Christophe Brun (à gauche) offre à ses voisins, comme Julie, le surplus d'électricité produit par les panneaux solaires du toit de sa maison. ©Radio France - Cécile Bidault / France Inter
En novembre, Esprit d’initiative partait à la découverte d’une AMEP à Simiane-Collongue. Dans ce village des Bouches-du-Rhône, les habitants partagent l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques d’un de leurs voisins. Nous avons pris des nouvelles de cette initiative.
"Une fois qu’on a commencé, on n’a plus du tout envie de s’arrêter", explique Christophe Brun au téléphone. Il y a plus de deux ans dans son village de Simiane-Collongue, il décide d’installer 16 panneaux photovoltaïques sur son toit pour produire son électricité. L’excédent est distribué aux voisins. Le groupe est aujourd’hui organisé en AMEP, Association pour la mutualisation d’une énergie de proximité, inspirée des AMAP pour l’agriculture. Christophe Brun donne la plus grande partie du surplus d’électricité à un ESAT, un établissement pour personnes handicapées. A lire et écouter ci-dessous.
À écouter : Energie renouvelable : passe à ton voisin
Esprit d'initiative
2 min
Quelques mois après le reportage, les panneaux photovoltaïques fonctionnent "toujours aussi bien !" selon Christophe Brun. Avec les beaux jours, ils produisent d’autant plus : "là, c’est la période". Toujours animé par cette volonté de partage, Christophe Brun continue de répartir le surplus d’électricité produite avec son voisinage et un ESAT (Etablissement d’accompagnement par le travail). Et le petit groupe s’agrandit : "On a un deuxième producteur qui nous a rejoints, qui était un membre consommateur avant et s’est équipé de panneaux. Un troisième est en train de nous rejoindre."
Sept AMEP en France aujourd’hui
Pionnier de l’autoconsommation collective, le modèle de l’AMEP commence à se faire connaître, "en partie grâce à la diffusion de votre reportage, on a eu beaucoup de demandes" raconte Christophe Brun. "Aujourd’hui, il y a sept AMEP en service un peu partout en France". Ces AMEP fonctionnent en réseau : "avec tous les porteurs de projets en France, il y a vraiment un état d’esprit solidaire et collectif, y compris parmi ceux qui ont envie de donner du temps et du savoir sur le sujet. C’est un peu notre bonne surprise."
Julie Lacombe, co-fondatrice de l’AMEP, prend le téléphone et poursuit la discussion. Le petit groupe de départ a bien l'intention de continuer à essaimer : "on a toujours un webinaire par mois", précise-t-elle, "là, on voit un engouement général. Il y a plus d’une quarantaine de projets en cours. Un des porteurs a même créé un document ’Les AMEP pour les nuls’. Vous voyez, ça nous dépasse", se réjouit-elle. “Les gens s’approprient le projet”.
Le prochain webinaire est programmé le 26 août.
À écouter : Des citoyens s'emparent de la question des énergies renouvelables : "il y a urgence"
L'esprit d'initiative
3 min
L'équipe Cécile Bidault, journaliste à France Bleu Nord, Production
Clés : Enquête Décarbonation
[Le SBTi peut-il réconcilier les grandes entreprises avec le climat ? 2/3] Il s’est imposé comme le standard de référence de la décarbonation des plus grandes entreprises au niveau mondial. Née en 2015, à la suite de la COP 21 à Paris, la Science based targets initiative – ou SBTi – certifie désormais les trajectoires climat de près de 5500 entreprises dans le monde, dont 400 en France. Mais que garantit-il vraiment ? Est-il plus qu’un joli tampon apposé sur une feuille de route ? Réponse dans le deuxième épisode de cette série.
Réservé aux abonnés - Mis à jour 28 Mai 2024 - 7 min. de lecture
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Notre enquête : le SBTi peut-il réconcilier les grandes entreprises avec le climat ?
- Episode 1 : Tout comprendre au SBTi, le nouveau mantra des grandes entreprises en matière de décarbonation
- Episode 2 : Plus qu'un simple label, le SBTi peut-il être garant de la décarbonation des grandes entreprises ?
- Episode 3 (à paraître) : Tiraillé par les batailles d'influences, le SBTi en quête de stabilité
SUR LE MÊME SUJET
- Empreinte carbone, une donnée en quête de fiabilité
- Les stratégies des géants de l'agroalimentaire dans l'agriculture régénératrice
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Connu / TG le 11/06/23 à 20:13
Enquête — Numérique - Mis à jour le 25 janvier 2022 à 09h58 - Durée de lecture : 6 minutes
Numérique Agriculture Alternatives
Comment réparer des machines ultrarobotisées, aux logiciels complexes ? La numérisation accroit la dépendance des agriculteurs à l’industrie, dénoncent les partisans d’outils simples, libres et reproductibles.
