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Commandé à deux chercheuses en sociologie du laboratoire Sophiapol de l’Université de Nanterre, Saskia Cousin et Garance Bazin, ce rapport analyse la façon dont l’avion a envahi nos imaginaires de voyage.
Lire le rapport complet https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2023/10/En-mode-avion-lemprise-de-la-publicite-et-des-influenceurs-sur-nos-imaginaires-du-voyage.pdf
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Alexis Chailloux, chargé de campagne voyage durable chez Greenpeace France
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Engager une action politique efficace pour réinventer les imaginaires du voyage et réduire les vols de loisirs
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Selon l’ADEME, l’aérien représente 41% de l’empreinte carbone du secteur touristique [2], et la diminution du trafic est le levier le plus efficace pour le décarboner dans les années à venir [3].
“La question du prix des billets d’avion est primordiale. Comment inciter la population française à adopter des modes de vie bas-carbone quand elle est matraquée de publicités l’incitant à prendre très régulièrement l’avion à des prix ultra concurrentiels ? Il est urgent que le gouvernement revoie sa copie, notamment en faisant en sorte que les billets de train soient enfin moins chers que ceux d’avion”, reprend Alexis Chailloux.
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Greenpeace demande ainsi au gouvernement français de mettre en place des mesures concrètes permettant de diminuer drastiquement le trafic aérien et de favoriser l’émergence de nouveaux imaginaires de voyage compatibles avec l’urgence climatique :
– Une «loi Evin climat» interdisant toute publicité et partenariat sponsorisé pour les activités les plus émettrices de gaz à effet de serre, notamment le transport aérien [4].
– La fin des avantages fiscaux dont bénéficie le secteur aérien [5] (exemption de taxe sur le kérosène et de TVA sur les billets d’avion internationaux…) et le report de ces ressources dans le ferroviaire.
– Un billet Interrail offert à tous les jeunes d’une tranche d’âge afin de démocratiser le voyage en train et d’encourager les échanges interculturels.
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Notes aux rédactions
[1] Le corpus est composé d’affichages publicitaires des principales compagnies aériennes (françaises et internationales) et d’aéroports français parus entre janvier 2020 et mai 2023, ainsi que des publications Instagram de 36 influenceurs et influenceuses voyage parmi les plus populaires sur Instagram (100 000 abonné·es en moyenne). Tous les comptes ont été anonymisés, excepté ceux montrés en exemple et pour lesquels Greenpeace a reçu l’accord des propriétaires.
[2] Bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme, ADEME (2021).
[3] Transport aérien : 3 scénarios pour une transition écologique, ADEME (2022).
[4] Publicité : pour une loi Evin climat, Greenpeace France (2020).
[5] Rapport du Réseau Action Climat sur les aides injustes au secteur aérien.
Contact presse Eléonore Thélot | +33 (0) 7 72 50 56 36 | eleonore.thelot@greenpeace.org
Clés : #aviation #Aviation #Changement climatique #Changements climatiques #Dérèglement climatique #Emissions de gaz à effet de serre #Environnement #GES #Greenpeace #Transition énergétique #Transports
Réseau Action Climat @RACFrance · 1h
Le secteur aérien est le seul dont le carburant n’est pas taxé ET dont les émissions de CO2 continuent d’augmenter.
Taxer le kérosène pour financer des trains + fréquents, plus de gares et des billets moins chers, c’est agir pour le climat et la justice sociale. #ChaqueLoiCompte
0 - 10 - 10 - 592
6 278 signatures
Destinataire(s) : John Mangelaars, PDG de Skyscanner
Stop au greenwashing de Skyscanner !
Campagne lancée par Guillaume J.
Un Paris-Nantes via Barcelone en avion est un trajet "éco-responsable". Vous trouvez cela absurde ? Nous aussi ! C'est pourtant ce que revendique Skyscanner sur son site internet. Calcul fait, c'est près de 355 kg de CO2 pour un aller simple, soit 394 fois plus d'impact carbone qu'un Paris-Nantes en train¹. Skyscanner jouit par ailleurs d'une audience de plus de 5 MILLIONS de visiteurs par mois², rien qu’en France. En pleine crise climatique, il est URGENT de faire interdire cette pratique, généralisée sur l’ensemble du site !
