Auteurs et autrices : Clémence Lacharme, Jean-Yves Wilmotte, Morgane Le Guen, Virginie Wauqiez, Mireille Martini
Messages clés
- Choisir sa banque et placer son argent est 1 des 4 leviers principaux pour faire sa part dans la transition bas carbone (consommation, vote, travail, argent). Ces 4 leviers ne s’additionnent pas et ne se compensent pas, ils sont à actionner simultanément.
- Avec un montant moyen de 14 000€ par personne en 2023, un compte courant français aurait un impact carbone estimé à 7tCO2e selon les dernières données disponibles du simulateur Rift (attention, ne s’additionne pas et ne compense pas les émissions liées à la consommation moyenne de ~10tCO2e d’un individu en France). L’impact carbone des comptes courant vient principalement du fait que les dépôts augmentent la capacité d’octroi de prêts des banques, dont les politiques de financement sont plus ou moins vertueuses pour le climat.
- Pour décarboner notre compte courant, 3 moyens d’action sont à portée de main :
- bien choisir sa banque et changer de banque le cas échéant
- utiliser son droit de regard sur sa banque et chercher à l’engager dans la transition bas carbone
- vider son compte courant au maximum pour ceux qui le peuvent, sans risquer d’être à découvert, soit en le dépensant pour réduire son empreinte carbone (ex : rénovation), soit en le plaçant sur des produits d’épargne finançant la transition bas carbone
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Connu / https://cooperative-oasis.org/articles/comment-et-pourquoi-decarbonner-son-compte-courant
Transition énergétique - Alternatives Temps de lecture : 12 minutes 4 commentaires #interviews #climat #energies renouvelables
Expert de l’énergie, le chercheur Cédric Philibert s’interroge dans un livre sur l’hostilité française aux éoliennes. Pour lui, notre retard sur les renouvelables est dangereux, alors que l’arrivée de nouveaux réacteurs nucléaires reste hypothétique.
Cédric Philibert est un analyste de l’énergie et du climat. Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales, il enseigne à Sciences Po-Paris. Il a travaillé de 2000 à 2019 à l’Agence internationale de l’énergie. Il a publié en mars aux éditions les Petites Matins Éoliennes, pourquoi tant de haine ?.
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Fédération environnement durable, de l’association Vent de colère, etc ... Beaucoup des arguments que ces groupes utilisent sont nés aux États-Unis et en Australie dans les cercles d’extrême droite financés par les lobbys des énergies fossiles
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L’Allemagne a doublé sa production d’énergies renouvelables entre 2010 et 2021 et réduit dans le même temps de 35 % sa consommation de charbon.
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l’opposition du RN peut en fait sembler surprenante. Même si la France n’a plus de grands fabricants de turbines pour éoliennes, comme les Danois, les Allemands ou les Espagnols, l’industrie française demeure présente sur l’ensemble du secteur éolien. On produit des pales, des mâts, des nacelles, et nous disposons de développeurs compétents qui réalisent des projets éoliens en France et à l’étranger.
Et l’énergie éolienne, le vent, n’a pas à être importée. Comparé aux fossiles, c’est un bénéfice considérable en termes d’indépendance. On importe certes un peu de terres rares pour les éoliennes maritimes, les développeurs peuvent avoir une estampille étrangère, et les turbines ne sont pas forcément fabriquées en France. Mais une fois que les éoliennes sont en place, c’est 100% local dans la source d’énergie. Un « patriote » devrait en toute logique s’en réjouir.
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j’en veux beaucoup aux parlementaires écologistes et LFI à l’Assemblée nationale, qui n’ont pas su faire la part des choses et hiérarchiser les problèmes.
Non pas que la biodiversité soit un moindre problème que le changement climatique. Mais les atteintes locales à la biodiversité entraînées par certains projets d’énergies renouvelables comme les éoliennes ou le solaire ne représentent rien par rapport au fait que c’est un outil majeur pour lutter contre le changement climatique. Or, le changement climatique est lui-même devenu une des grandes causes d’érosion de la biodiversité.
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Les écologistes se sont finalement abstenus sur le projet de loi sur les énergies renouvelables voté en janvier [1]. Et ont contribué avec toute la gauche à interdire pratiquement toute grande centrale solaire au sol. https://www.liberation.fr/politique/energies-renouvelables-grace-au-soutien-annonce-du-ps-le-projet-de-loi-bien-parti-pour-etre-adopte-20230110_J4TNEUFSG5F6JCSD6LB7WGOIVI/
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le coût descend à 0,5 euro par watt, contre 3 euros pour la centrale sur un toit. ... il nous faut passer de 20 gigawatts (GW) solaires installés actuellement en France à 125 GW. On ne peut le faire rapidement et sans dépenser trop que si on accepte d’en mettre la moitié au sol. Ce qui prendra 100 000 hectares ; ce sera le dixième de la surface qu’on utilise aujourd’hui pour produire des agrocarburants.
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Il en faut de la sobriété. Il faut moins de SUV, moins d’avions, manger moins de viande de bœuf. Mais ce n’est pas la sobriété qui va nous permettre de diviser par six les émissions mondiales annuelles de CO2, et au moins par dix les émissions des pays riches. On ne va pas diviser par dix la taille de l’économie française, même si on accepte d’avoir des secteurs en décroissance comme le transport aérien.
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Parmi les anti-éoliens d’extrême droite, une des inspirations est leur combat contre l’Europe
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Qu’on réussisse enfin à construire des réacteurs post-Fukushima avec des sécurités nouvelles dans des délais contrôlés et dans des coûts contrôlés, c’est hypothétique mais pas impossible. La prolongation des centrales à plus de 60 ans me semble en revanche moins probable. Et qui aujourd’hui dans le monde exporte du nucléaire ? La Russie et la Chine, et cela reste un petit marché.
