Mis à jour le 23 mai 2024 à 18h25 - Durée de lecture : 4 minutes Clés : Climat
Les fortes précipitations du printemps en France s’expliquent par le réchauffement de l’atmosphère. Cette situation devrait se reproduire à l’avenir, accompagnée d’étés de plus en plus secs.
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un symptôme », assure le climatologue Robert Vautard. Une loi physique, la formule de Clausius-Clapeyron, est à l’origine de ce phénomène.
Des événements de plus en plus extrêmes
Que dit-elle ? « À l’augmentation de température de 1 °C, correspond une augmentation de l’humidité de l’atmosphère de 7 %, poursuit le directeur de l’Institut Pierre-Simon-Laplace. Autrement dit, à mesure que le climat se réchauffe, la vapeur d’eau stockée au-dessus de nos têtes se multiplie. » Or, l’air ayant une certaine capacité à contenir celle-ci, une fois le seuil dépassé, elle finit par se condenser, former des nuages et se transformer en pluie. « Résultat : le cycle de l’eau est accéléré par le changement climatique et les précipitations sont plus fréquentes. »
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Les inondations plus fréquentes au printemps
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Commençons par exclure le bitume et le béton des parkings. Ce sera certes cher, mais de grands volumes d’eau pourront ainsi être absorbés. »
Site classé en plein cœur de l’Hérault et du Languedoc, le lac du Salagou est mis à mal par le manque de pluie. Dans ce ...
Connu / TG le 16/02/24 à 22:09
Christophe Cassou@cassouman40 · 10 déc.
... (filament d'air contenant bcp d'eau se détachant des tropiques avec pour exutoire la 🇫🇷) en lien avec un couple de dépressions sur Royaume-Uni+Atlantique central & un anticyclone sur Maroc, qui trace le lit de la riv
#vigilanceOrange
Image de la terre - 4 - 55 - 160 - 26k
Dans le désert
Agronome spécialiste des agricultures dites innovantes, auteur de plusieurs ouvrages, dont « Éloge du ver de terre, tome 2 » (Le jardin vivant, 2023), Christophe Gatineau regrette que le gouvernement réponde à la demande de moratoire sur le développement des mégabassines par le bruit des bulldozers et des pelleteuses.
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Le Convoi de l’eau est une manifestation itinérante qui s’est déroulée du 18 au 26 août 2023. Organisée par deux ONG, Bassines non merci et Les Soulèvements de la Terre ainsi qu’un syndicat agricole, La Confédération paysanne, cette manifestation a rassemblé un millier de participants, principalement des cyclistes. Ils sont partis d’un champ des environs de Sainte-Soline pour rejoindre le Champ-de-Mars à Paris
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Un peu d’histoire
A la suite de la sécheresse de l’été 2019, le gouvernement a autorisé la création d'une soixantaine de mégabassines. Le ministre de l'Agriculture justifie ainsi sa décision sur le plateau de Cnews : « On ne va pas regarder la pluie tomber du ciel pendant six mois et la chercher les six autres mois de l’année. » Un argument dérisoire, mais fondateur des mégabassines. Il s’agit de la théorie des hivers pluvieux, une théorie qui tombe à l’eau s’il pleut au printemps et tombée en désuétude depuis l’intensification du cycle de l’eau.
En effet, le 12 juin de la même année, une étude internationale concluait que le cycle de l'eau, tel que nous l'avions toujours connu, n'existe plus. L'activité humaine a altéré son cycle de la même manière qu'elle a altéré le climat. À titre d’exemple, on consomme entre 3 et 5 litres d’eau potable pour évacuer 0,3 litre d’urine composé à 95 % d’eau en Occident ! Et en France, on consomme l’équivalent de 3 mégabassines d’eau potable par jour pour uriner et déféquer dedans.
Pour enfoncer le clou, le 15 mars 2023, Michèle Rousseau, PDG du BRGM, l’établissement public en charge d’expertiser l’impact des mégabassines sur la ressource eau, a déclaré lors d’une audition devant les parlementaires que leurs études étaient surinterprétées. En d'autres termes, qu’on en exagère le contenu, car elle a expliqué que les chercheurs du BRGM avaient oublié de prendre en compte l’impact du réchauffement climatique et des activités humaines dans leurs expertises.