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calculer l'impact carbone
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pratique qui désinforme, induit en erreur et trompe des millions de Français chaque mois, dans l’objectif de vendre par ailleurs ces services extrêmement polluants.
Rappelons que le tourisme représente 11% des émissions de gaz à effet de serre de la France d’après l’ADEME⁴, dont 41% sont directement issues du transport aérien⁴. Des émissions qui ont été multipliées par 2.2 en 30 ans⁵ et que Skyscanner contribue à faire croître.
⛔ Interdisons cet affichage⛔
Nous citoyens, soucieux des enjeux climatiques et de notre avenir, demandons à Skyscanner de cesser son affichage qualifiant les vols d’“éco-responsables” émettant du “CO2 en moins”. Avec effet immédiat, pour TOUS les vols.
✒️ Auteur de la pétition ✒️
Guillaume Jouffre - Ingénieur, co-fondateur de GreenGo
✍️ Premiers signataires ✍️
Alexis Chailloux - Responsable engagement citoyen de GreenPeace
Charlène Fleury - Coordinatrice du réseau Rester sur terre / Stay Grounded
Guillaume Cromer - Président des Acteurs du Tourisme Durable (ATD)
Lou Welgryn - Co-présidente de Data for Good
Camille Chaudron - Conférencière, médiactiviste et influenceuse @girl_go_green
Benjamin de Molliens - Conférencier, environnementaliste et influenceur @ben_expedition_zero
Benjamin Martinie - Réalisateur/YouTubeur spécialisé dans le voyage bas carbone @globetolter
[SOURCES]
¹ ADEME - Datagir - Mon Impact Transport
² SimilarWeb pour Skyscanner.fr, en août 2022
³ Constaté sur de nombreux vols au départ de Paris, non exhaustivement : Paris-Marseille, Paris-Londres, Paris-Budapest, Paris-Berlin, Paris-Doha, Paris-Buenos Aires...
⁴ ADEME : "Bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme en France", 2021
⁵ ADEME : "Transport aérien : 3 scénarios pour une transition écologique"
Catégories Climat ; Transports & Urbanisme
1 318 signataires
Destinataire(s) : Barbara Pompili (Ministre de la transition écologique), Jean-Baptiste Djebbari (Ministre délégué chargé des transports), M. Laurent Wauquiez (Président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes)
Campagne lancée par Greenpeace Clermont-Ferrand ,. Réduisons le trafic aérien !
Il est urgent que cessent les vols sur la ligne aérienne Clermont-Paris, vols émetteurs de GES, participant au dérèglement climatique alors qu'aisément substituables par un trajet en train !
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Pétition co-signée par Alternatiba 63, ANV COP 21 63 et Greenpeace Clermont-Ferrand.
Sources :
¹"Climat : Pouvons-nous (encore) prendre l'avion ?" - B&L Evolution - Juillet 2020
² Calcul effectué d’après les émissions des vols Paris-Clermont et les émissions totales de la métropole - https://www.clermontmetropole.eu/fileadmin/user_upload/Actus/Actualites/2020/nov/BC-Clermont_2015_-_Rapport_Ville___Agglo_-_22-02-2018.pdf
Catégories : Climat ; Transports & Urbanisme
Chaque année, plus de 10 millions d’hectares de forêts disparaissent dans le monde. En Asie du Sud-Est, la culture du palmier à huile est une cause majeure de déforestation.
En France, plus de 75% de l’huile de palme que nous consommons sert à faire rouler les voitures sous forme de biocarburant. Un chiffre qui pourrait encore bondir avec la mise en service progressive de la bioraffinerie de La Mède appartenant à Total.
C’est pour mettre fin à ce scandale que les députés ont voté une loi excluant l’huile de palme de la liste des biocarburants privant ainsi Total d’un précieux avantage fiscal. Depuis, le géant de l’énergie multiplie les tentatives pour saboter cette loi.
Débouté par le Conseil Constitutionnel, mis en échec par les députés malgré un lobbying éhonté, Total a réussi à négocier une exception avec le gouvernement pour les distillats d’acide gras de palme (palm fatty acid distillate, PFAD en anglais). L’entreprise prétend qu’il s’agit d’un simple déchet alors qu’il s’agit de l’un des principaux produits à base d’huile de palme transformé dans la bioraffinerie de La Mède. Une manoeuvre habile qui lui ouvre même potentiellement la voie au lucratif marché des biocarburants pour l’aviation.
