... type d’interaction biologique naturelle et fréquente ou systématique entre deux êtres vivants dans laquelle l'hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal.
...
relation facultative, provisoire ou définitive, bénéfique pour le commensal, mais neutre (ni bénéfique, ni nuisible) pour l'hôte1 en matière de valeur sélective ou fitness. En cela il diffère du parasitisme qui est nuisible pour l'hôte, et du mutualisme qui correspond à une relation avec bénéfice mutuel.
... « science étudiant la vie ancienne » et, plus précisément, de la discipline qui étudie les organismes disparus ayant laissé dans les terrains sédimentaires des restes de leur corps ou des traces de leurs activités. Ces restes ou traces sont appelés fossiles.
...
au croisement de la géologie et de la biologie
...
Tr.: ... microbiot intestinal, les bonnes bactéries ...
Interviews du Pr Thierry Fabre & du Dr Rafael De Bartolo - juillet 2024
Chirurgie orthopédique et traumatologie des membres inférieurs
Épisode 4
-> https://www.youtube.com/watch?v=dBSdIumYJyw
Tr.: ... protocole de récupération améliorée ... chirurgie ambulatoire ... rentrer à son domicile le soir même avec tout organisé à son domicile : infirmière, kiné, médicaments contre la douleur, l'intégralité de son parcours connu par lui-même ... imagerie médicale, bioinformatique, intelligence artificielle, imprimantes 3D, permettent la réalisation de guides de coupes de prothèses sur mesure. Le but, restaurer l'anatomie la plus originale possible afin d'avoir le moins de douleurs et la meilleure fonction possible ... prothèses en alliage métallique ... impact carbone beaucoup moins important ...
Façade végétalisée d'un immeuble du quartier du Trapèze, sur l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt ©Getty - Raphael GAILLARDE
À l'occasion du salon Batimat, Raphaël Gerson nous explique comment la nature peut nous aider à décarboner nos bâtiments.
Près du quart des émissions de gaz à effet de serre en France provient de nos bâtiments. Le secteur est très polluant, car la production des matériaux de construction traditionnels est très émettrice de CO2. Pour faire du ciment par exemple, il faut produire du clinker : un composant qui s’obtient en chauffant du calcaire et de l’argile à plus de 1400 degrés. C’est un procédé très énergivore.
Les matériaux naturels et le comportement du vivant, sont une grande source d’inspiration, pour décarboner nos bâtiments. Par exemple, la start-up landaise Materrup fabrique du ciment à partir d’argile crue ; une solution qui permet de diviser les émissions de CO2 par deux. On pourrait aussi mentionner Cavac-Biomatériaux, qui produit des isolants en fibres végétales, et du béton à base de chanvre. Et c’est du solide : depuis que le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) a attesté de la performance technique de ces matériaux et de leur assurabilité, la demande explose.
Les matériaux naturels ne sont pas forcément plus chers que les matériaux traditionnels. De nombreux projets ont su maitriser le coût des matériaux biosourcés en optant par exemple pour des architectures plus simples. Les solutions d’optimisation techniques et économiques existent pour maitriser le coût des matériaux biosourcés, y compris à grande échelle, comme pour la mairie de Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, qui a fait choix de la paille et du bois dans tous ses chantiers de construction et de rénovation.
Le biomimétisme
Mais ces solutions ont besoin d’être mieux connues de la profession et des maîtres d’ouvrage : c'est la mission du Réseau Bâtiment Durable dont les 21 associations membres sont présentes dans chaque région.
Les bâtiments peuvent aussi imiter la nature et le vivant : c'est le biomimétisme. En Ile-de-France par exemple, à Boulogne-Billancourt, le bâtiment d’un groupe scolaire ressemble à une falaise pour pouvoir accueillir de la biodiversité au sol, sur les murs et sur le toit. Un autre exemple, le stockage inter-saisonnier : de plus en plus de bâtiments en France stockent la chaleur en été, dans des cuves ou en sous-sol, pour l’utiliser en hiver ; exactement comme l’ours, le crapeau ou le rouge-gorge, le font avec leur réserve de graisse. On a bien raison de s’inspirer de la nature pour notre recherche et développement… car elle a un peu d’avance sur nous : environ 4,6 milliards d’années de R&D.
