Connu / TG le 22/10/24 à 9:54
Pollution plastique, mer. ©Getty - Rosemary Calvert
... lutte contre la pollution plastique, son fondateur est Patrick Deixonne. Les Chroniques Littorales reçoivent Bruno Nicolas ; le président d'Expédition 7ème Continent...
Expédition 7ème continent, c’est 13 ans d’expéditions scientifiques, 40 000 relevés de plastique, plus de 170 escales pédagogiques autour du monde. Leur dernière étude est "Exploration Bleue".
"Exploration Bleue", c'est une première mondiale"
"C'est une étude qui est lancée en partenariat avec des laboratoires du CNRS, avec le soutien actif de nos principaux mécènes et en particulier de la Fondation CRESS et qui vise à établir entre autres la relation entre la pollution plastique et les perturbateurs endocriniens." Bruno Nicolas
septiemencontinent.com
Clés : Monde Environnement Pollution Outre-mer – DOM-TOM Mers et océans Nature
Sous-titre Se nourrir sans pesticides, faire revivre la biodiversité
Xavier POUX
Marielle COURT
Pierre-Marie AUBERT
Olivier DE SCHUTTER Préfacier
Le temps est venu pour l’agroécologie de changer d’échelle : une production intégralement agroécologique, exempte de pesticides et d ’engrais de synthèse, est aujourd’hui envisageable à travers toute l’Europe. Au cœur de ce modèle porté par une nouvelle génération d’agriculteurs et d’agronomes : la disparition de l’élevage industriel qui rend possible l’autonomie fourragère et améliore la contribution de l’Europe aux équilibres alimentaires mondiaux. Loin d’être réservée à quelques fermes pionnières, l’agroécologie peut transformer en profondeur nos paysages pour le plus grand bénéfice du climat, de notre santé ainsi que celle de la faune et de la flore. Appuyant son propos sur une modélisation quantifiée, cet ouvrage explore également les modes d’organisation sociale et économique et les choix politiques qui peuvent rendre ce scénario plausible et désirable.
On a dix ans pour lancer l’Europe sur les rails de l’agroécologie afin qu’en 2050 l’hypothèse devienne réalité.
...
Ndlr : connu / son intervention au FORUM EAU à Angoulême le 5/10/24
- Valoriser ACT
- a pris le parti de l'anthropocène ? Vérifier mais hypothèse OUI ACT
Un film de Claude Barras - Sortie le 16 octobre 2024
À Bornéo, à la lisière de la grande forêt tropicale, Kéria recueille un bébé orang-outan trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. Ensemble, Kéria, Selaï et le bébé singe vont lutter contre la destruction de la forêt ancestrale, plus que jamais menacée. Mais pour Kéria, ce combat sera aussi l’occasion de découvrir la vérité sur ses origines.
...
La campagne d’impact est l’ensemble des actions menées autour du film afin d’obtenir un changement positif sur la situation exposée à l’écran. Créée en collaboration avec des partenaires associatifs, acteurs reconnus pour la protection de la biodiversité et contre la déforestation et pour une alimentation responsable (Foodwatch, Fonds Bruno Manser, Greenpeace France, Kalaweit,…) la campagne d’impact de « Sauvages » repose sur leur expertise associée à l’intention du réalisateur Claude Barras de protéger le vivant et appeler à des mesures plus ambitieuses pour lutter contre la déforestation et les projets écocides à Bornéo. Vous aussi, rejoignez la mobilisation autour du film.
En cette froide journée de janvier, l'équipe de Yann Saugeras se lance dans la restauration de la "mare au diable", à Pressignac ©Radio France
En janvier, Esprit d’initiative suivait Yann Saugeras et son équipe surnommée «les p’tits gars des mares» à Pressignac, en Charente. Leur objectif : débroussailler les plus de 200 mares du village recouvertes de ronces et d'arbres pour y restaurer la biodiversité. Nous avons pris de leurs nouvelles.
« Peut-être qu’on a servi un peu à quelque chose », reconnaît modestement Yann Saugeras au téléphone, quelques mois après notre reportage. Déjà dans le froid du mois de janvier, il s’attaquait avec son équipe à la mare du Grand Tessart, surnommée « la mare au diable ». A lire et écouter ci-dessous.
À écouter : Les p'tits gars des mares restaurent la biodiversité
Esprit d'initiative 3 min
La région prend le problème à bras-le-corps
D’abord soutenu par l’association locale Charente Nature, la restauration des mares prend de l’ampleur au niveau régional. « L’ex-région Poitou Charente est en train de se lancer dans l’inventaire des mares, poussée par la région Nouvelle Aquitaine », explique Yann Saugeras, retraité dynamique qui y voit une opportunité : « derrière, je suppose qu’on aura des subventions pour faire des restaurations donc ça c’est une très très bonne nouvelle. Une grosse artillerie se met en place au niveau de la région Nouvelle Aquitaine, notamment par rapport à l’adaptation au changement climatique ».
Yann Saugeras, agriculteur à la retraite, a contribué au succès des opérations de restauration des mares dans le village de Pressignac, en Charente. Yann Saugeras, agriculteur à la retraite, a contribué au succès des opérations de restauration des mares dans le village de Pressignac, en Charente. © Radio France - Cécile Bidault / France Inter
Les p’tits gars des mares : pionniers sur la restauration des zones humides
« Nous avons fait ça dans le cadre du bénévolat, on savait qu’il fallait faire quelque chose mais comment ? On doutait un peu au départ. On a beaucoup appris ». Yann Saugeras reconnaît que les p’tits gars des mares ont inspiré d’autres initiatives. « Un inventaire du syndicat des rivières est en train de se faire à Rochechouart. Il y a un autre syndicat qui gère la naissance du fleuve Charente, pas loin de chez nous, en Haute-Vienne, où une trentaine de mares sont concernées dans le cadre de restaurations des zones humides. »
Biodiversité restaurée
Yann Saugeras et son équipe ont pu constater localement les fruits de leur travail : « on voit voler énormément de libellules, on a eu beaucoup de pontes d’amphibiens. Charente Nature a pu trouver une 47ème espèce d’odonates, des libellules, présente sur la commune. Je vous rappelle qu’on était parti d’un inventaire avec 22 espèces seulement », se réjouit-il. « Oui on a contribué à limiter cette perte de biodiversité », finit-il par reconnaître avant de lancer l'invitation : « vous revenez nous voir quand vous voulez, on ira à la chasse aux libellules ! ».