Dans les prochains jours, dans le cadre du projet de loi de finances 2021, les députés auront le pouvoir de fermer définitivement les vannes à huile de palme en votant un amendement mettant fin à cette exception.
Faites entendre votre voix pour ne pas laisser Total au-dessus des lois.
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Plusieurs députés de différents groupes politiques (EDS, LFI, Les Républicains, Territoires et Libertés…) ont déposé des amendements pour exclure de façon claire les PFAD pour ce nouveau projet de loi de finances.
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Depuis 2015, l’utilisation d’huile de soja dans les biocarburants a été multipliée par 5. Les chiffres des douanes pour 2020 ne sont pas encore publiés mais ils devraient indiquer une accélération de cette augmentation par effet de substitution à l’huile de palme brute, exclue depuis le 1er janvier 2020 du mécanisme d’incitation à l’incorporation de biocarburants. En cohérence avec la décision sur l’huile de palme, plusieurs députés proposent d’aller au-delà d’un simple plafonnement et d’exclure également l’huile de soja.
Une exclusion de l’huile de soja de la liste des biocarburants aurait un effet de lisibilité et d’entrainement très important au niveau européen en créant un précédent favorable avant la révision, en 2021, de la liste des biocarburants à fort risque de changement indirect d’affectation des sols.
Développement des biocarburants avancés dans l’aérien : une stratégie dangereuse
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En France, le gisement d’huiles alimentaires usagées est évalué à environ 100 000 tonnes / an d’après l’ADEME. Ce gisement est déjà valorisé à hauteur de 45 000 tonnes.
Pour sa bioraffinerie de La Mède, Total prévoit déjà potentiellement d’utiliser 100 000 tonnes d’huiles alimentaires usagées ou de graisses animales pour un approvisionnement global de 650 000 tonnes. L’exclusion des produits à base d’huile de palme de la liste des biocarburants pourrait entraîner une plus grande utilisation d’huiles alimentaires usagées et de graisses animales. L’industriel vient d’annoncer un nouveau projet de reconversion de la raffinerie de Grandpuits avec un plan d’approvisionnement de 400 000 tonnes dont le détail n’est pas connu mais qui prévoit d’utiliser des quantités importantes d’huiles alimentaires usagées et de graisses animales.
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J’interpelle mon député https://www.canopee-asso.org/action/#
16 792 vues - 1,2 k - 47 - 119 k abonnés
EN DIRECT - Je présente à l'Assemblée une proposition de loi pour des quotas carbones individuels afin de limiter l'utilisation de l'avion !
372 commentaires
Transports
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent au moins 500 millions d’euros par an. Pourtant, la contribution de l’avion au réchauffement climatique est gigantesque. Pour l’auteur de cette tribune, « l’avion doit payer ses coûts environnementaux ».
Jean Sivardière est vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).
À la demande de la Fnaut, Jacques Pavaux, ancien directeur de l’Institut du transport aérien, a recensé les aides publiques accordées au transport aérien commercial métropolitain. Voici un résumé de ses résultats et sa conclusion sur l’avenir du transport aérien.
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent minimum 18,5 euros par passager par an
L’expertise a porté sur 86 aéroports métropolitains.
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Une taxation du kérosène ne serait efficace qu’à l’échelle mondiale
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Contrairement à une idée répandue, elle ne doit pas être attribuée à la convention de Chicago de 1944. Mais elle est inscrite dans les milliers d’accords bilatéraux États-compagnies aériennes depuis le premier accord des Bermudes (1946). Personne n’avait alors conscience de l’impact environnemental de l’avion.
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L’Union européenne a cependant mis en place un système d’échanges de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (SEQE-UE) qui, depuis 2012, couvre l’aviation commerciale, mais seulement pour les vols intra-européens. En 2018, les compagnies françaises n’ont dépensé que 10 millions d’euros pour acheter des quotas, elles sont donc peu incitées à réduire leurs émissions.
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Les émissions de CO2 dues à l’avion devraient augmenter de 70 % dans les 15 ans à venir
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En haute altitude, les avions émettent aussi de la vapeur d’eau, des oxydes d’azote, des aérosols (sulfates et suies), et sont responsables de la formation de traînées de condensation et de cirrus.
