Pétition - Jusqu'au 31.05.2024 - 11227 soutiens
L’entreprise TC Énergie soutenue par les gouvernements canadiens et de la Colombie-Britannique a entamé la construction d’un gazoduc sur les terres wet’suwet’en sans respecter le droit de contrôle des peuples sur l’utilisation de leurs terres ancestrales. Opposé.e.s au projet, les défenseur.e.s de la terre wet’suwet’en sont harcelé.e.s, intimidé.e.s et illégalement arrêtés.e. Nous devons porter leur combat à l’international. Soutenez-les !
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Récolter en 100 jours 100 Kilos de légumes par les techniques de la Lasagne et du Keyhole garden en partant du sol bétonné d'un ancien terrain de tennis et utilisant seulement des matériaux de récupération ...
Connu / TG le 24/07/23 à 10:35
Climat : Fini de jouer ! - Appel pour une Conférence sociale pour la Terre au Pakistan en décembre 2023
Il s’agit de savoir si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes ou non.
Les sommets onusiens pour le climat sont une mascarade qui repoussent sans cesse les limites de l’absurdité.
En 2020, ils ont annulé le sommet au motif que nous faisions face à une urgence. Beaucoup au sein du mouvement pour la justice climatique ont acté l’ironie et ont continué à agir. En 2022, ils ont confié l’organisation du sommet à une dictature militaire. Trop occupé.es à subir la torture du régime, les activistes locaux n’ont pas pu rejoindre et participer à l’espace dédié à la société civile.
Cette année, il est prévu que le sommet se tienne dans un état pétrolier sous une Constitution semi-monarchique et qu’il soit dirigé par un millionaire ayant fait fortune grâce au pétrole.
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Le monde est dirigé par des capitalistes dans le cadre d’un système capitaliste conçu pour exploiter les humains et la planète. Ce n’est donc pas une coïncidence si des décennies de sommets « climatiques » de l’ONU s’accompagnent d’un effondrement du climat. Ils sont honnêtes avec eux-mêmes et dernièrement, ils deviennent de plus en plus honnêtes avec nous aussi. Leur point de vue est qu’eux-mêmes ne sont pas dans l’urgence et que les gens ordinaires peuvent aller se faire foutre. Ils s’attendent à ce que nous y consentions. Ils organisent des financements, des conférences de presse, des rapports, des déclarations publiques – essentiellement tout autre chose qu’une action politique réelle, pour obtenir ce consentement. Certains se prétendront « réalistes » et accepteront les miettes qu’on leur jettera. Ils dormiront bien, comme les représentants du gouvernement et les PDG des entreprises. En effet, un réchauffement de 4,3°C est meilleur qu’un réchauffement de 4,4°C, qui à son tour est meilleur que 4,5°C, et ainsi de suite.
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construire une alternative viable, réaliste sur le plan climatique et axée sur la justice, au spectacle de merde en cours. Nous devons changer leur système, qui considère tout le monde et tout comme des marchandises et comme séparés les uns des autres. Il est impératif que nous forgeons un nouveau système qui rétablisse l’harmonie avec la nature et parmi les êtres humains.
Connu / TG le 28/07/23 à 00:06
Cet essai est le fruit du travail de plus d’un an du groupe d’écriture de l’Atelier paysan composé de sociétaires. Il vient éclairer plus d’une décennie d’explorations collectives en technologies paysannes, période jalonnée de nos cheminements techniques, politiques. Il situe la question des technologies agricoles dans le champ agricole et alimentaire de la famee** « ferme France »…
Aux éditions du Seuil
Reprendre la terre aux machines – Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire, l’Atelier Paysan, mai 2021.
👉 https://www.seuil.com/ouvrage/reprendre-la-terre-aux-machines-l-atelier-paysan/9782021478174
Ndlr : connue par la conférence organisée lors de la descente du clain fin juin 2023++ valoriser ACT
Le 16 juin 2023 à 18h38 (16h38 TU), un séisme de magnitude de moment (Mw) 4,9 (estimations Institut de Physique du Globe ...
