Mercredi 24 juillet 2024
Le zoom de la rédaction s’offre une pause et en fait son éloge. On lève le pied et on ralentit. Des villes décident de décélérer pour garantir une meilleure qualité de vie. Ce label international a un nom : "CittaSlow". Il y a une douzaine de communes à avoir obtenu ce label de "ville lente".
Le Haillan a le label "CittaSlow" (Citta pour ville en italien et Slow lent en anglais) depuis deux ans. C’est la commune française la plus importante à l'arborer : 11.700 habitants vivent dans cette ville en périphérie de Bordeaux. La première décision : le passage à 30 km/h dans la ville. Pas très populaire au tout début, mais pour les résidents, les premiers effets bénéfiques se sont fait sentir vite. Sian Gadafi est en charge du service développement durable de la ville : "ce label est une philosophie sur la façon dont on administre un territoire pour valoriser ce qui donne envie aux gens de prendre le temps".
La ville a ainsi inauguré une halle couverte pour en faire le marché du vendredi. Le Haillan fait partie de ces villes traversées par un important trafic routier, étirée le long d'une route qui dessert Lacanau. L'obtention de ce label accélère la volonté d'y reconstruire un vrai centre-ville, et d'y développer une vie citadine mais apaisée. Pour cela : moins de place pour la voiture, plus pour les piétons et les vélos.
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Prochaine étape, déjà impopulaire : mettre cinq rues en sens unique pour dévier une partie du trafic auto pour préserver la ville et son centre. Madame la Maire ne s'attend pas à des remerciements dans un premier temps. Mais vivre lentement veut dire aussi s'attaquer aux aménagements urbains tels qu'ils ont été conçus il y a plusieurs décennies, assure Andréa Kiss, élue en 2020. "Ce label, c'est un cap à suivre, au point où ça devient presque une blague entre nous les élus : est-ce que ce que nous faisons est Cittaslow ou pas ? Si ça ne l'est pas, nous ne faisons pas", explique la maire.
"Cette obligation morale de construire une ville plus vivable"
Le patrimoine naturel de la ville, c’est aussi la mise à disposition de potagers publics, il y en a quatre, ou de vergers collectifs dispersés dans la ville où chacun peut aller cueillir les fruits de saisons. Ce travail est porté par une association “la mauvaise herbe”. Florian Gonzalez, son président, dit avec humilité : "notre objectif ce n'est pas de produire en quantité, c'est de produire collectivement. Notre démarche a commencé avant l'obtention du label, mais ça va clairement dans le même sens".
S’il valorise la lenteur et la qualité de vie, ce label "CittaSlow" ne se veut pas passéiste. À l’inverse, il répond aux défis contemporains. Andréa Kiss, la maire du Haillan : "La manière dont les villes ont été construites, souvent par les promoteurs, ce n'est pas ce qu'on a envie de faire pour demain. À l'heure du dérèglement climatique, on a cette obligation morale de construire une ville plus vivable".
La première initiative "CittaSlow" du Haillan a été de confier à des artistes un parcours de graffiti pour couvrir les sinistres transformateurs EDF. Une seule contrainte pour les artistes : qu’il y figure un escargot, l’emblème du label...
Clé : Société Économie Emploi – Travail Santé Solidarité Burn-out Logement - Habitation
Accompagner et accélérer vos projets au service d’un numérique inclusif
Fort de notre expertise en matière de projets alliant numérique et innovation sociale, nous accompagnons les structures à chaque étape de leur développement. De l’émergence, au passage à l’échelle, jusqu’à l’évaluation, nous saurons vous conseiller dans la mise en oeuvre de stratégies et de projets à fort impact social au service d’un numérique inclusif.
Accompagnement au stade de l’incubation
Nous accompagnons l’émergence de vos projets d’innovation sociale et numérique dans le cadre de dispositifs d’incubation spécifiques développés en partenariat avec ATIS.
Vous êtes au stade de l’idée et vous souhaitez être accompagné ? Vous souhaitez développer une nouvelle activité d’inclusion numérique au sein de votre structure déjà existante ? Bénéficiez d’un accompagnement par l’incubateur « innovation sociale » qui soutient également les projets d’inclusion numérique !
