Mis en ligne vendredi 7 avril 2017 à 02:59 EST / Universite du Nous - UdN
Étiquettes #Colibris, #Université du Nous, #gouvernance partagée, #MOOC,
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Institutions - Temps de lecture 4 minutes
Loi du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d'ordre - Dernière modification : 28 mars 2017
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emploient depuis deux ans plus de cinq mille salariés en son sein et dans ses filiales et dont le siège social est en France, établissent et mettent un Å“uvre un plan de vigilance. Il s'agit de responsabiliser les sociétés transnationales afin d'empêcher la survenance de drames en France et à l'étranger et d'obtenir des réparations pour les victimes en cas de dommages portant atteinte aux droits humains et à l'environnement
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MOTS CLÉS Justice - Droits fondamentaux Loi Droit
Immeuble végétalisé. ©Getty - Jackyenjoyphotography
À quoi ressemblera la société idéale de demain ? - Jeudi 5 octobre 2023 / Grand bien vous fasse ! - France inter
Urbanisme, vivre ensemble, écologie... Comment les Françaises et les Français voient demain ?
Coup de projecteur sur la société idéale de demain, aux yeux des Français. Avec la Fondation Jean-Jaurès, Sopra Steria et Ipsos, nous nous intéresserons aux lieux de vie, aux mobilités, aux relations familiales, au sentiment d’appartenance à une communauté, au travail et au temps libre, à la réussite et à l’argent, aux rythmes de vie, aux modes de consommation…
Nous verrons ce qui rassemble encore les Français dans une société de plus en plus morcelée, archipelisée comme dirait Jérôme Fourquet. Nous vous révélerons également à quoi ressemblerait la société idéale de demain, vue de la France du passé, de la France matérialiste, ou encore de la France techno-autoritaire, selon cette étude révélée en exclusivité ce matin.
La société de demain pour demain ?
Jérémie Peltier est codirecteur de la Fondation Jean-Jaurès, qui publie avec Ipsos, la CFDT, Sopra Steria, une vaste étude "La société idéale de demain aux yeux des Français". Ils ont demandé à 8 700 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus quelle était leur société idéale dans les années qui viennent. En exclusivité dans cette émission, sont livrés les principaux enseignements de cette enquête.
Calme et apaisement
Ce qui a beaucoup frappé Jérémie Peltier et ce qui apparaît de façon assez transverse dans l'enquête, c'est le désir d'apaisement, le désir de quiétude. En tout cas une demande très forte, en effet, d'apaisement, de quiétude, de tranquillité. Un exemple apparaît quand est demandé le critère le plus important dans une habitation idéale. Le premier critère, c'est le calme et la tranquillité de la vie.
Le codirecteur de la Fondation Jean-Jaurès parle aussi d'une envie de prendre ses distances avec le reste de la population : "Quand vous demandez aux gens : quel est votre idéal aussi en termes de lieux de vie ? C'est une maison isolée, une maison individuelle isolée. Ça veut dire isolée du reste de la population, de ses voisins, des gens qui sont extérieurs à notre espace d'ultra-proximité. Un élément qui est très important quand vous leur demandez les critères importants dans cette maison individuelle isolée, c'est l'isolation sonore."
Ralentir le rythme de la vie
La société idéale changerait le rythme de nos vies au travail, dans nos vies quotidiennes avec notre famille, le rythme de nos loisirs, etc. Jérémie Peltier explique qu'il y a une demande globalement de faire baisser le rythme au même titre que l'idée générale, c'est de faire baisser la température, c'est de faire baisser la tonalité un peu anxiogène de la société. L'idée aussi très importante serait de calmer, de ralentir le rythme de vie.
Il ajoute : "Sur les questions de l'égalité femmes-hommes, les gens disent que ça avance trop lentement. Il faut que ça aille plus vite. Sur les questions d'évolution des mœurs, les gens disent que ça avance trop lentement, il faut que ça aille plus vite. Par contre, quand vous leur demandez les rythmes de vie d'une façon générale, et notamment la cadence au travail, les rythmes de votre vie au quotidien, là les gens vous disent que tout va trop vite, ça va beaucoup trop vite. Et donc là, dans ma vie, j'aspire à ralentir."
Une forme hybride de travail
Dans l'étude de la Fondation Jean-Jaurès, la question de la place du travail dans nos vies a été posée. Les Français interrogés réclament davantage de souplesse. Les Français sont attachés au lieu de travail unique classique pour 37 %. Ils sont 32 % à souhaiter alterner télétravail et présentiel, et 12 % seulement souhaitent ne faire que du télétravail à l'avenir.
Changer régulièrement de métier
Jérémie Peltier constate une envie de stabilité professionnelle. "Par contre, ce qu'ils demandent, c'est que dans une société rêvée, on leur offre la possibilité de changer régulièrement de métier, d'avoir souvent de nouvelles responsabilités et c'est ça qui est intéressant. Il ne faut pas se tromper entre le désir de changer d'entreprise tous les ans, l'espèce de bougisme dont on pourrait croire que l'ensemble des jeunes seraient touchés et en fait le désir noble, louable, vertueux, de changer régulièrement de métier, de poste, etc. Et donc vous pouvez changer régulièrement de métier, de postes, de responsabilités au sein de la même entreprise."