Connu / TG le 17/06/23 à 18:18
793 k abonnés - 3,1k+ - 75 110 vues - 332 commentaires #Canicule #Ecologie #Planète
Description : C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés.
Johan Rockström qui a piloté l’étude, le dit « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… »
La guérison est encore possible mais elle suppose la révolution d’un système économique qui prospère aujourd’hui sur la destruction de notre santé et de celle des écosystèmes. Cette étude montre une nouvelle fois à quel point nos corps sont éprouvés par l’urgence écologique et le seront encore davantage à l’avenir. Les canicules sont par exemple la plus grande menace sanitaire liée au climat. Si rien n’est fait, des régions entières pourraient devenir inhabitables à cause de la chaleur et 90 000 Européens pourraient mourir chaque année d'ici la fin du siècle. Pour mon invité, l’économiste Eloi Laurent, la pleine santé et l’espérance de vie doivent donc devenir la nouvelle boussole de notre époque. Alors comment la pleine santé pourrait guider l’économie et la politique ? En quoi les canicules sont un exemple marquant de l’impréparation des gouvernements ? Et comment s’organiser pour éviter le pire ? Réponses cet entretien Blast de Paloma Moritz avec Eloi Laurent pour la série écologie et santé.
00:00 : Introduction
1:43 : En quoi l’économie actuelle prospère sur la destruction de la santé ?
8:34 : A quoi ressemblerait une économie du bien être ?
13:33 : Beyond Growth : le point de bascule du combat des idées
17:59 : Canicules : la plus grande menace sanitaire liée au climat
29:29 : La rencontre entre les événements climatiques extrêmes et les inégalités sociales
32:59 : A quoi ressemblerait un plan canicule qui tiendrait la route ?
39:57 : Quelles seraient les pistes pour intégrer la notion de bien être entre économie, écologie et santé ?
Journaliste : Paloma Moritz
Montage : Félix Périer, Julien Bouillet
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Connu / TG le 22/06/23 à 04:42
Tr.: ... santé mentale ... la santé, le meilleur indicateur de l'effondrement qui a commencé aux USA ... la post-croissance ... la santé planétaire, une seule santé ... un tableau de bord autour du triptique : santé mentale et biologique, santé écologique (humaine et non humaine) ... intégrer le travail dans la santé ... Beyond growth marque le point de bascule de la bataille des idées ... les modèles économiques fondés sur la croissance ... économie fondée sur les liens? ... >17:26 TERMINER ACT
6,949 signatures
Les territoires autochtones sont de plus en plus souvent visés par des programmes de compensation des émissions carbone. Les Aires protégées – dont la création entraîne généralement des expulsions et des violences à l'encontre des populations locales – sont désormais légitimées par des allégations sur leur capacité à “stocker” du carbone. Les “crédits” de carbone qui en résultent peuvent ensuite être vendus aux pollueurs, comme les compagnies pétrolières, afin qu'ils puissent prétendre être “neutres en carbone”.
Ces systèmes sont une escroquerie et représentent un danger pour les humains et le climat. Il s'agit de carbone de sang (blood carbon).
...
Depuis longtemps, des dizaines de milliers d’éleveurs pastoraux autochtones samburu, borana et rendille font pâturer leur bétail et dépendent des quelque cinq millions d'hectares aujourd'hui couverts par un projet de compensation carbone du Northern Rangelands Trust (NRT). Leurs terres ancestrales, leurs modes de vie et leur capacité à nourrir leurs familles sont menacés par le projet du NRT, qui prétend augmenter la quantité de carbone stockée dans le sol en modifiant les modes de pâturage des éleveurs pastoraux et la manière durable dont ils utilisent leurs terres. Les communautés autochtones n'ont pas été consultées comme il se doit sur ce projet.
Les personnes les moins responsables du changement climatique paient le prix d'une destruction qu'ils n'ont pas causée.
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Verra, une organisation qui supervise la certification des projets et la vente des crédits carbone, a certifié le projet du NRT et prévoit de continuer à le faire.