[4/4 L’agriculture numérique ou la fin des paysans] — Le gouvernement l’assure : la numérisation de l’agriculture, c’est l’avenir. Robots et applications la rendraient plus économe en eau, en pesticides, plus résistante au changement climatique... Vraiment ? Reporterre démonte ce mythe dans une enquête en quatre volets https://reporterre.net/Agriculture-numerique. ... une ferme pilote high-tech dans le Gard, est à lire ici https://reporterre.net/Plus-de-campagne-ni-d-agriculteur-bienvenue-dans-une-ferme-high-tech
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Avec son manifeste Reprendre la terre aux machines (Seuil, 2021), la coopérative d’auto-écoconstruction d’outils agricoles l’Atelier paysan affirme que la lutte pour l’agriculture paysanne passe par les outils.
https://reporterre.net/L-agriculture-malade-de-la-technologie
https://reporterre.net/VIDEO-A-l-Atelier-paysan-les-maraichers-fabriquent-leurs-propres-outils
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être capable de réparer et d’adapter son outil ... Hugo Persillet, formateur
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Photo Un chariot à clôtures inspiré des caddies de golf fabriqué par « Les Elles », un groupe d’agricultrices. © Célian Ramis/Reporterre
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Julien Ancelin, agriculteur et ingénieur d’étude à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), développe un service en open source [1] (disponible pour tous, donc) pour les agriculteurs voulant améliorer la précision des outils de géolocalisation GPS, notamment l’autoguidage des tracteurs ... réseau Centipède https://docs.centipede.fr/
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« Le numérique est un bélier incroyable de l’industrie »
... une proposition de loi pour limiter la puissance à l’hectare. ... Privilégier des machines simples et polyvalentes, donc, mais qui font appel à un haut niveau de savoir-faire paysan, dans des systèmes cultivés complexes. Cette démarche va à l’encontre d’une standardisation des écosystèmes favorisés par les modèles industriels.
« Installer un million de paysans en dix ans »
... Aurélien Leray, éleveur laitier, président du réseau Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural)
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Photo Cet outil — des rouleaux « croskigage » — a été créé par l’Atelier paysan.
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Connu / https://reporterre.net/Comment-la-low-tech-peut-echapper-a-la-recuperation-capitaliste i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?vdeZQQ
Protéger les arbres, végétaliser les toits, développer les friches, restaurer les rivières... Pour ramener la nature en ville, chercheurs et élus ont développé des solutions. Exemples à Lille, Rungis, Saint-Rémy-lès-Chevreuse...
Connu / TG le 08/04/23 à 10:57
Ce site ressources permet de mieux appréhender les enjeux de notre époque, découvrir ou mieux connaître les différentes initiatives concrètes et courants philosophiques inspirants ; et trouver des pistes pour passer à l’action.
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la parole à son fondateur, Jean-Christophe Anna, qui présente la raison d’être de son initiative et leurs nombreux projets.
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Les enjeux du XXIème siècles sont critiques et les défis à relever immenses
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L’objectif de notre site ressources est de leur permettre de mieux appréhender les enjeux de notre époque ; découvrir ou mieux connaître les différentes initiatives concrètes et courants philosophiques inspirants ; et enfin trouver des pistes pour passer à l’action et apporter leur propre contribution à la nécessaire bascule sociétale.
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En marge du système dominant – étatique, urbain et métropolitain – profondément mortifère, viscéralement suicidaire et puissamment écocidaire, l’émergence d’initiatives alternatives dans les territoires ruraux est foisonnante.
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Ces expérimentations qui préfigurent un monde nouveau sont disséminées dans nos campagnes sans être suffisamment reliées. Elles ne sont pas réellement organisées pour œuvrer collectivement à la structuration d’une véritable, souhaitable et salutaire alternative à ce système en fin de vie.
C’est pour répondre à cette réalité que nous avons imaginé notre ONG comme un catalyseur au service de ces initiatives – véritables ilots embryonnaires de ce monde nouveau – avec l’ambition de les interconnecter à l’échelle territoriale.
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Aujourd’hui, une trentaine de personnes sont associées à notre projet avec certaines qui apparaissent directement sur notre site et d’autres qui préfèrent pour l’instant conserver leur anonymat
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uniquement des dons sur notre page Tipeee.