Consommer mieux
La question de la consommation serait vraiment partagée au sein de la société française. La moitié de la société française dit que demain dans une société idéale, il faudrait un certain nombre de règles éthiques, de règles environnementales pour ne pas consommer avec toute la liberté que l'on a aujourd'hui.
Le mode d'achat idéal pour ces Français interrogés par la Fondation Jean-Jaurès, pour 52 %, c'est l'achat dans des petits commerces spécialisés, pour 26 % l'achat des grandes surfaces et pour 52 % l'achat sur des plateformes Internet comme Amazon ou eBay.
Les invités
- Jérémie Peltier est co-directeur général de la Fondation Jean-Jaurès. Il est également directeur de la collection « Suspension » aux Éditions de l’Aube et chroniqueur pour Marianne et Ernest Magazine.
Livre : La fête est finie ? - l’Observatoire 2021 - Olivier Marin est journaliste rédacteur en chef spécialisé en immobilier et logement au groupe Figaro (Immobilier, Immoneuf, Propriétés).
Livre : L'urbanisme de demain - Apogée septembre 2023 - Jean Viard est directeur de recherche CNRS à Sciences-Po Paris (CEVIPOF), sociologue et fondateur des Éditions de l'Aube.
Livre : Un juste regard - L’Aube janvier 2023 - Guénaëlle Gault est Directrice générale chez L'ObSoCo (L’Observatoire Société et Consommation). Son expertise porte particulièrement sur l’analyse des modes de vie, du changement social et de la consommation. Elle enseigne à Sciences Po Paris et à l'Université de Paris Cité.
Tr: ... les gens veulent travailler autrement ... ya encore un idéal de voyage ... la famille est devenue une tribu ... ya un mouvement, une concertation, des inventions, des lieux, une résidence intergénérationnelle ... ya encore 30% des fr centrés sur la voiture individuelle ... Camille Poux-Jalaguier
Attaché(e) de production : un monde plus écologique, plus égalitaire, respect. Plus de sobriété, mais c'est encore utopique. Habitat participatif ... Fr Habitat Participatif ... la consommation était la religion du 21ème siècle. Devient politique. ... idéal démocratique partagé encore, avec plus de démocratie directe ... Étude à lire >fin octobre ACT
Accompagner et accélérer vos projets au service d’un numérique inclusif
Fort de notre expertise en matière de projets alliant numérique et innovation sociale, nous accompagnons les structures à chaque étape de leur développement. De l’émergence, au passage à l’échelle, jusqu’à l’évaluation, nous saurons vous conseiller dans la mise en oeuvre de stratégies et de projets à fort impact social au service d’un numérique inclusif.
Accompagnement au stade de l’incubation
Nous accompagnons l’émergence de vos projets d’innovation sociale et numérique dans le cadre de dispositifs d’incubation spécifiques développés en partenariat avec ATIS.
Vous êtes au stade de l’idée et vous souhaitez être accompagné ? Vous souhaitez développer une nouvelle activité d’inclusion numérique au sein de votre structure déjà existante ? Bénéficiez d’un accompagnement par l’incubateur « innovation sociale » qui soutient également les projets d’inclusion numérique !
Accompagnement au changement d’échelle
Vous avez développé une solution efficace répondant aux enjeux de l’inclusion numérique et vous souhaitez être accompagné pour définir votre stratégie de développement ou de changement d’échelle ?
Nous vous conseillons et vous accompagnons sur tous les aspects de votre projet – stratégie, financement, opérationnel – afin de maximiser son potentiel et son impact en faveur des personnes en difficulté avec le numérique.
#Essaimage #Diffusion #Financement
Transfert de savoir-faire entre pairs
Vous souhaitez bénéficier d’un partage d’expérience et d’un transfert de compétences par le porteur d’un projet d’inclusion numérique que vous envisagez de développer au sein de votre structure ?
Nous vous proposons de mobiliser le dispositif « Transfert de savoir-faire » afin de définir avec vous et de financer un accompagnement sur-mesure réalisé par un acteur de terrain qui vous partagera sa compétence et ses connaissances.
#Expertise #Partage #Valorisation
Conseil, formation, évaluation
Nous proposons aux acteurs territoriaux, collectivités locales et opérateurs de services publics, de les accompagner pour répondre aux enjeux de l’inclusion numérique sur leur territoire.
Vous souhaitez être accompagné pour la définition, la mise en oeuvre ou l’évaluation d’une stratégie d’accompagnement au numérique de vos publics ? Contactez-nous !
#Territoires #Co-construction #Passnumérique
Qui sommes-nous ?
Un Hub territorial pour un numérique inclusif
HUBIKOOP est un des 11 lauréats de l’appel à projets « Hub territorial pour un numérique inclusif » de la Banque des Territoires et de l’Etat via la Mission Société Numérique. Notre équipe est basée à Bordeaux et nous intervenons sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine.
Plus d’informations sur l’appel à projets
Les Hubs territoriaux sont des structures intermédiaires dont le rôle est de renforcer les actions d’accompagnement au numérique en appuyant les collectivités locales, les acteurs de terrain, les opérateurs de service public ou encore les entreprises souhaitant s’impliquer sur la thématique.
Un partenariat à l'origine de HUBIKOOP
Face à la nécessité d’apporter des réponses à grande échelle aux besoins des citoyens en difficulté avec le numérique, ATIS et Médias-Cité se sont associés en joignant leurs expertises respectives de création et d’accompagnement d’entreprises répondant de manière durable aux besoins des territoires, et de conception de projets visant à rendre possible l’appropriation du numérique pour le plus grand nombre.