L’essentiel est ailleurs. L’essentiel de la bataille mondiale contre les énergies fossiles se joue sur le plan des énergies renouvelables. Le marché des énergies renouvelables sera dix fois plus important que celui du nucléaire.
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il nous faut beaucoup d’électricité bas carbone bon marché. Et en fin de compte, les énergies renouvelables électriques ont battu les autres à plate couture, par leur flexibilité, par leur polyvalence. ... La première réponse à la variabilité des renouvelables, c’est de toujours associer l’éolien et le solaire dans des proportions qui respectent le mieux les variations saisonnières de la zone de la demande. C’est la première chose à faire avant de parler de stockage ou d’hydrogène.
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il faut aller vers l’objectif de 100 % en 2050. Et si en 2040 on a du nucléaire nouveau qui arrive et que le nucléaire ancien se porte encore très bien - ce que l’on ne peut pas prédire - on ralentira éventuellement le développement des énergies renouvelables. Mais c’est de la folie de ralentir maintenant, cela nous met dans une situation très difficile.
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ce qu’on fait actuellement – installer 1 GW d’éolien et 1 ou 2 GW de solaire par an – est loin d’être suffisant. Il faut d’urgence doubler ou tripler ce rythme. Sinon, on va être structurellement déficitaire et importateur. Ce sera peut-être de l’énergie qui sera de moins en moins carbonée parce que nos voisins seront passés aux renouvelables. Mais si on veut retrouver une forme de souveraineté énergétique, ce n’est pas ce qu’il faut faire.
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Le Giec [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] vient de reconnaître dans son rapport de mars que c’est l’éolien et le solaire qui offrent les plus grands potentiels de réduction des émissions de CO2 d’ici 2030. Et à échéance de 2050 encore bien davantage. Je suis pro-éolien car je combats le changement climatique. Je ne peux pas attendre 15 ans pour avoir de nouveaux réacteurs nucléaires qui seront peut-être, voire pas, délivrés.
Propos recueillis par Rachel Knaebel
Photo de une : Un champ d’éoliennes en Allemagne/©MB.
Notes
[1] Les élu·es LFI ont décidé de voter contre.
Alors que nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre, comment établir une gestion globale de notre impact sur la planète et préserver ainsi les ressources naturelles ? Et quel avenir pour l’Humanité ?
Avec Christian Grataloup Géographe, ancien professeur à l’université Paris-VII et à Sciences Po Paris, spécialiste de géohistoire. Géohistorien, il vient de publier "Atlas historique de la Terre" aux éditions Les Arènes.
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la natalité a chuté lors de la deuxième partie du XXᵉ siècle. On est passé de 5,4 enfants par femme à 2,1. Mais on vit aussi plus longtemps, donc, en plus d'être saturé, la planète vieillit
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C'est en Angleterre, en 1798, qu'il fait son apparition grâce au révérend Thomas Robert Malthus. À l'époque, Malthus prédit que d’ici 1980, une partie de la population manquera de nourriture.
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c'est le delta des perles, c'est-à-dire Canton et Hong Kong, avec tout ce qu'il y a entre les deux qui forment avec environ 60 millions d'habitants, la plus grande mégalopole au monde. Autrefois, c’était Mexico
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À lire aussi : Huit milliards d'humains sur Terre en novembre : la population mondiale en cinq graphiques https://www.radiofrance.fr/franceinter/huit-milliards-d-humains-sur-terre-en-novembre-la-population-mondiale-en-cinq-graphiques-9696410
Des inégalités entre les continents
... disparité entre l’Afrique et le reste du monde ...
La génération No Kids, une solution à la surpopulation ?
... les « Ginks », qui refusent d’avoir des enfants pour sauver notre planète ... Quand l’âge moyen d’une population est le plus bas, c'est généralement un moment de grands changements d'inventivité, y compris politiques. Le moment où la France a eu la population la plus jeune, c’était en 1789
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Nous pourrions nourrir 10 milliards d’humains sans problème
Pour Christian Grataloup, il n'y a pas d'optimum de nombre d'humains. Nous pouvons tout à fait en nourrir 10 milliards sur terre actuellement. C'est une question de rapports sociaux, la question n'est donc pas arithmétique, mais bien politique : « Nous ne sommes pas dans une société qui est mondialisée malgré tout ce qu'on nous raconter, mais dans une société fractionnée géopolitiquement, avec des affrontements à chaque jour. Prendre une décision collective est la seule bonne échelle possible, celle de la Terre. Ce qu'il faut, ce sont des mesures politiques à l'échelle mondiale et une réduction des inégalités Nord-sud, c’est la clé de tout et notamment vis à vis de l'Afrique subsaharienne. »
Quelles sont les solutions face à une planète surpeuplée ?
Pour notre invité, la réponse est simple : « L'essentiel, c'est de sortir du carbone
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Pour en savoir plus
Surpopulation : ne pas faire d’enfant pour la planète https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/social-lab/social-lab-du-dimanche-23-janvier-2022-1532164
L'équipe
Matthieu Noël, Production Cyril Lacarrière, Production déléguée Collaboration : Amel Khaldi Alexia Lacour Ghislain Fontana, Réalisation Manon Mariani, Chronique Quentin Lhui, Chronique
Communiqué de presse
Paris, le 23 février 2022 - Alors que les grandes entreprises pétrolières
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Connu / tg 23/2/22 11:04
Pour Corinne Lepage, avocate et ex-ministre de l’Environnement, « tout projet écolo qui augmente les gaz à effet de serre doit être proscrit ». | OUEST FRANCE
« On ne peut pas injecter des milliards pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et autoriser des projets qui les augmentent », affirme Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement (1995-1997), avocate. Entretien.