Olivier Hamant: La 3ème voie du vivant: les nouveaux ingénieurs de la robustesse le 14 Mai à 18h30 - Diffusée en direct le 14 mai 2024 / UniAgros - Fédération des ingénieurs du Vivant
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⏩ Invité par le groupe professionnel Agros Durables de la Fédération UniAgros le 14 mai 2024, Olivier Hamant est biologiste, directeur de recherche INRAe à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Il a fondé et préside l’Institut Michel Serres. Il a publié notamment « La troisième voie du vivant » (Odile Jacob, 2022) ainsi qu’un tract de 60 pages en 2023 : « Antidote au culte de la performance ».
Dans sa présentation du 14 mai à la Maison des Agros, Olivier Hamant explique que l’économie de la performance conduisait l’humanité à sa perte. La performance combine l’efficience (= atteinte de l’objectif) et l’efficience (avec une économie ressources). Elle se focalise sur un objectif unique mais ne l’atteint qu’aux dépens de l’environnement et de la société humaine. L’agriculture productiviste en est une illustration.
L’inverse de la performance, sur lequel reposera le monde à venir, est la robustesse. Celle-ci a permis au monde du vivant d’exister et de survivre sur notre planète depuis des centaines de millions d’années. La robustesse est la capacité d’exister dans un monde fluctuant, à l’inverse de la performance qui requiert un monde stable. La performance des systèmes robustes est faible. Par exemple le système de la photosynthèse n’a qu’un rendement énergétique de 1%, selon Olivier Hamont, mais, clé de la survie, il sait s’adapter à une lumière fluctuante.
0:00:00 Ouverture du direct
⏩ 0:17:00 Introduction par Anne Gouyon (Agros Durable, Convention des Entrepreneurs pour le Climat - CEC)
⏩ 0:26:46 Edouard Marchand : présentation d’Olivier Hamant
⏩ 0:29:28 Olivier Hamant:
0:29:44 Optimisation = amélioration de la performance
0:35:15 Un chemin en quatre étapes
- Critiquer la performance (réf. à la loi de Goodhart - politique monétaire) - 0:35:30
- Dérailler la performance - 0:46:20
- Pratiquer un biométisme véritable - 0:48:00
- Définir la robustesse - 0:51:15
01:01:00 Le monde à venir
01:03:20 Observer les marges (le cœur c’est le passé)
01:05:05 On a déjà basculé
01:07:00 Inversions
01:07:45 De « cultiver pour produire » à « cultiver les interactions »
01:08:34 Recarboner l’économie
01:12:00 Utiliser le temps pour préserver la matière
01:15:00 Les nouveaux ingénieurs (on a besoin d’ingénieurs de robustesse)
01:20:00 Comment monter en échelle ? (questionner les questions)
01:24:00 Des indicateurs de performance aux tests de robustesse
01:26:00 Inverser la hiérarchie économie/social/environnement (pyramide de Maslow)
01:28:00 La position du décideur
01:30:45 « Bouquins » (publications)
⏩ Discussion
01:32:32 Indicateurs = normes ? (il faut un peu, pas trop de normes)
01:34:03 Triple comptabilité. Quel risque d’effet rebond ?
01:35:30 Exemple de l’entreprise Corser de Brest (nettoyage industriel)
01:37:40 L’océan et l’organisation de la frégate. Robustesse et anti-fragilité
01:43:30 Innovation. Il faut des biologistes dans toutes les équipes d’ingénieurs (réf. à Nicholas Georgescu-Roegen, L’âge du low tech, Philippe Bihouix, Seuil, 2014)
01:47:30 Santé performante, santé robuste
01:49:00 Définition de la santé (OMS 1946)
01:51:00 Prévention des risques. Ne faut-il pas accepter certains risques naturels ?
01:53:30 Comment faire évoluer la communauté scientifique de la recherche ?
01:56:00 Sciences citoyennes
01:58:07 Entreprises sans utilité sociale. Les « entreprises toxiques » seront balayées par la prochaine crise. Mais les autres, celles dans la zone grise ?
2:00:00 Impossible de basculer vite dans la robustesse quand on est trop performant. Il faut donc être tolérant.
2:01:00 Le laboratoire Expanscience
⏩ 2:03:30 Conclusion
⏩ Je m’engage pour le réseau:
https://www.uniagro.fr/article/article/adhere-a-ton-association-de-diplomes-727
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4 commentaires
@pascaleh3755 il y a 2 semaines
Merci à uniagros pour la mise en ligne de cette conférence, merci au conférencier pour son enthousiasme communicatif et ses concepts porteurs d'espoir, et merci aux questionneurs qui ont apporté un vrai plus pour encore mieux comprendre et illustrer le propos .