Après une période d’incubation au sein de ces deux entités, Hubikoop est aujourd’hui une Société Coopérative d’Intérêt Collectif à part entière !
- ATIS accompagne depuis 2010 l’émergence et le développement d’entreprises socialement innovantes : recherche de réponses nouvelles, pérennité du modèle économique, création ou maintien d’emplois, aide à l’implantation. Sont ciblés les projets à fort impact social et économiquement pérennes, créateurs d’emplois.
- Médias-Cité est une coopérative d’intérêt collectif (SCIC) spécialisée depuis 1998 dans la conception et l’appui d’actions et de projets en faveur de l’innovation sociale et numérique. Elle ambitionne de faire que le numérique soit accessible au plus grand nombre et que tous les citoyens puissent se saisir des opportunités qu’il offre.
Une Equipe
- Clément Dulude, Directeur du développement
Après un cursus en management et deux ans passés à la Caisse des Dépôts dans le financement de projets d’intérêt général et d’aménagement du territoire, Clément s’est spécialisé sur les questions d’innovation sociale et de financement de l’économie sociale et solidaire au sein de la Direction Générale du Trésor pendant trois ans.
Il a rejoint Hubikoop à son lancement pour impulser son développement en Nouvelle-Aquitaine. - Clélie Albert, Chargée de développement territorial
Suite à des études en management et des premières expériences dans le domaine du conseil, Clélie se tourne vers le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire local dans lequel elle évolue depuis 2014. Après 3 ans au sein de la Ruche Bordeaux, tiers-lieux et incubateur dédié à l’innovation sociale, elle rejoint Bibliothèques Sans Frontières pour coordonner le programme Voyageurs du Numérique en Nouvelle Aquitaine.
Elle intègre l’équipe d’Hubikoop en Octobre 2019 en tant que chargée de développement territorial afin d’accompagner les territoires au plus près du terrain. - Emilie Peytavin, Chargée d’accompagnement
Emilie a suivi une formation en droit, sciences sociales et économie et s’est spécialisée en aménagement du territoire et développement local. Elle a été responsable d’une association de déménagement solidaire puis a travaillé à la CRESS Nouvelle-Aquitaine sur la lutte contre les discriminations dans l’ESS et l’accompagnement de dynamiques régionales d’utilité sociale avant de rejoindre l’équipe d’ATIS qui œuvre pour l’émergence et le développement d’entreprises socialement innovantes.
Elle a rejoint Hubikoop à son lancement pour travailler sur la question des modèles économiques de l’inclusion numérique et des besoins des territoires en la matière.
Des soutiens
Dans le cadre de l’appel à projets « Hubs territoriaux pour un numérique inclusif », HUBIKOOP est soutenu par la Banque des Territoires, l’Etat via le programme Société Numérique, ainsi que le Fonds Social Européen et la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du Programme Opérationnel Ex-Aquitaine 2014-2020.
Propriétaire du site
Médias-Cité
Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC SARL)
87 Quai des Queyries – 33100 Bordeaux
Enregistrée au RCS de Bordeaux sous le numéro 422 082 602 00042
Connu / https://pretalx.jdll.org/jdll2023/talk/MAFWTX/
*Ndlr : quel sens "une société numérique" ?? Q
20,9 k abonnés -10k+ - 217 526 vues - 1 245 commentaires #DiVizio #Conférence #Covid
Suivez la passionnante conférence de Fabrice Di Vizio sur le bilan sociétal du Covid.
ISSEP Lyon (Institut de sciences sociales, économiques & politiques
French [fr], epub, 3.1MB - des femmes, 2020
Heide Goettner-Abendroth [Goettner-Abendroth, Heide]
“Dans cet ouvrage pionnier, fondateur des Recherches matriarcales modernes, Heide Goettner-Abendroth propose une nouvelle approche méthodologique du concept de matriarcat, revisitant ainsi l'histoire de l'humanité tout entière. Dans un aller-retour permanent entre le terrain et la théorie, elle offre une vue d'ensemble des sociétés matriarcales dans le monde, faisant apparaître que celles-ci ont non seulement précédé le système patriarcal, apparu seulement vers 4 000-3 000 ans avant notre ère, mais qu'elles lui ont survécu jusqu'à ce jour sur tous les continents. Elle montre que les sociétés ...
Connu / https://mastodon.top/@Khrys@mamot.fr/110451035304787159
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Khrys@mamot.fr Khrys @Khrys@mamot.fr
- Cet article m'ayant quelque peu agacée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Matriarcat (genre on t'explique longuement que ça n'a jamais existé, que c'est un mythe, avant de te donner quelques exemples avec extrême parcimonie) je m'en vais lire Les sociétés matriarcales de Heide Goettner-Abendroth
Le pitch a l'air sympa : Matriarcat — Wikipédia fr.wikipedia.org Khrys@mamot.fr Khrys - faisant apparaître que celles-ci ont non seulement précédé le système patriarcal, apparu seulement vers 4 000-3 000 ans avant notre ère, mais qu'elles lui ont survécu jusqu'à ce jour sur tous les continents. Elle montre que les sociétés matriarcales, loin d'être une image inversée du patriarcat, comme le prétend l'idéologie dominante dont l'autrice fait une critique radicale, sont des sociétés d'égalité et de partage entre les sexes."
