Greenpeace France @greenpeacefr
Des millions de granulés en plastique ont contaminé les côtes de Galice, en Espagne. Une véritable catastrophe écologique.
Il y a urgence à protéger les écosystèmes marins, à poursuivre les responsables de ce désastre et à agir contre la pollution plastique.
#ChangeonsLeScénario
Citation Image de profil carrée Greenpeace España @greenpeace_esp · 5 janv.
🐚⚠️DESASTRE ECOLÓGICO EN GALICIA. Millones de de pellets de plástico llegan a las costas contaminando el ecosistema marino.
¿Qué está haciendo la @Xunta y @mitecogob?
Exigimos un plan de acción y contingencia por contaminación marina y acciones legales contra los responsables.
Vidéo intégrée
10:47 AM · 10 janv. 2024 · 12 k vues
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire - © Forêt Gourmande
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire - © Forêt Gourmande
Dernier jour en Saône et Loire avec aujourd'hui une forêt où tout se mange. Des fruits et des plantes comestibles partout à portée de main. Ce serait le décor parfait pour un conte. Le point de départ d'une histoire à raconter le soir. Et pourtant, elle existe dans la vraie vie, cette forêt.
La Forêt gourmande
Ce jardin-forêt est situé à Diconne, pas très loin de Châlon-sur-Saône, au cœur de la Bresse bourguignonne. Des solutions d’avenir peuvent y pousser.
Fabrice Desjours est jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles, passionné de botanique. Il a créé en 2010 une Forêt Gourmande, terre d'expériences agroforestières prometteuses et de récoltes savoureuses.
Fabrice Desjours a publié le livre "Jardins forêt, un nouvel art de vivre et de produire" (Terran éditions) disponible en commande ici.
Récoltes d'automne de la Fôret Gourmande : kakis, noix de céphalotaxes, noix de torreya, feijoa, pois de Sibérie à gauche et fruits d'akébie cuisinés à droite Récoltes d'automne de la Fôret Gourmande : kakis, noix de céphalotaxes, noix de torreya, feijoa, pois de Sibérie à gauche et fruits d'akébie cuisinés à droite - © Forêt Gourmande
Les brèves des Carnets
La conférence « Ça va aller » pour reprendre confiance en l’avenir, envisager avec optimisme le monde de demain est organisée à Lyon mardi 27 septembre par "Ticket For Change" qui accompagne des entrepreneurs et entrepreneuses qui veulent avoir un impact positif sur la société. La conférence est gratuite et la salle est complète mais vous pouvez vous inscrire sur liste d’attente et ainsi recevoir le lien de la captation vidéo.
CLÉS : Société Environnement Biodiversité Protection de la nature
L'équipe Dorothée Barba Production Sophie Hoffmann Attaché(e) de production
Tr.: ... au service des communs, symbioses, mutualisme, effervescence collective...
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au manque d'eau. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, de la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
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Pour l’heure, deux mégabassines sont déjà creusées, à Mauzé-sur-le-Mignon et Sainte-Soline, et une troisième est actuellement en travaux à Priaires. Au total, ce sont seize de ces installations démesurées qui devraient émerger dans les prochaines années dans la plaine céréalière du sud des Deux-Sèvres – dont sept sur la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre2, un laboratoire transdisciplinaire à ciel ouvert où je travaille avec d’autres scientifiques et des agriculteurs volontaires à l’agroécologie de demain3. À l’échelle du centre ouest de la France, plus de 150 bassines sont déjà construites (certaines illégalement) ou en projet, pour répondre au stress hydrique...
...
Ce sont les écosystèmes par leur fonctionnement et la biodiversité qu’ils hébergent qui sont garants de la ressource en eau, en ralentissant le cycle de l’eau et en conservant, par de multiples adaptations et stratagèmes, celle-ci dans les écosystèmes car elle est une ressource essentielle à la vie elle-même. Ainsi, l’eau n’est pas une ressource dont les sociétés humaines disposent et dont une part minime revient aux écosystèmes pour qu’ils subsistent ; l’eau est au contraire un produit des écosystèmes, dont nos sociétés font usage.
La gestion de la ressource en eau est aujourd’hui partagée entre collectivités, usagers (en particulier agriculteurs) et hydrogéologues. Les chances de faire face au stress hydrique, toujours plus intense sous l’effet du changement climatique, semblent bien minces si l’on n’a pas recours aux écosystèmes et aux solutions fondées sur la nature. Il faut donc associer impérativement les écologues à cette gestion. Et que les pouvoirs publics apportent l’impulsion et les financements nécessaires au déploiement de ces solutions fondées sur les écosystèmes, au-delà des seules mégabassines.
À lire sur notre site
Dans les Deux-Sèvres, un laboratoire dans les champs https://lejournal.cnrs.fr/articles/dans-les-deux-sevres-un-laboratoire-dans-les-champs
Notes
- D’autres, plus petites, ont déjà été construites en Vendée.
- Voir https://za-plaineetvaldesevre.com/
- Voir "Réconcilier nature et agriculture. Champs de recherche", Vincent Bretagnolle et Vincent Tardieu, CNRS Éditions, 288 pages, 25 euros.
- La mise en œuvre du concept des solutions fondées sur la nature à l’échelle des territoires fait l’objet d’un PEPR qui démarre (« SOLUBIOD »), et qui est porté par le CNRS et par Inrae. La Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre fait partie des sites lauréats.