Agissez maintenant en écrivant à Verra pour leur demander de retirer ce projet et de ne pas certifier d'autres projets sur des terres autochtones où des violations des droits humains ont été commises et dans le cadre desquels le consentement libre, informé et préalable des communautés n'a pas été obtenu.
"À croire qu’on est des criminels !". La maison en terre et paille d’Amalia et Harald, condamnée à être détruite par la justice
En 2019, Amalia et Harald achètent un terrain à Landeleau dans le Finistère, sur lequel ...
Connu / TG le 10/03/23 à 20:40
1612 signatures
En France, de plus en plus de multinationales ou d’« agri-managers » recourent à des sociétés agricoles afin de créer des exploitations de plusieurs milliers d’hectares très faibles en emploi. Cet accaparement des terres agricoles a une double conséquence : l’agriculture française perd continuellement ses fermes et ses agriculteur·ices, et nous nous éloignons toujours plus de la possibilité d’une transition agroécologique qui ne peut se faire sans paysannes et paysans nombreux et nombreuses
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Le gouvernement prépare une Loi d’Orientation Agricole (LOA) pour installer massivement des agriculteur·ices : pour y parvenir, il doit d’urgence limiter la surface de terres agricoles qu’une même personne peut contrôler. Nous proposons de fixer un plafond à 300 hectares, afin d’assurer au plus grand nombre la liberté d’entreprendre et de cultiver la terre.
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le gouvernement doit d’urgence limiter la surface de terres agricoles qu’une même personne peut contrôler. Nous proposons de fixer un plafond à 300 hectares.
LA LIBERTE D'ENTREPRENDRE N'EST PAS LA LIBERTE DE TOUT PRENDRE !
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Cette pétition est portée par LES AMIS DE LA TERRE FRANCE
Et soutenue par agirt Pour l'Environnement, Bee Friendly l'association, CIVAM, CIWF France, France Nature Environnement, Fondation pour la nature et l'homme, GREENPEACE, inter AFOCG, Mouvement Inter-Régional des AMAP, RENATA, SOL, terre de liens
Connu / TG le 05/03/23 à 14:32
C'est l’ultime étape de l’absorption de l’agriculture par le capitalisme qui se répand à bas bruit, chez nous en France : l’agriculture de firmes, une agriculture… sans agriculteurs 👍 Liker ...
Connu / TG le 28/02/23 à 22:49
Dans son livre « Hold-up sur la terre » (éditions Seuil), la journaliste Lucile Leclair a enquêté sur le rachat des terres par de grandes
Connu / TG le 26/02/23 à 20:16
Alors que nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre, comment établir une gestion globale de notre impact sur la planète et préserver ainsi les ressources naturelles ? Et quel avenir pour l’Humanité ?
Avec Christian Grataloup Géographe, ancien professeur à l’université Paris-VII et à Sciences Po Paris, spécialiste de géohistoire. Géohistorien, il vient de publier "Atlas historique de la Terre" aux éditions Les Arènes.
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la natalité a chuté lors de la deuxième partie du XXᵉ siècle. On est passé de 5,4 enfants par femme à 2,1. Mais on vit aussi plus longtemps, donc, en plus d'être saturé, la planète vieillit
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C'est en Angleterre, en 1798, qu'il fait son apparition grâce au révérend Thomas Robert Malthus. À l'époque, Malthus prédit que d’ici 1980, une partie de la population manquera de nourriture.
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c'est le delta des perles, c'est-à-dire Canton et Hong Kong, avec tout ce qu'il y a entre les deux qui forment avec environ 60 millions d'habitants, la plus grande mégalopole au monde. Autrefois, c’était Mexico
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À lire aussi : Huit milliards d'humains sur Terre en novembre : la population mondiale en cinq graphiques https://www.radiofrance.fr/franceinter/huit-milliards-d-humains-sur-terre-en-novembre-la-population-mondiale-en-cinq-graphiques-9696410
Des inégalités entre les continents
... disparité entre l’Afrique et le reste du monde ...