À écouter : Mares, mares, mares ! La Terre au carré 50 min
Clés : Environnement Biodiversité Développement durable Paysans - Agriculteurs
Tonte différenciée, ou l’art de ne (presque) plus tondre sa pelouse ! - 20 juin 2024 / Permaculture Design
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La tonte de votre pelouse est une corvée pour vous ?
Alors, la tonte différenciée devrait beaucoup vous plaire !
En plus, elle comporte énormément d’avantages pour vous, mais aussi pour la nature en favorisant la biodiversité.
On vous explique tout dans cette vidéo et on vous donne aussi des astuces de tonte pour être encore plus efficace dans vos actions.
Cette manière de tondre s’adresse absolument à tout le monde !
Découvrez notre article sur la tonte différenciée : https://zurl.co/hTfI
Les chapitres :
00:00 Introduction
00:52 C'est quoi la tonte différenciée ?
02:28 Les 9 intérêts de la tonte différenciée
07:33 Comment faire de la tonte différenciée ?
12:03 Les astuces de tonte pour un max d'efficacité
15:59 Le fauchage tardif, complémentaire à la tonte différenciée
17:41 Allez plus loin avec nous
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3 épisodes
1 Agroécologie : le chemin pour préserver la biodiversité agricole
2 ADN environnemental : des « codes-barres » pour tracer la biodiversité
3 Ces animaux avec qui nous partageons nos villes
Le 17 octobre 2022 - 4 min. de lecture / Denis Couvet, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité et professeur au Muséum national d'histoire naturelle
En bref
- L’agriculture est la principale activité humaine qui pèse sur l’environnement et la biodiversité.
- L’agroécologie est un modèle soucieux des processus écologiques et de la biodiversité, ce qui pourrait pallier les problèmes de l’agriculture traditionnelle.
- La dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la surface terrestre mondiale.
- Demander à l’agriculture de fournir de l’énergie est rentable, mais peu soutenable d’un point de vue écologique.
- Il faut veiller à ce que les politiques publiques œuvrent en faveur de pratiques agricoles pertinentes, en allant plus loin que la PAC.
Valérie Masson-Delmotte ©AFP - FRANCK FIFE
Très investie dans la recherche fondamentale en sciences du climat et le partage des savoirs, Valérie Masson-Delmotte revient sur son parcours au sein du GIEC et insiste sur l'importance de porter la connaissance scientifique auprès de la société dans le cadre de la lutte pour le climat…
Valérie Masson-Delmotte est directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace (Université Paris Saclay).
Ses recherches portent sur la variabilité climatique, l'évolution des climats passés et leur impact sur le climat futur. Dans un petit livre intitulé Face au changement climatique publié aux éditions du CNRS, elle restitue notamment son expérience au sein du GIEC, en tant que co-présidente d’un des groupes de travail, de 2015 à 2023.
Tout au long de son parcours professionnel, elle a pris conscience de la nécessité de s’engager pour la démocratisation et l’appropriation des connaissances scientifiques vis-à-vis du changement climatique, et des leviers d’action permettant d’en limiter les risques.
Depuis, elle multiplie les prises de parole publiques, œuvre à la formation des décideurs, et mène des actions au quotidien.
Elle a ainsi co-présidé le groupe de travail sur les bases physiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat pendant 8 ans, et est toujours membre du Haut Conseil pour le Climat (2018-2024).
Elle est également membre du Comité Consultatif National d'Éthique (depuis 2022) et vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
Elle vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
À écouter : Le chaud et le froid du climat - Les Savanturiers 55 min
Continuer ses recherches sur le climat
La semaine dernière, on apprenait que la France avait enregistré en 2023 une baisse de 5,8 % de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2022. Un chiffre meilleur que celui qui était attendu, mais perçu comme conjoncturel par des associations environnementales en raison d'un hiver doux et du ralentissement économique. La semaine dernière, toujours, dans un appel lancé dans l'Obs, 70 personnalités réclamaient davantage de justice environnementale pour lutter contre les atteintes à la nature. Parmi les personnalités signataires du texte, Valérie Masson-Delmotte, climatologue qui, après huit ans passés au GIEC en tant que coprésidente du groupe un, a passé la main l'année dernière, sans pour autant cesser son engagement et ses recherches autour du climat. Valérie Masson-Delmotte vient de publier au CNRS éditions Face au changement climatique, un livre dans lequel elle raconte son parcours et l'importance des sciences du climat.