Votre définition d’un bon projet écologique, ce serait quoi ?
Pas facile de répondre de manière objective à cette question. J’ai envie de me référer à la taxonomie européenne. C’est un document mis en place il y a un an par l’Union européenne. Il dit ce que sont les investissements durables.
LIRE AUSSI : ENQUÊTE. « Si on attaque le climat, on ouvre la porte au désastre », prévient le chercheur
Pour qu’il soit considéré comme durable, un projet doit appartenir à l’une des six catégories suivantes : l’atténuation du changement climatique, l’adaptation au changement climatique, la protection des ressources aquatiques et marines, la prévention et la réduction de la pollution, la transition vers une économie circulaire, la protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes.
LIRE AUSSI : Pays de la Loire. Peut-on faire confiance à l’Autorité...
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Recherches terminées Début: 01 October 2020 - Fin: 01 September 2021
Ni les innovations technologiques (l’amélioration des moteurs, les voitures électriques, …), ni les incitations à utiliser des moyens de transport peu polluants (vélo, transports collectifs…) ne parviennent pour l’instant à faire baisser les émissions de CO2 des transports en France. Face à cette impasse, les politiques commencent à réfléchir à limiter la quantité de déplacements carbonés. Peut-on imaginer une politique de limitation des déplacements carbonés qui soit équitable ? Est-ce que plafonner directement la quantité de déplacements polluants dévolus à chaque Français pourrait être une alternative à la taxe carbone ?
Acteurs de la recherche Arnaud Passalacqua Atelier Master AIED Université de Paris
Contact : Claire-Marine Javary
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L’ambition du projet
Le Forum Vies Mobiles a voulu évaluer la faisabilité, à l’échelle de la France, d’une politique de rationnement des déplacements les plus émetteurs de CO2, c’est-à-dire ceux effectués en voiture et en avion, pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 que s’est fixé le pays avec l’adoption de la Stratégie Nationale Bas Carbone 9 . Le secteur des transports est aujourd’hui le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre en France (30% des émissions nationales en 2015). Ces émissions étant en totalité de nature énergétique, la stratégie vise une réduction de 28% des émissions en 2030 par rapport à 2015 et une décarbonation complète des transports à l’horizon 2050. Ces objectifs restent abstraits : comment respecter ces engagements et quels impacts concrets cela aura-t-il sur la vie des Français ?
Pour le savoir, le Forum Vies Mobiles a missionné le master Energie, écologie et société de l’Université de Paris dirigé par l’historien des transports et ingénieur Arnaud Passalacqua.
L’exercice a conduit ses étudiants à :
- imaginer un scénario modèle dont les hypothèses ont été sélectionnées sur des critères de faisabilité pratique, d’efficacité potentielle et d’équité sociale (acteurs et déplacements à cibler en priorité, calendrier de mise en œuvre, critères d’attribution…)
- tester les trajectoires de diminution progressive de la quantité de déplacements émetteurs de CO2 à disposition auprès d’habitants réels, de façon à identifier les effets potentiels du recours au rationnement sur leurs modes de vie et les points de vigilance éventuels.
Les critères de pertinence du rationnement des déplacements carbonés :
- Équité : ...
- Lisibilité : ...
- Praticité : ...
- Fenêtre de tir : En se focalisant sur les émissions directes liées au déplacement (achat de carburant ou de billets d’avion), il ne vise pas à limiter les émissions indirectes comme celle liées à la production des véhicules et ne se justifie que tant que la flotte en circulation est essentiellement thermique.
Les principaux résultats : c’est possible et édifiant !
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La nécessité de repenser le système de déplacements tout entier
La simulation du rationnement des déplacements carbonés sur des modes de vie d’habitants suscite une prise de conscience. Le modèle des étudiants a la vertu de montrer que le respect des engagements pris dans la SNBC nécessite de repenser entièrement le système de déplacements : par exemple en développant les transports collectifs cadencés dans les zones périphériques et en visant un rapprochement des lieux d’emplois et de vie.
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Notes
1 Réduire l’empreinte carbone de la mobilité, quelles politiques en France ?, forumviesmobiles.org
2 Comme cela été reconnu dans le « Rapport sur l’impact environnemental du budget de l’Etat » dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2021.
3 Libération, Mathilde Szuba : « Il faut réguler politiquement l’ensemble de la consommation à des fins de justice», juillet 2019.
4 Le Monde, Jean-Baptiste Fressoz, « Rationner le transport est beaucoup plus démocratique qu’augmenter les taxes sur le CO2 », août 2019.
5 Assemblée nationale, Proposition de loi visant à instaurer un quota carbone individuel pour limiter l’usage de l’avion, présentée par M. François RUFFIN et Mme Delphine BATHO, juin 2020.
6 Le Monde, Pierre Calame : « Contre le réchauffement climatique, il faut instaurer une obligation de résultat », mars 2020.