La génération No Kids, une solution à la surpopulation ?
... les « Ginks », qui refusent d’avoir des enfants pour sauver notre planète ... Quand l’âge moyen d’une population est le plus bas, c'est généralement un moment de grands changements d'inventivité, y compris politiques. Le moment où la France a eu la population la plus jeune, c’était en 1789
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Nous pourrions nourrir 10 milliards d’humains sans problème
Pour Christian Grataloup, il n'y a pas d'optimum de nombre d'humains. Nous pouvons tout à fait en nourrir 10 milliards sur terre actuellement. C'est une question de rapports sociaux, la question n'est donc pas arithmétique, mais bien politique : « Nous ne sommes pas dans une société qui est mondialisée malgré tout ce qu'on nous raconter, mais dans une société fractionnée géopolitiquement, avec des affrontements à chaque jour. Prendre une décision collective est la seule bonne échelle possible, celle de la Terre. Ce qu'il faut, ce sont des mesures politiques à l'échelle mondiale et une réduction des inégalités Nord-sud, c’est la clé de tout et notamment vis à vis de l'Afrique subsaharienne. »
Quelles sont les solutions face à une planète surpeuplée ?
Pour notre invité, la réponse est simple : « L'essentiel, c'est de sortir du carbone
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Pour en savoir plus
Surpopulation : ne pas faire d’enfant pour la planète https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/social-lab/social-lab-du-dimanche-23-janvier-2022-1532164
L'équipe
Matthieu Noël, Production Cyril Lacarrière, Production déléguée Collaboration : Amel Khaldi Alexia Lacour Ghislain Fontana, Réalisation Manon Mariani, Chronique Quentin Lhui, Chronique
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C’est à l’évènement ‘Rencontre élément terre’ à Château d’Oex, que j'ai rencontré le Biologiste de Rossinière qui développe de nouvelles techniques d’épuration des eaux usées. Dans cet échange, il nous parle d’une solution totalement réaliste et simple à appliquer.
Philippe Morier-Genoud est un homme de l’ombre. Bien caché au regard de tous, il travaille sur un problème fondamental, qui concerne pourtant tout le monde. Le traitement de nos pipis et cacas. D’après lui, tout ce qui vient de la terre doit retourner à la terre. Et c’est là que se trouve effectivement déjà la solution pour ce grand fléau avec lequel nous avons à faire, quand on pense stations d’épurations, où le pipi se mélange avec le caca, les produits de lessives, tout ce que l’on verse dans l’eau, et par-dessus de tout cela, avec l’eau de la pluie. Et comme on ne peut jamais désintoxiquer et nettoyer les 100 %, des eaux toxiques que l’on ne peut plus relâcher repartent dans la rivière, les fertilisants ne repartent pas au sol et les micropolluants reviennent dans le cycle de notre alimentation.
Quelle est donc la solution ? « A la base, il faut éviter de mettre les eaux de pluies dans l’eau sale. Ensuite, c’est de séparer le bon et le mauvais. Et il faut demander le roi de la décompose, le verre de terre, de nous aider. Le verre de terre a besoin de respirer, manger et boire comme nous. On met donc un habitat à verres de terre, un compost, où l’air circule. On va faire couler l’eau sale sur ce compost qui est un filtre. La matière organique reste à la surface et sera décomposé par les verres de terres. Le reste de l’eau traverse et ce sont les bactéries qui dégradent les polluants et toxines qui nuisent à notre santé de tous. »
Pour Philippe, la solution à chaque problème se trouve dans la diversité de la nature. « Depuis des 100ènes millions d’années, elle invente des organismes nouveaux qui décomposent et savent nourrir des choses extrêmement diverses. »
Et pour conclure, si on voit une vache dans un parc qui pèse 1000 kgs, entre 3000 et 5000 kgs de verres de terre se trouvent sous elle dans un champ de 1 hectare.
https://www.rencontres-element-terre.com/
https://www.votre-cercledevie.ch/
Niort Deux-Sèvres Nouvelle-Aquitaine
Dans les Deux-Sèvres, les réserves de substitution, dites « mégabassines » sont au cœur de nombreux débats. Leurs opposants dégainent un rapport scientifique qui vise à montrer leur impact négatif sur les nappes phréatiques et les cours d’eau environnants.