Une baisse remarquable des émissions de gaz à effets de serre
Valérie Masson-Delmotte note que cette baisse des émissions de gaz est remarquable, elle est encore en train d'être analysée en vue du prochain rapport du Haut Conseil pour le climat : « Par rapport aux anciens hivers doux et la pandémie, c'est le troisième épisode de baisse le plus fort, mais il y a encore des facteurs conjoncturels, comme les hivers doux, l'inflation, le pouvoir d'achat et la production industrielle. Mais il faut aussi se réjouir que cela s'inscrit dans le cadre d'une baisse des émissions de gaz à effet de serre dans une vingtaine de pays dans le monde. En France, les émissions de gaz à effet de serre ont permis d'éviter d'émettre dans le monde plusieurs milliards de tonnes de gaz à effet de serre, et les trajectoires de très fortes hausses à venir ou de très fort réchauffement sont considérées comme moins plausibles. Par contre, ce qui est aussi notable, c'est qu'on voit des résultats qui peuvent sembler encourageants, mais des tendances préoccupantes comme par exemple la forte hausse du transport aérien qui est de 15 %. »
Il reste encore beaucoup à faire pour baisser ces émissions à effets de serre
Malgré ces chiffres encourageants, Valérie Masson-Delmotte note qu'il reste encore beaucoup d'efforts à faire : « Il y a encore énormément à faire d'une part pour construire la décarbonation de nos activités économiques et aussi pour être mieux protégé face à un climat qui va continuer à changer. Nous sommes devant un bilan net des émissions de gaz à effet de serre qui pourrait ne pas tenir les objectifs que la France s'est fixés. Il y a ce qu'on émet, mais il y a aussi les forêts gérées ; on misait en partie sur l'accroissement des forêts pour contrebalancer une partie des émissions et ce puits de carbone des forêts a été divisé par deux sur dix décennies, ce qui montre l'importance de préserver les écosystèmes et leurs services et notamment le fait de pouvoir capter du carbone. »
À écouter : Vents et tempêtes, attention zone de turbulences à venir - La Terre au carré
52 min
2025, une année importante pour réaffirmer l'engagement de l'Europe face au climat
Le changement climatique souligne aussi la mise en œuvre du Green Deal européen qui est important dans tous les pays : « L'année 2025 sera essentielle pour réaffirmer quel sera l'engagement des pays européens dans le cadre de l'Accord de Paris. Ce sera aussi le moment pour préparer les caps qu'on se donnera collectivement, notamment entre 2030 et 2040. C'est une période qui va vraiment être critique en fonction de ce qui sera engagé pour aller vers la neutralité carbone ou non. »
Un risque de recul de l'ambition politique climatique ?
Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat, notait que ces 6 % de baisse étaient encourageants, mais qu'il allait falloir renouveler l'exploit chaque année et dans tous les secteurs. Alors que le Premier ministre affirme qu'il n'a de leçons à recevoir de personne en matière d'efficacité écologique et environnementale, le Haut Conseil pour le climat s’inquiète lui du risque de recul de l'ambition politique climatique : « On a besoin de garder le cap et le calendrier qui était prévu, notamment pour la programmation énergie climat, mais aussi la trajectoire pour l'adaptation. On voit bien que la France est touchée de plein fouet par les conséquences d'un climat qui se réchauffe. Dans le cadre du comité consultatif d'éthique, on travaille sur la préfiguration d'un avis sur les enjeux éthiques, santé et climat. Ce matin, la présidente de la Croix-Rouge faisait le point sur l'aide d'urgence aux 65 000 personnes déplacées lors des inondations dans le Pas-de-Calais. Il y a beaucoup de choses à apprendre des vulnérabilités qu'on voit déjà aujourd'hui. »
À écouter : Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue - Une semaine en France
41 min
Des pluies plus fréquentes et intenses en France dans le futur
Dans un climat qui se réchauffe, on s'attend à avoir des pluies extrêmes, plus fréquentes et plus intenses avec une tendance à l'augmentation des précipitations plutôt au nord de l'Europe : « Les récentes études d'attribution sur les tempêtes ont suggéré que les records de pluie ont été dopés dans un climat qui se réchauffe et comme on a construit en zone inondable et qu'en plus la mer monte, ce serait le moment pour évacuer l'excès d'eau sur le continent, mais c'est une fenêtre qui se réduit un peu chaque jour. Au moment des marées basses, on observe que c'est le début de configurations qui vont être plus compliquées à gérer dans le futur et qui concernent autant les habitants de la métropole, des Outre-mer et de toutes les régions du monde. »
La justice, un levier majeur pour la lutte climatique
... comme le rappelle Valérie Masson-Delmotte : « Par exemple, la semaine dernière, le Tribunal international qui porte sur le droit de la mer a posé un avis en rappelant l'obligation des États par rapport aux conséquences des émissions de gaz à effet de serre sur l'état de l'océan et son acidification qui fragilise les écosystèmes marins. Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit que les enjeux du changement climatique percolent à travers les autres aspects du droit, de l'environnement, de la mer, et ce qui en ressort, c'est un rappel aux obligations des États. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission... Quel climat pour nos enfants ? La Terre au carré 52 min
Chroniques Camille passe au vert Conversation avec Michael E. Mann, le climatologue le plus célèbre du monde Leonardo DiCaprio dit s’être inspiré de lui pour le personnage de scientifique qu’il joue dans Don’t look up : Michael E. Mann, climatologue américain, alerte sur le réchauffement climatique depuis la fin des années 90, il vient de gagner un procès contre des climato-dénialistes …
5 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Valérie Masson-Delmotte Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) Écologie politique
Les humains face aux microbes ©Getty - SERGII IAREMENKO/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Les humains face aux microbes - Jeudi 2 mai 2024 / La terre au carré
Maladies émergentes, bactéries, virus et autres pathogènes… Depuis toujours l'espèce humaine a été confrontée aux microbes de toute sortes. Comment a-t-elle appris à les comprendre et à s'en protéger ? Quel est notre rapport aux microbes aujourd'hui ?
Ancien professeur à l'Institut Pasteur et au Collège de France, Philippe Sansonetti est un spécialiste internationalement reconnu des vaccins et des bactéries pathogènes. Dans son livre Microbes sans frontières (éditions Odile Jacob) il retrace l'histoire des connaissances actuelles sur les microbes et sur les moyens de nous en défendre.
Il nous rappelle que notre modèle de santé publique fondé sur l'hygiène, les vaccins, antibiotiques, et l'épidémiologie est relativement récent. En effet, si les virus, bactéries, champignons, parasites nous accompagnent depuis la nuit des temps, ce n’est que depuis un siècle et demi que la science et la médecine ont permis de pouvoir lutter contre les maladies infectieuses....