Nous aspirons à initier et accompagner des expérimentations biorégionales dans une perspective de résilience locale, collective et systémique
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cet été avec la Société écologique du post-urbain au lancement de l’Appel « Concevoir une biorégion depuis son espace écologique de vie ». Nous proposerons début 2023 une offre de formation et d’accompagnement destinée à tous les collectifs ou personnes désireux·euses de s’engager dans cette dynamique biorégionale.
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L’Archipel du Vivant existe depuis mars 2020
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En 2022, nous sommes intervenus en conférences sur certains des plus grands événements écologiques (Salon Primevère, Foire ÉcoBio d’Alsace, Fête des Possibles). Nous avons également formé des étudiant·e·s en France et en Suisse ainsi que les scouts des Éclaireuses et Éclaireurs de la Nature lors de leur grand événement estival Jamboree Inspir’Action. Et nous avons aussi lancé le podcast Vivants https://archipelduvivant.org/nos-productions-livres-et-podcasts/vivants/.
Autorité de sûreté nucléaire (ASN) @ASN · 23 juin
@ASN soutient cette initiative @iaeaorg pour créer un cadre multilatéral favorable au déploiement sûr des petits réacteurs modulaires #SMR
Citer le Tweet
IAEA - International Atomic Energy Agency
@iaeaorg
· 23 juin
🤝 Through NHSI, we're gathering industry players & nuclear regulators from around the world to increase collaboration, to establish common approaches on technical and policy issues, to pave the way for greater harmonization in licensing and deployment of #SMRs. ⚡
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Tr.: Nucleair Harmonization & Standardization Initiative ...
À contre-courant, c'est l'émission de reportage des initiatives locales.
Clés : Démocratie ; Écologie ; Économie
82, C'est le nombre de monnaies locales en circulation actuellement en France. Impulsées par des collectifs citoyens dans le but de relocaliser la production, tout en favorisant une consommation raisonnée, leur usage suscite l'enthousiasme. Mais quel est leur véritable impact ? Notre journaliste Marine Manastireanu est allée à la rencontre de celles et ceux qui les font vivre.
Depuis une dizaine d’années en France, des collectifs citoyens ont créé leur propre monnaie, les monnaies locales complémentaires et citoyennes. La Roue en Provence, l’Eusko au Pays Basque, ou encore le Cairn à Grenoble, il y en a 82 en France. Mais ont-elles véritablement un impact ? Comment fonctionnent-elles et à quoi servent-elles réellement ?
Dans le bassin lyonnais, la Gonette existe depuis plus de cinq ans, avec 1000 utilisateurs et environ 250 000 gonettes en circulation, avec un euro égal une gonette. Un réseau restreint, mais qui tend peu à peu à se développer, reposant sur un constat simple : le besoin urgent de relocaliser la production, tout en favorisant une consommation raisonnée et résiliente.
"En moyenne, 90% des transactions monétaires se font dans les sphères financières spéculatives, cela cause des manques pour financer des projets viables sur le territoire bénéfiques pour la planète et pour l'humain.", explique Charlotte Bazire, salariée de l'association la Gonette.
Et pour garder la richesse sur le territoire, il faut un circuit vertueux : le but étant que la monnaie locale ne soit pas reconvertie en euros et qu’elle circule, du consommateur, à l’épicerie, en passant par l’agriculteur qui est lui-même consommateur. Un enjeu de taille si le réseau n’est pas assez développé.
Des contraintes aussi de double caisse pour les commerçants, et de différents billets dans le porte-monnaie pour les utilisateurs, ou un compte gonette numérique sur le téléphone, un effort minime d’après Johan. Aujourd’hui il va collecter les biodéchets dans un restaurant qui paye le service en Gonette, et qui sera donc lui-même payé en monnaie locale pour une partie de son salaire.
"Clairement ça ne va pas contrer l'évasion fiscale pour l'instant, mais si on peut arriver à montrer petit à petit l'intérêt de garder une monnaie sur un territoire, pour éviter cette évasion fiscale, peut-être que de plus en plus de personnes vont l'utiliser. Et donc la monnaie ne va pas se retrouver dans de grandes banques, qui financent des projets qui sont contraires à l'écologie et au respect du vivant.", explique Johan.
Mais où vont les euros échangés en Gonette ? Comme la plupart des fonds de réserve des monnaies locales, celui de la Gonette va à la Nef, une banque dite éthique qui finance des projets comme celui de Gaëlle, fondatrice d'une petite épicerie bio de produits locaux principalement. "C'est une banque qui publie chaque année la liste des financements qui ont été accordés, allant vers des projets écologiques, sociaux ou culturels".