Accompagnement au changement d’échelle
Vous avez développé une solution efficace répondant aux enjeux de l’inclusion numérique et vous souhaitez être accompagné pour définir votre stratégie de développement ou de changement d’échelle ?
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Transfert de savoir-faire entre pairs
Vous souhaitez bénéficier d’un partage d’expérience et d’un transfert de compétences par le porteur d’un projet d’inclusion numérique que vous envisagez de développer au sein de votre structure ?
Nous vous proposons de mobiliser le dispositif « Transfert de savoir-faire » afin de définir avec vous et de financer un accompagnement sur-mesure réalisé par un acteur de terrain qui vous partagera sa compétence et ses connaissances.
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Conseil, formation, évaluation
Nous proposons aux acteurs territoriaux, collectivités locales et opérateurs de services publics, de les accompagner pour répondre aux enjeux de l’inclusion numérique sur leur territoire.
Vous souhaitez être accompagné pour la définition, la mise en oeuvre ou l’évaluation d’une stratégie d’accompagnement au numérique de vos publics ? Contactez-nous !
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Qui sommes-nous ?
Un Hub territorial pour un numérique inclusif
HUBIKOOP est un des 11 lauréats de l’appel à projets « Hub territorial pour un numérique inclusif » de la Banque des Territoires et de l’Etat via la Mission Société Numérique. Notre équipe est basée à Bordeaux et nous intervenons sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine.
Plus d’informations sur l’appel à projets
Les Hubs territoriaux sont des structures intermédiaires dont le rôle est de renforcer les actions d’accompagnement au numérique en appuyant les collectivités locales, les acteurs de terrain, les opérateurs de service public ou encore les entreprises souhaitant s’impliquer sur la thématique.
Un partenariat à l'origine de HUBIKOOP
Face à la nécessité d’apporter des réponses à grande échelle aux besoins des citoyens en difficulté avec le numérique, ATIS et Médias-Cité se sont associés en joignant leurs expertises respectives de création et d’accompagnement d’entreprises répondant de manière durable aux besoins des territoires, et de conception de projets visant à rendre possible l’appropriation du numérique pour le plus grand nombre.
Après une période d’incubation au sein de ces deux entités, Hubikoop est aujourd’hui une Société Coopérative d’Intérêt Collectif à part entière !
- ATIS accompagne depuis 2010 l’émergence et le développement d’entreprises socialement innovantes : recherche de réponses nouvelles, pérennité du modèle économique, création ou maintien d’emplois, aide à l’implantation. Sont ciblés les projets à fort impact social et économiquement pérennes, créateurs d’emplois.
- Médias-Cité est une coopérative d’intérêt collectif (SCIC) spécialisée depuis 1998 dans la conception et l’appui d’actions et de projets en faveur de l’innovation sociale et numérique. Elle ambitionne de faire que le numérique soit accessible au plus grand nombre et que tous les citoyens puissent se saisir des opportunités qu’il offre.
Une Equipe
- Clément Dulude, Directeur du développement
Après un cursus en management et deux ans passés à la Caisse des Dépôts dans le financement de projets d’intérêt général et d’aménagement du territoire, Clément s’est spécialisé sur les questions d’innovation sociale et de financement de l’économie sociale et solidaire au sein de la Direction Générale du Trésor pendant trois ans.
Il a rejoint Hubikoop à son lancement pour impulser son développement en Nouvelle-Aquitaine. - Clélie Albert, Chargée de développement territorial
Suite à des études en management et des premières expériences dans le domaine du conseil, Clélie se tourne vers le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire local dans lequel elle évolue depuis 2014. Après 3 ans au sein de la Ruche Bordeaux, tiers-lieux et incubateur dédié à l’innovation sociale, elle rejoint Bibliothèques Sans Frontières pour coordonner le programme Voyageurs du Numérique en Nouvelle Aquitaine.
Elle intègre l’équipe d’Hubikoop en Octobre 2019 en tant que chargée de développement territorial afin d’accompagner les territoires au plus près du terrain. - Emilie Peytavin, Chargée d’accompagnement
Emilie a suivi une formation en droit, sciences sociales et économie et s’est spécialisée en aménagement du territoire et développement local. Elle a été responsable d’une association de déménagement solidaire puis a travaillé à la CRESS Nouvelle-Aquitaine sur la lutte contre les discriminations dans l’ESS et l’accompagnement de dynamiques régionales d’utilité sociale avant de rejoindre l’équipe d’ATIS qui œuvre pour l’émergence et le développement d’entreprises socialement innovantes.
