Énergies Entretien
Prix de l’électricité : « On va rester sur des niveaux bien supérieurs à ceux d’avant la crise » - 9 octobre 2024 à 19h13 / Jade Lindgaard
Pour combler son déficit budgétaire, le gouvernement veut augmenter les taxes sur l’électricité. Pour l’économiste Anne Debregeas, il faut revoir de fond en comble les prix de l’électricité, afin de les aligner sur les coûts de production et assainir un système absurde et incompréhensible.
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Pour l’ingénieure-économiste Anne Debregeas, spécialiste du système électrique à EDF et porte-parole du syndicat Sud Énergie (retrouver ici sa note sur la démarchandisation de l'électricité pour l'institut La Boétie, proche de la France Insoumise) , c’est de toute façon tout le système du prix de l’électricité qu’il faut revoir : « Si les prix reflétaient les coûts de production, le problème n’existerait plus. La solution numéro un, c’est de sortir de ces prix aberrants qui bougent tout le temps et que personne n’arrive à maîtriser, pour revenir à des tarifs publics basés sur les coûts de production d’une nouvelle forte hausse. »
https://institutlaboetie.fr/note-demarchandiser-lelectricite-la-solution/
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tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVE)
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Énergies
L’arrêt intempestif de l’EPR de Flamanville la semaine passée, quelques heures après son démarrage en grande pompe, pourrait en annoncer d’autres tant ce réacteur est marqué par les anomalies et défauts de fabrication. Les réactions nucléaires ont pu reprendre samedi matin. Mais pour combien de temps ?
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Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. « À l’air libre » reçoit Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
© Mediapart
LaLa COP28 de Dubaï se termine. Au cœur de ce sommet organisé sous l’égide de l’ONU, la question des énergies fossiles et de la façon de les remplacer. L’énergie nucléaire pourrait-elle faire partie de la solution ? Ou est-ce au contraire une fausse piste trop dangereuse ?
Mathieu Magnaudeix et Jade Lindgaard reçoivent Jean-Marc Jancovici, cofondateur du cabinet de conseil Carbone 4, professeur associé à Mines ParisTech, fondateur et président du Shift Project.
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Ndlr : JMJ élude de nombreux sujets gênants pour lui au prétexte qu'il n'a pas consulté les références. Quel crédit accorder à sa thèse que le déploiement des ENR va être aussi long que le NUK ? ACT
Chantier de l’A69 : la France a-t-elle encore besoin d’autoroutes ? - 28 Minutes (11/10/2023) | ARTE
Le débat - 25 min
Alors que le chantier de l'autoroute A69 est suspendu temporairement, à la suite de la grève de la soif observée par le militant Thomas Brail, de tels projets soulèvent des questionnements : s'agit-il encore de répondre à un besoin d'inclusion territoriale ? Débat avec Jade Lindgaard, Jean Terlier et Jacques Lévy.
Ndlr : https://twitter.com/LaVoieEstLibre_/status/1717298630531465659
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Axe vert de La Ramée ⏚ a reposté La Voie Est Libre @LaVoieEstLibre
A COURT D’ARGUMENTS, LES DÉFENSEURS DE L’A69 JOUENT LA CORDE SENSIBLE MAIS…👩⚕️🚒
@JeanTerlier prétend qu'il faut l'#A69 pour attirer les médecins, le Pdt du Tarn du Conseil des Médecins, pourtant pas opposé à l’autoroute, le recadre. 1/2 👇⛑️
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et
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La Voie Est Libre @LaVoieEstLibre · 20h
Quant aux pompiers,la suppression de routes d’accès aux villages,les 12 ronds-points supplémentaires sur la RN126, obligeront à des détours faisant accroître le temps d’intervention, d’autant que les 3 uniques échangeurs intermédiaires de l’A69 allongeraient le temps d’accès.
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Mégabassines, la guerre de l’eau - 190 commentaires
Sainte-Soline : « Ils ont détruit mon sourire mais ça ne m’empêchera pas de parler »
Grièvement blessée à Sainte-Soline, une jeune femme souffre aujourd’hui d’une paralysie faciale. Le procureur de la République de Rennes a ouvert une enquête pour « violence par personne dépositaire de l’autorité publique ». Elle raconte à Mediapart son calvaire et dit surtout sa colère.