Or depuis quelques années, certaines maladies infectieuses et épidémies font leur retour en raison de l'antibiorésistance, la défiance vaccinale, l'émergence de nouveaux pathogènes, mais aussi du réchauffement climatique.... Philippe Sansonetti recense et analyse ces menaces qui ignorent les frontières nationales, géographiques, sociales et même les frontières entre espèces humaine et animales.
Les humains entretiennent avec les microbes une relation complexe, et il est urgent d'en comprendre les mécanismes et de développer de nouvelles stratégies face aux risques pandémiques.
Avec :
Philippe Sansonetti, professeur émérite à l’Institut Pasteur et au Collège de France, où il a été titulaire de la chaire « Microbiologie et maladies infectieuses », membre de l’Académie des sciences. Il publie Microbes sans frontières aux éditions Odile Jacob.
À écouter : Génie du vivant : microbes et virus avec Patrice Debré, médecin immunologiste Les Savanturiers 56 min
S’en défendre et préserver les microbes
Les virus, bactéries ou champignons et les microbes ignorent les frontières géographiques et sociales, mais aussi les frontières entre espèces humaine et animales. La pandémie de Covid nous a rappelé qu'à tout moment des micro-organismes peuvent menacer la santé des populations et bouleverser l'organisation de nos sociétés modernes. Cette menace potentielle, avec l'émergence de nouvelles maladies infectieuses, est un sujet de préoccupation majeure, amplifié par la mondialisation, les échanges environnementaux, et l'évolution des pratiques médicales et agricoles. Comment faire face à cette réalité microbienne pour protéger efficacement la santé humaine à l'échelle de la planète ? C'est l'objet d'un livre, Microbes sans frontières qui paraît chez Odile Jacob et dont l’invité de cette émission, Philippe Sansonetti, en est l’auteur. Dans cet ouvrage, il montre comment se défendre des microbes, mais aussi comment les préserver pour maintenir les équilibres de notre planète.
Quatre ans depuis l’apparition du Covid-19
... tournant dans la communauté scientifique : « Pour beaucoup, il a fallu se mettre à la virologie de manière à ne pas dire de bêtises. Ça a été une sorte d’aspiration dans la mesure où il devenait urgent, dans une atmosphère qui était hystérique, de mettre de l'ordre, de la sagesse et du rationnel scientifique dans ce qui se disait. On était en présence de quelque chose qui se transmettait de manière très efficace par voie aérienne. Et nous n’avons d’ailleurs pas tout de suite très bien perçus le danger alors qu'il était connu depuis la grippe espagnole et le SRAS de 2003. Clairement, la perception du danger de la transmission aérienne n'était pas au rendez-vous lors de l'émergence du Covid-19. »
À écouter : Philippe Sansonetti, titulaire de la chaire « Microbiologie et maladies infectieuses » au Collège de France
Une semaine en France
37 min
Des efforts considérables depuis la moitié du XXe siècle
Cet ouvrage de Philippe Sansonetti, c’est aussi une histoire des maladies infectieuses, des virus avec les pères fondateurs de la microbiologie. Ce qu'on constate, c'est que malgré le progrès, nous n’avons pas pour autant arrêté l'apparition de nouvelles maladies infectieuses : « Le thème de ce livre, c'est de dire qu'on a mis en place au XXᵉ siècle, sur la base des découvertes de nos pères fondateurs, un paradigme de santé publique miraculeux. Quand on regarde en particulier dans les pays à haut niveau de vie, on a éradiqué, ou éliminé, un certain nombre de maladies qui étaient la plaie des populations et qui pesaient très lourd, pas uniquement en mortalité, mais aussi en poids psychologique, ce qui était un quotidien en particulier avec la mortalité infantile. Il y a eu aussi un effort considérable à partir du milieu du XXᵉ siècle pour partager avec les pays à bas revenus, un programme élargi de vaccination et l'amélioration des soins primaires. »
Les antivax, une très vieille histoire
Dans son ouvrage, Philippe Sansonetti évoque aussi la défiance vaccinale à l’heure du Covid. Il rappelle que les antivax sont nés avec les vaccins : « Les premières ligues anti-vaccinales sont apparues au Royaume-Uni au milieu du XIXᵉ siècle, après la mise en place du Vaccin Act du parlement anglais, c'est-à-dire l'obligation vaccinale pour la variole pour tous les enfants de moins de trois ans. Dès cette époque, on a vu naître les ligues anti-vaccinale au Royaume-Uni. Ce qui est intéressant, c'est qu'elles ne sont pas nées à Londres, mais dans les villes du Nord comme Manchester, Liverpool, des zones loin du pouvoir avec une population prolétarisée par la révolution industrielle, et on a l'impression que, très vite, ce réflexe antivax est né à la fois sur une peur du vaccin parce qu’il avait aussi des effets secondaires, mais aussi un malaise social. Avec le Covid et le refus vaccinal du personnel hospitalier dans certaines régions, j'ai l'impression d'avoir retrouvé cette fusion du malaise social et du vaccin. L’anti-vaccination est quelque chose de beaucoup plus complexe qu'on ne le pense. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À écouter : Exploration du système immunitaire avec l'immunologiste Yasmine Belkaid
15' de plus
12 min
Chroniques Camille passe au vert 4 min Les poules rougissantes Comme nous et tous les animaux, les poules ressentent des émotions. Mais comment les expriment-elles physiquement ? Une équipe d’Inrae a mené des recherches et établi que les poules domestiques rougissent, oui, elles piquent des fards, dans certaines situation de stress, ou de joie !