@pascaleh3755 il y a 7 jours (modifié)
Dans le docu arte, haro sur l'eau, un ingénieur espagnol désabusé, constate que si l'outil informatique a rendu l'utilisation de l'eau très efficiente dans sa région, en revanche ça a favorisé l'extension des zones cultivées ...et au total augmenté la consommation globale d'eau... l'effet rebond.....
1
@pascaleh3755 il y a 3 jours
1:03:30 confirmation sur la chaîne fouloscopie , dernière vidéo d'un chercheur qui étudie le mouvement des foules et aussi la propagation des idées .
@pascaleh3755 il y a 2 semaines (modifié)
1:47:10 la robustesse est une pulsion humaine, faire durer , transmettre.
Dans le monde de la performance , on crame tout, pulsion de mort .
j'adore les petites formules choc du monsieur
Tr.: ... l'économie est la somme de la thermodynamique et de la biologie ... la santé commune, levier de transformation bien plus efficace que la tonne de co2 ... interdépendance, plaisir ...
début à 16:30. Valoriser ACT
Actu Normandie Seine-Maritime Port-Jérôme-sur-Seine #Ecologie #Environnement
Une usine de bioplastique en projet à Port-Jérôme-sur-Seine : 250 emplois à la clé - Par Eloïse Aubé Publié le 9 Déc 22 à 12:29
Du côté de Port-Jérôme-sur-Seine, à plusieurs kilomètres du Havre, une bioraffinerie pourrait voir le jour. Son intérêt : remplacer les plastiques faits à base de pétrole.
Une bioraffinerie, portée par l'entreprise Futerro, devrait voir le jour sur la zone industrielle de Port-Jérôme-sur-Seine.
Un pas de plus vers l’économie verte en Normandie. Après l’implantation de « la plus grande usine au monde de recyclage de plastique« , c’est au tour de la société Futerro (originaire de Belgique) d’entrer dans la place.
Un projet de bioraffinerie
Elle souhaite édifier une bioraffinerie à Port-Jérôme-sur-Seine, avec une capacité de production annuelle de 75 000 tonnes de PLA [un bio-plastique, NDLR].
Concrètement, si ce projet devait voir le jour, l’usine serait composée d’une unité d’acide lactique transformant des matières premières d’origine agricole, d’une unité de conversion en PLA (production d’acide polylactique) ainsi qu’une unité dédiée à son recyclage moléculaire.
Comprenez que cette entreprise souhaite développer le bioplastique, capable de remplacer les produits faits à base de pétrole.
À la clé ? Potentiellement 250 emplois directs ainsi que 900 emplois dans les secteurs adjacents.
Un plastique « bio-renouvelable »
Pour atteindre des objectifs, Futerro mise sur le PLA, un biopolymère capable de remplacer un grand nombre de plastiques traditionnellement réalisés à partir de pétrole.
Ce que détaille Frédéric Van Gansberghe, CEO de Futerro : Nous décrivons notre polymère comme le premier plastique « bio-renouvelable ». Issu d’un carbone d’origine végétale, il est facilement et écologiquement recyclable et permet d’obtenir un nouveau polymère vierge d’une qualité identique à son premier cycle de vie : c’est une caractéristique unique.
C'est quoi une bioraffinerie ?
Contrairement à une raffinerie "classique" qui fonctionne avec des énergies fossiles, les bioraffineries utilisent des biomasses pour produire de l'énergie verte, des biomatériaux et parfois des produits à destination de l'alimentation humaine ou animale.
"Le concept de bioraffinerie est d’optimiser la valorisation de toutes les composantes des agro-ressources. Il s’agit d’une transformation durable de la biomasse en énergie et une gamme de produits", résume l'Institut méditerranéen de Biodiversité et d'écologie
Aussi, il est possible de générer de l’électricité grâce à la chaleur dégagée par les processus de transformation.
Où l’usine va-t-elle se situer ?
Futerro a mis une option sur un terrain d’environ 26,5 hectares situé sur la commune de Saint- Jean-de-Folleville, dans la zone industrielle de Port-Jérôme. Les analyses écologiques et environnementales des lieux ont démarré.
L’année prochaine, une concertation sera lancée sur ce projet.