7 Enquête sur les impacts du confinement sur les modes de vie et la mobilité des Français, forumviesmobiles.org
8 UIA, CitiCap : Citizen's cap-and-trade co-created
9 Ministère de la transition écologique, La Stratégie Nationale Bas Carbone
10 Ministère de la transition écologique, Enquête nationale transports et déplacements (ENTD) 2008
Mots-clés : empreinte carbone, crédit carbone, rationnement
Connu / https://twitter.com/paleoenergie/status/1443501024187146242
"
Paléo Energie @paleoenergie · 13h
Et si l'on rationnait équitablement les déplacements en fonction de l'#impact_carbone ? Voici l'étude qui explore cette idée pour atteindre la #neutralité_carbone en 2050. Elle a été conduite par Arnaud Passalacqua avec les étudiants du #LIED. #mobilité
"
@cdion
« Il y a une urgence absolue à réduire nos émissions immédiatement. Le climat ne connaît pas les discours ou les propositions, il ne connaît que les facteurs physiques qu’on lui impose. » entretien avec @JPvanYpersele
climatologue et ex VP du GIEC
Inondations en Europe : « Dès 1990, le GIEC indiquait que l’effet de serre accentuera les deux...
Le climatologue Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, analyse les causes des événements météorologiques dramatiques qui...
lemonde.fr 9:38 AM · 17 juil. 2021 - 309 Retweets 20 Tweets cités 709 J'aime
&
Cyril Dion @cdion · 16h - Et certains de ses collègues sont à l’unisson
Citer le Tweet Guardian Environment @guardianeco · 16 juil.
Climate scientists shocked by scale of floods in Germany https://theguardian.com/environment/2021/jul/16/climate-scientists-shocked-by-scale-of-floods-in-germany?CMP=twt_a-environment_b-gdneco
Eddy_Ed09 @Ed09Eddy · 16h En réponse à @cdion et @JPvanYpersele
S’agirait ptet de maintenir le nucléaire du coup nan ? Les Verts allo ?
=>
Rép.
"
Le #Nucléaire?
- trop lent, trop cher à déployer à l'international
- sensible au réchauffement climatique
- polluant en amont & aval
- dangereux sur toute la chaîne
- non renouvelable
- ET maintien 1 illusion productiviste
=>
Viser ds modes de vie #Sobriété+#ZéroFossile
PLANIFIER
"
Clés : Energies renouvelables , Eolien , International , Marchés porteurs , Marchés cibles
Comment le Royaume-Uni, qui consommait massivement du charbon il y a encore dix ans, a-t-il entreprit une transformation profonde de son paysage énergétique pour devenir un leader mondial dans les énergies renouvelables et la décarbonisation ?
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2013 : Introduction d’une taxe carbone
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2014 : Des investissements massifs dans les énergies bas-carbone
... mécanisme Renewables Obligation (RO), obligeant les fournisseurs d'électricité à s'approvisionner en électricité de sources renouvelables dans une proportion croissante ... remplacé par les Contracts for Difference ... Dans le cadre de ces enchères, plusieurs développeurs sont en compétition afin d’obtenir une part du budget pour soutenir leurs projets éoliens offshore, onshore, solaire, houlomoteur, marémoteur et nucléaires
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un budget de 3 Mds EUR pour les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.
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Les centrales au charbon ont pratiquement disparu et même la consommation de gaz a diminué d'un quart. Le pays tire désormais plus de la moitié de son électricité de sources à faible teneur en carbone, telles que le solaire, l'éolien et le nucléaire. Les énergies renouvelables ont comblé le vide laissé par les combustibles fossiles, parallèlement à la baisse de la demande d'électricité.
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L’explosion des énergies renouvelables
... leader mondial de l’éolien offshore depuis quelques années avec 8 483 MW de capacité installée et 2 016 éoliennes connectées (+1,7 GW de nouvelles installations en 2019). Le pays compte également une capacité onshore de 13 626 MW avec 8 588 éoliennes connectées.
Le secteur de l’éolien se compose de plusieurs grands acteurs locaux (Scottish Power Renewables, SSE), mais attire surtout de nombreuses multinationales étrangères dont notamment des turbiniers (Senvion, Vestas, Siemens Gamesa etc.) et des grands développeurs (Vattenfall, Ørsted, Equinor, EDF Renewables, Innogy etc.) qui mènent des projets d’envergure sur la zone. En position de leaders, les Britanniques ont développé une réelle expertise dans l’éolien et disposent aujourd’hui d’une Supply Chain mature qui cherche à s’exporter à l’international.
La filière solaire est aussi très avancée et certains leaders de la filière se sont développés à l’international dont notamment Lightsource BP et Solarcentury, la plus grande entreprise solaire du Royaume-Uni.
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La biomasse, le solaire, et l’éolien ont représenté au premier semestre 37 % du mix électrique britannique contre 35 % pour les énergies fossiles, en raison notamment de conditions météorologiques favorables.
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Le retour du nucléaire
... soutenir la stratégie globale de croissance propre du pays. L'accord prévoit :
- Un objectif de réduction de 30 % du coût des nouveaux projets de construction d'ici 2030.
- Une croissance tirée par l'innovation qui se traduit par des coûts de production réduits et une réduction de 20 % des coûts de démantèlement.
- Une chaîne d'approvisionnement plus compétitive, avec un plus grand nombre d'entreprises britanniques utilisant des méthodes de fabrication avancées (advanced manufacturing) et pénétrant un plus grand nombre de marchés intérieurs et à l’export.
Le programme Nuclear New Build constitue une véritable relance du nucléaire civil au Royaume-Uni : 8 sites pourraient potentiellement accueillir une dizaine de nouveaux réacteurs nucléaires. Il s’agit du programme nucléaire le plus ambitieux d'Europe occidentale. Enfin, la technologie des petits réacteurs modulaires (SMR) suscite beaucoup d’intérêt dans le pays. Le gouvernement a débloqué 19 M EUR de subvention à la R&D dans ce domaine.