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Coronavirus – Covid-19 Virus Philippe Sansonetti Collège de France
L'équipe Mathieu Vidard Production, etc
Tr: ... appauvrissement de la diversité du monde microbien ... les thérapeutiques sont de plus en plus ciblées ... système immunitaire ... variants des virus ... depuis 2010, panne des antibiotiques ... antibiorésistance ... H5N1, virus de la grippe aviaire, doute sur sa transmissibilité entre humain ... est-t-on prêts à ce que ça arrive ? Pas tout à fait, mais grace à l'arn messager, ça devrait faciliter la production de vaccins, on le voit avec les animaux ... tests au chevet du malade ... cistite ... éviter ou faire plus attention à la prescription ... donner le temps de guérir ... action collective pour sauver les antibiotiques ... mauvaises pratiques en élevage / antibiotique se retrouve dans les écosystèmes ... rejets des usines d'antibiotiques ... la moitié dans antibiotiques non dégradés part dans les eaux usées ... faire entrer ça dans la législation et chercher des solutions, dégrader les antibiotiques ... ex inde ... le réchauffement climatique facteur défavorable ... +10% infections anthériques ... les vecteurs des microbes comme les moustiques, premier tueur de la planète ... dingue, paludisme, épidémies possibles ... on va avoir des vaccins ... le risque est là ... réduction de la biodiversité ... épidémie de ?? porc et chauve-souris ... anthropocène ... alimentation moderne responsable par moins de fibres, etc liens de causalité microbiote ... biodiversité aussi pour les microbes ...
135 agriculteurs ont augmenté leurs revenus en supprimant les pesticides dans les Deux-Sèvres / La Relève et La Peste
La « Zone Atelier Plaine et Val de Sèvre » concilie réduction des pesticides, augmentation des revenus agricoles et biodiversité.
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Connu / TG le 27/03/24 à 21:09
Nature et préjugés - Mardi 5 mars 2024 / La terre au carré
Comment recréer notre lien aux vivants pour nous sauver de nos errements ? Dans "Nature et préjugés" le biologiste Marc André Selosse propose une balade en histoire naturelle pour déconstruire les idées reçues sur la nature.
"Nature et préjugés" est le titre du dernier essai du biologiste Marc-André Selosse. Il nous invite à replonger dans l'histoire naturelle pour comprendre et ainsi mieux penser la nature. Des idées reçues sur la nature, Il en a glanées lors des conférences et rencontres avec le public... Par exemple “L'intelligence des plantes” ou “la nature est bien faite !”, “l’entraide est une loi naturelle” ou encore “vivre, c’est être autonome ”. Mais cela nous a empêché de voir la nature telle qu'elle est. Dans "Nature et préjugés, Convier l'humanité dans l'histoire naturelle" édité chez Actes Sud, Marc-André Selosse propose d' étonner et d'émerveiller sur le vivant, d'éclairer notre avenir en transcendant des idées reçues et de dessiner l’humanité en filigrane de la nature. " En positionnant les humains dans la biosphère actuelle (grâce à l’écologie) et dans les temps passés et à venir (grâce à l’évolution biologique), je conterai une histoire naturelle qui nous enracine étroitement dans le monde vivant. Je veux montrer comment l’humanité est née en nature et combien cela donne un sens à nos existences" ajoute t il. La nature est une boite à outils dans laquelle il y a toutes les solutions pour vivre mieux en respectant notre environnement.
Il est Biologiste spécialisé en mycologie et professeur du Muséum national d’histoire naturelle, auteur de « Nature et préjugés. Convier l’humanité dans l’histoire naturelle » Actes Sud.
Le 16 mars Marc André Selosse donnera « une leçon de bio écologie "au MK2 Austerlitz à 11H et présentera « Nature et préjugés » » comme une séance de cinéma !
Chroniques Camille passe au vert - 5 min Les chauves-souris et leur pénis surdimensionné en forme de cœur : mystère élucidé ! La sexualité des chauves-souris est mystérieuse pour la science, mais des chercheurs ont découvert comment les sérotines communes se reproduisent, alors que les organes génitaux semblent incompatibles, le pénis des mâles étant énorme, et dispropotionné face à un vagin minuscule chez la femelle.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Hors-série 14 | septembre 2012
Biodiversités et paysages : de la connaissance et de la représentation des paysages à leur aménagement durable
Anthropisation, domestication, conservation et gestion de la biodiversité et des paysages
Le paysage au service de la biodiversité dans la ville durable
Pour une écologie urbaine soutenable
Alban Bourcier
Résumés Français
2010 ayant été l’année internationale de la biodiversité, il convient d’admettre qu’il n’est plus acceptable de dissocier l’appauvrissement de la diversité animale et végétale des activités humaines. Cette contribution a pour objectif de lister quelques pistes d’action à privilégier dans le cadre du développement soutenable des territoires, afin de préserver et d’améliorer le cadre de vie des sociétés en réhabilitant le patrimoine naturel comme une composante de première importance.
Une des finalités sera de démontrer la nécessité d’une approche multiscalaire des dispositifs d’aménagement afin de favoriser la prise en compte de la biodiversité et des paysages en adoptant une vue d’ensemble à l’échelle des territoires en sus des seules applications locales.
De la planification à la mise en œuvre opérationnelle, cette contribution tente de dresser le panel des dispositifs et modes d’action pouvant servir d’outils et de leviers de la biodiversité à l’échelle des territoires et des opérations d’aménagement.
L’objectif principal est de pointer les enjeux majeurs que les sociétés peuvent traiter au moyen d’une plus grande diversité faunistique et floristique en ville
Mots-clés : urbanisme durable, développement des territoires, biodiversité, paysages urbains, innovation écologique, actions soutenables
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?OYbB1g
Du même auteur https://shs.hal.science/file/index/docid/484338/filename/2007-12-07-GIZC-CIRTAI-CNRS.pdf
19 février 2024 - Actualités
... accompagne les agriculteurs du territoire et le Domaine des Étangs dans la mise en place et le suivi des protocoles de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité avec la participation d’établissements scolaires.
Tous contribuent ainsi à une meilleure compréhension des interactions complexes entre activités humaines et environnement et ont envie de mieux connaître les services que rendent les pollinisateurs et les vers de terre. Tous s’engagent pour des pratiques agricoles à la fois rentables et favorables au maintien de la biodiversité.