... contribuer au rayonnement et à la diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle en matière de génétique et de sciences biologiques, à l’échelle internationale et plus particulièrement francophone. En ce sens, elle doit proposer au plus large public des informations, enseignements, formations et événements de culture scientifique, sur tout type de support. Elle s’oblige également à favoriser le débat sur les avancées et les applications des sciences biologiques et des méthodologies qui leur sont associées comme à promouvoir les cursus scientifiques auprès des jeunes publics, scolarisés ou non, par l’éveil au raisonnement propre aux sciences expérimentales.
La Fédération juge importants les processus qui visent à favoriser une plus grande participation des citoyens, et plus particulièrement des jeunes, aux choix scientifiques et aux débats sur l’éthique. Elle considère donc de sa responsabilité de participer à ces réflexions et si possible de les animer voire de les provoquer quand elle en aura l’opportunité.
...
comprend les écoles de l’ADN de :
- Nîmes ...
- Grenoble,
- Généthon (Évry),
- Pays de la Loire (Angers),
- Poitou-Charentes (Poitiers),
- Science Réunion (Saint-Denis-de-la-Réunion),
- Cégep de Baie-Comeau (Québec),
auxquelles s’ajoutent :
- Tous chercheurs (anciennement école de l’ADN à Marseille),
- l’Éprouvette (Université de Lausanne, Suisse).
Réalisation : 3 janvier 2007 - Mise en ligne : 2 octobre 2007
Descriptif
L'Ecole de l'ADN du Palais de la découverte propose une approche pratique aux techniques de biologie moléculaire et donne un aperçu des méthodes pour étudier l'ADN. Ici, Julie Voisin, médiatrice scientifique au département des sciences de la vie, initie des élèves à la visualisation des fragments d'ADN d'un virus (« bactériophage ? »), fragments obtenus par l'action d'enzymes suivie d'une séparation par électrophorèse sur gel.
Générique Réalisateur : Jean-François TERNAY Opérateur : Luc RONAT Monteur : Didier BOCLET Intervenant : Julie VOISIN Producteur : CNRS Images/media Diffuseur : CNRS Diffusion vidéothèque, photothèque (lhoste@cnrs-bellevue.fr)
Intervention Jean-François Ternay
Réalisateur de documentaires Auteur d'une thèse en philosophie et Histoire des sciences, Université Paris-Sud 11, Orsay (en 2001)
Thème
Discipline : Biologie moléculaire
19 février 2024 - Actualités
... accompagne les agriculteurs du territoire et le Domaine des Étangs dans la mise en place et le suivi des protocoles de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité avec la participation d’établissements scolaires.
Tous contribuent ainsi à une meilleure compréhension des interactions complexes entre activités humaines et environnement et ont envie de mieux connaître les services que rendent les pollinisateurs et les vers de terre. Tous s’engagent pour des pratiques agricoles à la fois rentables et favorables au maintien de la biodiversité.
Chantier de plantation de haies & des protocoles OAB 2023- 2024
...
organisés et accompagnés par notre partenaire Prom’Haies Nouvelle-Aquitaine. ... réalise un diagnostic technique et accompagne les agricult.eur.rice.s pour répondre à l’appel à projets «infrastructures agro écologiques» de la Région Nouvelle Aquitaine qui soutient financièrement les investissements nécessaires à l’implantation des haies.
Premier chantier :
Le 1er chantier 2024 a eu lieu le mardi 06 février chez Benjamin Bourgeois.
... maraîchage bio depuis 2021 à Miallet ... vers de terre et les abeilles solitaires ... plusieurs rôles dans l’aération du sol, l’infiltration de l’eau, la décomposition de la matière organique en matière minérale.
... 2e chantier 2024 a eu lieu le jeudi 08 février chez Maxime Chaslot ... au Château de la Meyfrenie à Verteillac ... culture de plantes aromatiques et médicinales ...
3e chantier 2024 a eu lieu le mercredi 14 février au Domaine des Etangs à Massignac ... Le jardin potager est en permaculture, il alimente le restaurant du château
...
Partage des ressources
À l’heure des sécheresses et des pollutions, les pénuries d’eau constituent une menace de plus en plus aiguë. Face à l’accaparement néolibéral et à la gestion autoritaire de cette ressource critique, le collectif Hydromondes, qui mène des enquêtes populaires sur les enjeux de l’eau à travers la France, imagine une alternative radicale : la démocratie directe de l’eau. Cet horizon passerait par la mise en œuvre de biorégions, concept invitant à délimiter les territoires selon leur réalité écologique, qui formeraient l’unité institutionnelle permettant une réappropriation collective des enjeux de l’eau.