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Les années 2020 et 2021 pourraient devenir des nouvelles années charnières pour l'énergie et le climat au Royaume-Uni, avec la publication cette année du très attendu Livre Blanc sur l'énergie, plusieurs fois reportée, et avec l’organisation l’année prochaine de la COP26 à Glasgow en Écosse.
Auteur : Thomas ECK - Chargé de développement Énergie & Environnement - Business France Londres
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 12:39 de rsieuz29 (livret énergie de LFI)
Ndlr : la croissance économique est-elle compatible avec la bifurcation écologique ? En d'autres termes, le nucléaire garantit-il les autres aspects que sont l'arrêt de l'effondrement de la biodiversité et la règle verte, c'est-à-dire ne pas prendre à la terre ce qu'elle ne peut pas reconstituer comme ressources ? ACT
Pour l'Espagne en 2019, on voit qu'ils arrivent à des taux de pénétration tout à fait intéressants sans pour autant faire s'écrouler leur réseau électrique comme le crient les Janco et autres nucléaristes.
36.8% of the electricity generated nationally came from renewable sources and 58.6% was obtained using technologies which produce zero CO2 emissions.
Et ils continuent à installer 4GW DC de solaire PV par an et 1-2GW DC d'éolien...
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 26/10/20 à 22:46 de SraM (livret énergie de LFI)
La capture et séquestration de carbone pour réduire nos émissions de CO2 – CARBONE#4 – Le Réveilleur
Vidéo, Plan et transcription à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?kBj5kQ
Sources
Dans cette vidéo, je vous parle de la capture et séquestration de carbone (CSC) pour réduire nos émissions de CO2. Je pense que c’est un sujet médiatisé bien en deçà de son importance. Le plan détaillé de la vidéo est disponible dans la barre de la lecture.
Un article très complet sur le sujet: Carbon capture and storage (CCS): the way forward – Bui et al. (2018) https://pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2018/ee/c7ee02342a.
La base de données qui m’a permis de trouver les différents sites de CSC dans le monde https://co2re.co/FacilityData. Vous pouvez également voir des photos de certains sites dans un article de CarbonBrief: Around the world in 22 carbon capture projects et une liste de projets européens en Europe (incluant des projets de petite taille) https://www.oilandgaseurope.org/wp-content/uploads/2020/06/Map-of-EU-CCS-Projects.pdf.
Je me suis beaucoup aidé de rapports de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE)
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site CarbonBrief (tout en anglais !)
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L’avis de l’ADEME (2020): Le captage et stockage géologique de CO2 (CSC) en France: un potentiel limité pour réduire les émissions industrielles https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/avis-ademe-csc_france_2020-011234.pdf. Vous pouvez aussi jeter un coup d’œil au Bilan des actions R&D de l’ADEME pour la CSC https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/bilan_captage_stockage_co2_ademe.pdf.
Un excellent rapport de l’INERIS sur les risques de ces technologies https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/95145-11842b-stockage-co2-2.pdf (et un rapport sur le risque de remobilisation des métaux lourds https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/dp-geochimie-ccs-def-1359105884.pdf).
Le plus gros think thank sur les CCS: Global Status of CCS (2019) produit également des rapports régulièrement.
Concernant les fuites:
– L’article scientifique dont je montre une figure concernant les fuites de CO2: Estimating geological CO2 storage security to deliver on climate mitigation – Alcalde et al. (2018) (vulgarisé ici en anglais).
– Un article de The Conversation sur les fuites potentielles.
– Une présentation d’un site japonais ayant subi des séismes.
– L’effet de ces fuites sur les scénarios de transition est également discuté: Leakage risks of geologic CO2 storage and the impacts on the global energy system and climate change mitigation – Deng et al. (2017).
Sur l’acceptabilité sociale:
– Same or different? Insights on public perception and acceptance of carbon capture and storage or utilization in Germany – Arning et al. (2019).
– Stakeholder participation practices and onshore CCS: Lessons from the dutch CCS case barendrecht – Brunsting et al. (2011).
– Public perception of carbon capture and storage: A state-of-the-art overview – Tcvetkov et al. (2019).
Sur le potentiel de séquestrations:
– J’ai tiré les 10 000 milliards de tonnes de carbone d’une publication de l’INERIS (page 23) https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/95145-11842b-stockage-co2-2.pdf.
– Un autre article scientifique donne des quantifications du même ordre de grandeur.
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Les énergies fossiles sont largement responsables du réchauffement climatique. Et pourtant, nos sociétés en dépendent largement. Transport, agriculture, industrie : les principaux secteurs de nos économies dépendent du prix de l'énergie.
D'où cette question : comment faire pour se passer des énergies fossiles ?
Matthieu Auzanneau est l'auteur d'Or Noir, journaliste spécialisé sur les questions d'énergies et directeur de The Shift Project, un think tank qui milite pour la décarbonation de nos économies.
Catégorie Actualités et politique 59 commentaires
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lutte de tous les instants sur le volet « atténuation », c’est-à-dire pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. On estime du côté de la communauté scientifique que même si tous les engagements pris à la Cop 21 étaient respectés on irait vers une hausse des températures comprise entre 3,2 et 4 degrés. Or on sait que ces engagements ne sont pas tenus. En 2017 il y a eu une augmentation de 3 % des émissions de gaz à effet de serre en France alors qu’elle devrait les réduire de 2,2 % par an !