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Le ministre a juste omis de dire que l’eau n’est pas retenue, mais pompée dans des nappes dont le niveau est toujours plus bas que prêt à déborder.
Un état de confusion
Mais là où l’État devient « schizophrène », c’est qu’il continue à faire supprimer des retenues datant parfois de plusieurs siècles au nom de la continuité écologique des cours d’eau (décret n°2007-1760 du 14/12/2007). D'un côté, l'État paie pour supprimer, et de l'autre, il paie pour créer des "étangs" artificiels remplis avec de l'eau potable... Comprenne qui pourra.
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Ajoutons à cet état de confusion qu’en 2019, le gouvernement a assoupli la législation en diminuant le niveau minimum des rivières pour augmenter celui des retenues (décret n° 2019-827). Et en 2018, c'était la carte des cours d'eau qui avait subi une sévère cure d’amaigrissement avec la suppression de quelques milliers de ruisseaux. Mais les supprimer des cartes ne veut pas dire qu’ils n’existent plus, c’est juste les exclure de la législation afin de pouvoir les assécher ou les polluer sans crainte.
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L'agriculture a besoin d’eau, mais elle a aussi besoin, comme l’ensemble des citoyens, de solutions durables et de consensus scientifiques robustes.
Reportage — Agriculture - Mis à jour le 7 juillet 2023 à 15h16 - Durée de lecture : 10 minutes
Photo Dans ce jardin partagé, Pierre Hénon rationne l'eau pour cultiver son potager. - © Mathieu Génon / Reporterre
Récupérer l’eau de pluie, semer différemment dans l’année, utiliser du compost humide... Des jardiniers partagent leurs astuces pour gérer les cultures lorsque l’eau manque.
Hauts-de-Seine, reportage
... Pierre Hénon, passionné par la biologie du sol ... MSV, l’acronyme de maraîchage sur sol vivant ... Olivier Puech ... Hérault ... Le Potager d’Olivier https://www.youtube.com/@LepotagerdOlivier/videos ...
Paillage et ombrage
... des ombrages amovibles, comme des canisses, des filets d’ombrage (en plastique, vendus en magasin) ou des voiles d’ombrage fabriqués avec une toile ou un simple drap.
... des légumes racines — betteraves, céleris, radis noirs ... graines anciennes ... des variétés nouvelles pour un climat nouveau
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Adapter la surface de culture à la quantité d’eau de pluie récupérée
Didier Helmstetter ... Auteur du livre à succès Le Potager du paresseux, l’ingénieur agronome a publié en 2022 la suite : Le Potager du paresseux frappé par le changement climatique. Dans ses conférences et vidéos, il plébiscite le mulch, à savoir un généreux paillage de foin. Cette technique lui permet de réduire son intervention au minimum : pas de travail de la terre, pas d’ajout de compost, réduction des « mauvaises » herbes, conservation de l’humidité, protection du sol ... le « loto potager » en semant plus tôt et en quantité. Si la météo s’avère clémente, la production sera très abondante. Dans le cas contraire, il a toujours l’espoir d’une récolte, même maigre. Il mise aussi sur les légumes qui ne montent pas en graines en cas de sécheresse, « comme le poireau ou les côtes de bettes qui attendront la première pluie pour repartir » ... réduire la perte d’eau par tous les moyens : en favorisant la rétention d’eau dans le sol, en limitant le phénomène d’évaporation et en récupérant la moindre goutte. Olivier a par exemple installé un évier dans son potager afin de récupérer toute l’eau de lavage de ses légumes ...