...
une biorégion est un morceau de la biosphère dont les limites ne sont pas définies par des frontières administratives (département, région, État…), mais par des limites géographiques et biologiques. Son périmètre est défini par les humains qui l’habitent – de façon autodéterminée et dans une volonté de prendre soin de ce milieu de vie commun. Une biorégion est donc l’alliage, sur un territoire donné, entre une communauté habitante humaine et une communauté biotique plus-qu’humaine. Elle doit être à la fois assez grande pour maintenir l’intégrité des espèces qui y vivent et des cycles qui s’y déploient (nutriments, migrations, cycles de l’eau) ; et assez petite pour que ses habitant·es la considèrent comme leur chez-eux 1.
...
les deux milliards d’êtres humains qui vivent encore dans des communautés autochtones ou des sociétés paysannes 2 habitent déjà en grande partie au sein de telles biorégions – ou, en tout cas, ils et elles en sont bien plus proches que les six autres milliards qui sont enserrés dans l’urbanisation galopante du monde et ses chaînes d’approvisionnement néolibérales. Depuis la France hexagonale, c’est indéniable : l’ampleur du chantier est énorme. Pour autant, ce renversement de perspective est au cœur des pensées de l’écologie (dans leur grande diversité) depuis plus d’un siècle 3. Et, en cela, l’idée de biorégion apparaît comme l’une des approches les plus stimulantes, les plus ouvertes et les plus complètes pour mettre en œuvre de façon concrète, pratique et confédérale une réelle justice écologique et sociale.
Pas de biorégion sans réhabitant·es
...
un mode de vie plus local, plus lent et qui fasse sens 5. Ces germes réhabitants restent marginaux (car l’organisation sociale majoritaire enferme une grande partie d’entre nous dans un monde de supermarchés, de voitures, d’énergies fossiles illimitées, de médias financiarisés et d’imaginaire de propriété privée absolue dont il est ardu de s’extirper et de s’émanciper). Mais c’est depuis ces marges grandissantes que l’idée de biorégion prend un sens concret et populaire. Et c’est donc dans ce sens-là qu’il s’agit d’essayer de lui donner corps ici et maintenant.
Les petites rivières font les grands fleuves
...
bassins-versants
...
Il semble ainsi manquer aujourd’hui deux choses principales à nos politiques de l’eau : une équité réelle (de la justice à la fois écologique et sociale qui parte des réalités des habitant·es) et de l’adaptabilité (à la fois aux particularités locales et à la modification en cours des cycles de l’eau)
...
Neuf principes sous-tendent la démocratie de l’eau :
- L’eau est un don de la nature ;
- L’eau est essentielle à la vie ;
- L’eau relie toutes les formes de vie ;
- L’eau nécessaire à la survie doit être gratuite ;
- L’eau est une ressource limitée et épuisable ;
- L’eau doit être préservée ;
- L’eau est un commun ;
- Personne n’a droit à un “ permis de détruire ” ;
- Rien ne remplace l’eau. » 8
Reconsidérer l’ensemble de nos institutions de l’eau à l’aune de ces neuf principes
...
Pour résumer : remettre l’eau au cœur de la fabrique du quotidien, lui redonner sa valeur première (celle d’être à la fois non marchande et d’être notre plus grande richesse), s’éduquer ensemble à la compréhension et au soin des bassins-versants et des cycles de l’eau qu’ils soutiennent… Tout cela en vue d’inventer de nouvelles façons de faire société qui permettent de continuer à bien vivre en des temps de plus en plus bouleversés. •
Renvois :
1 Voir Mathias Rollot et Marin Schaffner, Qu’est-ce qu’une biorégion ?, Wildproject, 2021.
2 Ces 25 % d’êtres humains qu’on s’évertue à faire disparaître, en même temps que leurs milieux de vie, depuis les débuts de l’ère coloniale et plus encore depuis l’ère industrielle – la Sixième extinction des espèces étant tout en même temps une extinction de la diversité des cultures humaines.
3 Voir Les Pensées de l’écologie : un manuel de poche, éds. Baptiste Lanaspeze et Marin Schaffner, Wildproject, 2022.
4 Peter Berg et Raymond Dasmann, « Réhabiter la Californie », EcoRev’, n°47, 2019, p.73-84.
5 Et probablement même une part de plus en plus grande de la population mondiale – à ce sujet, voir notamment Plurivers, un dictionnaire du post-développement, Wildproject, 2022.
6 À ce sujet, voir Les Veines de la Terre : une anthologie des bassins-versants, éds. Marin Schaffner, Mathias Rollot et François Guerroué, Wildproject, 2021.