Une banque autonome et transparente dans les financements qu’elles octroient, mais tributaire des banques auxquelles elle est adossée concernant sa garantie bancaire, un agrément propre qu’elle ne peut avoir depuis la loi bancaire de 1984.
Pour Marie Fare, docteure en économie et spécialiste des monnaies locales, la limite se pose quant au manque de traçabilité géographique des projets.
Mais l’efficacité économique des monnaies locales n’est pas le seul enjeu de taille. La question de l’impact social est aussi souvent questionnée. Des monnaies locales qui sont souvent considérées comme bobo tant elles englobent généralement des commerces de produits bio et locaux, donc chers. L’adhésion des collectivités au sein du réseau semble alors un levier important.
"On pourrait imaginer une bonification via les collectivités, par exemple venir échanger 10 euros contre 12 gonettes, pour chaque adhérent, ou alors pour des personnes plus en difficulté, via un quotient familial par exemple", explique Julien, citoyen bénévole à la Gonette.
Une démocratisation de la monnaie locale, qui a vocation à s’étendre aujourd’hui aux factures d’eau à Lyon. Une grande première, mais qui a fait débat pendant plus d’un an, car qui dit eau, dit Véolia, dit grand groupe du CAC40.
Pour Marie Fare, il y a toujours une tension entre mettre des critères trop stricts qui vont limiter fortement le nombre d'adhérents, ou trop larges qui laisseraient supposer que tout le monde peut faire partie du réseau.
Mais avec la demande de Véolia Eau du Grand Lyon d’adhérer à la Gonette, redéfinir une charte opposable claire est devenue une priorité, un exercice de démocratie représentative qui permet de définir ce que les citoyens attendent d’une monnaie et de rendre visible la possibilité de s’approprier des enjeux économiques à ne pas laisser aux seuls représentants politiques nationaux et européens.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1417892939586490374
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Ndlr : semble positif. Vérifier ACT
13 minutes
... initiatives de cette fin de saison :
- un projet d’économie sociale et d’économie circulaire qui vient d’obtenir le prix de l’inspiration décerné par le crédit coopératif : Mycotopia dont le but est de valoriser depuis le siège de l’association à Marseille les déchets agricoles grâce aux champignons.
- Pabete, plateforme collaborative qui offre une solution de garde d’animaux entre particuliers.
- A Amiens, une association à but non lucratif vient de voir le jour dans une intention qui change des habitudes à l’égard des personnes âgées. Elle s’appelle « Cheveux blancs et rêves dorés » et elle part d’un principe plus que louable en donnant la possibilité à nos aînés de réaliser un souhait, un rêve ou un projet. « L’idée nous est venue en constatant que pour de nombreuses personnes, l’âge devenait l’ennemi du grain de folie ». « Cheveux blancs et rêves dorés » a beaucoup d’ambitions comme d’accompagner les personnes âgées dans l’organisation de leur projet et dans le financement de ceux-ci ou dans l’aide aux animateurs et animatrices des Ehpad afin que les pensionnaires qui le désirent puissent réaliser leur projet un peu fou. Le dernier exemple de rêve exaucé est celui d’Yvette, 71 ans, qui vient de réaliser un saut en parachute….J’aime particulièrement la citation inscrite en ouverture du site de l’association : « ce ne sont pas les rêves brisés qui nous démolissent, ce sont ceux qu’on n’a pas le courage de rêver.
- autre initiative qui vient de démarrer pour la première fois à Nîmes : Une salle sous les étoiles. Jusqu’au 26 juillet ce nouveau festival programme chaque soir un concert ou un spectacle suivi d’une projection d’un long métrage Reda Kateb est le parrain de cette première édition dont les bénéfices sont intégralement reversés au cinéma d’art et d’essai de Nîmes, le Sémaphore. A noter que les organisateurs souhaitent toucher tous les publics avec l’aide de la CAF qui offre 50 places par soir pour les bénéficiaires des associations de quartier. Belle démarche.
L'équipe Philippe Bertrand, Producteur ; Anne Lhioreau, Réalisatrice ; Joelle Levert, Attachée de production
CACTUS is a project on energy sufficiency and its integration into climate and energy strategies in the Central and Eastern European context funded by the European Climate Initiative EUKI. It sensitises key scenario builders, policy makers and wider EU and climate and energy stakeholders on energy sufficiency, and explores its integration in Hungarian and Lithuanian scenario models.
Since the Summer 2020, the négaWatt association has been coordinating the implementation of the Cactus project with its partners REKK, LEI and the Fraunhofer ISI, and with the financial support of the EUKI fund of the German Ministry of the Environment BMU.
