La mondialisation engagée après la chute du mur de Berlin a souvent été perçue comme un gage de paix, de démocratie et de progrès en termes de gouvernance mondiale. Mais la fragmentation, les rivalités de puissance et le retour de la guerre en Europe nous ont fait entrer dans un nouvel âge. De la protection du climat à la prévention des pandémies, le besoin d’action collective internationale n’a jamais été aussi pressant qu’aujourd’hui. Pourtant, les obstacles géopolitiques n’ont jamais été aussi nombreux. C’est à cette contradiction – et aux moyens de la résoudre – qu’est consacré ce livre. Dans un monde désormais multipolaire et de plus en plus chaotique, il est urgent de réinventer la coopération internationale, pour soutenir la prospérité économique et préserver les biens communs mondiaux.
George Papaconstantinou, ancien ministre des Finances en Grèce, est titulaire de la chaire d’économie politique internationale à l’Institut universitaire européen de Florence.
Jean Pisani-Ferry est senior fellow à Bruegel (Bruxelles) et au Peterson Institute for International Economics (Washington). Il enseigne à Sciences Po.
Ndlr : il est urgent de réinventer la coopération internationale. Mais est-ce pour soutenir la prospérité économique, c'est-à-dire ne pas remettre à plat l'économie ?
Le climat fait partie des biens communs mondiaux à préserver... C'est le point majeur. Que dit ce livre ? Lire ACT
Mais https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?emI8mw n'amène pas d'éléments très convaincants :-(
Connu / https://framapiaf.org/@Marie_Odile_Morandi/113600348246200149
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5 h
Marie_Odile_Morandi @Marie_Odile_Morandi
« IA qu’à algorithmiser le climat ? », intitulé du podcast Algorithmique n°4 proposé par @mathildesaliou et transcrit par @aprilorg
avec @clementmarquet et Anne-Laure Ligozat.
https://www.librealire.org/ia-qu-a-algorithmiser-le-climat
Bonne lecture !
Libre à lire ! · 18 h
IA qu'à algorithmiser le climat ? – Libre à lire !
Depuis l'émergence des modèles d'IA générative, les besoins en énergie des principaux constructeurs ont explosé, au point que Microsoft, Google puis Amazon ont successivement annoncé se tourner vers…
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*Connu / mel BNM
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ce n'est pas le rendu de la Cour d'Appel Administrative de Bordeaux, c'est l'avis du rapporteur public, mais celui-ci est très souvent suivi par la cour...
Bien sûr, l'état et les irrigants pourront aller au Conseil d'état...
Mais c'est une bonne nouvelle !
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diffusé le 13/11/2024 à 21h07 Disponible jusqu'au 12/11/2026
Augustin Trapenard reçoit Philippe Descola, pour "Cahier Philippe Descola", paru aux Editions de L'Herne ; Abel Quentin, pour "Cabane", publié aux Editions de l'Observatoire ; Flore Vasseur, pour "Et maintenant, que faisons-nous ?", paru chez Grasset ; Erik Orsenna, pour "La cinquième saison : un roman vénitien", paru chez Robert Laffont ; Corinne Royer, pour "Ceux du lac", paru aux éditions du Seuil. Augustin Trapenard s'est par ailleurs rendu aux Etats-Unis pour rencontrer John Irving à l'occasion de la parution de son nouveau roman "Les fantômes de l'Hotel Jerome", publié aux éditions du Seuil.
Tr.: ...
Ndlr : le texte écrit et lu par Philippe Descola : https://x.com/GrandeLibrairie/status/1856814797477597281
Clément Sénéchal (à droite), au Climat Libé Tour de Marseille, ce samedi. (Patrick Gherdoussi/Libération)
publié le 19 octobre 2024 à 19h09 par Maud Mathias
Auteur d’un essai fustigeant notamment l’écologie du spectacle, le spécialiste des questions climatiques Clément Sénéchal revient sur l’urgence de retravailler la question écologique à partir des inégalités réelles.