7 Gary Snyder, Le Sens des lieux, Wildproject, 2018.
8 Vandana Shiva, La Guerre de l’eau : Privation, pollution et profit, Parangon, 2003.
9 Comme nous invitent à le faire nombre de communautés autochtones et paysannes partout sur la planète, souvent dans le sillage de collectifs de femmes en lutte. Invoquons notamment le slogan de la lutte contre le Dakota Pipeline Access : « We are here to protect water ».
10 Au-delà du Larzac ou de Notre-Dame-des-Landes qui sont des exemples bien connus, de nombreuses luttes populaires pour l’eau ont eu lieu en France depuis les années 1980. On pourra citer, entre autres : les habitant·es de la région de Sivens dans le Tarn (contre un barrage pour l’irrigation agricole) ; Eaux et rivières de Bretagne (pour le retour du saumon et contre l’agro-industrie, notamment les algues vertes) ; le Comité Loire vivante (contre l’aménagement bétonnier du bassin de la Loire) ; ou encore la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (contre le canal Rhin-Rhône et le barrage de Loyettes au Bugey, sur le Rhône).
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- Philippe Boisneau, pêcheur-chercheur sur la Loire : « Il n’y aura aucun poisson pour pondre cette année »
Connu / TG le 25/01/24 à 8:48
- Wikipedia (FR) Alexander Lowen Personnalité Des Sciences Humaines Et Sociales Le Dr. Alexander Lowen était un psychothérapeute américain. Disciple de Wilhelm Reich, il développa une théorie bioénergétique, et fonda l'Institut pour l'analyse bioénergétique.
- https://www.pascal-aubrit.fr › therapies-psychocorporelles-reich-lowen
Thérapies psychocorporelles, histoire et pratiques - Pascal Aubrit
Alexander Lowen, analysé par Reich, va fonder l'analyse bioénergétique en s'appuyant sur les travaux de ce dernier et en y associant une série de postures et d'exercices de mise en tension du corps, largement aidé pour ce faire par son épouse Leslie. - https://www.bodymind-integration.com › fr › la-lecture-du-corps-en-therapie-psychocorporelle
La lecture du corps en thérapie psychocorporelle
Reich et Lowen diffèrent légèrement dans leur approche de la lecture corporelle. Dans l'approche Reichian, l'accent est mis sur la découverte de l'armure « de base » et donc la prise de décision sur le style de caractère du patient. Lowen, d'autre part, a tendance à observer la structure globale du corps ... - https://www.cfab.info › index.php › lanalyse-bioenergetique › quest-ce-que-lab › histoire-et-evolution
Histoire et Evolution - CFAB
Reich fut le formateur de Alexander Lowen, médecin américain, de 1940 à 1952 et son analyste de 1942 à 1945. Alexander Lowen a gardé les principes essentiels du fonctionnement humain que Reich a établis, dans leur dimension énergétique et psychosomatique. - https://zetetique.fr › bioenergie-analyse-bioenergetique
Bioénergie, analyse bioénergétique - Observatoire zététique
Lowen est fasciné par les idées de Reich, et plus particulièrement par sa conceptualisation de la façon qu'ont les gens de gérer leur énergie. Reich pense que la clef de voûte de l'ensemble est l'orgasme sexuel.
...
Connus par https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?a6w7cA
Tr.: Les pieds dans le bocal ... avec sa compagne ... entre Périgueux et Brive, à Tenon? ... restauration le midi ... le vrac ... association pour créer des conférences ...
Publié par Webmaster le jeu. 05/10/2023
Alors que nous lançons un concours d’éloquence à destination des étudiant.es [défends ta vision d’une agriculture et d’une alimentation soutenables], cette question fait directement écho, à l’heure où crise sociale et effondrement climatique se côtoient. Avant de répondre, reposons les chiffres et les faits de ces deux crises simultanées :
...
à Poitiers, un panier bio hebdomadaire à 5 euros a été mis en place pour les étudiant.es. Il peut même revenir à 0,70 centimes pour les bénéficiaires de l’épicerie sociale et solidaire de l’université de Poitiers. Autre exemple , dans les restaurants universitaires gérés par les Crous, les repas sont à 1 € pour les étudiants boursiers, mais aussi pour les non-boursiers en situation de précarité. Pour les solutions globales, nous vous invitons à retrouver les solutions politiques du Collectif pour une transition citoyenne, ou le collectif pour une sécurité sociale de l’alimentation, et les solutions portées par le collectif Nourrir qui permettraient de changer de modèle agricole et alimentaire.