En définitive, on peut estimer que la contribution de l’avion au réchauffement climatique est d’environ le double du seul effet dû au CO2, soit l’équivalent d’environ 6 % des contributions mondiales de CO2 d’origine anthropique aujourd’hui. Mais, calculé par rapport au pouvoir de réchauffement global de tous les gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique retenus par le protocole de Kyoto, la contribution du transport aérien n’est plus que légèrement supérieure à 4 %
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sans mesures fortes telles que la taxation du kérosène, l’influence du transport aérien sur le climat sera refusée par l’opinion.
Le TGV émet au moins 30 fois moins d’équivalent CO2 qu’un avion court-courrier
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Selon l’étude de Gérard Mathieu et Jacques Pavaux réalisée en 2003 pour la Fnaut [1], le TGV pourrait, à l’horizon 2030, capter 36 millions de passagers par an, la capacité d’Orly. Le report modal atteint déjà 20 millions de passagers par an, l’économie d’émissions de CO2 qui en résulte correspond à la consommation annuelle de 350.000 Français.
Ce report s’est fait naturellement à chaque mise en service d’une LGV. Réglementer l’offre en imposant la fermeture de certaines lignes aériennes ne convient pas, il faut au contraire préserver la concurrence intermodale pour éviter les abus de position dominante. Mais la concurrence ne suffit pas : l’avion doit payer ses coûts environnementaux, et en particulier sa contribution climatique.
12.493 au 4/6/20 (16.907 au 14/1/22)
Auteur(s) : RESTONS LES PIEDS SUR TERRE
Destinataire(s) : Elisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)
Tous concernés
Nous ne croyons plus que le monde puisse continuer sur le modèle mis en place depuis un demi-siècle.
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En conclusion :
Si des aides doivent être allouées au transport aérien c’est pour anticiper la reconversion des emplois actuels vers d’autres secteurs moins capitalistiques et plus respectueux de l’environnement.
« Le jour d'après ne ressemblera pas au jour d'avant ».
Même si pour certains, politiques ou citoyens, les perspectives sont encore confuses sur un mode de vie à inventer, une majorité de Français constatent que nous vivons une période charnière, un passage vers un autre modèle qui devra prendre en compte les effets destructeurs de certaines de nos activités, hyper-consommation, nourriture, inégalités, manque de résilience, finance, biodiversité, … et dérèglement climatique.
Osons ce futur, il suppose que l’état montre l’exemple et accompagne les français dans cette démarche.
Points de repères
Actuellement le transport aérien double tous les 12 à 15 ans en moyenne. Soit sur la période de référence 2005 - 2050 une progression d’un facteur 8.
Dans le même temps il devrait réduire ses émissions de 50%, pour atteindre la neutralité carbone à cette échéance.
A titre individuel l’empreinte carbone des Français de GES devra passer de : 11 tonnes en 2019 => à 2 tonnes en 2050.
(1) CORSIA : Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation
Soyez les héros de demain.
Merci à vous de partager cette pétition avec votre entourage.
< 1 minute
Avec, en l’espace de quelques mois, une réduction de plus de 70 % des vols, le secteur de l’aviation traverse une crise existentielle qui le pousse à demander des aides des États afin de palier à la dégringolade du trafic aérien et donc de ses recettes. Et, ainsi, préserver l’emploi dans ce secteur et les activités, dont le tourisme, qui en dépendent. L’aide aux compagnies aérienne fait pourtant débat. Elle n’emporte pas l’adhésion des écologistes qui pointent du doigt l’impact environnemental du trafic aérien, responsable d’une part non-négligeable des émissions de gaz à effet de serre. Ils mettent en avant le fait que reprendre un trafic aérien comme auparavant serait incompatible avec les objectifs climatiques fixés par les États pour limiter le réchauffement du climat à 1.5 degrés Celsius. Brut expose dans cette vidéo les arguments des uns et des autres.