Elle a rejoint Hubikoop à son lancement pour travailler sur la question des modèles économiques de l’inclusion numérique et des besoins des territoires en la matière.
Des soutiens
Dans le cadre de l’appel à projets « Hubs territoriaux pour un numérique inclusif », HUBIKOOP est soutenu par la Banque des Territoires, l’Etat via le programme Société Numérique, ainsi que le Fonds Social Européen et la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du Programme Opérationnel Ex-Aquitaine 2014-2020.
Propriétaire du site
Médias-Cité
Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC SARL)
87 Quai des Queyries – 33100 Bordeaux
Enregistrée au RCS de Bordeaux sous le numéro 422 082 602 00042
Connu / https://pretalx.jdll.org/jdll2023/talk/MAFWTX/
*Ndlr : quel sens "une société numérique" ?? Q
... Biais automatiques du langage, bulles algorithmiques... L'intelligence artificielle par son fonctionnement même d’apprentissage, renforce des biais de sexe, de genre, de culture, d’origine et de classe sociale. Comment prévenir et lutter contre ces biais ? Comment inventer des systèmes de test d’inclusivité des textes ? Enfin, comment agir pour plus de diversité parmi celles et ceux qui font l’IA ?
Alors que le développement de l'IA occupe de plus en plus l'espace médiatique, la prise de conscience de ces biais doit être le premier pas !
...
Les expertes
- Daphné Marnat, anthropologue et CEO de Unbias
- Audrey Baneyx, ingénieure de recherche en humanités numériques au médialab de SciencePo
- Isabelle Bloch, enseignante chercheure informatique, LIP6, CNRS, Sorbonne Université.
Alice Laisney, chargée de projet au Centre Hubertine Auclert, animera cette conférence en libre accès.
La vidéo aussi sur https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?s9II2g
Tr.: ... Définition de Marvin Minsky (1927-2016) : Science qui permet aux machines de faire ce qui serait qualifié d'intelligent si c'était fait par des êtres humains. ... 1956 Conférence de Dartmouth : les pères fondateurs de l'IA : John MacCarthy, Marvin Minsky, Claude Shannon, Ray Solommonoff, Alan Newell, Herbert Simon, Arthur Samuel, Oliver Selfridge, Nathaniel Rochester, Trenchard More. ... Deux paradigmes - rationalité de la déduction vs voie empiriste de la déduction :
- IA symbolique
. Représentation des connaissances par des symboles.
. Rôle majeur de la logique.
. Axiomatique et modèles, raisonnement selon une théorie, conclusion non réfutables.
. Exemples : raisonnement logique, règles, arbres de décision... - Apprentissage (numérique, statistique)
. Guidé par les données de l'expérience.
. Garanties statistiques.
. Conclusions potentiellement réfutables.
. Engouement actuel pour l'IA.
. Exemples : réseaux de neurones (profonds).
... Contrôle des biais ?
- Biais statistiques
. Données utilisées, annotations
. Représentativité
. Évolution des données, mises à jour des modèles et algorithmes
. Qu'est-ce qui est appris ? - Biais cognitifs
. Cadrage
. Confirmation
. Complaisance
... l'IA entretien des stéréotypes ... CV anonymisés ... produire des indicateurs d'éthique ... chatbots ... risques discriminatoires ... je suis pour les quotas de femmes ... égalité des chances ... logiciels de traduction ... rapport sur l'égalité homme-femme ... ChatGPT ... GPT_architecture.html ... Le problème des datasets et leurs biais Modèle FlauBERT, CNRS calculé sur le Jean Zay (GENCI)
Les hommes sont des hommes / Les femmes sont des victimes
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Cité
Le problème de la couche d'apprentissage par renforcement ou des humains qui sont derrière
Les principaux visages derrière OpenAI : Elon Musk - Sam Altman - Greg Brockman - Peter Thiel - Reid Hoffman - Satya Nadella
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agent conversationnel / bilan carbone, ce n'est pas neutre ... autre outil : You de Richard Socker ... open source ... projet de Oh My Voice ... mésutilisation des mots ...