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Idées Entretien - 19 commentaires
Kristin Ross : « Les Soulèvements de la Terre ont réussi à réorienter le regard des habitants des villes vers les campagnes »
Désobéissance de masse contre les mégabassines, « manif’actions » contre des projets d’autoroutes, rassemblement contre le maraîchage industriel : les Soulèvements de la Terre sont une forme de Commune contemporaine, selon l’historienne Kristin Ross, qui publie un essai sur « la lutte comme manière d’habiter ».
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Étymologiquement, la commune signifie l’association et le partage d’intérêts.
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une forme très pragmatique d’intervention dans les conditions du présent, et la circonscription à une situation très locale. Les Soulèvements de la Terre ont retravaillé la forme archaïque de l’association et du travail ensemble pour l’adapter aux nouvelles conditions d’aujourd’hui et créer une boîte à outils complètement actuelle.
Cette nouveauté, on l’a découverte sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, avec la fabrication d’une solidarité dans une extrême diversité. Toute personne qui a assisté à des assemblées générales à la ZAD sait qu’on pouvait y voir des naturalistes, des avocats, des paysans à l’ancienne, des paysans super modernes, des lesbiennes séparatistes, des militants, des élus, des commerçants. Un arc époustouflant de gens qui s’attelaient à la dure tâche de s’entendre les uns avec les autres, et d’essayer de faire quelque chose ensemble. C’est la forme qui crée le plus de panique dans les élites car elle suppose que les gens soient capables de faire des alliances étendues. Kropotkine [géographe militant et théoricien du communisme libertaire au XIXe siècle – ndlr] dit que la solidarité n’est pas un sentiment, n’est pas quelque chose que l’on ressent, pas une éthique personnelle. C’est une stratégie révolutionnaire. Et c’est la plus importante de toutes les stratégies.
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Connu / TG le 23/04/23 à 12:38
Photo En 1982, des manifestantes contre l'installation de missiles nucléair se sont unies pour encercler la base américaine de Greenham Common, en Angleterre. ©AFP - UPI
Depuis les années 1970, à Plogoff, Greenham Common, Fessenheim, Fukushima, en passant par Bure, des femmes se sont constituées en collectifs et ont mené des actions antinucléaires pour alerter sur les conséquences de cette technologie et dénoncer un projet antidémocratique et patriarcal.
Dans le cadre de notre semaine avec Pénélope Bagieu, nous nous intéressons aux liens entre luttes des femmes et nucléaire.
Dans les luttes antinucléaires, des mouvements et collectifs de femmes se sont constitués en opposition à cette puissance nucléaire, qu’elle soit civile ou militaire.
Si certaines de ces femmes ne se définissaient ni comme féministes, ni comme écologistes comme à Plogoff dans les années 1970, certains mouvements dans les années 80 comme aux États-Unis avec le Women’s Pentagon Action ou en Angleterre avec Greenhman Common se revendiquaient comme féministes, non-mixtes et avec des modes d’actions bien particuliers. Ces mouvements de femmes anti-nucléaires sont polymorphes et pluriels, ils se réinventent aujourd'hui à travers de nouveaux terrains de lutte et de nouvelles formes de militantisme, notamment à Bure, lieu d’enfouissement des déchets nucléaires.
Pourquoi des luttes féministes se sont rattachées historiquement à la lutte antinucléaire ?
Pourquoi le nucléaire s'impose comme un véritable symbole du patriarcat ?
Ces mouvements sont une recherche d’antidote qui vont s’opposer au nucléaire en développant des formes de performances, de poésies, d’art, pour faire raisonner des enjeux civilisationnels et existentiels, et critiquer cette technologie identifiée comme mortifère.
Chants, danses, slogans, tels que “sorcière, vénère, anti-nucléaire”, réunions d’information jouant sur le bouche-à-oreille, occupation de forêts, les moyens de lutte des écoféministes antinucléaires cherchent à se réinventer et à donner une tonalité non-violente.
À lire aussi : Comment la BD "Le monde sans fin" est devenue le livre le plus vendu de l’année
Cette lutte féministe antinucléaire n’a pas toujours été non-violente. Françoise d’Eaubonne, l’écrivaine qui a pensé le néologisme « écoféministe » participe en 1975 à poser des bombes artisanales sur le chantier de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin, cela qui cause des dégâts et retarde la construction de plusieurs mois.
Quel est le lien entre le féminisme et la lutte contre le nucléaire ?