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Responsable pendant plusieurs années du plaidoyer chez GreenPeace France, Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques, milite pour une écologie révolutionnaire qui tranche radicalement avec celle «du spectacle» dans laquelle s’embourbent les ONG depuis des années. Auteur de l’essai Pourquoi l’écologie perd toujours (Seuil, octobre 2024), il décrypte les causes politiques qui conduisent systématiquement l’écologie dominante à l’échec. Présent au Climat Libé Tour à Marseille pour débattre de la question «La justice peut-elle sauver la nature ?», il revient sur la nécessité d’une écologie populaire, les inégalités subies par les populations vulnérables face à la catastrophe climatique et la passivité complaisante des «professionnels de l’écologie».
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Il faut une écologie de la lutte des classes et que la bourgeoisie sensibilisée accepte de se mettre au service des classes populaires. L’écologie doit devenir antifasciste, parce que l’un des principaux freins à la transformation sociale, c’est la fragmentation des classes populaires par le racisme. Or il y a toute une écologie bourgeoise qui fait basculer des parties entières des classes populaires vers l’extrême droite, parce qu’elles se sentent victimes d’une forme de violence symbolique de l’écologie officielle. Il faut ensuite consolider les alliances de classe possibles pour massifier le mouvement de contestation contre l’ordre établi.
D'Or et d'oreillers, rue de Sèvres. Extrait de la couverture. - © Mayalen Goust et Flore Vesco, rue de Sèvres.
La dessinatrice Mayalen Goust a adapté D’Or et d’Oreillers, le roman de Flore Vesco paru en 2021. Roman dont elle avait déjà signé la couverture, et l’on est ravi de d’avoir 180 pages supplémentaires pour admirer son trait et son regard enchantés.
C’est somptueux, dès la couverture, sombre et envoûtante… Elle représente une jeune femme vêtue d’une robe rouge, chevelure brune, le regard noir, la bouche entrouverte. Au premier plan, on reconnaît l’ombre inquiétante d’un château. La jeune femme et le château, deux personnages de cette histoire.
D’Or et d’oreillers est une réécriture de la princesse au petit pois, le conte d’Andersen
Je vous le remets en mémoire, c’est l’histoire de cette princesse si sensible qu’elle ne parvient pas à trouver le sommeil à cause d’un petit pois enfoui sous une pile de matelas.
Mais dans notre version, de petit pois…
Il n'y en avait pas ! Pas plus que de citrouille ou de haricot magique. Cette manie de cacher la réalité derrière les légumes ! L'histoire réelle n'est pas pour les enfants. Il est des vérités sur l'amour, les nuits des jeunes filles et ce qu'elles font en leur lit qu'on apprend en grandissant. Ce sont ces secrets que je m'en vais vous révéler…
Voilà la promesse alléchante du roman de Flore Vesco et de la bande dessinée de Mayalen Goust.
Nous sommes dans l’Angleterre du 19e, Madame Watkins veut absolument marier ses trois filles. Imaginez son excitation quand elle apprend que le jeune Lord Handerson, doté de 80 000 livres de rente, cherche une épouse…
Elle va déchanter en discutant avec une amie…
- Avez-vous reçu une invitation de Blenkinsop Castel ?
- Ne me parlez plus de ce lord ! Jamais je ne lui présenterai ma fille. Et surtout, n'envoyez jamais les vôtres là-bas ! Jamais !
- Mais enfin très chère, pourquoi ?
- Si vous saviez ! Oh ! On raconte... qu'il exige de recevoir les prétendantes seul. Seul ! Sans parent ni chaperon... Qu'il les force à passer une nuit au château... et si vous saviez les rumeurs qui circulent à son sujet...
- Hors de question que mes filles participent à une telle goujaterie !
Hors de question… Enfin, Madame Watkins est rusée
Il faut ce qu’il faut pour marier sa progéniture. Telle Mrs Bennett, la peu subtile mère de famille d’Orgueil et préjugés, elle prépare un stratagème pour envoyer ses filles et leur servante Sadima séjourner en tout bien tout honneur chez Lord Handerson.