Mots-clés mégabassines crise de l'eau Deux-Sèvres Mauzé-sur-le-Mignon Sainte-Soline cycle de l'eau Marais Poitevin
Connu / TG le 14/09/23 à 11:44
france-2 Voyage 2023 1 h 41 min Français tous publics Disponible jusqu'au 30/11/23
De l'infiniment petit au superprédateur, du ver de terre à la baleine, du brin d'herbe à l'arbre géant, "Vivant" emmène les téléspectateurs les plus curieux à la découverte de la biodiversité des différentes régions de France. A travers les époustouflants milieux naturels qu'abrite l'Hexagone, c'est une exploration de la pyramide du vivant, c'est aussi et surtout une proposition pour s'émerveiller collectivement de ces espèces capables de mille prouesses et subtilement connectées les unes aux autres et dont l'être humain fait partie intégrante. Un lien bien trop souvent oublié et qu'il est temps de retisser pour garantir la pérennité de la vie sur Terre, à l'invitation de ces images spectaculaires, qui invitent autant à rêver qu'à agir.
Réalisé par : Yann Arthus-Bertrand
Maison de production : Hope Production / CALT Productions / Guerlain / France Télévisions
suivi de https://www.france.tv/documentaires/voyages/4890388-renouer-avec-le-vivant.html
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Renouer avec le vivant
france-2 Voyage 2023 56 min 33 s Français tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 23/05/23 à 22h53 Disponible jusqu'au 30/11/23
Professionnels ou amateurs, vidéastes en herbe ou chevronnés, ils ne sont pas moins de 200 à avoir contribué au film "Vivant", de Yann Arthus-Bertrand. Ils sont les yeux et les oreilles de cette exploration. Celle des détails, des instants rares captés sur le vif, des comportements étonnants dont ces observateurs ont témoigné. "Renouer avec le vivant" se propose d'aller à leur rencontre pour comprendre le sens de leur démarche et leurs secrets de fabrication. Qui se cachent derrière cette capacité à regarder avec attention, à observer avec affection et à apprendre ? Hommage à celles et ceux qui savent observer la nature en France métropolitaine et en sont devenus des intimes.
Réalisé par : Jeremy Frey, Yann Arthus-Bertrand
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Éco-littératie : vers une éducation à la pensée écosystémique - Publié mars 23, 2022 – Lilian Ricaud
Pensée (éco-)systémique
Je vous propose ici la traduction d’un article de Fritjof Capra, un chercheur Américain qui travaille depuis plus de 47 ans à vulgariser les notions de pensée systémique. Dans cette intervention il nous invite à réfléchir à l’importance d’enseigner la pensée écosystémique, de développer une « éco-littératie », c’est à dire une aptitude à comprendre et à utiliser les principes de fonctionnement des systèmes vivants.
Pendant plusieurs siècles, la pensée cartésienne/réductionniste a permis a nos sociétés de faire des progrès techniques époustouflants. Pourtant, cette façon de voir le monde en terme d’objets et qui ignore tout ce qui n’est pas immédiatement mesurable/quantifiable conduit à une destruction des subtils liens du vivant. Depuis plus d’un siècle, les physiciens, les biologistes puis les sciences humaines ont pourtant identifié et exploré une autre voie : celle de la pensée systémique et des systèmes complexes (systems thinking).
La pensée systémique qui focalise sur les relations plus que sur les éléments et interprète le monde en terme de systèmes interconnectés me semble plus pertinente que jamais. Utilisant une approche basée sur une vision « éco-systémique » du monde, depuis plusieurs années, je débute ici une série d’article visant à vulgariser ces notions et surtout à partager des outils pratiques pour naviguer dans la complexité.
Le premier article est une traduction d’un essai de Fritjof Capra, un chercheur Américain qui travaille depuis plus de 47 ans à vulgariser les notions clés de la pensée systémique. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont « The Tao of Physics » (1975), « The Turning Point » (1982), Uncommon Wisdom (1988), « The Web of Life » (1996) et « The Hidden Connections « (2002), et co-auteur de « The Systems View of Life » (2014).
Dans cette intervention il nous invite à réfléchir à l’importance d’enseigner la pensée écosystémique, de développer une « éco-littératie », c’est à dire une aptitude à comprendre et à utiliser les principes de fonctionnement des systèmes vivants.
Publié il y a plus de 20 ans, ce magnifique essai reste extrêmement pertinent pour mieux comprendre les problèmes de notre époque et contribuer à faire émerger des solutions.
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Source du document originel : https://fr.scribd.com/document/26141329/Fritjof-Capra-Ecoliteracy
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une collectivité durable est conçue de manière à ce que ses modes de vie, ses entreprises, son économie, ses structures physiques et ses technologies n’interfèrent pas avec la capacité inhérente de la nature à maintenir la vie. La première étape de cette entreprise consiste naturellement à comprendre les principes d’organisation que les écosystèmes ont développés pour soutenir la toile de la vie. Cette compréhension est ce que j’appelle l’éco-littératie.
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Le cadre théorique le plus approprié pour l’écologie est la théorie des systèmes vivants, qui n’en est qu’à ses débuts mais qui trouve ses racines dans plusieurs domaines scientifiques développés au cours de la première moitié du siècle : la biologie organismique (organismic biology), la psychologie gestaltiste, l’écologie, la théorie générale des systèmes et la cybernétique.