Lecture : La cité en communs, Des biens communs au municipalisme de César Rendueles et Joan Subirats
Dialogue entre deux professeurs espagnols, ce recueil interroge la notion protéiforme de communs. Les principes de gestion collective ne sont en effet pas exempts de contradictions.
Construit comme une discussion entre les deux auteurs, cet ouvrage contient une quinzaine de parties qui chacune décline la notion de communs en nourrissant une réflexion de fond sur autant de tensions qui la traversent.
Les communs, l'État et le marché
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En revisitant le débat Hardin-Ostrom au sujet de la « tragédie des communs » ainsi que les écrits de Polanyi, les auteurs apportent des éléments de compréhension sur les besoins actuels de réciprocité dans le champ économique et social, la réciprocité ayant progressivement disparu des mécanismes de choix collectifs à mesure de l’expansion des lois du marché et de la planification étatique.
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sous la notion de communs se rassemblent alors des enjeux de gestion des ressources naturelles, de libertés numériques, de politique publique…
Les limites de communs tout azimut
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la gestion des communs semble plus aisée pour les personnes de la classe moyenne éduquée au capital social et culturel plus riche que pour celles de la classe populaire, introduisant un risque d’élitisme. Le développement du coopérativisme, pratique du commun dans le champ économique, est conditionné quant à lui au besoin de s’articuler à l’action politique et syndicale.
L’échelle du commun rend également difficile la définition de la communauté concernée, un État ou même un quartier entier ne constituent pas une communauté homogène et en ce sens invalident une partie de l’approche conceptuelle d’Ostrom qui a travaillé à la gestion de ressources par des communautés facilement définissables. Le commun doit alors se construire à l’intérieur d’un jeu institutionnel complexe incluant la puissance publique.
Le numérique est aussi débattu comme un outil potentiellement propice à la coopération, avec une exigence intellectuelle utile qui nous aide à distinguer la participation de la délibération collective, et à reconnaitre la récupération de ce qui est produit par la collaboration sociale à des fins économiques ou politiques.
Au-delà de l'idéalisation du municipalisme
... nous aide à problématiser. Bien plus qu’une solution, le « commun » reste avant tout un champ ouvert aux expérimentations pour faire face au défi démocratique actuel. L’élasticité du concept de commun, utilisé tant dans les mouvements citoyens que dans les sphères économiques et politiques, contribue certainement à son fort pouvoir mobilisateur.
Typologie Fiche de lecture
Mots clés Biens communs
Connu / https://twitter.com/hervelc/status/1368984679769112580
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Hervé Le Crosnier @hervelc · 15h - Lecture critique de "La cité en communs" de Joan Subirats et César Rendueles (@CetFeditions) - 0 - 5 - 3
"
Ndlr : défi démocratique, certes ! mais rien sur le défi économique comme créer l'économie de l'anthropocène ? Suis-je le seul à le souligner ? ACT
La mise en données de la ville s’est accompagnée d’un récit fédérateur construit autour de l’intraduisible terme de « smart city », apparu depuis une quinzaine d’années. Ce récit s’est écrit sous le signe d’une promesse aux multiples visages : une ville plus facile à vivre, plus durable, plus résiliente, plus efficace, plus… etc. Nous avons tous voulu croire à cette promesse et nous sommes nourris de cette vision d’une ville du futur « disruptée » par le numérique.
Il y a loin de la promesse aux réalités. Plus encore, on est en droit de se demander si, dans sa mise en œuvre actuelle appliquée à l’urbain, le numérique, loin d’être « disruptif », n’est pas, à bien des égards, éminemment conservateur.
L’exemple de la congestion urbaine https://www.lafabriquedelacite.com/publications/pour-en-finir-avec-la-fin-de-la-congestion-urbaine/ est frappant : le « smart » devait résoudre ce problème inhérent à l’existence même des villes ; en réalité, il l’aggrave. Comme l’illustrent les études menées à New York ou Boston, il a ajouté de nouvelles formes de mobilités qui, loin de remplir les voitures particulières, c’est-à-dire de lutter contre l’autosolisme, ont vidé les transports en commun ou remplacé des modes actifs (vélo, marche). Osons la question : jusqu’à quel point le numérique dans nos villes ne se nourrit-il pas des failles et dysfonctionnements de nos systèmes urbains ? Or, quand on se nourrit d’un système, a-t-on intérêt à le changer ?