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aussi réfléchir à l’après, au volet « adaptation » : des choses sont en train de changer de manière irrémédiable, d’autres vont l’être et doivent être anticipées. La hausse du niveau des mers, la multiplication des épisodes de sécheresse, le changement local de climat, de végétation, l’extinction de certaines espèces, l’augmentation des risques de conflit armé et la rareté de certaines ressources naturelles qui viennent à épuisement : la question n’est pas de savoir si on a envie que ça arrive ou non. On a laissé passer la période historique durant laquelle on pouvait encore se payer le luxe de poser cette question et d’y répondre par des actes politiques forts. Désormais, on y est. Et on commence à constater que tous ces effondrements sont plus violents pour les plus fragiles : les petits, les minorités, les précaires.
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je rejoins l’auteur de SF Alain Damasio sur cette question, c’est que la fiction opère comme des lunettes du réel. Elle permet de mettre à juste distance pour mieux appréhender des sujets qui sont peut-être trop durs à regarder quand ils se situent dans le réel, trop proches et trop effrayants comme le sont les épisodes climatiques extrêmes – a fortiori la perspective de l’effondrement.
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la fiction est un médiateur assez intéressant par rapport à ce discours très anxiogène du changement climatique et de l’effondrement.
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L’écosocialisme reste un invariant
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on a besoin, comme le disait Serge Latouche, de « décoloniser » notre imaginaire, ce qui implique d’abord de « désapprendre », se désaccoutumer de ces drogues dures du système que sont les énergies fossiles, le TINA (there is no alternative) ou la rentabilité du capital. Il s’agit de déconstruire notre système de pensée à la manière du pas de côté que font les personnages de l’An 01 de Gébé (« on arrête tout, on réfléchit, et ce n’est pas triste »). C’est une étape nécessaire pour se dessiller le regard et ainsi pouvoir, dans un second temps, reconstruire, avec de nouveaux mots, de nouveaux récits et figures, une vision plus adaptée au monde réel, et surtout au monde d’après tel qu’on aimerait le voir advenir.
Walter Benjamin faisait remarquer que déclin ne veut pas dire disparition. De même l’effondrement peut être une métamorphose.
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La dignité du présent ... une discipline personnelle, éthique et même esthétique.
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Face au désastre climatique et sanitaire en cours, certains ont fait le choix de ne plus prendre l'avion: https://www.resistanceclimatique.org/ Et vous ?
L'avion est le moyen de transport le plus polluant et le plus inégalitaire.
Parce qu'un aller-retour Paris-New York c'est plus de 2 Tonnes de CO2 équivalent, soit le quota annuel de gaz à effet de serre compatible avec un climat vivable (+2°C d'ici 2100, accord de Paris), l'avion est clairement un mode de transport incompatible avec un avenir digne pour l'humanité d'aujourd'hui et de demain.
Ne plus prendre l'avion, c'est à la fois une action individuelle ET une action collective efficaces. C'est le signal qui aidera les pouvoirs publiques à prendre la bonnes décisions pour réorienter ce secteur et les gens qui y travaillent vers une mobilité bas carbone. L'argent public, notre argent, ne doit pas aller au sauvetage de l'aviation sans aucune contrepartie environnementale. Il doit servir à construire le monde sobre en carbone de demain.
Catégorie Organisations à but non lucratif 5 commentaires
Des aides pour soutenir les communautés, pas les actionnaires.
La pandémie COVID-19 révèle la vulnérabilité de notre économie[1] — des travailleuses et travailleurs ont été congédié·es massivement[2]. De nombreuses familles se retrouvent en situation de précarité, sans indemnités ou prestations d’assurance-emploi.
L'industrie pétro-gazière a contribué à bâtir ce système inéquitable[3] qui privilégie les profits au dépend des personnes. Et maintenant, elle fait pression sur le gouvernement pour que ses caisses soit renflouées avec l’argent des contribuables[4].
Plutôt de que de financer une industrie en déclin, nous devrions financer des emplois sûrs et durables. Un plan de relance économique[5] sobre en carbone permettrait de réassigner la main d’oeuvre sur des projets d'énergies renouvelables et de protéger les personnes les plus vulnérables de notre société.
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Focus
Certains constructeurs commencent à évoquer une demande de report des objectifs européens en matière de CO 2. Ils estiment ne pas avoir besoin d'une pression supplémentaire sur leurs finances déjà fortement affectées par le coronavirus.
Faut-il demander un report des objectifs européens en matière d'émissions de CO2 ? La question monte chez les constructeurs automobiles présents sur le Vieux Continent, bien partis pour afficher des ventes en berne pendant plusieurs semaines . « Même avant la crise sanitaire, les industriels craignaient de devoir amputer leur profitabilité pour atteindre ces fameux objectifs, souligne Bernard Jullien, maître de conférences à l'université de Bordeaux. Compte tenu de la situation et de son impact prévisible sur leurs résultats, il est probable qu'ils essaieront d'obtenir un moratoire. »
DECRYPTAGE Coronavirus : l'Etat s'apprête à monter au front pour sauver son patrimoine industriel https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/coronavirus-letat-sapprete-a-monter-au-front-pour-sauver-son-patrimoine-industriel-1188394
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corinne morel darleux et 26 autres suivent
Manon Aubry @ManonAubryFr · 23h - 18 - 203 - 337
Tiens, des lobbies industriels profitent de l'épidémie pour tenter de remettre en cause les objectifs climatiques (déjà insuffisants) de l'Union européenne. Nous serons vigilants pour que les charognards de la crise n'obtiennent pas gain de cause.
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Ndlr : comment sortir du "business as usual" ? ACT
Le gouvernement luxembourgeois a adopté le 7 février dernier son plan national intégré en matière d’énergie et de climat (PNEC) pour la période 2021-2030. Il illustre les politiques et les mesures devant permettre d’atteindre les objectifs nationaux ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (-55%), augmentation de la part des énergies renouvelables (25%) et amélioration de l’efficacité énergétique (de 40 à 44%) à l’horizon 2030.