Dans tous ces domaines, les scientifiques ont exploré les systèmes vivants, c’est-à-dire des ensembles intégrés dont les propriétés ne peuvent être réduites à celles de parties plus petites. Bien que nous puissions distinguer des parties dans tout système vivant, la nature du « tout » est toujours différente de la simple somme de ses parties.
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une communauté, ce qui signifie que ses membres dépendent les uns des autres et sont tous interconnectés dans un vaste réseau de relations, la toile de la vie (« Web of life »).
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des patterns (ndtr : il n’existe pas de mot équivalent en français, mais on peut le traduire par modèle, motif, canevas, schéma, patron, configuration récurrente). L’étude des relations vous conduit à l’étude des patterns.
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tension entre deux approches de la compréhension de la nature, l’étude de la matière et l’étude de la forme. L’étude de la matière commence par la question : »De quoi est-elle faite ?« Ce qui conduit aux notions d’éléments fondamentaux, de briques de base à mesurer et à quantifier. L’étude de la forme pose la question « Quel est son pattern / sa configuration ?« . Et cela conduit aux notions d’ordre, d’organisation, de relations. Au lieu de la quantité, elle implique la qualité ; au lieu de la mesure, elle implique la cartographie.
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La théorie du chaos et de la complexité met principalement l’accent sur les patterns.
Exemple de figure fractale (détail de l’ensemble de Mandelbrot). CC BY-SA 3.0, Wolfgang Beyer.
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chaque fois que l’étude des patterns était à l’avant-plan, les artistes ont contribué de manière significative à l’avancement de la science.
Les deux exemples les plus célèbres sont peut-être Léonard de Vinci, dont toute la vie scientifique a été consacrée à l’étude des patterns, et le poète allemand Goethe, au XVIIIe siècle, qui a apporté des contributions importantes à la biologie grâce à son étude des patterns.
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ouvre la voie à l’intégration des arts dans le programme scolaire ... La réforme scolaire systémique repose essentiellement sur deux idées : une nouvelle compréhension du processus d’apprentissage et une nouvelle compréhension du leadership. ... toute nouvelle information est liée à l’expérience passée dans une recherche constante de modèles et de sens ; l’importance de l’apprentissage par l’expérience ; des divers styles d’apprentissage impliquant des intelligences multiples ; et du contexte émotionnel et social dans lequel l’apprentissage a lieu. ... cultiver un jardin scolaire et l’utiliser comme ressource pour préparer les repas de l’école est un projet idéal pour expérimenter la pensée systémique et les principes de l’écologie en action, et pour intégrer le programme d’études.
Le jardinage permet aux enfants de renouer avec les principes fondamentaux de l’alimentation – en fait, avec les principes fondamentaux de la vie – tout en intégrant et en animant pratiquement toutes les activités qui se déroulent dans une école.
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Depuis les travaux pionniers de Jean Piaget, Rudolf Steiner et Maria Montessori, un large consensus s’est dégagé parmi les scientifiques et les éducateurs sur le développement des fonctions cognitives de l’enfant en pleine croissance. Une partie de ce consensus consiste à reconnaître qu’un environnement d’apprentissage riche et multi-sensoriel – les formes et les textures, les couleurs, les odeurs et les sons du monde réel – est essentiel au développement cognitif et émotionnel complet de l’enfant. Apprendre dans le jardin scolaire, c’est apprendre dans le monde réel sous son meilleur jour. Il est bénéfique pour le développement de chaque élève et de la communauté scolaire, et c’est l’un des meilleurs moyens pour les enfants de se familiariser avec l’écologie et de contribuer ainsi à la construction d’un avenir durable.
LEADERSHIP PARTAGÉ
... la créativité – la génération de formes constamment nouvelles – est une propriété essentielle de tous les systèmes vivants.
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LES COMPOSANTES DE L’ÉCOLITTÉRATIE
... résumer ces composantes :
- comprendre les principes de l’écologie, en les expérimentant dans la nature, et ainsi acquérir un sens d’appartenance ;
- incorporer les idées de la nouvelle conception de l’apprentissage, qui met l’accent sur la recherche de patterns et de sens par l’enfant ;
- mettre en œuvre les principes de l’écologie pour nourrir la communauté d’apprentissage, faciliter l’émergence et partager le leadership ;
- concevoir un programme scolaire intégré grâce à l’apprentissage par projet.
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la survie de l’humanité dépendra de notre capacité à comprendre les principes de l’écologie et à vivre en conséquence.C’est une entreprise qui transcende toutes nos différences de race, de culture ou de classe. La Terre est notre maison commune, et créer un monde durable pour nos enfants et les générations futures est notre tâche commune.
Entretien avec Marine Calmet
Clés : Entretien Culture Démocratie
Marine Calmet, est avocate de formation, juriste, et cofondatrice de Wild Legal, une association qui œuvre pour la transition juridique et les droits de la Nature. Face à l’incapacité des gouvernements successifs à se mobiliser pour répondre à l’urgence écologique, elle invite, dans son livre « Devenir gardiens de la Nature », à regarder notre société à travers les yeux des Premières Nations. Elle nous enjoint à accomplir une transformation majeure en enracinant la communauté humaine dans celle du Vivant en bâtissant une société reposant sur de nouvelles normes respectueuses des droits de la Nature et de notre planète. Une démarche résolument en phase avec celle du Mouvement Colibris !
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Pour aller plus loin
- Le site de Marine Calmet
- Le site de Wild Legal
- Devenir gardiens de la nature, pour la défense du Vivant et des générations futures, de Marine Calmet, Tana Éditions, 2021.