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?56pE4A
Tr.: ... *Stocker dans la végétation
- L’agriculture syntropique ou agroforesterie successionnelle est née au Brésil. Elle a été conceptualisée dans les années 80 par Ernst Götsch, agriculteur et chercheur suisse, qui
a tout au long de sa vie développé des techniques qui concilient production agricole et régénération du paysage et des sols au Brésil. - Anaëlle THERY à Fleurac (24). En France des pionniers de la syntropie, comme Anaëlle THERY, se
sont regroupés au sein du Hub Syntropique, un projet porté par l’Ecole d’Agroécologie Voyageuse. - « C'e st dans un désert américain, que je réalisais soudain que la pluie ne tombe pas des cieux ; elle provient du sol. La formation des déserts n'e st pas due à l'absence de pluie ; mais plutôt, la pluie cesse de tomber parce que la végétation a disparu. » Masanobu Fukuoka
Stocker dans les cycles évaporation / condensation
Connaissez-vous le phénomène des « rivières volantes » en Amazonie ?
Motif fuyant centrifuge / Motif condensateur centripète
Ces paysages sont capables de créer des courants ascendants qui renvoient l’humidité du sol vers l’atmosphère et forment les nuages.
Source : Comprendre les cycles hydrologiques et cultiver l’eau - Jean-Luc Galabert, juillet 2022
Des bactéries qui créent la pluie
Température
70 à 100% des gouttes de pluie, flocons de neige ou cristaux de glace sont formées à partir d’un noyau de condensation biologique.
Source : Biological Rainfall triggers, C. Morris - INRAE, 2017 - https://www.youtube.com/watch?v=gFyNMUY1zgA
Des plantes condensatrices
Dans les systèmes multi-étagés, l’activité de condensation peut permettre de recycler autant d’eau que l’ensemble des précipitations de l’année.
Source : Comprendre les cycles hydrologiques et cultiver l’eau - Jean-Luc Galabert, juillet 2022
Un guide et allié ultime : le castor
Dans son rapport de 2022, le GIEC préconise la réintroduction des castors comme solution pour lutter contre le réchauffement climatique (et pas seulement ses effets).
Source : https://www.sauvonsleau.fr/ article de Chris E. Jordan et Emily Fairfax, traduit par Suzanne Husky et Hervé Covès
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Nous allons devoir repenser l’aménagement du territoire dans sa globalité, afin d’organiser nos paysages en « boîtes à oeufs », mais aussi protéger le castor et accompagner son retour dans
toutes nos rivières...
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Clémence Guetté @Clemence_Guette
5 d’entre eux seront bientôt atteints.
Le capitalisme est incompatible avec notre survie / lemonde.fr
Antarctique, coraux… cinq points de bascule climatique pourraient être franchis avec le niveau de...
Dans une étude publiée vendredi dans « Science », des chercheurs identifient seize points de rupture entraînant un emballement mondial ou régional. Ils estiment que cinq d’entre eux pourraient être...
320 - 377 - 684
Confirmés par https://twitter.com/ClemSenechal/status/1568165366295035904
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Clément Sénéchal @ClemSenechal
Pendant ce temps-là, le système Terre aurait potentiellement franchi 5 points de bascule (à +1,1°C) et pourrait en franchir 5 autres dès +1,5°C de hausse des températures. Avec des conséquences chaotiques.
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11:12 AM · 9 sept. 2022 - 179 Retweets- 5 Tweets cités - 257 J'aime
Ceux en cours de franchissement :
- Disparition de la calotte glaciaire du Groenland
- Hausse importante du niveau de la mer
- Effondrement d'un courant clé dans l'Atlantique Nord
- Perturbation majeure des pluies
- Fonte brutale du pergélisol (riche en carbone)
*Source 👇World on brink of five ‘disastrous’ climate tipping points, study finds
Giant ice sheets, ocean currents and permafrost regions may already have passed point of irreversible change
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Climat
A Niort, un parc animalier tente depuis 2015 de sauver un oiseau sauvage menacé d’extinction.
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l’outarde canepetière a un rôle important. Cet oiseau sauvage et agricole est considéré comme une « espèce parapluie ». C’est-à-dire que sa sauvegarde va aussi aider à protéger d’autres espèces. Mais depuis les années 70, les populations d’outardes ont diminué de 60%. En cause : l’urbanisation et l’intensification de l’agriculture. Alors grâce à une mission de préservation, un parc animalier, le Zoodyssée de Niort, tente depuis quelques années d’endiguer l’extinction de l’espèce. Une action qui s’inscrit dans un programme d’actions plus global impliquant de nombreux acteurs de terrain comme des associations, des chasseurs, des agriculteurs et l’Etat.