À leur arrivée, les quatre jeunes femmes ont le souffle coupé par le château immense et richement décoré. Le propriétaire, lui, est joli garçon, pas spécialement aimable. Il leur confirme qu’il cherche épouse… Si elles sont intéressées, il leur faudra passer une nuit, seule, dans une chambre du manoir.
Les trois sœurs tentent leur chance, mais échouent. Au moment de rentrer chez elles, Lord Handerson rappelle qu’il reste encore une candidate : la servante, Sadima ! Malgré l’incrédulité de ses maîtresses, Sadima décide de rester. Et passe la nuit seule dans la fameuse chambre où trône un lit surmonté d’une dizaine de matelas. Elle découvre au matin qu’elle a réussi ce premier test.
Lord Handerson en a prévu d’autres. Sadima reste donc au château, décidément très énigmatique. Il semble n’y avoir qu’un seul serviteur mais tout est parfaitement propre et rangé, la nourriture généreusement servie…
Piquée dans sa curiosité, Sadima va tenter de percer le mystère de la bâtisse et de son occupant, à ses risques et périls.
Une aventure magnifiquement mise en scène dans les dessins de Mayalen Goust. Avec des doubles pages superbes, un travail de la couleur qui souligne cette ambiance fantastique, inquiétante et sensuelle à la fois. Eh oui, pensez à tous les fils qu’on peut tirer d’un conte dont l’héroïne est jaugée sur sa sensibilité, la nuit, dans un lit… Sadima explore le château, explore aussi son corps et son désir. Et c’est raconté avec beaucoup de grâce, dans cette bande dessinée qui se lit comme un roman gothique.
D’Or et d’Oreillers fait partie de la sélection du prix BD Fnac-France Inter, dont le ou la lauréate sera annoncé.e en janvier !
Une bande dessinée de Mayalen Goust, adapté du roman de Flore Vesco, c’est publié aux éditions Rue de Sèvres.
Clés : Livres Vie quotidienne Arts et Divertissement Vie de famille Adolescence
L'équipe Mahaut de Butler Production
Connu / mel de PDR
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Ce qui se déroule au moyen orient est une nouvelle source de clivage avec des camps qui s'opposent dans l'opinion publique fondée sur la recherche d'arguments pour justifier les actes commis. Pourtant ne sommes-nous pas arrivés à un point où la justification n'a plus aucun sens au regard de la conscience ( dans son expression la plus basique capacité à faire la distinction entre le bien et le mal) propre à l'être humain. Et là je ne parle pas des acteurs directs , mais de notre position, nous "spectateurs" des évènements. A-t-on encore une fibre d'humanité ? C'est la question que posent Éric Verhaeghe et Édouard Husson dans le courrier des stratèges. il n'est pas question ici d'être d'accord ou pas d'accord sur la réalité qui vomit son horreur au quotidien. Il s'agit tout simplement de se poser la question; de nous interroger en particulier sur la contradiction qui nous habite pour beaucoup qui consiste à prôner d'un côté les valeurs de médiocratie, de paix, de droit, d'inclusivité, et de l'autre à fermer les yeux et à justifier des actes que tout être humain digne de ce nom ne saurait même imaginer.
Je crois que chacun d'entre nous ne peut que trouver de l'intérêt à se poser la question
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Tr.: ... nos attachements sont clés ex oursons adoptés par tous ou que par les aristocrates (puissance) accumulation de liens ... l'enfant est une personne pas tout à fait humaine ... reconnaissance d'une altérité humaine ... lenteur de maturation ... on a créé des façons de parler ... un pied dans l'au-delà ... langage / physique, tactile, olfaction contact plus fort que parentalité distantielle ... Charles Stépanoff Livre "Attachements - Enquête sur nos liens aux éditions de La Découverte -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?tniR2g