Chantier de plantation de haies & des protocoles OAB 2023- 2024
...
organisés et accompagnés par notre partenaire Prom’Haies Nouvelle-Aquitaine. ... réalise un diagnostic technique et accompagne les agricult.eur.rice.s pour répondre à l’appel à projets «infrastructures agro écologiques» de la Région Nouvelle Aquitaine qui soutient financièrement les investissements nécessaires à l’implantation des haies.
Premier chantier :
Le 1er chantier 2024 a eu lieu le mardi 06 février chez Benjamin Bourgeois.
... maraîchage bio depuis 2021 à Miallet ... vers de terre et les abeilles solitaires ... plusieurs rôles dans l’aération du sol, l’infiltration de l’eau, la décomposition de la matière organique en matière minérale.
... 2e chantier 2024 a eu lieu le jeudi 08 février chez Maxime Chaslot ... au Château de la Meyfrenie à Verteillac ... culture de plantes aromatiques et médicinales ...
3e chantier 2024 a eu lieu le mercredi 14 février au Domaine des Etangs à Massignac ... Le jardin potager est en permaculture, il alimente le restaurant du château
...
Un jardin non ouvert au public dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris ©Radio France - Denis Cheissoux
Un lieu tenu secret du grand public, dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris, en compagnie du biologiste et naturaliste Marc-André Selosse
Avec
- Marc-André Selosse Professeur du Muséum National d'Histoire Naturelle et membre de l’institut universitaire de France.
Direction le Jardin des Plantes en bord de Seine à Paris.
Le naturaliste et biologiste Marc-André Selosse nous ouvre les portes d’un jardin qui, faute d’être extraordinaire, est écologique.
C’est un secteur clos où l'intervention humaine se fait la plus discrète possible afin de laisser place à la biodiversité naturelle.
Un petit laboratoire pour les champignons, pour mieux comprendre la vie des sols, en reconstituant différents milieux forestiers d’Ile-de-France.
Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris © Radio France - Denis Cheissoux
Marc-André Selosse prône le savoir-vivre : oui, il faut savoir lire, écrire, compter … et savoir-vivre avec le vivant sous toutes ses formes.
Il milite pour plus de sciences naturelles quasi absentes à l’école primaire, faiblement enseignées au collège (1h30 maximum par semaine), et optionnelles ensuite.
Ecoutez cette ode au sol, aux microbes - car il faut se décomposer pour redonner naissance ensuite - dans un coin de nature en plein Paris.
Puis, nous avons la chance de réentendre la voix du grand Jean-Marie Pelt qui nous conte le sol, à sa manière.
À écouter : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations
Le temps d'un bivouac
54 min
Pour aller plus loin
"Nature et préjugés", de Marc-André Selosse (Editions Actes Sud, à paraître en mars 2024)
Fédération Biogée
Clés Environnement Sciences et Savoirs Biodiversité Sciences Sciences naturelles
Ndlr : valorise l'action de Nicole Bonnefoy, sénatrice de Charente : justifié ? Approfondir
Génération maraichage ©Getty - Maskot
Qui sont ces nouveaux maraîchers permaculteurs ? La permaculture a le vent en poupe, mais est il si simple que cela de se lancer dans une micro ferme en permaculture ?
Générations permaculture, les micros fermes en permaculture. Ils ne sont pas issus du monde agricole, mais ils tentent l'aventure de la permaculture en développant des micros fermes où poussent en harmonie une extrême diversité d'espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée. "Il y a un intérêt pour la permaculture. Ce modèle est génial, la permaculture nous invite à suivre l’intelligence de la nature, on imite les écosystèmes, mais il faut du temps pour apprendre la terre !
Les catastrophes cumulées au dérèglement climatique, des signes crescendo du réchauffement, ce n'est pas facile…" Précise Perrine Bulgheroni, co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute-Normandie. Elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et constate, après avoir visité de nombreuses micro fermes que "agronomiquement et techniquement le modèle est génial, mais économiquement ça ne marche plus, c’est conjoncturel ! Le circuit court souffre, les gens ont boudé le bio."
À écouter : Permaculturons dans la ferme du Bec Hellouin ! - CO2 mon amour - 40 min
Cela n'a pas empêché Goran Puig, "Le permaculteur" de se lancer et de créer dans la Drôme à Romans-sur-Isère une micro ferme en permaculture d'1 hectare. C'est un permaculteur 2.0 qui, avec son ami Hugo, distille sur les réseaux sociaux son savoir, ses conseils et il est suivi par plus d'1 million d'abonnés. Il faut dire que c'est en visionnant une vidéo sur le travail en permaculture mise en place à la Ferme du Bec Hellouin qu'il a déclenché cette nouvelle passion. Le Bec Hellouin est une "ferme de 20 Hectares, et le maraîchage est sur 5000 mètres carrés. Le Bec Hellouin c’est une référence, un laboratoire d’idées, des pionniers, on a cherché des solutions, on n’a rien inventé, on a fait une synthèse ».
Qu’est-ce que la permaculture ? Est-ce l'agriculture de demain ?
Dans “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend? ” édité chez Terre Vivante dans la collection Champs d’action, Marc Dufumier, ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution, qualifie la permaculture comme "Une forme d’agriculture biologique qui relève très largement de l’agroécologie et peut même être considérée comme l’une de ses formes les plus abouties. Extrême diversité des espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée, multitude de micro-écosystèmes, des cultures de ports et comportements physiologiques très différents... Cet aménagement de l’espace cultivé, savant, artisanal et soigné s’avère souvent très exigeant en travail (le plus souvent manuel) et donc très intensif en emplois". Perrine Bulgheroni, co-autrice de Permaculture, guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud rajoute que "La permaculture repose sur une éthique, exigeante dans sa mise en pratique qui est celle de « Prendre soin de la Terre, prendre soin des hommes et partager équitablement".
