2m37 - Dispo 5j
Élastique, résistant, imperméable, rien d'étonnant pour du caoutchouc, mais celui-ci n'a pas été fabriqué à partir de pétrole, loin de là. Au départ, c'est une tomate. Plus exactement, il vient de la peau de la tomate, comme l'explique Johnny Beaugrand, directeur de recherche à l'INRAE Nantes (Loire-Atlantique). Chaque année, l'industrie agroalimentaire jette des tonnes de peaux de tomate. Ce qui constitue une mine verte pour la recherche. Le travail des chercheurs consiste à décortiquer la matière, séparer les molécules pour en faire de nouveaux produits. Des bouts de plastique ou une mixture, qui une fois versée sur les plantes, les protège de certaines maladies. L'objectif est de limiter au maximum l'utilisation des pesticides. Leur dernière découverte concerne le lin et pourrait bien bouleverser le travail d'une PME normand, qui fabrique des garnitures de voiture. Les matières premières que cette société utilise actuellement pourraient être remplacées par le lin, un produit local. Il est moins polluant à produire, moins dangereux à manipuler et plus facilement recyclable. Autre innovation, une chercheuse de l'INRAE et son équipe travaillent actuellement sur une sorte de vinaigrette. Pour que l'huile et l'eau se mélangent, il faut de la moutarde, pour faire du bitume, du cosmétique ou de la peinture, l'ingrédient qui stabilise le mélange est à base de pétrole. Mais elles ont réussi à remplacer ce pétrole par de la cellulose. Une PME française s'est emparée de cette découverte et commercialise déjà des crèmes pour la peau, plus respectueuse de l'environnement. TF1 | Reportage T. Jarrion, M. Simon
Tr.: ... biostimulation ... Isabelle Capron, directrice de recherche INRAE NANTES
Polluantes et énergivores, les piles à usage unique sont un désastre écologique. Cette start-up grenobloise a développé une pile révolutionnaire à base de papier et d’enzymes.
Chaque année, 15 milliards de piles et batteries miniatures finissent à la poubelle. Et souvent ce n’est pas la bonne : puisqu’en France, 30 % des piles usées terminent leur vie dans les poubelles à ordures ménagères, alors qu’elles doivent aller en déchetterie ou en point de collecte. Un problème d’autant plus important qu’elles contiennent de nombreuses substances toxiques, les conséquences sur l’environnement et les écosystèmes sont désastreuses.
Sans oublier que ces petits objets électroniques que l’on retrouve partout sont très énergivores : pour fabriquer une pile alcaline jetable, il faut 50 fois plus d’énergie que ce qu’elle peut en fournir tout au long de sa vie.
À Grenoble, la start-up BeFC, spin-off du CNRS a mis au point une pile en papier révolutionnaire d’un millimètre d’épaisseur capable de générer de l’électricité grâce à du glucose et à de la cellulose.
L’ADN a rencontré son dirigeant, Jules Hammond et Alexandre Bloch, le responsable du développement durable de cette start-up lauréate du Circular Challenge Citeo.
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Vidéo sur vimeo
Tr.: Matthieu Maurer, journaliste à L'ADN ... issue d'applications en santé avec le sang, remplacé par le papier ...
Ndlr : dommage qu'il ne précise pas que les piles jetables sont rechargeables grace à REGENBOX (vérifier ce nom ACT) :-(
L’équipe toulousaine 2018 est composée de neuf étudiants de l’INSA Toulouse et de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier. Elle est encadrée par des chercheurs et des enseignants-chercheurs du Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés (LISBP), du Laboratoire de Biologie Moléculaire Eucaryote (LBME) et de l’Institut Gaston Berger (IGB) de Lyon.
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compétition internationale iGEM (international Genetically Engineered Machine - soit en français génie génétique international des machines ?)
... L’étape limitante reste la difficulté de fixer des molécules bioactives sur la cellulose (le matériau de base des fibres textiles). Pour contourner ce problème, l’équipe a conçu une protéine nommée Cerberus (en référence au chien mythologique). Cette protéine pourra fixer trois types de molécule à la fois grâce à ses trois « têtes » ainsi qu'une grande diversité de molécules organiques ou inorganiques.
Durant l’été, les étudiants produiront cette protéine en utilisant des approches de biotechnologie et démontreront ses différentes fonctionnalités en faisant produire par des levures de la cellulose fluorescente, magnétique, antibiotique ou conductrice.
Contacts presse :
Virginie Fernandez, relations presse, université Toulouse III - Paul Sabatier, virginie.fernandez@univ-tlse3.fr, 06 88 34 49 98
Gaëlle Bordes, équipe iGEM, igem.toulouse@gmail.com, 06 68 36 02 18
Véronique Desruelles, directrice du service communication INSA Toulouse, servicecom@insa-toulouse.fr, 06 80 58 47 72
Q. :
- quelle est la quantité d'énergie consommée dans ces processus biologiques ?
- Les études préalables sont-elles accessibles pour étayer l'argument "énorme besoin" ? Comprennent-elles un volet "étude concurrentielle" ?
ACT