Conservateur, le numérique l’est aussi au regard des enjeux environnementaux. Curieusement, le récit autour de la « smart city » a postulé d’emblée qu’elle serait durable. Tel n’est pas du tout le cas aujourd’hui. D’une part, l’infrastructure physique du numérique, d’autre part la collecte des données, leur traitement et leur stockage requièrent des quantités d’énergie non seulement colossales mais surtout en croissance constante et forte, comme l’a rappelé le Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf. Le numérique consomme plus, bien plus d’énergie que le transport aérien et la croissance de sa consommation est à deux chiffres. La donnée est souvent qualifiée de « nouvel or noir » : le fait est que nous avons pris au mot cette analogie avec le pétrole et avons une approche très XXe siècle du numérique dans la ville. De même que l’économie des énergies fossiles requiert toujours plus de prospection, de forage et de mise en exploitation, de même, nous acceptons benoîtement l’affirmation selon laquelle il faudra toujours plus de données au numérique pour fonctionner. Ce au nom des fameuses « lois » de Moore qui, en fait de lois, sont des conjectures. « Le smart a capturé le green », nous dit Antoine Picon dans La ville rêvée des philosophes, ouvrage co-édité par La Fabrique de la Cité et Philosophie Magazine.
L’écologie du numérique reste à construire, et, avec elle, celle de la « smart city ». Attelons-nous à la tâche ! Le temps est venu d’assigner un défi au numérique, et en particulier à ses applications urbaines, alors que nos villes sont les principaux lieux de consommation d’énergie et d’émissions de CO2 : soigner son addiction au « toujours plus » – de bien-être, d’inclusion… : en un mot d’urbanité – avec moins de données. Utopie ? Pas vraiment ! D’une part, le principe de minimisation de la collecte de données est au cœur du régime de protection des données personnelles dès sa conception, repris depuispar le RGPD, qui pourrait devenir un outil de « soft law » hors de l’Union européenne si l’on en croit la stratégie d’entreprises mondiales notamment américaines. D’autre part, au-delà des données personnelles, il existe aujourd’hui un courant de recherches en intelligence artificielle sur la minimisation des données qui en souligne l’intérêt tant sur le plan économique que de la sécurité.
Pour s’urbaniser, le numérique doit travailler sur ses addictions. Et nous avec, qui avons voulu en faire un produit pour simplifier la ville, là où l’objectif est d’en faire un allié, l’indispensable outil au service de l’indispensable et riche complexité urbaine. La justification ultime du « smart » n’est pas de faire toujours plus. C’est de faire en sorte que l’on puisse se déplacer sans dégrader l’environnement pour remplir son programme d’activités quotidien à Los Angeles, Paris, Pékin ou Bogota, de faire accéder les villes indiennes à l’eau potable, de mettre fin à l’étalement urbain dans les pays occidentaux et d’électrifier sur un mode durable les mégalopoles africaines qui se développent sous nos yeux.
Connu / https://twitter.com/FabriquelaCite/status/1298268370400235525
Ndlr : la promesse de la fin est-elle réaliste ? on peut avoir des doutes... => questionner ACT
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La Fabrique de la Cité @FabriquelaCite · 25 août
La ville intelligente a-t-elle tenu ses promesses ? @CcilMaisonneuve faisait passer la #SmartCity sur le divan ce dimanche sur @franceinfo !