- Les arbres doivent-ils pouvoir plaider ?, de Christopher Stone, Éditions Le Passager clandestin, 2017 (première édition : 1972). Préface : Marine Calmet, postface Catherine Larrère.
Christopher Stone est le premier juriste à avoir pensé la théorie juridique des droits de la nature. Un livre fondateur.
Crédits photos :
Marine Calmet et le procès : Wild Legal.
Cochon : L214, licence CC-BY 3.0
La Loire : Oeil de verre, licence CC BY-NC-ND 2.0
Orpaillage : WWF.
Le potentiel de développement économique durable de la Guyane, Deloitte Développement Durable, novembre 2018.
Durée de lecture : 12 minutes Clés : Biens communs
Dans son dernier livre, l’« économiste atterré » Benjamin Coriat expose deux visions de la crise écologique, et de sa résolution : celle du marché néolibéral et celle des théoriciens des communs, qui défendent une citoyenneté active.
Benjamin Coriat est professeur de sciences économiques à l’université Sorbonne Paris Nord, et cofondateur des Économistes atterrés, un collectif créé en 2010 pour dénoncer l’impasse des choix économiques européens, notamment la « cure d’austérité » imposée à la Grèce. Il est l’auteur, notamment, de : Le Retour des communs — La crise de l’idéologie propriétaire (2015) et de Le bien commun, le climat et le marché — Réponse à Jean Tirole (2021).
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je confronte dans mon livre la vision de Jean Tirole, économiste français néolibéral, avec celle d’Elinor Ostrom, économiste américaine spécialisée dans la question des communs — c’est-à-dire des ressources, naturelles ou non, placées en usage partagé.
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Tirole défend l’idée que le réchauffement climatique serait une « défaillance de marché », qu’il faudrait corriger par... davantage de marché ... il suffirait donc de développer un marché carbone ... stratégie ... Protocole de Kyoto (1997), appliquée en Europe depuis 2005, malgré ses maigres résultats et sa nocivité. Le funeste marché des « droits à polluer » auquel elle a donné lieu est bien connu aujourd’hui, notamment en Afrique. ... Une des propositions du Green Deal ... « étendre le marché carbone » à de nouveaux secteurs économiques
https://reporterre.net/Le-marche-du-carbone-renait-de-ses-cendres
https://reporterre.net/Les-six-projets-les-plus-climaticides-de-Total-4-5
...
l’approche d’Elinor Ostrom permet une vraie préservation des écosystèmes.
... faire de l’eau, des forêts, du climat, etc., des « communs de grande dimension » ... avec la propriété partagée qu’instituent les communs, les biens, les écosystèmes sont protégés par des devoirs et obligations conçus pour assurer leur pérennité.
https://reporterre.net/Avec-les-biens-communs-les-citoyens-reprennent-la-main
... que les gens gèrent avec bon sens les écosystèmes grâce auxquels ils vivent parce qu’ils exercent un contrôle les uns sur les autres pour assurer leur intégrité ... les pratiques vertueuses de communs ancestraux les prud’homies de pêche https://fr.wikipedia.org/wiki/Prud%27homies_de_p%C3%AAcheurs
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la crise climatique n’est pas une « défaillance de marché », mais un phénomène systémique ... ne peut être traité qu’à ce même niveau systémique ... un dépassement de la culture centralisée et hiérarchique des États au profit de « coalitions » entre des « communautés de base » ... pas de se substituer à une gouvernance nationale ou mondiale, mais de chercher un rééquilibrage territorial pour mobiliser toute la société dans la transformation écologique. Et le meilleur moyen, selon elle, d’affronter les problèmes complexes que cette transformation pose à de multiples niveaux, c’est de démultiplier les échanges entre citoyens. Elle appelle ce nouveau régime démocratique la « gouvernance polycentrique ».
...
confiance dans l’énergie citoyenne qui a impulsé l’associationnisme après la Révolution française https://reporterre.net/Les-associations-sont-un-rempart-contre-l-autoritarisme
...
créativité nécessaire pour repenser nos pratiques pour vivre plus en accord avec la nature, et nos valeurs de justice et d’équité. ... Convention climat a vraiment été un événement d’une grande portée. Ses 149 propositions impulsaient une action multiniveaux et multidimensions ... consensus par puissance de l’échange et de la délibération, pour parvenir à des solutions partagées ... remise en avant de types de forme délibératives qui ont existé pendant la Commune https://reporterre.net/La-Commune-de-Paris-fut-la-matrice-d-une-ecologie-revolutionnaire
... des petits. En Allemagne, six jeunes ... en grève de la faim juste avant les élections à la chancellerie, en septembre dernier ... une Convention climat ... dont les conclusions seraient impératives
...