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le collectif Bassines Non Merci poursuit son combat, rejoint par Anne-Morwenn Pastier. Docteure en sciences de la Terre et autrice d’une thèse sur l’hydrologie et la géologie
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Bassines Non Merci, la Confédération paysanne et Anne-Morwenn Pastier affirment qu’ils aimeraient organiser un débat public avec le BRGM, la Coopérative de l’eau des Deux-Sèvres et la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne.
En attendant, une présentation au grand public de cette contre-expertise est prévue ce vendredi 3 février à 20h30, dans la salle des fêtes de Saint-Léger de la Martinière, dans les Deux-Sèvres.
Clés: bassines environnement agriculture économie
Connu / TG le 02/02/23 à 15:13
Que peuvent engager des élus locaux dès les premiers mois de leur mandature ? Le philosophe Thierry Paquot livre à basta! un plaidoyer pour une municipalité écologiste, en sept actions simples et économes.
Débats Temps de lecture : 9 minutes 1 commentaire #alimentation #climat #démocratie ! #ecologistes #innovation politique #se déplacer demain #vendredidébats
La victoire électorale d’élu·e·s écologistes, lors des dernières municipales, est une incroyable opportunité pour démontrer aux sceptiques et aux opposants farouches à toutes sensibilités environnementales, qu’il est possible de substituer à la « logique du toujours plus », celle du « toujours mieux ». Bien sûr, il ne convient aucunement de sous-estimer la puissance des partisans du productivisme, capables de se transformer en militants d’une vaine et trompeuse « croissance verte »... Les médias dominants appartiennent aux bétonneurs et aller à l’encontre de leurs certitudes revient à rejouer le vieux combat du pot de terre contre le pot de fer ! Heureusement, il existe de vaillants magazines, comme celui-ci, qui veille à enquêter pour donner aux lecteurs des informations leur permettant de se positionner, sans dogmatisme aucun.
Thierry Paquot, philosophe
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Première action : écologiser le conseil municipal
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Deuxième action : la trinité joyeuse
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Troisième action : la coopération plutôt que la représentation
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Quatrième action : privilégier le BTPP (bois, terre, paille, pierre)
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Cinquième action : se réapproprier l’énergie et l’alimentation
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Sixième action : des déplacements commodes et économes
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Septième action : l’art
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Photo de une : La cité de Font-Vert, dans les quartiers Nord de Marseille. Elle expérimente des jardins en pied d’immeubles, cultivés par les habitants (voir notre reportage)/©Nathalie Crubézy/Collectif à-vif(s)
[1] Lire à ce sujet : Thierry Paquot,« L’espérance biorégionale », revue numérique Topophile ; Écologie des territoires. Biorégion et transition, sous la direction de Thierry Paquot, Terre urbaine, 2021 ; et Pierre Calame, Osons les territoires !, Le Pommier, 2022.
[2] Philosophe états-unien, mort en 2006, penseur de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire.
[3] Outil institutionnel de l’aménagement du territoire, promu par le ministère de l’Environnement, la Trame verte et bleue (TVB) « constitue un outil de préservation de la biodiversité visant à intégrer les enjeux de maintien et de renforcement de la fonctionnalité des milieux naturels dans les outils de planification et les projets d’aménagement. »
[4] Voir Thierry Paquot, « Ménager le ménagement », revue numérique Topophile.
BTP - Construction BTP - Construction Bois - Ameublement Matières premières Matériaux Autriche
Le fabricant autrichien de briques et tuiles Wienerberger a annoncé avoir déposé une offre pour l’acquisition de son concurrent français Terreal, pour un montant non communiqué. Objectif affiché, devenir un leader européen des produits dédiés à la toiture en pente.
Réservé aux abonnés - 2 min. de lecture
Terreal s'est notamment développé dans la fabrication de tuiles en terre cuite.