Vidéo aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?W-N7gw
À lire aussi, notre entretien Rester vigilant pour que les plans d’aide au transport aérien ne se fassent pas au détriment du climat avec Agathe Bounfour du Réseau Action Climat qui intervient dans la vidéo de Brut
69 193 ont signé
Stay Grounded & Partners a lancé cette pétition adressée à Edouard Philippe (Premier ministre)
Cette pétition, coordonnée par le Réseau Stay Grounded https://stay-grounded.org/savepeoplenotplanes/, s'appuie sur une lettre ouverte https://stay-grounded.org/savepeoplenotplanes/ aux gouvernements signée par plus de 250 ONG au niveau mondial.
Au milieu de la crise du Covid-19, alors que le monde entier lutte contre le virus et que d'innombrables travailleur.euse.s perdent leurs revenus, le secteur aérien exige des renflouements massifs et inconditionnels garantis par les contribuables. Le sauvetage financier des compagnies ne doit pas permettre au secteur aérien de reprendre ses activités habituelles une fois la crise du Covid-19 terminée. L’argent public doit être utilisé en priorité pour les travailleur.euse.s et le climat.
Nous demandons:
- Priorité aux employés
- Une transition juste vers une mobilité respectueuse du climat
- Pas de sauvetages sans une fin des exemptions fiscales
Afin d'atteindre ces objectifs, nous allons travailler ensemble dans les semaines à venir à sensibiliser et exercer une pression politique. Ces demandes, soutenues par plus de 250 organisations dans le monde, ne sont qu’un début - restez informés et devenez actifs via la Newsletter Stay Grounded https://stay-grounded.org/savepeoplenotplanes/#newsletter.
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responsable de 5 à 8 % https://stay-grounded.org/get-information/#impact de l'impact climatique mondial, essentiellement du fait d’une minorité aisée https://stay-grounded.org/get-information/#injustice de grand.e.s voyageur.euse.s, mais le secteur prétend également qu'il peut continuer à croître. D'énormes profits ont été réalisés au cours des dernières décennies sur le dos de travailleurs à bas salaire et au détriment du climat.
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Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?rQeLqw
Auteur Aurélien Bigo adhérent·e de The Conversation - Doctorant sur la transition énergétique dans les transports, École polytechnique
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On questionne la pertinence de maintenir les lignes aériennes en Europe, voire la responsabilité des voyageurs, dans le sillage des Suédois qui se détournent de plus en plus de l’avion sous l’effet de la taxation des billets et de l’émergence de la « honte de voler ».
Cette situation mérite qu’on regarde les chiffres de plus près : quel est l’impact d’un trajet en avion, et plus généralement du transport aérien au niveau mondial ? Quelles perspectives d’évolution du trafic ? La technologie permettra-t-elle de limiter les émissions de manière suffisante ?
Un trajet 1 500 fois plus émetteur qu’en train
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Un impact sous-évalué
Calculer son bilan carbone personnel sur une année permet de se rendre compte de ce très fort impact, à l’échelle individuelle, d’un trajet en avion à longue distance. Par contraste, si l’on se place au niveau français ou mondial, l’impact climatique du transport aérien peut paraître relativement faible.
Si l’on regarde les statistiques françaises, les émissions de CO₂ de l’aérien représentent ainsi seulement 2,8 % des émissions des transports et 0,8 % des émissions totales de gaz à effet de serre en 2016. Ces faibles chiffres s’expliquent par le fait que seuls les trajets internes à la France sont comptés (outre-mer compris). Les transports aériens et maritimes internationaux ne sont en effet pas pris en compte dans les chiffres des conférences des Nations Unies sur le climat.
Par conséquent, le secteur se fixe ses propres objectifs climatiques (forcément peu contraignants) via l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), et les inventaires nationaux des émissions reflètent donc un périmètre purement national.
Pourtant, compter les trajets internationaux multiplie par six l’impact de l’aérien pour la France, pour le faire passer à 13,7 % des émissions des transports et 4,4 % des émissions totales du pays.
Au niveau mondial, l’aérien représente en 2015 environ 11 % des émissions de CO₂ des transports, soit 1,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre.
Outre le CO2, d’autres effets réchauffants
Un deuxième biais d’analyse réside dans le fait que les émissions de CO2 ne représentent qu’une partie de l’impact climatique de l’aviation. Parmi les autres effets les plus significatifs, les oxydes d’azote (NOx) émis dans la haute atmosphère entraînent une réduction de la quantité de méthane (CH4) et une production d’ozone (O3), deux gaz à effet de serre, ainsi que les traînées de condensation et les cirrus (nuages de la haute atmosphère) qui ont tous deux un effet réchauffant.