Goran le permaculteur dit que "La permaculture, c’est simplement du bon sens, on garde l’œil ouvert sur ce qui nous entoure, on observe tout, la forêt le sol, la diversité". Marc Dufumier pense qu'il est urgent aujourd'hui de s'en inspirer" pour soigner et améliorer nos grandes cultures, mais il ne faut oublier que plus on travaille plus il faut rémunérer". De plus, la permaculture est parmi les formes d’agriculture la plus à même de s’adapter, car la diversité des cultures permet des revenus résilients et , elle est une forme d’agriculture résiliente. Plus un écosystème est diversifié, plus il peut retrouver ses capacités après un événement climatique à la différence de la monoculture ou de la rotation.
Avec :
- Marc Dufumier est ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution. Il est l’auteur de “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend?” Ed Terre Vivante collection Champs d’action.
- Perrine Bulgheroni est co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute Normandie, elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et agro écologie, et aussi écrivaine. Elle est co autrice de Permaculture. Guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud), Vivre avec la terre ( Actes Sud) et autrice de la Foi, la Fourche et la Fourchette (Ed. Hachette cuisine) qui sortira le 25 octobre (le pdf de l’ouvrage La Foi La Fourche La Fourchette.
- Goran Puig, Goran le permaculteur est permaculteur à Romans-sur-Isère dans la Drome. Ses vidéos de conseils et astuces en permaculture cumulent des millions de vues.
Clés : Environnement Vie quotidienne Biodiversité Maison – Jardin Jardinage Permaculture Agriculture biologique
Il y a 50 ans, était publié en 1972 le Rapport Meadows commissionné par le Club de Rome. En 2022, est publié le Nouveau Rapport du Club de Rome qui alerte sur la montée des inégalités et préconise de nouveaux indicateurs pour nos sociétés, davantage basés sur le bien-être.
Le club de Rome est au départ un groupe de réflexion mêlant scientifiques, économistes, industriels et anciens politiques de 52 pays. Il est initié à sa création par Aurelio Peccei, un italien membre du conseil d’administration de Fiat et Alexander King, l‘ancien directeur scientifique de l’OCDE.
En 1972, des jeunes scientifiques du Massachusetts Intitute of Technology (MIT) commissionnés par le club de Rome rédigent « Les limites à la croissance ». C'est la première fois que sont établis les effets délétères sur le plan humain et écologique d'une croissance exponentielle dans un monde aux limites planétaires.
En 2022, c'est une équipe internationale de scientifiques, d’économistes et d’experts pluridisciplinaires qui a exploré pendant deux ans les possibilités de créer des mondes alternatifs. Le Nouveau rapport du Club de Rome, Earth for All envisage deux scénarios : le « trop peu, trop tard » et le « pas de géant ».
Un plan d’actions en 5 changements de cap primordiaux (appelés extraordinaires) :
- Mettre fin à la pauvreté
- S’attaquer aux inégalités flagrantes
- Emanciper les femmes
- Assainir notre système alimentaire au bénéfice de la santé humaine, animale et celle des écosystèmes
- Opérer une transition vers les énergies propres
Les grandes lignes de ce nouveau rapport pointe du doigt les inégalités, la nécessité de reformer le système financier international pour éliminer les risques et révolutionner les investissements dans les pays à faible revenu et préconise l’instauration de Fond citoyens nationaux qui distribuent un « dividende universel de base », une innovation politique clé pour combattre l’inégalité et protéger les populations des perturbations économiques inévitables.
On en parle avec Sandrine Dixson Declève, co-présidente du Club de Rome co-autrice de « Earth for All / Terre pour tous, le Nouveau rapport du Club de Rome » chez Actes Sud éditions
Documents ressources :
Un nouveau rapport au Club de Rome : Earth for All, guide de survie pour l'humanité par Institut Momentum
Dennis Meadows : « Il faut mettre fin à la croissance incontrôlée, le cancer de la société » (Le Monde)
Chroniques Camille passe au vert Le pénal pour Total ? Le groupe Total Energies est visé par une plainte pour « abstention de prévenir un sinistre » et « homicide involontaire » en particulier. La démarche est inédite, c’est la première fois que la justice pénale est saisie.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
L'équipe Mathieu Vidard, Production Valérie Ayestaray, Réalisation Camille Crosnier, Journaliste Chantal Le Montagner, Chargé(é) de programme Lucie Sarfaty, Chargé(é) de programme Anna Massardier, Attaché(e) de production Joelle Levert, Attaché(e) de production Suzanne Pacaud, Stagiaire
Tr.: ... revenir vers un dialogue avec les citoyens ... catalyser une transition juste ... 2 grosses crises ... un accord pour bannir l'utilisation des énergies fossiles ...
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire - © Forêt Gourmande
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire - © Forêt Gourmande
Dernier jour en Saône et Loire avec aujourd'hui une forêt où tout se mange. Des fruits et des plantes comestibles partout à portée de main. Ce serait le décor parfait pour un conte. Le point de départ d'une histoire à raconter le soir. Et pourtant, elle existe dans la vraie vie, cette forêt.
La Forêt gourmande
Ce jardin-forêt est situé à Diconne, pas très loin de Châlon-sur-Saône, au cœur de la Bresse bourguignonne. Des solutions d’avenir peuvent y pousser.
Fabrice Desjours est jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles, passionné de botanique. Il a créé en 2010 une Forêt Gourmande, terre d'expériences agroforestières prometteuses et de récoltes savoureuses.
Fabrice Desjours a publié le livre "Jardins forêt, un nouvel art de vivre et de produire" (Terran éditions) disponible en commande ici.