Introduction to the CACTUS project
Lead by the négaWatt association in France and in collaboration with Fraunhofer ISI (Germany), REKK Foundation (Hungary) and the Lithuanian Energy Institute (Lithuania), the project aims to sensitise key scenario builders, policy makers and climate and energy stakeholders to energy sufficiency and to explore its integration in Hungarian and Lithuanian scenario models.
CACTUS is part of the European Climate Initiative (EUKI) of the German Federal Ministry for the Environment, Nature Conservation and Nuclear Safety (BMU). It is the overarching goal of the EUKI to foster climate cooperation within the European Union (EU) in order to mitigate greenhouse gas emissions.
Energy sufficiency as a key mitigation lever
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Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1361610685063512064
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Association négaWatt @nWassociation Visage songeur
Et si la #sobriété énergétique était LE levier supplémentaire pour permettre à l'Europe d'atteindre la neutralité carbone au plus tard en 2050 ?
10:37 AM · 16 févr. 2021·9 Retweets 1 Citer le Tweet 12 J'aime
· 9h En réponse Avant l’Accord de Paris, les stratégies européennes de décarbonation envisageaient de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 80 à 95 % principalement grâce à l’efficacité énergétique et aux renouvelables.
· Depuis, les gouvernements européens se sont engagés à aller au-delà et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
La sobriété énergétique pourrait s'avérer cruciale pour permettre à l'Europe d'atteindre cet objectif.
· C'est dans ce contexte et sur la base de cette réflexion que @nWassociation coordonne depuis l’été 2020 le projet #CactusSufficiency en partenariat avec #REKK, #LEI et @FraunhoferISI .
Si vous souhaitez en apprendre plus sur le projet, rendez-vous sur le site dédié (en anglais uniquement)
· Financé par le fonds #EUKI du ministère de l’Environnement allemand, ce projet vise notamment à travailler à l'intégration de la sobriété dans les modélisations énergétiques et climatiques des pays d’Europe centrale et orientale.
· Index pointant vers la droite Avec ce projet, l'Association négaWatt a l’ambition de voir au-delà de l'Hexagone et de partager son expertise et ses réflexions avec d'autres acteurs européens de la transition énergétique.
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Launched in 1994 at the United Nations University in Japan, ZERI is a network of scientists committed to finding innovative solutions to the pressing problems of our time. Through more effectively utilizing the abundant resources around us, we don't need to expect the earth to produce more. ZERI thus provides a positive way of looking at the world, and our place in it.
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Finally, what would be the use of all of these intelligences if we do not do something with them? We need the capacity to put it all together in order to generate new ideas and concepts. The four intelligences - academic, emotional, artistic, ecological - can be combined so as to create a fifth intelligence: the capacity to implement change.
.=
Finalement, quel pourrait être usage de toutes ces intelligences si nous n'en faisions rien ?
Nous avons besoin de les mettre en oeuvre toutes à la fois afin de générer de nouvelles idées et concepts. Les quatre intelligences - académique, émotionnelle, artistique, écologique - peuvent être combinées afin d'en créer une cinquième : la capacité à générer le changement.
Ndlr : terminer la traduction ACT
ZÉRO ÉMISSIONS, RECHERCHE ET INITIATIVES
Tags: Hydrogène
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initiative conjointe soulignant le rôle crucial des énergies renouvelables pour assurer une reprise économique saine, alignée sur le Green Deal européen.
L’initiative «Choose Renewable Hydrogen» rassemble actuellement 10 entreprises et associations: Akuo Energy, BayWa r.e., EDP, Enel, Iberdrola, MHI Vestas, SolarPower Europe, Ørsted, Vestas et WindEurope.
Les signataires ont appelé la Commission européenne à faire les bons choix pour la future stratégie européenne d’intégration des systèmes énergétiques et de l’hydrogène, en exploitant tout le potentiel de l’électricité renouvelable pour décarboniser complètement le système électrique européen.
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L’électrification directe sera le principal moyen de décarboniser le chauffage et le transport routier, mais il existe d’autres secteurs difficiles à réduire – comme les produits chimiques, l’industrie lourde, le transport routier longue distance, l’aviation et le transport maritime – où l’électrification directe est insuffisante, soulignent les signataires. Ici, l’hydrogène renouvelable peut jouer un rôle clé en tant que solution la plus rentable et la plus durable pour une décarbonisation complète.