Sans même compter la contribution des cirrus, dont l’estimation reste très incertaine, l’effet réchauffant des émissions de l’aérien, appelé forçage radiatif, est ainsi deux fois plus fort qu’en prenant en compte seulement le CO2. Il conviendrait donc de multiplier par deux l’ensemble des chiffres indiqués dans cet article pour mieux refléter l’impact climatique de l’aérien comparé aux autres modes.
Accueil Émissions 55 minutes
Avions et environnement © AFP / JEAN-LUC FLÉMAL / BELGA MAG / BELGA
CO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
Au menu
- Coup de projecteur sur le festival We love green, avec sa fondatrice et directrice Marie Sabot. Ce festival musical et éco-responsable se tient les 1er et 2 juin, au bois de Vincennes, en région parisienne.
- Découverte d'une entreprise écologique et innovante, basée à Saint-Geours-de-Maremne (Landes), qui se lance dans un nouveau projet intitulé "Fileco". Thierry Toniutti, fondateur dirigeant de l’entreprise Ouateco, fabricant d’isolants écologiques, nous éclaire donc sur ce projet à partir de textiles usagés. L'idée est d'utiliser ces fibres pour la fabrication du béton et surtout d'isolants biosourcés. Une démarche qui s'inscrit pleinement dans l'économie circulaire, et qui, à terme, créera de nouveaux emplois.
- A l'occasion du 50ème anniversaire ... Arrivée en France en 1972, Nénette est l’un des plus vieux orangs-outans de Bornéo connus au monde !
Le dossier
On s'attelle à un secteur très polluant, le 7e plus gros pollueur au monde... l'aviation ! Alors que les gaz à effet de serre issus du transport aérien ont presque doublé entre 1990 et 2006, il faut noter que ces émissions ne sont causées que par 3 à 7% de la population mondiale. Comment les compagnies aériennes réagissent-elles face à la "honte de prendre l'avion" ? Quelles seraient les solutions pour réduire les émissions de CO2 de ce secteur ?
Pour y voir plus clair, nous avons sollicité :
- Gérard Feldzer, président du comité régional de tourisme IDF, consultant en aéronautique, Vice président de Ports de Paris, Président de l’Association Transports Passion, ancien pilote de ligne
- Lorelei Limousin, responsable des politiques Climat -Transports au Réseau Action Climat
Pour aller plus loin :
Le dossier sur la protection de l’environnement de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (ICAO)
Le rapport European aviation environmental de l'Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne, 13/05/2019
5 mythes sur le transport aérien, Réseau Action Climat (17/12/2015)
Comment mettre fin au paradis fiscal dont bénéficie le transport aérien, Réseau Action Climat (13/05/2019)
The 16 European countries where airlines are in the top 10 carbon emitters. Transport & Environment, 08/05/2019
Leaked European Commission study on aviation taxes. Transport & Environment rend public une étude commandée par la Commission européenne sur la taxation du kérosène des avions. 13/05/2019
Initiative citoyenne européenne lancée par des étudiants pour rendre le transport aérien plus vert en taxant le kérosène
Flight Free - La campagne suédoise de boycott du transport aérien
Calculer son empreinte carbone et son impact sur le climat grâce à l'outil MICMAC (Mon Impact Carbone, Mes Actions Concrètes) de l’association de jeunes pour un Avenir climatique
L'équipe : Denis Cheissoux Producteur : Henri-Marc Mutel Réalisateur ; Camille Blanès Attachée de production ; Thierry Dupin Programmateur musical ; frédéric Denhez Chroniqueur
Thèmes associés : Société Environnement écologie
Transcription :
avion à partir de 33:00
honte de prendre l'avion-Flight Free ... les compagnies aériennes minorent leurs émissions de gaz à effet de serre. En général, on entend le chiffre de 2% des émissions globales de CO2. c'EST CONSIDÉRABLE, autant qu'un pays comme l'Allemagne ce qui en ferait donc le 7ème émetteur. Hors le transp aérien a d'autres impacts sur le climat dont les vapeurs d'eau qui créent en fait des traînées de condensation qui ont pour effet de réchauffer l'atmosphère. Les vapeurs d'eau sont le premier gaz à effet de serre.Et les oxydes d'azote qui créent l'ozone qui réchauffe aussi l'atmosphère. En fait au global, le pouvoir réchauffant mondial est plutôt de l'ordre de 5% ... le parlement examine une loi mobilité (ndlr : aucune allusion à l'amendement de ruffin - lfi !) ...