Les femmes sont en effet parmi les adversaires les plus actives, et les plus critiques, de l'énergie nucléaire. Comment expliquer la persistance de ce mouvement social, féministe et antinucléaire ?
La journaliste Jade Lindgaard explique : « C'est peu connu en France. Mais dès les années 1970, aux États-Unis, et en Grande-Bretagne, des mouvements féministes, anti-nucléaire se développent. Ils sont très populaires, et très actifs. Le lien entre être féministe et être antinucléaire pour ces femmes ? À l'époque, c'est principalement deux choses. Le nucléaire est considéré comme l’incarnation et la célébration du patriarcat. C’est une énergie brutale et hiérarchique, opaque, sur laquelle on n'a aucune prise, qui vous écrase, vous marche dessus, et ne vous laisse pas votre mot à dire.
Par ailleurs, le nucléaire est souvent à l'époque géré par des hommes. C’est un milieu pas féminin. La différence avec aujourd'hui : ce sont des mouvements pacifistes. À la fin des années 1970, au début des années 1980, à la fin de la guerre froide, naît une tension sur la question de la présence de missiles nucléaires, soviétiques, et étasuniens. Il y a vraiment la peur d'une troisième guerre mondiale qui serait une guerre nucléaire.
Des femmes plus ou moins anti-capitalistes, plus ou moins anarchistes se réunissent autour du refus de la mort par la bombe nucléaire. Le lien entre féminisme et anti-nucléaire se fait alors sur la question de la vie. C'est un enjeu d'existence. Face à un enjeu existentiel, il n'y a pas de compromis. Donc on occupe, on bloque, on sabote… C’est une bataille vitale. »
Et aujourd’hui ?
L’activiste Pauline Boyer estime que le sujet est toujours d’actualité : « Ces arguments et les références à la vie sont toujours valables aujourd'hui. D’autant plus que nous sommes dans une période cruciale par rapport aux choix que l’on va faire pour faire face au dérèglement climatique, à l'effondrement de la biodiversité et aux crises sociales qui existent… Le choix de relancer le nucléaire imposé par le gouvernement revient à imposer un système qui ne répond pas du tout aux besoins de la société aujourd'hui. Donc, aujourd'hui, nous sommes dans une même dynamique de violence verticale. Dès que quelqu'un émet une critique sur l'énergie nucléaire arrive un déchaînement de violence, en tout cas sur la question du réchauffement.
Il faut aussi regarder quels sont les effets secondaires du nucléaire avec la production de déchets radioactifs, avec la menace nucléaire, la menace d'accident nucléaire qui n'est pas un fantasme. On a affaire à Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima… On sait que ça peut arriver ! Et puis, le dernier rapport du GIEC nous dit qu’il faut réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030. Antonio Guteres dit que les pays développés doivent tout faire pour atteindre la neutralité carbone en 2040.
Aujourd'hui, on met 15 à 20 ans à construire une centrale nucléaire. On est complètement hors délai. C’est une excuse pour l'inaction climatique du gouvernement. Il prétend agir alors qu’il propose une solution basée sur un fiasco industriel français. Flamanville après quinze ans de chantier et une multiplication des coûts par six, ne fonctionne toujours pas. C'est une solution qui est beaucoup trop lente face à l'urgence climatique. Il y a un risque. L’activiste Marge Piercy disait : « Comment comprendre quelque chose qui ne vous tue pas aujourd'hui ou demain, mais lentement, de l'intérieur pendant 20 ans ? Comment concevoir qu'un choix industriel, ou gouvernemental, signifie que nous soyons porteurs de gènes difformes et que nos petits-enfants seront mort-nés si nos enfants ont de la chance ? Des études faites sur les populations, notamment de Tchernobyl, effectuées à l'hôpital de Novossibirsk qui est à 200 kilomètres de Tchernobyl montrent que les adultes ont 50 % de maladies respiratoires de plus que la moyenne de la Fédération de Russie. Donc, dans le temps, les impacts sont avérés. »
La suite est à écouter...
On en parle avec :
- Jade Lindgaard, journaliste au pôle écologie de Mediapart, spécialiste des questions environnementales
- Pauline Boyer, activiste climat et chargée de campagne sur la transition énergétique pour Greenpeace. Co-autrice du Manifeste pour la non-violence , Edition Charles Léopold Mayer
Énergies Enquête
Cheffe de file de la majorité présidentielle sur le nucléaire, la nouvelle députée était salariée d’EDF jusqu’à son entrée au Parlement. Quand on a le pouvoir de voter la loi et de représenter la nation, où passe la ligne rouge entre biais professionnel, interférence, conflit d’intérêts et intérêt général ?