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Votum Klima l’a décrypté pour vous et propose quelques éléments à y introduire ou à renforcer pour atteindre les objectifs
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données collectées / Greenpeace Luxembourg pour le compte de la coallition Votum Klima https://www.votumklima.lu/fr/bienvenue-3/ et ne seront pas partagées à des tiers. Ces données ne seront pas utilisées par Greenpeace sans votre consentement.
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Madame la Ministre Dieschbourg, Monsieur le Ministre Turmes, Gouvernement Luxembourgeois, À l'attention des ministres - Consultation publique au sujet du PNEC
Je salue expressément les objectifs climatiques ambitieux par lesquels le gouvernement luxembourgeois entend honorer ses engagements par rapport à l'Accord de Paris sur le climat au niveau national, et contribuer ainsi à limiter l'ampleur du réchauffement global à 1,5 degré d'ici 2050.
Le plan national énergie et climat (PNEC) comprend de nombreuses mesures bienvenues que le gouvernement luxembourgeois veut mettre en œuvre. Toutefois, il doit être complété par des mesures supplémentaires et concrètes :
- Il manque une définition et une description claires des mesures prioritaires du PNEC, un calendrier concret, une estimation des effets attendus (réduction du CO2, etc.) et une estimation des ressources financières nécessaires.
- Les agrocarburants ne sont pas une solution, et leur effet négatif sur l’humain, la biosphère et le climat ont été prouvés. Une sortie des agrocarburants est indispensable!
- Comme le Luxembourg mise résolument sur la carte de la croissance forte et progressive (économie, main-d'œuvre, construction et logement), il devrait au moins y avoir des prévisions fiables sur les émissions qui en résultent. Sous quelle forme le plan sera-t-il révisé en conséquence ? Le dogme de la croissance sera-t-il remis en question?
- Il est clair que nous devons sortir de l'économie fossile le plus rapidement possible. Cela doit se faire d'une part par des incitations financières, et d'autre part par la taxation de la consommation de combustibles fossiles. Nous devons rapidement mettre fin à l'exportation destructrice de l'essence et du diesel en augmentant les droits d'accises sur le carburant à la station-service. La taxe sur le CO2, dont on a beaucoup parlé, est également un moyen efficace, à condition qu'elle soit fixée à un niveau suffisamment élevé. De nombreux experts considèrent que les 20€/tCO2 proposés comme taxe d'entrée sont trop faibles et suggèrent un taux minimum de 40€ ou plus. Je me joins à cet avis. Il est également important de planifier la hausse continue de ce taux à plus longue durée qu’actuellement prévu.
- J'attends que l'accompagnement social des mesures du PNEC soit efficace, juste et équitable. En parallèle à la mise en œuvre du PNEC, une réforme fiscale sera bientôt à l'ordre du jour au niveau national. Cela offre la possibilité de taxer davantage les produits, activités et modes de consommation nuisibles au climat et à l’environnement ainsi que de soutenir des activités et produits soutenables. Il va sans dire que le principe de la justice sociale doit être respecté par la réforme fiscale.
- Enfin, je demande le retrait des fonds d'investissement étatiques et paraétatiques des firmes, activités et produits nuisibles au climat et à l’environnement, comme par exemple l’industrie nucléaire ou la production de combustibles fossiles. Pour que le secteur financier durable (green finance) puisse apporter une contribution positive à la protection du climat, ses nouveaux produits financiers doivent respecter des obligations d'informations et de reporting complètes, notamment en ce qui concerne leur impact sur le climat et la biodiversité.
La protection du climat et de la biodiversité passe par la modification des conditions structurelles qui déterminent notre mode de vie - il est temps de les changer !
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Lafarge n'a pas kiffé... et ça donne la pêche ! Je t'emmène vivre le blocage d'une entreprise terroriste qui a pignon sur rue en France ! Top un 👍 et drop un commentaire pour que l'algorithme ne nous censure pas, et un grand merci à toutes celles et ceux qui partageront !
✊ Pour rejoindre Extinction Rebellion France (qui ne sont pas financé par Soros, combien de fois faut-il le dire !) et occuper des barges de cimenterie : https://extinctionrebellion.fr/
🔎 Pour les sources, y a pas mal de trucs dans le 2018 Global Status Report Towards a zero‐emission, efficient and resilient buildings and construction sector GCBA (Unep - IEA) : https://www.worldgbc.org/news-media/2018-global-status-report-towards-zero-emission-efficient-and-resilient-buildings-and
📖Et dans le rapport de France Stratégie de 2019 "Zéro Artificialisation Nette: quels leviers pour protéger les sols ?" : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-rapport-2019-artificialisation-juillet.pdf
.#Lafarge #Versus #ExtinctionRebellion
Catégorie People et blogs 194 commentaires
Connu / https://twitter.com/PartagerCSympa/status/1237698073977028609
.#Climat #Environnement
Planter des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique ? L’idée est loin d’être neuve, mais selon une nouvelle étude présentée le 16 février auprès de l’Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS), la Terre pourrait accueillir 1 200 milliards d’arbres supplémentaires – ce qui, d’après le chercheur britannique Thomas Crowther, serait largement suffisant pour absorber les émissions mondiales de CO2.
Climat : de l'air, vite !
Vue aérienne du bocage en Ille-et-Vilaine. Un feu a été allumé pour l’entretien traditionnel d’une haie.