Mouvement de consolidation dans les matériaux de construction en terre cuite. Mardi 20 décembre, le groupe autrichien Wienerberger a annoncé avoir formulé une offre afin de réaliser l’acquisition "des activités majeures" de son concurrent Terreal en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne et aux Etats-Unis. Les filiales basées en Autriche, en Pologne et en Hongrie ne changeraient pas d’actionnaires.
[...]
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Sujets associés Matières premières Matériaux Autriche TERREAL, SURESNES (92150) WIENERBERGER, SELTZ (67470)
48 abonnés - 2 452 vues - 7 commentaires
Le Comité Centrales est un collectif ligérien nomade, contre les échelles industrielles et l’atomisation du monde, pour des autonomies locales fédérées par bassin-versant. Toutes les infos sur notre collectif ici : https://comitecentrales.noblogs.org/
Ce premier film a été réalisé avec les moyens du bord et grâce à l’accueil vibrant des vieux fourneaux des luttes des quarante dernières années. Nous avons d’autres projets pour prendre soin du passé, du présent et du futur de la lutte antinucléaire et des luttes écologistes et décoloniales en général.
Connu / TG du 19/11/22 à 21:13
39 abonnés - 1 489 vues - 7 commentaires
Le Comité Centrales est un collectif ligérien nomade, contre les échelles industrielles et l’atomisation du monde, pour des autonomies locales fédérées par bassin-versant. Toutes les infos sur notre collectif ici : https://comitecentrales.noblogs.org/
Ce premier film a été réalisé avec les moyens du bord et grâce à l’accueil vibrant des vieux fourneaux des luttes des quarante dernières années. Nous avons d’autres projets pour prendre soin du passé, du présent et du futur de la lutte antinucléaire et des luttes écologistes et décoloniales en général.
Si vous avez apprécié le film et si vous souhaitez nous soutenir nous avons besoin d’acheter du matériel et de financer nos déplacements, vous pouvez faire un don à notre association : https://www.helloasso.com/association...
Connue / TG du 19/11/22 à 21:13
Visionner >10:56 ACT
Anthropologue, Philippe Descola, a consacré une partie de son travail à proposer de nouvelles façons d’habiter la Terre. En déconstruisant l’idée de « nature », il appelle à changer radicalement nos relations avec le monde vivant et les non-humains. Entretien.
Alternatives
Temps de lecture : 18 minutes #interviews #innovation politique #zad
basta! : Votre dernier livre, Ethnographies des mondes à venir, coécrit avec Alessandro Pignocchi, tout comme le documentaire dont vous êtes le sujet principal, Composer les mondes, d’Eliza Levy [1], tissent tous deux un parallèle entre ce que vous avez pu observer chez les Achuar en Amazonie, puis sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Philippe Descola : Un même mouvement de refus de l’appropriation privative des communs, qui participe aussi d’une autre façon de s’attacher à son territoire. Dans leurs luttes contre la spoliation territoriale, les populations autochtones s’efforcent toujours de mettre en évidence que les territoires qu’elles habitent ne sont pas simplement des « gagne-pain »
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Vous dites que les zadistes expérimentent une « cosmopolitique inédite »...
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les non-humains font désormais partie du régime politique : ils ont un rôle à jouer dans la vie collective et dans les institutions, en tout cas il convient d’aménager celles-ci pour que les non-humains puissent y prendre toute leur part.
« Il convient d’aménager la vie collective et les institutions pour que les non-humains puissent y prendre toute leur part »
Et c’est inédit parce que ce registre d’attention là n’avait rien de spontané, au vu de l’origine urbaine de beaucoup d’occupants de la ZAD. D’ailleurs, au départ, le principe d’identification qui concourt à la défense du lieu résultait sans doute bien plus de l’opposition à un adversaire commun – un grand projet d’aéroport, inutile et coûteux. Mais cela ne suffit pas pour s’attacher à un lieu. Les zadistes ont appris à s’identifier progressivement à des plantes, à des animaux, au bocage et à tout un milieu de vie. Ils ont appris à reconnaître son caractère distinctif, à découvrir les singularités propres des plantes et des animaux qu’ils côtoient au quotidien. Et je trouve cet apprentissage particulièrement intéressant, car il signifie qu’il n’y a pas d’inéluctabilité à la séparation des humains avec le vivant dans ce que j’appelle le « naturalisme ».