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Le 28 décembre dernier, la députée faisait partie de la délégation de parlementaires qui a visité la centrale de Flamanville, ainsi que le chantier du réacteur pressurisé européen (l’EPR) sur place. Dix jours plus tôt, EDF avait annoncé un nouveau retard pour ce chantier cauchemardesque (douze ans de retard, 10 milliards d’euros de dérapage).
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défendre la filière nucléaire
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corapporteuse du projet de loi sur le nouveau nucléaire, qui doit entrer en discussion à l’Assemblée en mars – et au Sénat dès la semaine prochaine. Ancienne salariée du seul exploitant de centrales nucléaires en France, elle participerait à l’écriture d’une loi dont EDF serait le grand bénéficiaire. On ne peut s’empêcher de s’interroger : Maud Bregeon est-elle en conflit d’intérêts ?
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Climat — Enquête
Le projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables est examiné au Sénat à partir de mercredi. D’après les estimations de Mediapart, plus de 90 % des parcs éoliens installés en France ne respectent pas leur obligation envers les espèces protégées. Et des centaines de chauves-souris y meurent chaque année.
par Jade Lindgaard
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Quel est le programme de Jean-Luc Mélenchon ?
Le candidat de La France insoumise est bien décidé à se qualifier dimanche 10 avril pour le deuxième tour de la présidentielle. La rédaction interroge Manuel Bompard et Clémence Guetté, respectivement directeur de la campagne de Jean-Luc Mélenchon et co-responsable de son programme.
Une énorme quantité de tritium, un isotope radioactif de l’hydrogène, a été mesurée dans les eaux souterraines de l’unité de production d’électricité. EDF et l’autorité de sûreté assurent que la fuite est circonscrite. Mais les liquides contaminés de cette centrale, l’une des plus vieilles de France, se retrouvent inévitablement dans l’environnement.
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L’activité mesurée en décembre sous l’installation du Tricastin est donc au moins quatorze mille fois au-dessus du niveau normal. C’est exceptionnel. Et c’est d’autant plus impressionnant que la demi-vie du tritium est de 12,5 ans, durée nécessaire à cet élément pour perdre la moitié de sa radioactivité. Au bout de cette période, les 28 500 Bq/L deviennent 14 250 Bq/L, puis 7 125 Bq/L au bout de vingt-cinq ans, etc. Il faudra donc 175 ans pour que la radioactivité mesurée dans la fuite retrouve un niveau d’activité « naturel ».
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?i8rC9A
Climat Enquête
Sans jamais en parler publiquement, le chef de l’État a écrit au président ougandais pour soutenir les projets de forages pétroliers et de méga-oléoducs de la multinationale. À Kampala, l’ambassade de France sert sans réserve le lobbying de Total.
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TotalEnergies – le nouveau nom du groupe pétrolier – voudrait démarrer la production d’hydrocarbures d’ici à trois ans et demi ... possède 56,6 % des champs pétrolifères de « Tilenga »
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ÉCOLOGIE Reportage - 43 commentaires
Mots-clés agriculture biodiversite Climat Grand Paris inondations sciences urbanisme
En grande couronne parisienne, l’extension d’un quartier de laboratoires et d’entreprises menace des terres agricoles. Les bénéfices économiques du métro du Grand Paris qui doit y passer reposent sur le bétonnage de champs. À contre-courant des préconisations internationales qui supplient de protéger les milieux vivants.
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le collectif Urgence Saclay pointe les contradictions de l’État : « Pourquoi faire d’un côté une loi pour protéger et de l’autre aménager ? » La zone non urbanisable est délimitée par un décret en Conseil d’État. Ce qu’un texte a fait, un autre peut le défaire, craint sa fondatrice, Fabienne Merola, chercheuse à la retraite. « L’impact sur des terres agricoles de la ligne 18 (à laquelle il convient d’ajouter les travaux du conseil départemental 91 sur la RD36) est d’environ 40 hectares pour la phase chantier et de 22 hectares en phase d’exploitation », assure la SGP. La loi restreint l’artificialisation au périmètre des zones d’aménagement concerté (ZAC). « Ce périmètre strict favorise l’aménagement d’espaces publics et de parcs naturalistes généreux ainsi qu’une transition paysagère », affirme l’EPA de Saclay. Pourtant, si l’on additionne la superficie des trois ZAC d’ores et déjà validées, cela représente 663 hectares – dont 400 de parcelles autrefois agricoles, selon Urgence Saclay.