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Connu / https://wegreen.fr/group/revue-de-presse-greenpeace/publication/revue-de-presse-du-10-decembre-2019
Pour mieux gérer les eaux pluviales urbaines
Parapluie évalue et compare près de 200 000 solutions différentes, constituées de un ou plusieurs ouvrages, de façon à proposer les solutions techniques les mieux adaptées au contexte et à vos préférences. Il permet d'optimiser les dimensions des ouvrages et donc de faire des économies.
Depuis 150 ans la méthode traditionnelle de gestion des eaux pluviales consiste à les évacuer au plus vite de la ville par le réseau d’assainissement. Cette solution pose de nombreux problèmes : elle aggrave les risques d’inondation graves dans les centres villes et accroit l’importance des crues des rivières à l’aval ; elle contribue fortement à polluer les milieux aquatiques ; elle coûte très cher en investissement et en maintenance. De plus elle transforme l’eau de pluie qui constitue une ressource précieuse, en un déchet et en une menace.
De plus en plus de collectivités interdisent ou limitent les rejets d’eau de pluie dans le réseau d’assainissement et imposent de mettre en œuvre des solutions alternatives beaucoup plus durables qui consistent à gérer toute goutte d’eau de pluie au plus près de l’endroit où elle tombe. De façon pratique, il s’agit de conserver l’eau pour la réutiliser, de l’infiltrer ou de la stocker provisoirement de façon à la restituer ensuite lentement au milieu naturel.
Au-delà de l’obligation réglementaire, il y a 6 excellentes raisons de gérer l’eau de pluie à la parcelle :
Parce que c’est bon pour votre confort et votre santé
Un arbre de taille moyenne peut évaporer jusqu’à 500 litres d’eau par jour. Cette évaporation absorbe de la chaleur et abaisse localement la température de plusieurs degrés.
Mettre beaucoup d’eau à la disposition de la végétation est un moyen extrêmement efficace et économique de climatiser votre environnement immédiat.
Parce que c’est bon pour les milieux naturels
Dans les systèmes traditionnels de gestion des eaux de pluie par réseau, les eaux pluviales propres sont mélangées aux eaux usées. Par temps de pluie les débits qui arrivent aux stations d’épuration augmentent de façon extrêmement importante et il devient obligatoire de rejeter une partie du mélange eau usée- eau pluviale sans aucun traitement. Cette pollution est une des causes principales de la dégradation de la qualité des fleuves et des rivières.
Parce que ça diminue les risques d’inondation
En cas de pluie intense, les volumes d’eau produits par le ruissellement sur les surfaces imperméables sont extrêmement importants (300 à 400 m3 par hectare et par heure). Si ces flux sont rejetés dans un réseau, celui-ci les concentre très vite dans les points bas des villes et la capacité des conduites devient souvent insuffisante. Les inondations par débordement de réseau d’assainissement sont en cause dans près de 60% des inondations reconnues comme catastrophes naturelles.
Parce que c’est bon pour votre jardin
La végétation a besoin d’eau. Plus elle en dispose et mieux elle se porte. Infiltrer l’eau de pluie dans son jardin permet de la maintenir en excellente santé en diminuant les besoins d’arrosage.
Parce que c’est bon pour votre portefeuille
Un branchement au réseau coûte très cher. Le branchement des eaux usées est nécessaire. Raccorder les eaux pluviales au même réseau ou à un réseau différent impose un second branchement qui peut parfaitement être évité. De plus la gestion des eaux de pluie à la parcelle peut permettre de faire des économies importantes sur la facture d’eau.
Parce que c’est bon pour la ressource en eau
L’eau est de plus en plus considérée comme une ressource rare et précieuse. Il est donc tout à fait stupide de transformer l’eau de pluie, qui est à l’origine de cette ressource, comme un déchet dont il faut se débarrasser au plus vite. Récupérer l’eau de pluie pour son usage personnel ou l’infiltrer dans le sol et réalimenter ainsi les ressources souterraines constituent donc des solutions de bon sens.