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Ndlr : y aurait-il des apports sur le fond ou sur la forme (recherche indépendante privée) à la théorie de la médiation, étant entendu que la notion de féminité créatrice nourrit/alimente la médiation (fémin dans la rondeur, la non-violence, création dans le processus créatif pour faire émerger des solutions adaptée à une médiation). Approfondir ACT
TERMINER >PAGE20 ACT
Créé il y a plus de dix ans à l’initiative de l’agrobiologiste et philosophe Pierre Rabhi, Colibris est un mouvement qui accompagne la transition des citoyens vers une société plus écologique et humaniste. Plus que jamais nous œuvrons, avec d’autres, à la construction de modes de vie et d’activités plus sobres pour des territoires plus résilients. Convaincus que la transition de la société est nourrie par la transformation individuelle, le changement humain est au cœur de notre raison d’être.
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Ndlr : si accompagnement et médiation reposent sur la mêmethéorie, le Mvt Colibris est AUSSI médiateur ? Questionner ACT
Extension du domaine du désavantage social, conversion d’une partie des catégories supérieures à la culture de la performance, réticence d’une partie des catégories modestes à des politiques trop orientées en direction des plus pauvres. Tels sont les trois faits qui, selon Olivier Schwartz, peuvent constituer des sources de difficultés pour reconstruire une cité de semblables. De ce panorama, il ressort que la France est à la fois plus et moins une société de classes qu’il y a une quarantaine d’années.
Ce texte est la version rédigée de l’allocution prononcée par l’auteur lors du forum Réinventer la démocratie, organisé par La République des Idées à Grenoble en mai 2009. Olivier Schwartz participait à une table-ronde consacrée au thème « Classes, générations, âge », aux côtés de Louis Chauvel et de François Héran. L’enregistrement audio de cette table-ronde est disponible en podcast sur le site de La République des Idées : http://www.repid.com/Classes-generations-populations.html
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© laviedesidees.fr
4 Voir notamment Edmond Préteceille, « La ségrégation contre la cohésion sociale : la métropole parisienne », in Hugues Lagrange (dir.), L’Épreuve des inégalités, Paris, PUF, coll. « Le Lien social », 2006, p. 195-246
Connu / TG le 23/04/23 à 19:01
Mégabassines, liberté de tuer et fétichisme de la marchandise.
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La dernière manifestation à Sainte-Soline, à l’inverse, a démontré par les faits que l’État est prêt à repousser tout assaut contre les marchandises au prix potentiel de vies humaines. La forme qu’y a pris la répression n’est pas un accident mais une volonté planifiée, assurée et menée jusqu’à son terme. Voilà son importance historique. La puissance des images qui en sont issues n’est pas seulement symbolique : elles apportent également une clarification éloquente de ce qu’est réellement la société marchande.
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que le vieux Marx avait appelé fétichisme de la marchandise
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les marchandises ne dominent pas directement : elles ont besoin d’intermédiaires. La bourgeoisie est à leur service, elle est la classe qui doit répondre dans la réalité sociale à leur besoin de croissance. De là l’État bourgeois, sa police, bras armé de la marchandise, militia christi des temps modernes, comme il y a eu des ordres militaires, des moines-soldats, autant d’armées au service d’une idole.
Ainsi les mégabassines peuvent engloutir des vies. Comme au temps du fétichisme religieux, des choses inanimées continuent d’opprimer des individus vivants. Ce n’est bien sûr pas la bassine en elle-même qui est l’objet d’un culte, mais son rôle dans l’économie, celle de support d’une agriculture intensive dédiée à l’exportation. Et c’est elle qui explique un tel déploiement policier.
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L’État bourgeois, dans le langage des philosophes, « réalise son concept », lui qui a pu s’en éloigner plus ou moins dans l’histoire, au gré de la lutte des classes, mais qui ne peut évidemment pas s’en détacher. Il n’y a pas de radicalisation de l’État : seulement un retour à ses fondamentaux.
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La plus immédiate des batailles est celle de ces deux blessés contre la mort, puis, il faut l’espérer, celle de leur convalescence
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Pour protéger des marchandises, l’État est encore prêt à tuer
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Notes
[1] « Art, technique d’assiéger les villes. » (CNTRL)
[2] « Ligne de défense matérialisée par une tranchée avec palissades ou parapets, établie par l’assiégeant d’une place pour se protéger contre les attaques extérieures et couper à la place assiégée toute communication. » (CNTRL)
Mots-clefs : répression | violence révolutionnaire - émeute
Connu / TG le 02/04/23 à 11:17
Né en Pologne, il émigre en Angleterre, où il obtient une chaire de sociologie. Il est décédé lundi, à 91 ans, en laissant les outils théoriques et politiques aptes à saisir la spécificité de nos sociétés, ...
Connu / TG du 9/12/22 à 20:56
Ce site ressources permet de mieux appréhender les enjeux de notre époque, découvrir ou mieux connaître les différentes initiatives concrètes et courants philosophiques inspirants ; et trouver des pistes pour passer à l’action.
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la parole à son fondateur, Jean-Christophe Anna, qui présente la raison d’être de son initiative et leurs nombreux projets.