Avant, le néolibéralisme pouvait s’avancer en terrain découvert, se targuer d’être la « seule alternative » ... Désormais, ... Nous allons protéger les écosystèmes en en faisant des communs, pour en user équitablement et respectueusement. Et nous allons entamer une révolution citoyenne pour nous réconcilier avec la nature et établir entre nous des principes d’équité et de respect mutuel. Le contraire de ce que vous faites. »
Notes
[1] Il faut ici rappeler le célèbre article 544 du Code civil, qui définit la propriété comme « le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements ». Jusqu’au XXe siècle, ce droit de propriété a exclu tous les autres, dans les limites des règlements existants. Au-delà des seuls bien « naturels », pour protéger les écosystèmes que constituent la santé ou l’éducation par exemple, à la fois du marché (de ses intérêts et aveuglements), mais aussi de l’État (trop souvent dominé par les lobbies), on peut à la suite d’Ostrom proposer de les traiter comme des « communs sociaux » – une manière aussi d’en permettre un accès universel, et de veiller à ce que les plus démunis n’en soient pas écartés. Un exemple : l’eau déclarée bien commun, gratuit jusqu’à une certaine quantité, par la municipalité de Naples, suite aux travaux de la Commission Rodota, installée en 2007 en Italie par le gouvernement Prodi.
Ndlr : comment réussir cette mobilisation de tous sans médiation ? ACT
Michel Briand a retweeté Celya Gruson-Daniel @celyagd ·14 févr.
Et de deux.. "L’enjeu des modèles ouverts et collaboratifs : approche écosystémique. Qu’est-ce que soutenir des communautés ?"
Image
Citer le Tweet Inno³ @Inno_3 · 12 févr. Image
2e article de la mini série consacrée au rapport @ebothorel sur la politique publique de la #donnée - Ampoule électrique
Nous vous partageons dans ce billet quelques réflexions sur les préconisations relatives aux interactions entre communautés et communs numériques - Flèche vers la droite https://inno3.fr/actualite/lenj - 0 - 3 - 7
Les forêts notre bien commun : entre bien public et bien privé où se situe le bien commun ?
Samedi 5 Décembre 2020 de 14h45-18h15
à la Maison des Acteurs du Paris durable
21 rue des Blancs Manteaux 75004 - Salle du RDC, si en présentiel
ou par visioconférence ZOOM
Session initiée et coordonnée par Indira Bonvini, Cristina Bertelli, Yovan Gilles.
Contact : universitebiencommun@gmail.com
La différence entre biens publics et biens communs, en particulier concernant les forêts, est une distinction à éclairer plus que jamais. Nous explorerons lors de cette session certains aspects juridiques, économiques et sociétaux concernant ces écosystèmes.
53 minutes
En préférant la santé à la croissance et en respectant les écosystèmes qui nous font vivre, il devient possible de réorienter nos systèmes économiques en faveur d'une véritable transition écologique...
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Avec les mesures de confinement, la moitié des gouvernements de la planète ont fait le choix de préférer la santé de leurs populations à la croissance de leurs économies. Mais comment en est-on arrivés là?
Pour l'économiste Eloi Laurent, l’origine de la crise sanitaire du Covid-19 symbolise le fait que la priorité à l’économie et à la croissance est suicidaire. En effet, c’est bien la destruction des écosystèmes et de la biodiversité qui rend notre économie insoutenable, au point de nous priver des rapports sociaux et de ce qui constitue notre humanité...
Parce qu’il n’y a pas d’économie en dehors de la biosphère, il est donc urgent de remettre en question nos systèmes économiques.
Dans l'essai Et si la santé guidait le monde? http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Et_si_la_sant%C3%A9_guidait_le_monde__-9791020909275-1-1-0-1.html, publié aux éditions Les liens qui libèrent, Eloi Laurent soutient que l’espérance de vie et la pleine santé doivent désormais devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle.
A l’inverse de la croissance économique et du PIB, l’espérance de vie est un indicateur qui nous permet de voir les inégalités (éducation, revenu, genre, catégorie socio-professionnelles, territoires..), et de prendre en compte la question des crises écologiques.
A l'aide de ce nouvel indicateur de développement, l'enjeu sera de construire un Etat social-écologique calibré pour le 21ème siècle, libéré de la croissance et garant de la pleine santé.
Plus nous apporterons de soin à notre santé, mieux nous saurons affronter les crises qui sont déjà là et devant nous. Et plus nous apporterons de soin aux écosystèmes qui sont la clé de notre santé, plus notre vie sera longue et plaisante ».
Un collectif national – Pour une forêt française en danger
Le collectif SOS Forêt, créé en Lorraine en février 2011, a pris samedi 16 novembre 2013 une dimension nationale, à l’occasion d’une réunion à Paris, en présence de M. Jean-Philippe Schütz, Président sortant de Pro Silva Europe, grand témoin de la journée. Les débats ont réuni 45 personnes, qualifiées ou émanant de plus de 25 structures, engagées dans des actions de portée nationale ou régionale (16 régions administratives représentées). Les participants ont convenu de constituer ensemble un collectif d’associations, de syndicats des professionnels de la forêt et de personnalités qualifiées dénommé « collectif SOS Forêt France ». Un consensus fort s’est exprimé sur la nécessité de créer une force de veille citoyenne et de contre-pouvoir face aux lobbies financiers dont les appétits sur les ressources forestières prennent actuellement des proportions dangereuses.
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Notre vision – Nos objectifs La Forêt est avant tout un écosystème…
Malgré un important couvert forestier, la dégradation des forêts françaises se poursuit : érosion de la biodiversité, surexploitation des massifs les plus rentables et les plus accessibles ou encore monoculture d’arbres. Notre collectif affirme que la forêt est avant tout un écosystème et que ce constat doit constituer le socle de toute forme de gestion forestière qui doit donc viser un haut degré de naturalité avec des mélanges d’essences, des âges d’exploitabilité élevés, un capital de bois sur pied soigneusement préservé, et une variété d’habitats associés aux forêts (bois mort et sénescent, milieux ouverts, lisières, mares…).