... l’une des quatre « ontologies », c’est-à-dire l’une des quatre grandes façons d’être au monde, que vous identifiez dans votre ouvrage de référence, Par-delà nature et culture [2]. À la différence de l’animisme, du totémisme ou de l’analogisme, le naturalisme stipule une parfaite dichotomie entre nature et culture.
...
a rendu possible ce mouvement de privatisation des « communs » – c’est-à-dire tous ces éléments non humains partagés par des groupes d’humains : l’eau, les forêts, les pâtures, mais aussi le savoir, par exemple – en les transformant en « ressources ». Celles-là mêmes qui ont ensuite permis, d’abord par la politique d’exploitation du travail et des matières premières dans les colonies, puis par le développement de la révolution industrielle qui en a découlé, une accumulation sans précédent de capital, avec toutes les conséquences écologiques et sociales que l’on connaît aujourd’hui. Autrement dit, par la tournure de pensée qu’il a induite chez les Européens à partir du 17e siècle et qui s’est ensuite accéléré et répandu à travers le monde, le naturalisme a été la condition de possibilité du capitalisme, son soubassement.
...
l’État chinois participe complètement à la grande bataille productiviste, basée sur cette idée démiurgique de contrôle et de transformation des ressources…
...
le concept d’anthropocène me paraît mal nommé, et qu’un terme comme « capitalocène » serait bien plus juste : c’est bien une petite proportion de l’humanité qui, par sa gloutonnerie, a mis la totalité des humains dans une position terrible, en remettant en cause les possibilités de l’habitabilité sur Terre.
En quoi la relation des Achuar à leur environnement est-elle donc si différente ?
... une « continuité des intériorités » : les capacités morales et cognitives ne sont pas réservées aux groupes humains, les Achuar décèlent également une subjectivité, et des intentions, chez les non-humains ... n’ont pas de terme pour désigner la nature
...
L’anthropologie permet de « dés-eurocentrer » le regard, et en l’occurrence, cela m’a aussi appris à « dés-anthropocentrer » les concepts que j’utilisais.
Après tout, les sciences sociales sont des héritières directes de la philosophie des Lumières, et si tout le monde utilise à présent les concepts de « nature », de « culture », de « société », il ne faut jamais oublier qu’ils ont une histoire tout à fait singulière, qui nous est propre, en Europe. L’anthropologie invite à remettre en question toutes ces notions et à en proposer d’autres.
...
l’anthropologie donne à voir des peuples contemporains qui nous offrent d’autres choix collectifs. C’est un tremplin pour imaginer d’autres futurs possibles.
... déconstruction ?
... principale qualité de l’ethnographe, c’est l’humilité ... L’anthropologue est entre deux mondes, il doit abandonner en partie celui dont il vient, sans être jamais entièrement dans celui qui l’accueille. Et c’est parce qu’il a cette distance qu’il peut être efficace, en faisant ainsi varier les paramètres de son propre monde à partir des paramètres du monde où il a choisi d’élire domicile.
Est-ce cela qui vous a conduit à vous éloigner progressivement du marxisme, dont vous avez été un compagnon de route pendant longtemps ?
... double imposture qu’a bien mis en évidence Pierre Charbonnier dans son livre Abondance et liberté ... Marx l’avait vu également d’une certaine façon, à travers la théorie du *fétichisme de la marchandise
...
déconstruire le dualisme nature-culture n’offre pas beaucoup de prises concrètes, face à l’urgence de la crise écologique et l’ampleur des dégâts, voire que cela contribuerait à dépolitiser le sujet. Et que, si l’on considère le capitalisme comme le premier facteur responsable de la crise écologique, alors c’est à lui qu’il faut s’attaquer en priorité. C’est en substance ce que défend par exemple un penseur comme Frédéric Lordon [3]. Que répondez-vous à cela ?