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Les enjeux du XXIème siècles sont critiques et les défis à relever immenses
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L’objectif de notre site ressources est de leur permettre de mieux appréhender les enjeux de notre époque ; découvrir ou mieux connaître les différentes initiatives concrètes et courants philosophiques inspirants ; et enfin trouver des pistes pour passer à l’action et apporter leur propre contribution à la nécessaire bascule sociétale.
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En marge du système dominant – étatique, urbain et métropolitain – profondément mortifère, viscéralement suicidaire et puissamment écocidaire, l’émergence d’initiatives alternatives dans les territoires ruraux est foisonnante.
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Ces expérimentations qui préfigurent un monde nouveau sont disséminées dans nos campagnes sans être suffisamment reliées. Elles ne sont pas réellement organisées pour œuvrer collectivement à la structuration d’une véritable, souhaitable et salutaire alternative à ce système en fin de vie.
C’est pour répondre à cette réalité que nous avons imaginé notre ONG comme un catalyseur au service de ces initiatives – véritables ilots embryonnaires de ce monde nouveau – avec l’ambition de les interconnecter à l’échelle territoriale.
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Aujourd’hui, une trentaine de personnes sont associées à notre projet avec certaines qui apparaissent directement sur notre site et d’autres qui préfèrent pour l’instant conserver leur anonymat
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uniquement des dons sur notre page Tipeee.
Nous aspirons à initier et accompagner des expérimentations biorégionales dans une perspective de résilience locale, collective et systémique
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cet été avec la Société écologique du post-urbain au lancement de l’Appel « Concevoir une biorégion depuis son espace écologique de vie ». Nous proposerons début 2023 une offre de formation et d’accompagnement destinée à tous les collectifs ou personnes désireux·euses de s’engager dans cette dynamique biorégionale.
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L’Archipel du Vivant existe depuis mars 2020
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En 2022, nous sommes intervenus en conférences sur certains des plus grands événements écologiques (Salon Primevère, Foire ÉcoBio d’Alsace, Fête des Possibles). Nous avons également formé des étudiant·e·s en France et en Suisse ainsi que les scouts des Éclaireuses et Éclaireurs de la Nature lors de leur grand événement estival Jamboree Inspir’Action. Et nous avons aussi lancé le podcast Vivants https://archipelduvivant.org/nos-productions-livres-et-podcasts/vivants/.
Notre Projet
Pourquoi ?
Aujourd’hui, les conditions d’habitabilité de notre planète sont gravement altérées et la vie sur Terre est menacée. La nôtre comme celle de l’ensemble des membres de la grande famille du vivant. Notre empreinte écologique a dépassé la biocapacité de notre planète depuis 50 ans et nous fonçons toujours plus vite vers un certain nombre de crises. Au lieu de freiner pour amortir certains chocs, nous accélérons vers une situation inconnue, un avenir instable. La civilisation extractiviste-productiviste-consumériste, suicidaire et écocidaire, qualifiée de « thermo-industrielle », est sur le point de s’effondrer (Meadows et al, 1972).
Il reste peu de temps pour préparer la résilience, afin d’anticiper les chocs qui arrivent. Il nous appartient d’ériger le respect du Vivant comme nécessité et priorité absolues.
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N’attendons pas la fin de notre monde pour en inventer un nouveau. Nous pouvons le faire sans attendre, sans demander l’autorisation à personne.
Soyons lucides ! Cessons d’essayer de changer le système, changeons DE système.
C’est à nous citoyennes et citoyens d’écrire ensemble une nouvelle histoire !
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Quoi ?
Écovillages, Écolieux, Tiers-lieux, Fermes bio, AMAP, Recycleries et Ressourceries, Coopératives, Écoles alternatives, Cafés associatifs, Accorderies, Monnaies locales, SEL, Assemblées citoyennes, etc… De multiples initiatives représentant des véritables alternatives concrètes existent déjà dans les territoires. Ce sont les embryons, les bourgeons, les îlots d’un monde nouveau. C’est à l’échelle locale qu’il nous appartient d’organiser notre résilience commune dans les domaines hydrique, alimentaire, sanitaire, énergétique, sécuritaire, économique et financier. C’est également à l’échelle territoriale de « biorégions » qu’il nous nous appartient de bâtir un fonctionnement sociétal alternatif.
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Notre mission
L’Archipel du Vivant est une ONG qui vise à développer la résilience locale et à faciliter la coopération entre les initiatives alternatives afin de faire émerger une nouvelle société au service du Vivant, libérée de tout rapport de domination et réellement démocratique.
En tant qu’ONG, L’Archipel du Vivant est une association à but non lucratif, au service du bien commun, qui ne relève ni de l’État, ni d’institutions internationales. Notre indépendance financière et politique est sacrée.
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Les 3 ambitions du projet
- Réunir et rendre accessible les informations utiles sur le monde alternatif : sur ce site ressources (rubriques « S’informer », « S’immerger » et « S’investir »)
- Interconnecter les acteurs alternatifs dans les territoires – à l’échelle biorégionale – dans la perspective d’une résilience locale, collective et systémique
- Répondre aux différents besoins des acteurs alternatifs dans l’optique de consolider ce nouveau monde
Nos 5 principes de base et nos 10 engagements (non négociables !)