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15.09.2020 Ecologie
Y a-t-il vraiment, dans les écosystèmes, un seuil de perturbations au-delà duquel le milieu se détériore brutalement ? Cette idée, qui guide aujourd’hui les politiques environnementales, est remise en question par un groupe d’écologues. Après avoir recensé et analysé plus de 4 000 études...
Accuei lA la Une Compte-rendu du Webinaire HLA n°11…
Le Cabinet Huglo Lepage Avocats a, vendredi 12 juin 2020, organisé un webinaire consacré à la séquence ERC, en présence de Maître Roxane SAGELOLI, Monsieur Julien VIGLIONE, Monsieur Henri-Pierre ROCHE et Maître Corinne LEPAGE.
Vous pouvez accéder gratuitement au compte-rendu du webinaire ici : Webinaire n°11 du 12 juin 2020 – Eviter, Réduire, Compenser Comment appréhender la séquence ERC Compte-rendu https://www.huglo-lepage.com/compte-rendu-du-webinaire-hla-n11-du-12-juin-2020-eviter-reduire-compenser-comment-apprehender-la-sequence-erc/compte-rendu/61755/attachment/webinaire-n11-du-12-juin-2020-eviter-reduire-compenser-comment-apprehender-la-sequence-erc--compte-rendu/
Connu / https://twitter.com/HLAvocats/status/1271467146909007873
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Corinne Lepage a retweeté
HLAvocats @HLAvocats · 12 juin [COMPTE-RENDU] 0 - 2 - 2
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.#Demain la Ville #Qualité de vie | Lecture 6 minutes
D’un marché de Wuhan à une usine en Bavière, puis au monde entier… Encouragées par le monde moderne, ses villes et ses réseaux, les épidémies ne semblent plus avoir d’obstacles. L’urbanisme était pourtant né avec elles, pour freiner le choléra et la tuberculose. L’aménagement urbain est-il encore capable de nous maintenir en bonne santé ?
“Wuhan en Bavière”
Si l’origine exacte du Covid-19 est encore discutée, elle semble partir d’un marché de fruits de mer fréquenté et populaire à Wuhan en Chine, dans les derniers jours de décembre 2019. Puis le virus s’est propagé par la gare de Hankou, la troisième plus grande de la ville, à quelques enjambées de là. Il aurait ensuite fait ses premiers pas hors de Chine par la Bavière, où une chinoise contaminée était venue assister à une formation professionnelle de son entreprise, l’équipementier automobile Webasto. Pour beaucoup d’experts il s’agit d’une zoonose, c’est à dire une maladie infectieuse d’origine animale : 60% des virus infectieux décrits chez l’homme ont un animal réservoir. On parle d’une chauve-souris, d’un pangolin, voire les deux ?
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Dans le cas de maladies vectorielles, transmises par le moustique ou la tique, il y a souvent une problématique de dégradation des écosystèmes naturels. Si il y a une prolifération c’est que quelque part l’environnement n’est plus en capacité de réguler. On a cassé un équilibre, ce qui provoque un déséquilibre et un emballement des choses.
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La thèse est confirmée par Sonia Shah dans le Monde Diplomatique, « notre vulnérabilité croissante face aux pandémies a une cause plus profonde : la destruction accélérée des habitats ». Énumérant les grandes épidémies de ces dernières années (Ebola, Lyme, E. Coli, SRAS, grippe aviaire…), la journaliste dénonce ainsi l’urbanisation, la déforestation et l’industrialisation, non pas comme des facteurs d’apparition de virus – le phénomène est naturel – mais comme des facteurs de propagation. Pour elle, la protection des habitats naturels, et de manière plus générale la compréhension des mécanismes écologiques, pourra réduire l’émergence d’épidémies.
L’urbanisme a aussi un rôle à jouer. ... l’aménagement a su par le passé endiguer des vagues d’épidémies infectieuses meurtrières. C’est ce que rappelle l’architecte urbaniste Albert Lévy dans son ouvrage Ville, urbanisme et santé – Les trois révolutions (2012) : « La question de la santé est un déterminant majeur dans la naissance de l’urbanisme ». ... choléra en 1832 ... ancien chercheur au CNRS, membre du Réseau Environnement Santé, raconte comment le courant hygiéniste a structuré le développement des villes au XIXème siècle ... « Chaque fois que la médecine n’était pas capable de juguler des crises sanitaires on a fait appel à l’espace et à l’environnement pour les résoudre à titre préventif. » Pour Haussmann par exemple, Paris est jugé « malsain » et doit être assaini ... La Charte d’Athènes rédigée en 1933 pousse la logique plus loin : la ville est divisée en quatre fonctions (logement, travail, loisir et infrastructures de circulation). L’espace public réduit au maximum, au profit des voitures. Avec les avancées de la médecine et de la pharmacologie, le tout curatif vient remplacer progressivement le préventif, entraînant dans la deuxième moitié du XXème siècle, le divorce entre urbanisme et santé.
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Aujourd’hui, Albert Lévy comme Anne Roué-Le-Gall encouragent un retour de l’approche sanitaire préventive dans l’aménagement urbain. « Nous vivons actuellement une véritable transition épidémiologique, marquée par une explosion des maladies chroniques » explique l’architecte. Ce sont les cancers, maladies cardio-vasculaires, maladies respiratoires, asthme, allergies, obésité, diabète… mais aussi les souffrances mentales, l’autisme ou la baisse de la fertilité masculine. Non transmissibles, ces maladies sont directement liées à nos modes de vie, notre alimentation et notre environnement : « On parle d’épidémie parce que ça touche énormément de personnes, et de plus en plus » résume Anne Roué-Le-Gall.