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Connu / https://twitter.com/Lindgaard/status/1421379098438475785
Fukushima: l’eau contaminée sera rejetée dans l’océan - 13 avril 2021 Par Jade Lindgaard | Mediapart
Nucléaire, la catastrophe qui dure - 20 commentaires
Le Japon annonce qu’il va rejeter dans l’océan Pacifique l’eau contaminée issue de la centrale. Pour l’auteur et théoricien Sabu Kohso, c’est une « catastrophe éternisée » dont les effets nourrissent un « capitalisme apocalyptique ».
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Y persistent au moins soixante-deux nucléides, dont du strontium-90 et du césium-137, à des niveaux supérieurs aux normes environnementales, selon l’Autorité japonaise de régulation du nucléaire ... Pour Pékin, « l’océan est la propriété commune de l’humanité » et le rejet des eaux « n’est pas une question qui relève des affaires intérieures japonaises ». Le gouvernement chinois estime qu’une telle mesure ne devrait pas pouvoir être prise « sans autorisation » ni sans consultation et accord avec « les différents pays concernés » et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)
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Mots-clés Capitalisme dystopie Fukushima Sabu Kohso technologie
Connu / https://wegreen.fr/group/nucleaire-renouvelables/publication/le-monde-du-13-avril-2021-le-rejet-des-eaux-radiocatives
Peut-on vouloir « réintroduire la nature en ville » et en même temps construire un « écoquartier » sur des jardins ouvriers et des terres maraîchères ? C’est le pari urbanistique risqué que tentent la ville franc-comtoise et sa maire écologiste.
Mots-clés agriculture urbaine Artificialisation densification Ecologie urbaine Etalement urbain mal logement métropole
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En 2019, le tribunal administratif a suspendu les travaux de l’écoquartier, estimant qu’il n’y avait pas d’intérêt public majeur à construire. L’année suivante, le Conseil d’État a contredit ce jugement mais confirmé l’interruption, considérant que les porteurs du projet n’avaient pas démontré la recherche de solutions alternatives.
Les mêmes échelons judiciaires doivent désormais se prononcer sur le fond du dossier. Si leur verdict est négatif, et si la consultation citoyenne se prononce contre l’écoquartier, la mairie abandonnera le projet. « S’il faut arrêter, il faut arrêter », dit Anne Vignot. D’ici là, elle fait savoir qu’elle pense que le dossier doit être « profondément remanié ». Quant à l’éphémère ZAD qui fut déclarée en juin dernier à Besançon, elle pourrait se réactiver avec les beaux jours. La charpente d’une agora est déjà en construction.
92 commentaires
NUMÉRIQUE Analyse
Mots-clés 5G ; besoins ; Numérique ; ondes ; téléphonie
Alors que s’ouvrent les enchères pour l’attribution des fréquences, des centaines de millions d’euros doivent être investis par les grands opérateurs du secteur, qui comptent sur cette rupture technologique pour ouvrir de nouveaux marchés. Quel est le sens de cet événement alors qu’il n’y a pas assez de personnel pour affronter l’épidémie de Covid-19 ?
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selon l’Arcep, « il a été estimé que l’amélioration de l’efficacité énergétique ne suffira pas, à long terme, à contrebalancer l’augmentation du trafic ». Or, en Chine, l’un des principaux pays producteurs de ces matériels, la consommation d’électricité provient à presque 60 % du charbon, l’énergie fossile la plus polluante.
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Il n’y a pas de « nous » unitaire qui tienne face à la 5G. Que vous soyez opérateur de téléphonie, ministre des entreprises, électrosensible, directement impacté·e par les dérèglements climatiques, parent·e inquiet ou inquiète de l’addiction aux écrans de ses enfants, habitant·e d’une zone blanche, insecte sensible au champ électromagnétique, vous n’êtes pas concerné·e de la même façon par cette question.
Pour se faire un avis sur la 5G, il faut donc se poser une question vieille comme les civilisations humaines : de quoi avons-nous besoin ?