- Radicalité et vision systémique
- Lucidité
- Révolution créatrice
- Inspiration et indépendance
- Responsabilisation et auto-gestion
NOS 10 ENGAGEMENTS
- Agilité (Rester humbles, accueillir les critiques, accepter l’erreur, continuer à apprendre)
- Bienveillance (Coopérer, accorder notre confiance, chercher à comprendre sans jugement, cultiver la gratitude)
- Optimisation (Se baser sur les initiatives existantes. Faciliter sans prendre la place)
- Diversité (Favoriser la diversité (origine, profil, expérience) et en faire une force)
- Altruisme (Servir le bien commun, faire passer l’intérêt du projet et celui du collectif avant l’intérêt individuel)
- Courage (Accepter la réalité – même négative – et composer avec, rester souple, cultiver sa résilience)
- Efficience (Avoir un maximum d’impact avec un minimum de moyens)
- Qualité (Privilégier la qualité à la quantité, produire du contenu accessible, compréhensible et utile)
- Audace (Réaliser ce qui est nécessaire, vital et non ce qui est à priori « possible » ou pas)
- Cohérence (Être authentiques et aligner nos actions et relations avec notre vision du monde. Lutter particulièrement contre les rapports de domination)
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Notre Équipe
Notre équipe noyau
- Mathieu Kuntz, Sorcier des transformations souhaitables, Co-fondateur, Il parcourt la France pour partager, rencontrer, faciliter et transmettre. Sa mission principale ? Sensibiliser et former les jeunes (de 10 à 25 ans) aux grands défis de notre époque afin de les transformer et d’en faire des militant·e·s engagé·e·s au service du Vivant et d’un monde nouveau.
- François Perrin, Lent-vivant, post-croissant, convivialiste, Ambassadeur et couteau-suisse. Il rencontre des personnes qui œuvrent dans les alternatives (podcast « vivants). Il recrute des contributeurs·trices, trouve des sujets inspirants, anime des communautés en ligne. Il visite des lieux alternatifs ruraux pour y tisser des liens et enrichir notre réseau. Il est bénévole sur des festivals, des chantiers participatifs et vit de façon semi-nomade.
- Jean-Christophe Anna, Rebelle amoureux du vivant & Utopiste éclairé, Co-fondateur et Coordinateur du projet. Il partage son temps entre la ville pour y voir ses enfants et la campagne pour découvrir des initiatives alternatives et les interconnecter à l’échelle des territoires afin de créer des biorégions. Il participe à de nombreux événements engagés et partage sa vision dans le cadre de conférences « augmentées ». Le paradis ? Sa Tiny house !
Notre archipel de contributrices et contributeurs
- Julien Leroux, Citoyen du monde aspirant à une société respectueuse du vivant
- Benoit Bride, Ingénieur énergie et permaculteur
- Hugo Mairelle, Illustrateur, Graphiste et Plasticien
- Maxime Giordano, Fédérateur et Co-fondateur du FIFES
- Tom Howells, Designer et Compositeur. Il a créé notre logo
- Véronique Helmlinger-Rauner, Ouvreuse des portes de l’espérance
- Nadège Perino-Chinchin, Exploratrice autodidacte en quête de lumières sur le monde
- Virginie Humbrecht, Illustratrice engagée
- Sundari Giordano, Formatrice, illustratrice et co-fondatrice du FIFES
- Moko, Révolté épris de justice sociale et écologique
- Isabelle N, Fée du Vivant et Sorcière des éléments
- Catherine Rivera, Allumeuse de corps, de cœurs, d’esprits et d’âmes
- 1011, Artiste contemporaine
- Anne-Laure Nicolas, Permacultrice humaine
- Naomi Simeon, Féministe actrice du changement
- Thierry Raffin, En quête de Reliance à l’Anima Mundi
- Christophe Moreau, Chercheur de mondes désirables
- Jean-Baptiste Grangier, Artiste terrien
- Nicolas Verre, Passeur de transition, imagineur de terre-eau fertil
- Victor Locuratolo – Vito, Dessinateur. Il a réalisé la fresque reprise sur notre Homepage
Elles et ils ont fait partie de l’aventure, merci ! 😉
- Eloïse Le Roux, Harmonisatrice sociale et visuelle
- Barbara Géhin, Consultante éco-mobilité
- Paul Beraha-Belin, Jeune indigné néo-rural
- Ivan Guyot, En transition vers un monde décroissant !
- Somhack Limphakdy, Enseignante dans le primaire et le supérieur
- Soufiane Kania-Kharroubi, Développeur web engagé
- Jérôme Fonteneau, Coach en transformation individuelle et collective
Contactez-nous !
contact@archipelduvivant.org - 06 42 21 30 19 - 36, rue du Fossé des Tanneurs 67000 Strasbourg
Hébergement web / Association INFINI (Internet Finistère)
L'intégralité du contenu de notre site ressources est sous licence(s) libre(s) !