Pour aller plus loin
- Baromètre de la précarité étudiante
- Comprendre la construction d’un prix et d’une marge
- Collectif pour une SSA
- Flambée des prix de l’alimentation : les spéculateurs de la faim sont de retour - Food Watch
- Où sont passés les milliards de la PAC - Cash investigation
france-5 Environnement 51 min 46 s Français tous publics Vidéo sous-titré - Disponible jusqu'au 09/11/23
Que cache le label "Haute valeur environnementale", encadré par les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie ? Protège-t-il vraiment les insectes ? Pourquoi fleurit-il dans les rayons des supermarchés, alors qu'en ce moment, les ventes de bio s'effondrent ? Hugo Clément a remonté les filières et découvert des modes de production surréalistes, bien loin de l'image bucolique de son logo. Ainsi, les insecticides qui tuent les papillons sont autorisés. En Loire-Atlantique, des serres de production de tomates hors-sol, labellisées HVE, sont chauffées au gaz et éclairées la nuit, en plein hiver.
Présenté par : Hugo Clément
Maison de production : Winter Productions / France Télévisions
793 k abonnés - 3,1k+ - 75 110 vues - 332 commentaires #Canicule #Ecologie #Planète
Description : C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés.
Johan Rockström qui a piloté l’étude, le dit « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… »
La guérison est encore possible mais elle suppose la révolution d’un système économique qui prospère aujourd’hui sur la destruction de notre santé et de celle des écosystèmes. Cette étude montre une nouvelle fois à quel point nos corps sont éprouvés par l’urgence écologique et le seront encore davantage à l’avenir. Les canicules sont par exemple la plus grande menace sanitaire liée au climat. Si rien n’est fait, des régions entières pourraient devenir inhabitables à cause de la chaleur et 90 000 Européens pourraient mourir chaque année d'ici la fin du siècle. Pour mon invité, l’économiste Eloi Laurent, la pleine santé et l’espérance de vie doivent donc devenir la nouvelle boussole de notre époque. Alors comment la pleine santé pourrait guider l’économie et la politique ? En quoi les canicules sont un exemple marquant de l’impréparation des gouvernements ? Et comment s’organiser pour éviter le pire ? Réponses cet entretien Blast de Paloma Moritz avec Eloi Laurent pour la série écologie et santé.
00:00 : Introduction
1:43 : En quoi l’économie actuelle prospère sur la destruction de la santé ?
8:34 : A quoi ressemblerait une économie du bien être ?
13:33 : Beyond Growth : le point de bascule du combat des idées
17:59 : Canicules : la plus grande menace sanitaire liée au climat
29:29 : La rencontre entre les événements climatiques extrêmes et les inégalités sociales
32:59 : A quoi ressemblerait un plan canicule qui tiendrait la route ?
39:57 : Quelles seraient les pistes pour intégrer la notion de bien être entre économie, écologie et santé ?
Journaliste : Paloma Moritz
Montage : Félix Périer, Julien Bouillet
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Connu / TG le 22/06/23 à 04:42
Tr.: ... santé mentale ... la santé, le meilleur indicateur de l'effondrement qui a commencé aux USA ... la post-croissance ... la santé planétaire, une seule santé ... un tableau de bord autour du triptique : santé mentale et biologique, santé écologique (humaine et non humaine) ... intégrer le travail dans la santé ... Beyond growth marque le point de bascule de la bataille des idées ... les modèles économiques fondés sur la croissance ... économie fondée sur les liens? ... >17:26 TERMINER ACT
100 Pages Timothy Mousseau et Sarah A. Todd de University of South CArolina
Date Written: April 11, 2023
Abstract
Nuclear energy and its derivatives have long been the subject of considerable debate. Tritium, or H3, the lightest of all radionuclides, is usually the single largest radioactive substance emitted as a part of normal nuclear power plant operations. Because H3 is a low energy beta emitter it is often discounted as a threat to biological systems. Given the planned release of 1.3M tons of tritiated water to the Pacific Ocean at the Fukushima Daichi Nuclear Power Plant, there is great interest concerning what is known concerning its effects on biological systems, including humans.