Qu’il faut, bien évidemment, lutter contre les institutions qui propagent et rendent possibles l’accumulation capitaliste, ça va de soi. Je n’ai jamais caché mes opinions là-dessus. Mais qu’est-ce que ça veut dire, aujourd’hui, être anticapitaliste ? Quelle forme ça prend ? Est-ce que c’est le « Grand Soir », est-ce qu’on compte faire la Révolution et pendre tous les patrons au réverbère ? Il y a une erreur profonde sur l’état de la situation historique, qui ne s’y prête pas. C’était déjà le cas quand j’étais militant à la Ligue communiste révolutionnaire (ancêtre du NPA, ndlr) dans ma jeunesse, et c’est précisément la raison pour laquelle j’en suis parti. Notre espoir, complètement fou, c’était de devenir l’avant-garde du prolétariat, mais on ne s’était pas rendu compte que le prolétariat, tel qu’on le concevait, était en train de disparaître puisque la classe ouvrière elle-même était en train de disparaître…
...
tout faire en même temps, à la fois se battre contre les institutions du capitalisme, mais aussi produire des alternatives concrètes
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La ZAD porte un projet de vie communal, dans lequel les terres, comme le travail, sont en commun ... forme d’entraide, de solidarité. Dans lequel les décisions politiques, c’est-à-dire celles qui concernent la vie collective, sont prises par discussion – c’est donc une démocratie participative plutôt que représentative. Ce qui est à la fois extraordinaire, avec un fort effet d’exemplarité, mais aussi très coûteux, puisque cela exige de rechercher et obtenir en permanence le consensus. Et de ce point de vue là aussi, on devine que cela peut être très inquiétant pour des politiciens qui considèrent qu’une fois que le citoyen a mis son bulletin de vote, il n’a plus le droit à la parole !
Au fond, la ZAD propose un récit alternatif qui est porteur d’enthousiasme. Ce n’est pas pour rien qu’il s’en crée un peu partout : contre les retenues d’eau pour la neige artificielle comme à La Clusaz, contre les mégabassines dans l’agriculture, contre des projets d’aménagement urbain, comme aux Lentillères à Dijon… C’est une forme d’occupation du territoire qui fait tache d’huile. Au début, c’est toujours une mobilisation contre un projet, et ensuite, cette mobilisation se stabilise en un mode de vie particulier. Cela m’a beaucoup frappé lorsque j’y étais, en juillet dernier, pour le festival « Zadenvies » : tous ces jeunes sont là en quête d’une altérité possible, d’une autre façon de voir et d’être ensemble. C’est ce qui est passionnant, ces modes d’action engendrent des modes de vie. Et de la joie, aussi, il faut voir l’enthousiasme à partager ces luttes. Tant mieux, car le militantisme ne doit pas être une martyrologie !
Ce 19 novembre, Barnabé Binctin anime une rencontre avec Philippe Descola lors du Festival du livre et de la presse d’écologie (Felipé), après la projection du documentaire Composer les mondes, d’Eliza Levy (horaires : 12h15 - 14h10).
[1] Pour la diffusion en salles et sur plateformes voir ici.
[2] Gallimard, 2005 ; réédition coll. « Folio essais », 2015.
[3] Dans un billet intitulé « Pleurnicher le vivant », qui s’en prend notamment à Bruno Latour (voir sa réponse dans nos colonnes) et à la nouvelle école de pensée qui lui est associée, Frédéric Lordon estimait par exemple que « se retrouver propulsé dans la position très politique de "la pensée-à-la-hauteur-du-péril" sans jamais prononcer la seule parole politique à la hauteur du péril, sans jamais dire que la Terre est détruite par les capitalistes, et que si nous voulons sauver les humains de l’inhabitabilité terrestre, il faut en finir avec le capitalisme, c’est un exploit ». Lire le texte complet sur Le Monde diplomatique.
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