Typiquement urbaines, ces nouvelles maladies sont dues à la sédentarité, la précarité, l’isolement ou aux différents types de pollutio (air, eau, bruit, perturbateurs endocriniens…). Les dérèglements climatiques contribuent à cette crise sanitaire, en cas de stress hydrique ou de canicule par exemple. ... double épidémie : en fragilisant le système immunitaire, notamment des personnes âgées, les maladies chroniques rendent plus vulnérables aux maladies infectieuses
Santé planétaire [image] L'aménagement favorable à la santé - EHESP
Co-autrice de plusieurs guides méthodologiques à destination des décideurs et professionnels de l’aménagement urbain, Anne Roué-Le-Gall ne désespère pas. Dans la lignée des définitions de l’OMS et de la vision dite de « planetary health », elle défend une approche de santé dite globale et positive. « On a une culture française très axée sur la réduction des facteurs de risque. Il y a absolument besoin de faire évoluer cette culture pour ne plus seulement réduire les risques, mais promouvoir ce qui marche, ce qui fait santé. »
En rupture avec l’aménagement hygiéniste, cette approche de la santé publique se veut socio-écologique.
... éviter un aménagement dogmatique et standardisé, qui pourrait avoir des conséquences indésirables. Le guide insiste sur l’importance d’anticiper les antagonismes et les synergies entre les aménagements de santé et ceux pour l’environnement. ... guide ISADORA est financé non plus seulement par le ministère de la santé, mais également celui de la transition écologique. La chercheuse y voit le signe plutôt encourageant d’une évolution des mentalités.
Les atteintes aux écosystèmes n'ont jamais été reconnues comme un crime dans le droit international. Mais des députés socialistes poussent en ce sens. Ils ont déposé une proposition de loi visant à reconnaître dans le code pénal français le crime d'écocide, contre l'environnement. Ce serait une première si la France adoptait une telle loi. Pour l'instant, le texte a été rejeté en Commission des lois et doit être examiné en séance plénière le 5 décembre.
... imprescriptibilité pour ces crimes contre l’environnement ...
Environnement, Initiatives
Pour arriver à un tel résultat, Ramveer Tanwar s'appuie sur son savoir-faire et ses connaissances mais aussi et surtout sur les populations locales.
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Déterminé, ingénieux et plein de bonne volonté, Ramveer Tanwar, 25 ans, poursuit une magnifique mission : redonner vie aux lacs pollués ou asséchés de son pays, l’Inde. En 5 ans, il aurait déjà assaini plusieurs douzaines de lacs et espère en revitaliser une centaine d’autres d’ici deux à quatre ans. Comment s’y prend-il ? Quel est son secret et quelles difficultés rencontre-t-il ? Réponses en vidéo.
Pour qu’une terre aride et craquelée soit de nouveau couverte d’eau et redevienne un lieu de vie pour les poissons, les oiseaux et la flore aquatique, Ramveer a sa méthode. Première étape, la plus importante, sensibiliser et associer la population locale à son projet. Ensuite, et seulement ensuite, il s’attaque à la partie technique (dépollution et mise en place des conditions favorables au retour d’un écosystème équilibré).
Regardez (un reportage signé Brut) :
Il veut sauver les lacs de son pays
Redonner vie aux lacs asséchés de son pays, c’est la mission que s’est donné ce jeune ingénieur indien.
Quel plus bel objectif que de ramener l’eau, symbole de vie, là où elle avait disparu ? Une démarche admirable et exemplaire.
SOURCE Brut
TAGS Biodiversité Eau Inde Lac Pollution
Axel Leclercq
Responsable de Rédaction Associé, POSITIVR - Journaliste issu de la presse écrite, j'ai été formé par ESJ Médias. J'ai rejoint POSITIVR en avril 2015 pour donner la parole à ceux qui croient en l'avenir, à ceux qui résistent au fatalisme, à ceux qui nous inspirent, à ceux qui nous amusent et à ceux qui nous montrent le chemin de la transition à venir.
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1152879160232226816
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Julien Delalande @JulienDelalande· 8m
Nord #Inde #RevitalisationDesLacs asséchés, pollués, urbanisés, déchets, risque du #JourZéro (capitale sans eau& gouv freine / #Écologie + implication + éducation ds habitants
Selon #RamveerTanwar
.#CoÉco #Lacs #Dépollution #Écosystème AVEC la #Population, pas CONTRE eux @Survival
Raphael Souchier @RaphaelSouchier
· 1h
Grâce à lui, les lacs reprennent vie. Des transformations impressionnantes. (VIDÉO) (link: https://positivr.fr/inde-sauve-lacs/) positivr.fr/inde-sauve-lac…
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53 minutes
Quand la civilisation menace l'environnement... retour à la chasse et la cueillette. Entretien avec James C. Scott autour de son livre "Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats".
James C. Scott, anthropologue et professeur de sciences politiques à l'université Yale, USA. © Radio France / Giv Anquetil
On a tous en tête des souvenirs d’école sur les débuts de l’Histoire avec un grand H. Quelque part entre le Tigre et l’Euphrate il y a 10 000 ans, des chasseurs-cueilleurs se sont peu à peu sédentarisés en domestiquant les plantes et les animaux, inventant dans la foulée l’agriculture, l’écriture et les premiers Etats. C’était l’aube de la civilisation et le début de la marche forcée vers le progrès.