Casque audio
Découvrez le podcast ici Index pointant vers la droite https://bit.ly/32sYiNM
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Retrouvez également son édito Index pointant vers la droite https://bit.ly/39ZyCf2
Une ville ultra-connectée mais pas forcément plus facile à vivre
francetvinfo.fr - 0 - 8 - 6
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Du point de vue économique, l’exigence minimale est de mettre en place un écosystème de communs productifs, car les tentatives isolées de communs nouant des liens ou des contrats avec des entreprises privées ou des agences publiques, seront nécessairement vacuolisées par le système capitaliste. Benoît Borrits a posé les bases d’une « économie des communs »[2] https://silogora.org/que-serait-la-cite-en-commun/#_ftn2 en expliquant comment ils pourraient être au cœur d’une réorganisation de la production : tout en rencontrant les thématiques de la coopération, de l’autogestion ou de l’économie sociale et solidaire, ils les dépassent en permettant non seulement d’envisager des formes de production coopératives, mais aussi un véritable système d’échange économique en commun par la socialisation des revenus et de l’investissement, au-delà de toute propriété, privée comme collective.
L’« institution du commun » : un horizon révolutionnaire
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Comme l’ont montré Pierre Dardot et Christian Laval[3], les communs sont sous-tendus par un principe politique démocratique – le concept de « commun » au singulier – fondé sur l’autogouvernement contre le principe hiérarchique de la souveraineté, et sur le droit d’usage contre la propriété en général.
Un principe politique du commun qui rentre en conflit avec la logique marchande du privé comme avec la logique du public au sens bureaucratico-étatique du terme.
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L’« institution du commun » devient un horizon révolutionnaire qui propose une nouvelle version du communisme, non plus fondé sur l’effondrement du système capitaliste ni sur les seules luttes du monde du travail, mais sur la capacité humaine universelle à instituer l’autogouvernement et le partage.
La reconnaissance d’une sphère publique non-étatique portée par des citoyens
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Sur une trentaine de listes municipalistes qui avaient remporté les élections municipales de 2015 en Espagne, seules les plateformes de de Cadix, Valence et Barcelone, se sont maintenues aux dernières élections de 2019. Surtout, la mise en place de mécanismes participatifs n’a pas permis de remettre en cause la coupure entre élus et administrés sur laquelle repose la souveraineté municipale.
Pour un communalisme mondial
Devant cette limite, la voie du « communalisme » a été choisie pour les prochaines municipales par d’anciens Gilets jaunes réunis dans le processus d’« assemblées des assemblées » commencé début 2019 à Commercy. Appelé également « municipalisme libertaire », le « communalisme » a été théorisé par Murray Bookchin[7], l’un des fondateurs du mouvement écologique aux États-Unis, ancien ouvrier et syndicaliste complètement autodidacte qui est devenu enseignant sur le tard, et dont les thèses sont aujourd’hui discutées partout dans le monde.
Ce communalisme est révolutionnaire, anticapitaliste, anti-étatique, anti-hiérarchique, écologique et féministe : il consiste à créer un mouvement de communes confédérées pour en faire des « contre-institutions » face à l’État-nation et substituer à celui-ci une confédération de communes.
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Ndlr : la complexité fait peur... Questionner ACT
Le changement, il faut l’accompagner si on veut le réussir: nous vous aidons à construire et mettre en œuvre votre projet numérique de territoire, nous vous accompagnons par des DLA, nous animons vos réseaux d’acteurs.
Pour que le numérique ne soit pas une injonction mais une opportunité, nous assurons la montée en compétences de vos équipes. Sous forme de workshop, d’ateliers de créativité ou de formations référencées.
Nos méthodes sont documentées, nos livrables comme nos données sont ouverts, nos formations sont éprouvées et améliorées, nos outils sont opensource et nos développements sont standardisés : quand vous engagez un chantier avec nous, vous gagnez en solidité, en autonomie et en agilité.
Cittaslow Réseau France - contact@ot-mirande.com. Tél : 05 62 66 87 22 - Mirande
Le 15 Juin 2016 à Créon sous la présidence de Madame Véronique Marendat, un nouveau conseil d’administraion a été élu
Président : Pierre BEAUDRAN (Maire de MIRANDE)
Vice-Présidente : Angélique RODRIGUEZ (Maire-Adjoint de CRÉON)
Trésorier : Alain GAUBE (Maire de LABASTIDE D’ARMAGNAC)
Secrétaire : Colette LAURICHESSE (maire de SEGONZAC).
A la Mairie de CRÉON, une Assemblée Générale se tiendra le Mercredi 6 Juillet prochain à 14 heures.
ndlr : label de tourisme surtout génère des effets pervers, donc contesté :-(