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?8QkoHw
Introduction : des problématiques récentes
Avec l'essor des nouvelles technologies, les pratiques évoluent à toute vitesse, d'autant
plus pour la nouvelle génération qui n'a connu que cette période. Le temps instantané, le zapping, la non-déconnexion, sont autant de problématiques apparues très récemment. Ces pratiques ne laissent pas d'autres alternatives en particulier pour des jeunes qui n'ont pas une confiance en soi suffisante, et qui donc cherchent une validation dans le regard d'autrui. Or ces phénomènes participent justement pour beaucoup à une baisse de l'estime de soi, et de façon générale à une réduction de la qualité de vie (1). D'autres dangers les guettent : éducation sexuelle par la pornographie, cyberpédopornographie, hypersexualisation des fillettes, harcèlement en ligne... Le fil conducteur en est la culture du viol qui imprègne notre société. Quand les parents sont eux-même happés par les écrans, les conséquences sur les familles sont massives. Le temps passé seul face à l'écran est du temps qui n'est pas utilisé pour faire du sport, créer, lire, jouer, interagir avec autrui, effectuer du travail scolaire... Enfin, certain.es jeunes vont se perdre dans les vidéos, au-delà de l'usage de loisir inoffensif voir bénéfique, avec des effets sur leur vie sociale et psychique.
1.La culture du viol
- Des enfants vulnérables
- La réalité des dangers
- Les réseaux sociaux
- L'addiction aux écrans et les risques de la télévision
- Se perdre dans les jeux vidéos
- Nos propositions
Connu / TG 19/09/22 à 21:25
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 14h
Céline Guivarch, membre du Haut Conseil pour le climat et autrice du sixième rapport du GIEC, nous décrit ce que pourrait être une société neutre en carbone en 2050 et les moyens d'y arriver.
youtube.com
Céline GUIVARCH (École des Ponts) sur le Bang à #BIG2022
Retrouvez l'intervention de Céline GUIVARCH, Directrice de recherches de École des Ponts sur la grande scène du Bang à l'occasion...
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Clés : critique, humour, politique, sobriété, société
Catégories: Fin de l'automobile
C'est toujours étonnant de voir à quel point les gens qui nous gouvernent salissent tout ce qu'ils touchent. Ils se saisissent aujourd'hui, contraints et forcés, du concept de sobriété et cela vire immédiatement à la pantalonnade.
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Connu / mel
Qui sommes nous ?
La Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication, SEE, créée en 1883, est une association scientifique et technique, sans but lucratif, reconnue d’utilité publique, active en France et dans les pays francophones. Elle réunit près de 2000 membres et 21 partenaires (industriels ou écoles).
La SEE est organisée selon deux axes, un axe thématique par domaines techniques et un axe géographique par grande région.
Historique
En 1883 a été créée la Société Internationale des Électriciens, qui s’est transformée par la suite en Société Française des Électriciens (SFE). En une dizaine d'années, la Société a développé les activités du Laboratoire Central de l'Électricité (devenu depuis Laboratoire Central des Industries Électriques et maintenant filiale à 100 % du Bureau Veritas) et mis sur pied l'Ecole Supérieure d'Électricité. Par décret du 7 décembre 1886, la Société a été reconnue d'utilité publique.
La Société Française des Électroniciens et Radioélectriciens (SFER) a vu le jour, quant à elle, en 1921 sous le nom de "Société des Amis de la TSF".
Le 1er janvier 1972, les deux associations se sont réunies pour former la Société des Électriciens, des Électroniciens et des Radioélectriciens (SEE). En 1985, l'association a pris le nom de Société des Électriciens et des Électroniciens, pour devenir en 2000 ...
Loin d’être un inoffensif abandon, la désertion émerge comme une nouvelle stratégie de lutte face aux désastres de l’époque. Pour ses acteurs, il s’agit de « la première brique d’une émancipation collective ».
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le travail est un outil de contrôle social et le capitalisme rêve de nous remettre au pas. Il tente de séduire les classes supérieures avec son « sens washing » [2], sa bienveillance, son côté cool et ses start-up
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40 % des salariés français interrogés — et 50 % des moins de 35 ans — pensent que le mouvement de la grande démission va se produire en France
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grande démission ... est une éthique individuelle, une nouvelle forme d’objection de conscience. « Il s’agit aujourd’hui de cesser de nuire. Cela passe dès maintenant par le fait de cesser de coopérer avec le système, affirme ainsi Corinne Morel Darleux dans son essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce. Nous devons retrouver notre capacité à faire des choix autonomes, réinvestir notre souveraineté d’individu. C’est la première brique d’une émancipation collective des normes que nous impose la société ».
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« La désertion n’est pas tant une défaite qu’une manière de se défaire de l’élément grégaire en nous », écrit l’écrivain Dénetem Touam Bona, dans La Sagesse des lianes
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« Fuir, mais en fuyant, chercher une arme », écrivait le philosophe Gilles Deleuze
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Pour le collectif des désert’heureuses — un groupe d’ingénieurs en dissidence —, il ne s’agit pas d’abandonner le champ de bataille mais plutôt de changer de camp. La fuite s’impose non plus comme une simple défection mais comme une nouvelle stratégie de lutte. « La désertion est un entraînement mental qui consiste à s’éloigner le plus possible du système, suffisamment pour pouvoir l’observer sous différents angles, et ainsi mieux pouvoir l’attaquer », écrivent-ils dans une brochure.
https://desertheureuses.noblogs.org/files/2022/05/2021-courage-fuyons-desertheureuses-lecture-.pdf
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Une action peut aussi être efficace à l’extérieur. C’est dans les marges que se sont élaborées les promesses du futur. De multiples alternatives le prouvent, comme Notre-Dame-des-Landes. Bruno Latour ne disait-il pas dans une formule provocatrice que « les zadistes sont les instituteurs de l’État » ?