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L’hydrogène produit en Europe via des électrolyseurs alimentés à 100% en électricité renouvelable, comme l’énergie solaire et éolienne, n’a aucune émission de gaz à effet de serre, augmente la sécurité énergétique de l’UE et, lorsqu’il est produit par des énergies renouvelables connectées au réseau, présente une forme optimisée de couplage sectoriel.
« Les technologies des énergies renouvelables sont prêtes à former l’épine dorsale de l’accord vert européen. Elles sont compétitives en termes de coûts, hautement évolutives et peuvent fournir des solutions d’hydrogène entièrement durables pour atteindre le dernier kilomètre de la décarbonisation de l’Europe. Les prochaines «stratégie d’intégration du système énergétique» et «stratégie de l’hydrogène propre» seront essentielles pour garantir les bonnes voies de décarbonisation pour l’Europe: elles doivent tirer parti de l’immense potentiel de l’électricité renouvelable, qui renforcera l’intégration sectorielle, créera des millions d’emplois et fournira les l’hydrogène durable est nécessaire pour moderniser et décarboniser les industries européennes », commente Aurélie Beauvais, CEO par intérim de l’association SolarPower Europe.
« Les énergies renouvelables représentent actuellement près de la moitié de notre électricité. Mais l’électricité ne représente qu’un quart de notre consommation totale d’énergie. Le reste est principalement fossile. Nous ne pouvons pas électrifier tout. Certains processus industriels et transports lourds devront fonctionner au gaz. Et l’hydrogène renouvelable est le meilleur gaz. Et ce sera l’énergie produite en Europe qui créera des emplois et la croissance en Europe. L’hydrogène dans le Recovery Package ? Oui, mais faites-en de l’hydrogène renouvelable ! », ajoute Giles Dickson, CEO de WindEurope.
Plus d’infos sur la campagne « Choisir l’hydrogène renouvelable »
Lettre ouverte à Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, en charge du Green New Deal européen.
Ndlr : ne sont-ils pas d'un optimisme "béat" (pour ne pas dire des usurpateurs) ? En effet :
- "reprise économique, rentabilité, compétitivité, croissance" : tous les marqueurs néolibéraux de l'ancien monde sont présents.
- "électrolyseurs alimentés à 100% en électricité renouvelable, hydrogène propre" ? J'ai des doutes sur les deux car il y a besoin de métaux et que les panneaux solaires sont essentiellement fabriqués en chine avec du charbon.
- "ENR aucune émission de GES" : on sait que c'est faux car elles ont besoin de matières qui nécessitent beaucoup d'énergie fossile pour être traitées pour l'instant, sans parler de leur raréfaction et de leur aspect social.
- aucune entreprise française ? Alors qu'il convient de réindustrialiser et relocaliser
- selon JMJ, pour fabriquer l'hydrogène, on consomme plus d'énergie que ce qu'il peut redonner. Et pour l'instant l'hydrogène en europe est quasi complètement carboné. Questionner poiur avoir des preuves ACT
CONCLUSION : cette initiative "verte" est loin d'avoir PLPDLA : RECALÉE jusqu'à preuve du contraire :-(
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Durée de lecture : 5 minutes
Obtenir l’interdiction des pesticides de synthèse dans l’Union européenne d’ici quinze ans est-il possible ? C’est l’objectif que se sont fixé 90 organisations européennes, qui ont lancé une initiative citoyenne européenne, pour récolter un million de signatures à déposer sur le bureau de la Commission européenne.