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Dans ce nouveau monde marqué par l’anthropocène et l’épidémie, la continuation des vies humaines, animales et végétales dépend des limites que les sociétés s’imposent. Dans ces conditions, qui a le plus de valeur sociale : le banquier d’affaires qui aide LVMH à lever 100 millions d’euros pour monter au capital de Bolloré ou le prolétaire qui conduit les bennes à ordures et évite que les poubelles ne s’entassent dans les rues et les sous-sols d’immeubles lors du confinement ?
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Pour l’anthropologue canadien Kreg Hetherington, les infrastructures peuvent être vues comme des « lignes de front » de l’anthropocène, des tranchées creusées par les guerres que les sociétés humaines et le système capitaliste mènent contre les écosystèmes. En dérégulant le système climatique, en exterminant des espèces animales et végétales, en fabriquant un monde urbanisé et standardisé, notre civilisation fait la guerre au vivant. Et donc à nous-mêmes.
Une autre approche consiste à voir le monde comme un écosystème où toutes les espèces vivantes sont reliées les unes aux autres, et à en cultiver les moyens de subsistance. Ce sont les batailles menées autour de l’agriculture urbaine, des jardins ouvriers, des friches cultivées en ville, ou encore l’idée de créer des « biorégions » organisées selon les ressources naturelles qui s’y trouvent, et des bassins de population réduits. Sans oublier le mouvement d’expulsion des engrais et des pesticides de l’agriculture.
Pousser cette discussion à l’heure de l’ouverture des enchères de la 5G, c’est créer un cadre collectif et sensible de délibération, en dehors des conseils d’administration des sociétés de la tech. Et contre les tentatives d’intimidation des gouvernants, défendre les communs.
NUCLÉAIRE Enquête - 43 commentaires
Mediapart a eu accès à des milliers de pages de documents détaillant le système de sécurité de l’EPR de Flamanville et des deux réacteurs mitoyens. Ils nous ont été fournis, via Greenpeace, par une personne qui fait ainsi savoir que ces fichiers ultra-sensibles, qui feraient le bonheur de terroristes, ne sont pas protégés comme ils le devraient, les règles de sécurité n’étant pas respectées.
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Ces documents nous ont été montrés par Greenpeace afin d’alerter le grand public sur la faille de sécurité révélée par le seul fait que ces dossiers lui soient parvenus. L’ONG a été destinataire de ces fichiers informatisés car ils circulent au sein d’entreprises prestataires, embauchées à un moment ou à un autre sur le chantier de l’EPR. Alors qu’ils sont couverts par différents régimes de secret et de confidentialité, des documents relatifs au chantier de sécurité du site nucléaire de Flamanville circulent par courriel, traînent sur des ordinateurs personnels, passent par des clefs USB. « Greenpeace reçoit régulièrement des envois, par courrier ou autres, mais jamais on n’avait vu ce type de contenus, décrit Jean-François Julliard, directeur général de l’ONG. C’est très inquiétant. Ce sont des docs importants. Ils révèlent une faille préoccupante de la sécurité nucléaire. »
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Pour garantir le secret des informations décrites dans cet article, il faudrait des niveaux de contrôle et de surveillance sévèrement coercitifs. « Le problème vient de la nature même du nucléaire. Il ne peut pas survivre à la transparence. Le système engendré par l’utilisation de matières radioactives est dangereux. Au nom de l’existence du secret défense, on dit que le nucléaire est sécurisé. Mais la réalité, c’est que ce secret ne cherche qu’à cacher les défaillances des centrales nucléaires. » Selon Greenpeace, cela démontre que « le nucléaire n’est pas compatible avec la démocratie ».
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Mots-clés démocratie illibérale ; EDF ; EPR ; Secret défense ; sécurité nucléaire ; sous-traitance
https://twitter.com/plutonyck/status/1335618659021172737
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Rousselet Yannick @plutonyck · 2h
Révélations sur l’ "#EPR de #Flamanville @greenpeacefr #nucleaire : la sécurité percée d’EDF
@Mediapart
Mediapart a eu accès à des milliers de pages de documents détaillant le système de sécurité de l’EPR de Flamanville et des deux réacteurs mitoyens. Ils nous ont été fournis, via Greenpeace, par une...
mediapart.fr - 0 - 6 - 0
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