Cette histoire, James C. Scott, anthropologue anarchiste et professeur de sciences politiques, l’a enseignée pendant des années à ses élèves de l'Université de Yale. Mais les découvertes archéologiques dans l’actuel Irak des dernières années l’ont amené à réviser complètement ce « storytelling » du commencement des sociétés humaines, et par là même remettre en question notre rapport au monde dans son dernier livre : Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats (Ed. La Découverte).
Alors même que climat et biodiversité sont aujourd’hui plus que jamais menacés par les activités humaines, James C. Scott propose de réévaluer l'intérêt des sociétés d’avant l’Etat et l’agriculture. Car ces chasseurs-cueilleurs semi-nomades ont longtemps résisté face aux civilisations agraires, basées sur les céréales et qui, en domestiquant le monde, se sont domestiqués eux-mêmes, en appauvrissant leur connaissance du monde.
Un reportage de Giv Anquetil.
Les liens
James C. Scott : « Le monde des chasseurs-cueilleurs était un monde enchanté » (Le grand entretien) par Jean-Christophe Cavallin, Diakritik
Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Réflexions sur l’effondrement, Corinne Morel Darleux, Editions Libertalia
"Amador Rojas invite Karime Amaya" Chapiteau du Cirque Romanès - Paris 16, Paris. Prochaine séance le vendredi 14 juin à 20h.
Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats, James C. Scott (Editions La Découverte)
Eloge des chasseurs-cueilleurs, revue Books (mai 2019).
HOMO DOMESTICUS - JAMES C. SCOTT Une Histoire profonde des premiers États [Fiche de lecture], Lundi matin
Bibliographie de l'association Deep Green Resistance
Programmation musicale
"Mesopotamia"- B52's
"Cholera" - El Rego et ses commandos
16h40
Le focus de la semaine
La cueillette des aspergettes enquêtes et documentaires biodiversité écologie préhistoire nourriture cuisine
L'équipe Giv Anquetil Reporter Antoine Chao Reporter/producteur Charlotte Perry Reporter Clément Nouguier Réalisateur June Loper Attachée de production
Thèmes associés : Société biodiversité nature archéologie préhistoire fouilles archéologiques Environnement Histoire Sciences enquêtes et documentaires recherche écologie réchauffement climatique Gaz à effet de serre
55 minutes
Comment faire de la nature un projet politique et repenser la gestion des problèmes environnementaux ? (rediffusion du dossier du 14 décembre 2017)
L’attitude des Français vis-à-vis de la nature est très différente celle de nos voisins germanophones et anglophones...
C'est le constat que fait Valérie Chansigaud dans son livre intitulé Les Français et la nature, Pourquoi si peu d’amour ? (publié aux éditions Actes Sud).
Comment expliquer cette désaffection ?
Pourquoi est-il si difficile de mobiliser les Français pour la sauvegarde de la faune et de la flore ?
Pour cette historienne des sciences et de l'environnement, l’intérêt pour la nature s’accompagne toujours d’une dimension sociale et politique.
Pour Valérie Cabanes, il faudrait donc l’humanité retrouve son rôle originel : celui de gardienne de la Terre pour vivre « en harmonie avec la nature ». Juriste, elle appelle à une métamorphose du droit international pour mieux protéger la planète Terre et ses habitants.
Les invités
Valérie Chansigaud Historienne des sciences et de l'environnement
Valérie Cabanes Juriste, porte-parole du mouvement citoyen « End Ecocide on Earth »
Les références
Les Français et la nature, Pourquoi si peu d’amour ? écrit par Valérie Chansigaud (Actes Sud)
Homo natura, En harmonie avec le vivant écrit par Valérie Cabanes (Buchet Chastel)
Un nouveau droit pour la Terre : Pour en finir avec l'écocide écrit par Valérie Cabanes (Seuil)
T :
... les premiers peuples qui regardaient leur place sur terre comme une place qui n'est que complémentaire, qui est la place d'un frère ou d'une soeur, par rapport aux arbres, aux plantes, aux animaux.
J : on en est lui car aujourd'hui on se place au dessus de la pyramide du vivant, quand même.
VC : tout à fait, on place le règne humain au dessus de l'animal, puis du végétal, puis du minéral. C'est très intéressant de voir qu'en droit, ce règne existe aussi.
J: ça biaise complètement les rapports çà la nature selon vous, cette domination autoproclamée de l'humain ?
VC: ça nous permet de regarder la terre comme un puit infini de ressources au lieu de la regarder comme une entitté vivante ... ça nous fait oublier nos liens d'interdépendance. Et si je reviens à ce que geuth?? disait au 19è siècle qui était aussi un naturaliste et un poête, un des premiers théoriciens des systèmes, nous avons oublié que nous sommes dans un écosystème qui est un TOUT supérieur à la somme de ses parties parce que l'écosystème terre est constitué de sous-systèmes et que nous ne sommes finalement qu'un des tout petits écosystèmes nécessaires à l'équilibre de l'ensemble ... au néolithique ... vision anthropocentrée ... on a perdu la vision holistique du monde, ce qui n'est pas le cas des peuples premiers. Même le droit doit évoluer aujourd'hui vers cela. ...