L'urgence : la planète
Proposition de loi visant à limiter le trafic aérien substituable en train - Il y a 1 semaine
Un Commentaire
En France, le trafic intérieur a cru de 4 %. Faut-il se réjouir de cette croissance ?, et de son coût écologique ? Nous proposons de mettre fin aux vols courts lorsqu’il existe une substitution possible, évidente, par le train.
Conférence de presse le 3 juin à 15h François Ruffin présentera cette proposition de loi en salle de conférence de presse de l'Assemblée nationale de 15h à 16h. Rejoignez-la en direct sur sa page Facebook !
Proposition de loi présentée par Monsieur Francois Ruffin (LFI) et co-signée par Dominique Potier (SOC), Delphine Batho (NI), Sébastien Nadot (LREM), Sébastien Jumel (GDR), Muriel Ressiguier, Caroline Fiat, Bastien Lachaud, Sabine Rubin, Mathilde Panot, Alexis Corbière, Danièle Obono, Jean-Hugues Ratenon, Bénédicte Taurine et Loïc Prud’homme (LFI).
« Nous avons franchi pour la première fois le cap des 200 millions de voyages ». Le président de l’Union de l’Aviation Française, Thomas Juin, présentait ainsi, ravi, le bilan 2018 du trafic aérien français. Et le trafic intérieur, notamment, a cru de 4 %, dopé par les trajets transversaux ne passant pas par Paris. [1]
Faut-il s’en réjouir, pourtant ?
Faut-il se réjouir de cette croissance ?
Faut-il se réjouir, également, de son coût écologique ?
C’est pourquoi, dans une optique de justice climatique, nous proposons de mettre fin aux vols courts – notamment lorsqu’existe une substitution possible, évidente, par le train.
- injustice climatique
- Injustice sociale
- Injustice fiscale
- Injustice territoriale
- Une mesure forte à la hauteur des enjeux
- Explication du dispositif
- La proposition de loi
- Liste indicative (non-exhaustive) de trajets aériens courts et impact de la proposition de loi
Selon l’éco-calculateur de la direction de l’aviation civile, un aller-retour Paris-Marseille en avion émet 195 kg de C0² par passager[2]. Ce même aller-retour effectué en TGV en émet 4,14[3], soit près de 50 fois moins. Ces chiffres ne prennent même pas en compte les autres substances émises par l’aviation, qui augmentent substantiellement son forçage radiatif, c’est-à-dire son impact sur le changement climatique[4]. Samedi 6 avril, quatorze avions ont ainsi décollé de l’aéroport Marseille-Provence pour rallier les tarmacs parisiens, et pour gagner au mieux deux heures, tout au plus. Deux heures qui coûtent donc cinquante fois plus de CO².Plus de 20 % du trafic aérien en France est exclusivement métropolitain[5], et concerne majoritairement des villes bien reliées au réseau ferroviaire : les dix aéroports français les plus fréquentés sont situés dans des agglomérations desservies par des trains à grande vitesse.
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.#airfrance #voyage
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Divertissement
153 commentaires
Jason Wolf il y a 57 minutes
Je ris, mais c'est nerveux. Comment en sommes nous arrivés là ? Un gouvernement d'incompétents et/ou de traîtres qui jouent les vierges effarouchées ?
15
Vincent Barkmann il y a 33 minutes (modifié)
Les gens les ont laissé faire ? Tout simplement
2
FanFolkMetal il y a 5 minutes
Non, plusieurs gouvernements d'incompétents et de traitres néo-liberaux se sont succédés pour en arriver là
GUY FAWKES il y a 38 minutes
C'est de la folie. Nos dirigeants vendent la France version discount. Les conséquences sur le long terme seront terribles.
8
Yves Poezevara il y a 56 minutes
les imbéciles de libéraux qui ce font avoir par le libéralisme XD