... Demandée depuis plus d’un an en France par l’Appel des coquelicots, elle est maintenant promue à l’échelle européenne. Plus de quatre-vingt-dix organisations de dix-sept pays de l’Union européenne (UE) ont lancé lundi 25 novembre une Initiative citoyenne européenne (ICE). Intitulée « Sauvons les abeilles et les agriculteurs », elle demande à l’UE d’en finir avec les pesticides de synthèse d’ici quinze ans. ... Les porteurs de cette ICE ont dix mois, jusqu’au 30 septembre 2020, pour recueillir les signatures. Le nombre de signatures par pays est proportionnel au nombre d’habitants, il faudra donc en France qu’au moins 55.500 personnes signent cette ICE. ... L’association coordinatrice dans l’hexagone est Générations futures, rejointe par le réseau France nature environnement (FNE), l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf), Justice pesticides, Greenpeace et les Amis de la Terre. ... Alain Chabrolle, vice-président de FNE ... La PAC, de par les subventions qu’elle octroie aux agriculteurs, pourrait permettre d’accompagner une reconversion de l’agriculture européenne vers l’agroécologie, espèrent les organisations écolos. ... « le récent rapport sur l’état de l’environnement en France a indiqué que 65 % des ressources d’eau profonde ne présentent plus des critères de potabilisation suffisants à cause de la présence de pesticides. » ... François Veillerette, directeur de Générations futures mais aussi président de l’ONG européenne Pesticide Action Network, reconnaît que la France « est l’un des pays les plus mobilisés sur le sujet des pesticides. ... deux étapes. La première serait une première réduction de 80 % d’ici 2030, en commençant par les produits les plus dangereux. Puis une deuxième étape en 2035 marquerait la fin des pesticides de synthèse sur le territoire de l’UE. Elle formule également deux autres demandes : « restaurer les écosystèmes naturels dans les zones agricoles », et « réformer l’agriculture en accordant la priorité à une agriculture diversifiée et durable à petite échelle » en accompagnant les agriculteurs dans cette transition. « Une suppression des pesticides de synthèse d’ici 2035 implique un rythme de conversion à l’agriculture bio de 6 % des surfaces agricoles par an, a calculé François Veillerette. En France, nous n’en sommes qu’à 1 % par an. »
Voulant se démarquer des accusations « d’agribashing », les porteurs de l’ICE entendent promouvoir « une vision positive de l’agriculture, vue comme un moyen de rétablir la biodiversité »,
Lire aussi : L’Union européenne sous-estime la dangerosité des pesticides https://reporterre.net/L-Union-europeenne-sous-estime-la-dangerosite-des-pesticides
Ndlr : avis de la confédération paysanne ? ACT
18 commentaires - À l’approche des municipales, Mediapart met en lumière nos partenaires qui font vivre une presse indépendante localement, et fait le bilan des initiatives citoyennes en cours ou qui se lancent actuellement.
Les ronds-points, ZAD, places qu’on occupe, où l’on conteste mais où l’on construit également… en quelques années, de nombreuses mobilisations semblent témoigner du retour au local pour proclamer et faire vivre l’idéal démocratique. Pendant ce temps, une presse numérique locale indépendante essaie également de s’implanter, pour jouer son rôle d’investigation et d’animation du débat public. Retour sur ces tendances, en deux plateaux Live.
Le combat pour la liberté et l’indépendance de l’information locale https://www.youtube.com/watch?v=CTCu12-jo6A
Animation : Stéphane Alliès
Avec nos partenaires : Jacques Trentesaux de Mediacités, Gilles Triolier du Poulpe, Lisa Castelly de Marsactu et Benjamin Téoule du D’Oc.
À lire : l’article de Mediacités sur l’hémorragie de la presse locale.
Le municipalisme : des expériences et des projets https://www.youtube.com/watch?v=6m9LsxtiW3g -> https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?apAsrw
Animation : Fabien Escalona et Mathilde Goanec
Avec Fathi Bouaroua (co-initiateur du Pacte démocratique pour Marseille) ; Guillaume Gourgues (maître de conférences en science politique à l’université Lumière Lyon-II) ; Fernand Karagiannis (conseiller municipal à Saillans) ; Steven Mathieu (« gilet jaune » de Commercy) ; Anne-Sophie Olmos (conseillère municipale à Grenoble) ; Vincent Verzat (vidéaste et youtubeur, co-initiateur de « Super local »).
Citizencase nom donné à la première plateforme de financement participatif pour un meilleur accès à la justice. Citizencase, initiative citoyenne et désintéressée est portée par l’association Rassemblement Pour la Planète pour donner des moyens aux associations d’agir en justice et pour donner plus de poids à leurs actions contentieuses. Depuis 2015, Citizencase est une association de loi 1901 à but non lucratif, à laquelle vous pouvez faire un un don. Citizencase constitue une réponse au besoin croissant de la société civile de se protéger des risques sanitaires et des atteintes à l’environnement ainsi que des atteintes aux droits sociaux. Doit également être pris en compte l’impact de notre modèle social sur le bien-être animal.
Notre équipe
Sébastien Vray Fondateur, entrepreneur militant qui a à cœur d’améliorer le monde en modernisant l’action citoyenne. Il reste aujourd’hui notre président d’honneur et un spectateur attentif de l’évolution de Citizencase.
Thibault Turchet Président de Citizencase depuis 2017. avocat de formation et travaille depuis 2014 au sein de Zero Waste France, association agréée pour la protection de l’environnement spécialisée sur une meilleure gestion des déchets. Il assiste les associations locales dans leurs stratégies d’actions, notamment contentieuses, et participe également aux actions de plaidoyer national de l’association.