As a first step towards addressing these concerns, we have generated a database of the scientific and grey literatures based on studies that might have some bearing on this issue. Using ISI’s Web of Science, Google Scholar, and EBSCO Academic Search Complete, we scanned over 700,000 references to tritium to arrive at about 250 studies that addressed some aspect of its biological consequences. The first conclusion from this review is that there is surprisingly sparce coverage of a topic of such great concern to so many. There are no published studies of tritium effects on human cancers, and very few of tritium effects in natural systems. The vast majority of studies of tritium effects have been conducted using laboratory organisms, making extrapolation to natural conditions tenuous. Our second conclusion is that contrary to some popular notions that tritium is a relatively benign radiation source, the vast majority of published studies indicate that exposures, especially those related to internal exposures, can have significant biological consequences including damage to DNA, impaired physiology and development, reduced fertility and longevity, and can lead to elevated risks of diseases including cancer. Our principal message is that tritium is a highly underrated environmental toxin that deserves much greater scrutiny.
Keywords: Tritium, HTO, H3, radiation, nuclear accidents, Fukushima
Connue / GPF
Traduction de la dernière phrase du résumé "Contrairement à la pensée courante que le tritium est une source de radiation relativement bénine, la majorité des publications indique qu'une exposition, particulièrement celles internes, peuvent avoir des conséquences biologiques significatives incluant des dommages à l'ADN, ???, réduction de la fertilité et de la longévité, et peuvent augmenter le risque de dégats incluant des cancers. Notre principal message est que le tritium est une toxine sévère dans l'environnement qui fait des dégats sévères dans l'environnement??"
Clés : Affaires juridiques Incinération Nos actions Territoires TMB
Après l'autorisation d'exploiter un incinérateur et un TMB, une Z.A.D. s'est montée depuis le 31 décembre 2014 sur le terrain qui doit accueillir le nouvel incinérateur à Echillais.
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le Syndicat intercommunautaire du littoral (SIL) a été autorisé le 15 octobre 2014 par arrêté préfectoral à exploiter un incinérateur d’une capacité de 69 000 tonnes par an. Un TMB d’une capacité de 85 000 tonnes par an a également été autorisé, ce qui va à l’encontre des objectifs de généralisation du tri à la source des biodéchets issus de la loi de transition énergétique pour la croissance verte, qui prévoit que cette technique devrait être « évitée ».
Plusieurs recours ont été engagés en réponse. Un premier a été introduit par Pays Rochefortais Alert’ contre le plan départemental de prévention et de gestion des déchets, trop peu ambitieux s’agissant notamment de la gestion des biodéchets. Un autre, auquel Zero Waste France est partie, vise à contester le permis de construire l’usine. Enfin, PRA a récolté plus de 12 000€ afin de financer le recours imminent contre l’autorisation d’exploiter.
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Ndlr : TMB = tri mécano-biologique ?
2m37 - Dispo 5j
Élastique, résistant, imperméable, rien d'étonnant pour du caoutchouc, mais celui-ci n'a pas été fabriqué à partir de pétrole, loin de là. Au départ, c'est une tomate. Plus exactement, il vient de la peau de la tomate, comme l'explique Johnny Beaugrand, directeur de recherche à l'INRAE Nantes (Loire-Atlantique). Chaque année, l'industrie agroalimentaire jette des tonnes de peaux de tomate. Ce qui constitue une mine verte pour la recherche. Le travail des chercheurs consiste à décortiquer la matière, séparer les molécules pour en faire de nouveaux produits. Des bouts de plastique ou une mixture, qui une fois versée sur les plantes, les protège de certaines maladies. L'objectif est de limiter au maximum l'utilisation des pesticides. Leur dernière découverte concerne le lin et pourrait bien bouleverser le travail d'une PME normand, qui fabrique des garnitures de voiture. Les matières premières que cette société utilise actuellement pourraient être remplacées par le lin, un produit local. Il est moins polluant à produire, moins dangereux à manipuler et plus facilement recyclable. Autre innovation, une chercheuse de l'INRAE et son équipe travaillent actuellement sur une sorte de vinaigrette. Pour que l'huile et l'eau se mélangent, il faut de la moutarde, pour faire du bitume, du cosmétique ou de la peinture, l'ingrédient qui stabilise le mélange est à base de pétrole. Mais elles ont réussi à remplacer ce pétrole par de la cellulose. Une PME française s'est emparée de cette découverte et commercialise déjà des crèmes pour la peau, plus respectueuse de l'environnement. TF1 | Reportage T. Jarrion, M. Simon
Tr.: ... biostimulation ... Isabelle Capron, directrice de recherche INRAE NANTES