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Comment ne pas se limiter à des initiatives individuelles, trop souvent dispersées et construire une démarche qui soit plus politique ? »
Des pistes s’échafaudent. Partout en France, différents collectifs cherchent à bâtir des points de ralliement pour les fugueurs, des pôles de sécession. La zad de Notre-Dame-des-Landes organisera ainsi des ateliers de la désertion fin août. Une rencontre aura lieu aussi au festival Zadenvie le 8 juillet. Pendant l’été, plusieurs chantiers seront organisés dans différents lieux autonomes, comme aux Lentillères ou dans le Tarn pour inviter les déserteurs à se retrouver.
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réfléchir collectivement à des moyens de subsistance, bricoler son statut entre missions ponctuelles, un métier plus éthique ou les minimas sociaux. « Il y a tout un imaginaire et une éducation à faire voler en éclats, abonde l’ancien ingénieur Olivier Lefebvre. Il faut rompre avec la peur du déclassement, déconstruire le mythe de la carrière. Il faut aussi donner à voir l’existence d’un autre monde, la possibilité d’un en dehors. »
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On s’est formé à l’écoute active, on a créé des groupes de parole pour partager nos difficultés face aux réactions de nos proches et de nos familles. Le soin est important, déserter ne rend pas forcément heureux mais cette démarche rend libre
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Au sein du groupe « Vous n’êtes pas seuls », cocréé par Romain Boucher, un ancien data scientist diplômé de l’École des mines, l’objectif est le même
https://vous-netes-pas-seuls.org/
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Dans le domaine agricole, l’Atelier paysan ... C’est une contre-société qu’il faut créer avec sa culture politique et ses alternatives », dit Nicolas Mirouze, un paysan vigneron dans les Corbières. Il avait lui-même déserté AgroParisTech il y a vingt ans avant de devenir sociétaire de l’Atelier paysan
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Notes
[1] Celia Izoard est l’autrice de Merci de changer de métier : lettres aux humains qui robotisent le monde (éd. de la Dernière lettre, 2020) et vient de publier un recueil sur les usines du numérique (La Machine est ton seigneur et ton maître, Xu Lizhi, Yang, Jenny Chan, éd. Agone, 2022). Elle a traduit et préfacé 1984, de George Orwell (Agone, 2021). Elle est aussi chroniqueuse pour Reporterre.
[2] À l’instar du greenwashing, qui veut faire croire qu’un produit ou une entreprise est écologique à l’aide d’arguments de façade, le « sens washing » tente de convaincre que l’activité économique de l’entreprise en question a du sens, vaut le coup que des travailleurs s’y investissent.
est un laboratoire multidisciplinaire consacré à l'analyse sociale des transformations des mondes des sciences, de la médecine et de la santé ainsi que leurs rapports à la société. Dans son projet actuel, il a choisi d’analyser ces transformations à la lumière de la notion de « crise », en s’intéressant tout particulièrement aux effets spécifiques induits par la convergence de différents types de crises. Le laboratoire réunit des sociologues, des historiens, des anthropologues, des politistes, des économistes et des psychologues.
Le Cermes3 est un laboratoire du CNRS (UMR 8211), de l’Inserm (U988) de l’EHESS et de l’Université Paris Cité. Il est rattaché à deux Labex : Sites et Tepsis.
Un peu d’histoire
Le Cermes3 a pour origine la fusion en 2010 entre Le Cermes, unité mixte CNRS, Inserm et EHESS fondée en 1986 par Claudine Herzlich et dirigée de 1998 à 2009 par Martine Bungener et du Cesames, unité mixte CNRS, Inserm et Université Paris Descartes créée en 2004 dont le directeur était Alain Ehrenberg.
De 2010 à 2018, sous la direction de Jean-Paul Gaudillière, l’unité a consacré ses travaux à l’analyse sociale des transformations contemporaines des mondes des sciences, de la médecine et de la santé et de leurs rapports à la société.
Le projet scientifique aujourd’hui
... L’objectif est donc de privilégier une approche de sciences sociales à même d’éclairer les dynamiques sociales et politiques des crises affectant les mondes de la santé et de la médecine mais aussi leurs enjeux politiques, économiques, juridiques et éthiques. Plus généralement, nos analyses sont une contribution à la compréhension des transformations de nos sociétés globalisées, qui requièrent plusieurs angles d’approche : la régulation de l’expertise, le travail in situ, la production, les usages et les conséquences des innovations.
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Tweet de Luttes Vilain Syndicaliste @MarxFanAccount · 8 déc.
J'ai posé la modeste question à Mélenchon sur le climat de l'extrême-droite aujourd'hui en France.
Sa réponse est à écouter.
*Tr.: ... F Hollande qui a trahi la gauche ... double explosion sociale et idéologique ... l'ED a marqué des points voire a su être hégémonique, banaliser le racisme qui est un déli, ... le pays n'est pas sur des positions d'ED : pour la sécurité sociale, l'égalité, etc dont je fais miens.
Que faire ? RÉSISTER ... contre le racisme ... convaincre ... ENTRAÎNER la société ... le changement climatique nous met tous en danger, on ne demande pas à notre sauveur de quel bord il est ... tout le monde aide ... l'avenir en commun fonctionne sur l'entraide; Ya pas la solution miracle, engagement personnel, mobilisation, ... sinon on aura tout le pire. CHacun y peut quelque chose.
=> valoriser ACT