Laura Monnier secrétaire de Citizencase depuis 2017. Après des études de droit en France et au Royaume-Uni en droit pénal, elle a intégré l’école d’avocats de Paris puis effectué un stage au sein de l’association Sherpa qui lutte contre les crimes économiques. Elle a travaillé ensuite auprès de William Bourdon pendant deux ans comme avocate collaboratrice, renforçant son intérêt pour les dossiers associatifs et son désir d’engagement. Depuis 2015, elle travaille à Greenpeace comme chargée de campagne juridique sur le développement de stratégies juridiques au soutien des différentes campagnes de l’association (océans, forêts, agriculture et nucléaire).
Laetitia Liebert Docteur en sciences vétérinaires, elle a commencé sa carrière internationale dans l’export, avant de diriger des équipes et des programmes de développement rural et de santé, au sein d’organisation internationales comme AVSF ou MSF, ceci au Brésil, en Palestine, en Israël, en Angola, en France, aux USA et au Japon.
Elle dirige ensuite le bureau international de Greenpeace Moyen Orient, et mène des campagnes stratégiques dans le domaine de l’énergie et de l’agriculture au Liban, en Égypte, en Jordanie, en Israël et en Turquie, pays dont les populations sont sévèrement touchées par les politiques commerciales et d’investissement locales.
Sensible aux graves conséquences humaines que la mondialisation non régulée génère, elle dirige Sherpa, association d’avocats, de 2014 à 2017, portant plainte notamment contre Vinci au Qatar pour esclavage moderne, contre Lafarge pour financement de terrorisme en Syrie, contre Areva pour corruption d’agents publics étrangers, pour ne citer que ces cas, mais aussi permettant la création de la première loi au sein de l’Europe encadrant l’activité des multinationales à l’étranger pour le respect des droits humains, amendée puis adoptée début 2017 par le Parlement français.
Laetitia Liebert parle couramment l’arabe, l’hébreu, le portugais brésilien, l’espagnol et l’anglais.
Jean-Laurent est la petite main de Citizencase, la cheville ouvrière qui gère les dossiers déposés par les associations pour leur demande de financement participatif, puis les met en ligne et les soutient au nom de Citizencase.
Ulule.com est un service de financement communautaire permettant de créer des collectes de fonds en ligne. Lancé en octobre 2010, Ulule s’est donné pour mission de faire découvrir et donner vie à des projets créatifs ou innovants. Le défi relevé, Ulule est aujourd’hui le premier site de financement participatif européen. Ce sont des milliers de projets créatifs, originaux, innovants ou solidaires qui ont été financés avec le soutien d’internautes de 133 pays. Ulule apporte son soutien technique à la plateforme Citizencase.
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Le Rassemblement pour la Planète est une association d’ONG réunies autour de la défense de l’environnement et de la santé, née en octobre 2012. Fondée par Écologie Sans Frontières (ESF), Générations Futures, le Réseau Environnement Santé, Respire, Robin des Toits et Sea Shepherd, elle a participé à la 1ère Conférence Environnementale.
Aujourd’hui, elle offre à toutes les associations de France soucieuses des enjeux d’environnement, de santé et de consommation responsable, un outil de financement participatif pour leur garantir un meilleur accès à la justice. Citizencase tend à renforcer le pouvoir des citoyens.
Contact Presse presse@citizencase.org
Contact Public contact@citizencase.org
Priorité au logiciel libre, « Open Bar » et partenariats Microsoft / État français, brevetabilité, menottes numériques (DRM), interopérabilité, vente forcée, informatique déloyale, … autant de sujets sur lesquels un grand nombre de développeurs et d'utilisateurs de logiciels libres, et plus largement de citoyens, souhaiteraient sans doute connaître les positions des candidats. Voilà pourquoi l'April a lancé l'initiative Candidats.fr !
30/10/2016
Les sols : un bien commun à protéger
Pollué, étouffé, rongé… le sol est pourtant l'un des rares milieux naturels à ne faire l'objet d'aucune protection juridique dédiée. Cet écosystème en péril livre pourtant, quand il est sain, une myriade de bienfaits. Avec France Nature Environnement, exigez une protection des sols en participant à l'Initiative Citoyenne Européenne People4Soil.
Action citoyenne pour les sols : top départ
Un million de signatures en un an, c’est l’objectif que s’est fixé People4soil, un réseau européen de plus de 350 organisations européennes, dont 31 françaises, pour qu’enfin les sols soient protégés en Europe.
L’Initiative Citoyenne Européenne (I.C.E.) est un nouvel outil de démocratie participative à l’échelle européenne.
i/1x le 16/11/16