Récoltes d'automne de la Fôret Gourmande : kakis, noix de céphalotaxes, noix de torreya, feijoa, pois de Sibérie à gauche et fruits d'akébie cuisinés à droite Récoltes d'automne de la Fôret Gourmande : kakis, noix de céphalotaxes, noix de torreya, feijoa, pois de Sibérie à gauche et fruits d'akébie cuisinés à droite - © Forêt Gourmande
Les brèves des Carnets
La conférence « Ça va aller » pour reprendre confiance en l’avenir, envisager avec optimisme le monde de demain est organisée à Lyon mardi 27 septembre par "Ticket For Change" qui accompagne des entrepreneurs et entrepreneuses qui veulent avoir un impact positif sur la société. La conférence est gratuite et la salle est complète mais vous pouvez vous inscrire sur liste d’attente et ainsi recevoir le lien de la captation vidéo.
CLÉS : Société Environnement Biodiversité Protection de la nature
L'équipe Dorothée Barba Production Sophie Hoffmann Attaché(e) de production
Tr.: ... au service des communs, symbioses, mutualisme, effervescence collective...
Biodiversité - 3 min
Les rivières intermittentes, qui cessent de s’écouler ou s’assèchent une partie de l’année, représenteraient la moitié des cours d’eau de la planète. Elles restent cependant mal connues. Les scientifiques d'INRAE et leurs partenaires coordonnent 2 projets de sciences participatives pour y remédier.
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Les rivières naturellement intermittentes, qui cessent de s’écouler ou s’assèchent une partie de l’année, représentent plus de la moitié des cours d’eau de la planète. De plus, de nombreux cours d’eau s’assèchent du fait des activités humaines, mais ne peuvent en aucun cas être assimilés à des rivières naturellement intermittentes, du fait de raisons multiples présentées ici https://www.inrae.fr/actualites/causes-reponses-implications-lassechement-dorigine-anthropique-rapport-lassechement-naturel-reseaux-hydrographiques. Ces rivières et cours d’eau restent cependant mal connues
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une campagne mobilisant les citoyens partout en Europe et une campagne visant à décrire le fonctionnement écologique et la biodiversité au niveau mondial.
Devenez un scientifique tout en vous amusant
... collecter un maximum de données ... les chercheurs du projet H2020 DRYvER coordonné par Thibault Datry, ont développé la première application pour smartphone dédiée aux rivières intermittentes, DRYRivERS https://www.dryver.eu/citizen-science/introduction
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faire une observation sur leur smartphone Android ou iOS ... outil de sensibilisation du grand public ... améliorer les prédictions scientifiques des effets du changement climatique ... premier réseau d’observateurs d’assèchement des rivières en temps réel.
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Plus d’infos :
Tutoriel en français : https://www.dryver.eu/citizen-science/how-does-it-work
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créer un réseau international de chercheurs volontaires pour qu’ils contribuent à collecter des données et notamment des échantillons de litières de rivières asséchées, partout dans le monde. Plus de 130 collègues issus de 32 pays nous ont rejoints et contribuent actuellement à mesurer la biodiversité aquatique et terrestre de plus de 120 rivières intermittentes. Cet effort fait suite à un travail collaboratif qui a quantifié les flux de gaz à effet de serre produits durant les remises en eau .
Contact
Unité Fonctionnement des hydrosystèmes : Eric Sauquet, Amélie Truchy, Thibault Datry
Clés : suivi des rivières ; démarche participative ; réseau hydrographique ; base de données
Connu / https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/environnement-les-citoyens-appeles-a-recenser-les-rivieres-pour-reperer-celles-qui-s-assechent-l-ete_5912345.html
Connu / https://mastodon.top/@HypathieBlog@mamot.fr/110893194807377668
"Aboumael ⏚ 🔻 a partagé 1 j HypathieBlog@mamot.fr Aboumael@mastodon.social HypathieBlog @HypathieBlog@mamot.fr"
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Alors que l’artificialisation des sols empêche toute infiltration d’eau Alors qu’elle tue la biodiversité,
Alors qu’elle augmente la pollution dans les sols,
Alors qu’elle réduit nos capacités agricoles et renforce les îlots de chaleur en zone urbaine,
Sénateurs et Gouvernement se sont accordés sur un texte en CMP ; qui revient sur les objectifs du ZAN déjà peu ambitieux …et surtout revient sur :
Les engagements transpartisans pris par les rapporteurs,
...
À l’article 3, vous avez choisis de remettre en cause la parole des associations environnementales, des agences de l’eau et même de l’ARS dans la conférence du ZAN. Comme toujours, la parole des experts ne vous intéresse pas…
Alors que de très nombreuses communes jouent le jeu de la sobriété foncière, votre gouvernement s’autorise, à l’article 4, une liste interminable de grands projets écocides qui sont contraire à l'intérêt général Cette liste inclut tout projet d'utilité publique fixé par décret et non par la loi.
La sobriété environnementale ne peut pas être à géométrie variable !
Seule maigre consolation de cette CMP, la restauration du sursis à statuer des autorisations d’urbanisme à l’article 12.
Collègues, ce texte n’est donc clairement plus à la hauteur des ambitions environnementales que nous devons nous fixer !
Nous devons bâtir une politique d’aménagement du territoire résiliente et construire un véritable “Plan Marshall” pour le bâti vacant ! Avec des moyens financiers et des outils pour les Maires Ruraux.
Avec plus de 170 000 hectares de friches industrielles et 900 000 logements vacants en ruralité, notre priorité doit être de réhabiliter le bâti existant.
En bref, ce texte n'étant plus à la hauteur de nos ambitions, notre groupe LFI-NUPES refuse de cautionner la baisse des objectifs ZAN. Ainsi, nous voterons contre le résultat de cette CMP.
#EnFace 👉 F. Courchamp : "On se dirige vers un avenir post-apocalyptique" - 8 févr. 2019 / EXPLICITE
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Franck Courchamp est chercheur en écologie au CNRS, spécialiste de l'évolution des espèces et de la biodiversité. Son constat est aussi terrible que formel : l'environnement va si mal qu'on court à la catastrophe.