Rodolphe Marics
Chercheurs et acteurs territoriaux étudient l’apport du sol. Pour que les bonnes décisions soient prises.
« Notre consortium est un peu atypique, note Christian Walter(1), professeur Inra(2) à l’Agrocampus Ouest, à Rennes. Nous réunissons des équipes de recherche en sciences du sol, hydrologie, écologie et économie... avec le bureau d’étude SCE(3) et le pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire. » Ce groupe de chercheurs et d’acteurs territoriaux étudie les services écosystémiques du sol, dans le cadre du programme Soilserv(4), soutenu par l’Agence nationale de la recherche.
Retrouvez cet article en intégralité dans le magazine Sciences Ouest
Claire Guérou
Mots-clés : climat - émissions carbone sol agriculture
PARIS. 14 novembre 2018. Le SFIC a organisé une conférence de presse sur le thème "Objectif très bas carbone" dont la note de synthèse vous est communiquée ci-dessous.
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Réchauffement climatique et croissance démographique se trouvent au cœur d’enjeux incontournables pour nos sociétés et la planète. Face à ses défis, le ciment reste un matériau incontournable pour répondre, notamment, aux besoins de logements et d’infrastructure.
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Côté innovation : le CementLab
https://cementlab.infociments.fr/
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Côté recherche : les nouveaux ciments et les ciments alternatifs
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L’empreinte environnementale des ciments est directement proportionnelle à leur teneur en «clinker», le principe actif nécessaire à la résistance mécanique du matériau et donc à la solidité et à la durabilité des constructions, mais aussi principale source d’émission de CO2. Si la quantité de « clinker » a déjà été réduite grâce à la substitution par les sous-produits, des ciments avec de nouvelles compositions à basse empreinte carbone, avec de nouveaux ajouts, sont en cours de normalisation et seront bientôt sur le marché : d’ici 18 mois, les CEM II/C-M (M pour mélange) et les CEM VI et d’ici 24 à 36 mois, les LC3 (Limestone calcined clay cement)
Ces ciments permettront de réduire les émissions de CO2 de 50% comparé à un CEM I (le ciment pur, sans ajout) et de 35% comparé à la moyenne actuelle de tous les ciments
Au-delà, des recherches sont actuellement menées pour développer de nouveaux clinkers, se caractérisant par une température de formation plus basse, et permettant une baisse de l’empreinte environnementale de l’ordre de 30%.
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réaliste d’imaginer fabriquer demain du ciment uniquement à partir de matières existantes valorisables. La cimenterie du futur permettre de recycler des déchets, comme ceux issus des bétons de déconstruction, qui parfaitement triés, viendront en complément de la matière première principale qu'est le calcaire.
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Le béton, puits de carbone naturel
le CO2 présent dans l’atmosphère pénètre naturellement le béton à sa surface ; il s’agit de la carbonatation du béton https://www.infociments.fr/glossaire/carbonatation . Les cimentiers sont mobilisés pour industrialiser ce phénomène : c’est le projet Fastcarb !
https://fastcarb.fr/
Des projets pour capter le C02 dans le process
Capter le CO2 pour le réutiliser est un besoin actuel et primordial et c’est l’un des défis de la cimenterie du futur. En Europe, plusieurs technologies sont en cours d’expérimentation, dont parmi les plus prometteuses :
Oxyfuel : concentrer le CO2 en utilisant une combustion à l’oxygène
Leilac : séparer le CO2 dans l'étape de précalcination
Calcium Looping Cleanker : utiliser la chaux pour piéger et transporter le CO2
...des ciments à l’empreinte carbone nulle... objectif ambitieux mais réaliste.
Contact presse : Monet Communication – Tel. 01 47 05 09 08
Christelle de Montbel, cmontbel@monetcom.com / Pascale Pradère, ppradere@monetcom.com
Connu /
https://twitter.com/GwendolineStoc3/status/1083988587316760576
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Gwendoline Stocker @GwendolineStoc3 16 hil y a 16 heures
https://www.change.org/p/les-ciments-de-demain-plaidoyer-d-int%C3%A9r%C3%AAt-g%C3%A9n%C3%A9ral-dans-le-cadre-de-l-urgence-climatique … #LaffaireDuSiecle #GiletsJaunes
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ndlr :
- de surprenantes fôtes d'orthografe...
- clinker : traduction ? ACT : https://www.infociments.fr/glossaire donne
."« Clinkerisation »
Ensemble des réactions physico-chimiques à hautes températures conduisant à la formation du clinker. Il s'agit des réactions de déshydratation et deshydrolylation (150-800°C) puis de décarbonatation (950-1100°C) des minéraux constitutifs du cru de cimenterie. Il s'ensuit une période de réactions en phase solide avec la formation du C2S et des aluminates (C3A+C4AF) et enfin une fusion partielle avec apparition du C4AF + C3A liquide, ce qui permet la formation du C3S et aboutir à la formation des cinq phases hydrauliques constituant le clinker: C3S, C32S, C3A, C4AF et CaO résiduel après refroidissement." - où sont les preuves de ces intéressantes affirmations ? => des experts indépendants ? ACT
. https://www.infociments.fr/recherche#?q=empreinte%20carbone -> " 04/06/2019 Les nouveaux ciments bas carbone bientôt sur le marché" = ENCORE À L'ÉTAT DE PROMESSE ?!" - comment éviter l'effet rebond ? ACT
- l'heure n'est-elle pas à une approche fonctionnelle holistique de notre société ? Aux ciments alternatifs, les alternatives au ciment ? ACT
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posté en commentaire, PUBLIÉ ? Je ne sais pas. Mais au 2/4/2020, cet article a disparu :-(