effet de serre. D’après l’ICCT [1], en 2017 les SUV émettaient en moyenne 130gCO2/km (les voitures sportives et de luxe : 165gCO2/km !), contre environ 110gCO2/km pour les plus petites voitures. Et encore selon le protocole NEDC désormais relégué aux oubliettes car pas du tout représentatif des conditions réelles d’utilisation : rajoutez entre 25 et 40% à ces chiffres pour retrouver vos petits.
39 293 vues - 3,2 k - 18 - 96,8 k abonnés
C'est le premier texte à l'Assemblée après la conversion écologique de Macron. Et même si on n'a pas mal bataillé, il n'y a pas grand-chose de vert, dans cette loi-mobilité...
Best-of de mes meilleurs moments. N'oubliez pas de mettre un petit pouce en l'air, de partager, et on vous souhaite un bon visionnage !
Catégorie Actualités et politique 638 commentaires
Georges Rodrigues il y a 1 jour
La France est à vendre,à privatiser, il reste quoi encore, nos organes, notre sang, notre sperme ? Merci Mr Ruffin, et quand je voit cette assemblée si vide, comme d habitude, je suis dégouté.
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Peace il y a 1 jour
Juste énorme. La tartufferie du gouvernement LREM exposée au grand jour une fois de plus. A partager largement.
Face à Blablacar, le covoiturage libre est à réinventer. C’est le pari que tente Mobicoop, une plateforme coopérative basée à Nancy qui met en relation les covoitureurs sans toucher de commissions.
... ses 850 coopérateurs, qui ont pris une part à 100 euros ... Mobicoop garantit qu’elle ne prendra jamais de commission sur les trajets ... Coopérateurs, utilisateurs, bénévoles : tous ont la possibilité de s’impliquer dans le projet
Les plateformes collaboratives attaquent fortement nos valeurs sociales et écologiques. Devons-nous pour autant renoncer aux mécanismes collaboratifs ? Voici trois pistes qui permettraient d'encadrer les plateformes afin de continuer à partager son logement ou sa mobilité sans détruire le droit du travail ou nos espaces publics.
Trois coursiers de plateforme sont morts de leur métier fin mai ; Uber a lancé cette semaine une flotte d’hélicoptères au dessus de New-York ; la Ville de Paris a assigné AirBnb en justice en février pour essayer de réguler son impact sur la ville.
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Nous avons trois moyens de contraindre les plateformes collaboratives à nous respecter. Le premier moyen est politique. Le législateur, qu’il soit national ou européen, peut contraindre les plateformes en leur imposant certaines règles sociales et écologiques. Cette piste politique est pourtant peu probable au regard de la puissance des droites européennes. Ainsi, en France par exemple, le gouvernement avait une occasion historique de contraindre les plateformes VTC - au premier rang desquelles Uber - de respecter le droit du travail grâce à la Loi d’orientation des mobilités, en cours d’adoption par le Parlement. Or il ne s’en est pas saisi. Pis, il a légiféré de façon à annuler la présomption de travail salarié en indiquant, dans la loi elle même, que la relation entre plateformes et travailleurs pouvait être précisée dans une simple Charte édictée par la plateforme (article 20). Autrement dit, le gouvernement a fait sortir tous les travailleurs de plateforme du droit du travail, ce qui est catastrophique…
Le second moyen est aux mains de la justice.
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Le dernier moyen s’appuie sur le marché lui même et consiste à construire face aux plateformes collaboratives des offres concurrentes qui soient respectueuses de nos valeurs sociales et écologiques. Des offres de ce type existent déjà au demeurant : Mobicoop, Wikipedia, OpenStreetMap, Faibnb, OpenFoodNetwork… Ces offres se fondent généralement sur des coopératives ou des associations dont la gouvernance est inclusive et qui respectent le droit du travail.