Site classé en plein cœur de l’Hérault et du Languedoc, le lac du Salagou est mis à mal par le manque de pluie. Dans ce ...
Connu / TG le 16/02/24 à 22:09
830 k abonnés - 2,8k+ - 66 439 vues - 915 commentaires #Ecologie #Eau #Sécheresse
Doit-on s’habituer au manque d’eau ? Chaque année, la situation est de plus en plus tendue et alarmante. La sécheresse de 2022, a été la plus grave dans le pays depuis au moins un demi-siècle. Elle a révélé à quel point la France n’était pas préparée.
Et l'inimaginable est arrivé. Plus de 700 communes ont eu des problèmes d’approvisionnements en eau potable et des mesures exceptionnelles ont dû être mises en place pour ravitailler les habitants par camion citerne ou distribution de bouteilles.
Cette année, cela pourrait être encore pire. Après une sécheresse hivernale inédite et alors que l’été 2023 est déjà entamé, 68% des nappes phréatiques ont un niveau inférieur à la normale. Début juillet, 70 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau. Tout ceci risque d’augmenter encore les tensions sur la répartition de l’eau qui ont émergé l’été dernier mais aussi cette année avec notamment les manifestations contre les méga bassines. Pour Charlène Descollonges, hydrologue, “La question de l’eau est éminemment politique et démocratique. Nous devons apprendre à la gérer collectivement pour éviter les conflits, tout en y associant l’ensemble du vivant”
Alors que faudrait-il faire aujourd’hui pour se préparer aux pénuries d’eau et les éviter au maximum ? Le plan eau du gouvernement est-il à la hauteur ? Et comment mieux gérer la répartition de ce bien commun ?
Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Charlène Descollonges.
Pour aller plus loin :
Entretien Blast avec Emma Haziza “Manque d’eau : comment éviter la catastrophe ?”
• MANQUE D'EAU : COMMENT ÉVITER LA CATA...
https://charlene-descollonges.fr/
L'Eau Fake or Not : https://www.interforum.fr/Affiliation...
Le cours SATOR sur les enjeux de l'eau : https://www.sator.fr/cours/les-enjeux...
Pour une Hydrologie Régénérative : https://hydrologie-regenerative.fr/
Assemblée populaire du Rhône : https://www.assembleepopulairedurhone...
Ma Rivière c'est moi : https://www.wildlegal.eu/rivieres-sau...
Journaliste : Paloma Moritz
Montage : Alexandre Cassier
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
france-3 Science & santé 1 h 56 min Français tous publics Vidéo sous-titré
Disponible jusqu'au 21/10/23
Alors que les nappes phréatiques sont au plus bas, alors que la guerre des "bassines" agricoles fait rage, que des mesures de restriction ont été prises dès cet hiver dans certains départements, comment faire face au manque d'eau qui s'annonce pour l'été 2023 ? Qui sera touché par des restrictions ? Des salles de bain aux piscines, des jardins aux champs de maïs, Jamy s'engage dans une grande enquête à travers la France. Il remonte à la source, jusqu'aux nappes phréatiques. L'eau devient rare et précieuse. Comment ne pas la gaspiller et bien la partager entre tous les utilisateurs ? Le prix de l'eau va-t-il augmenter ? Peut-on rendre potable l'eau de mer ?
Les étés se suivent et se ressemblent. Nappes phréatiques en détresse, alertes sécheresse. Comment mieux faire face au manque d'eau récurrent ? C'était le thème de l'émission DISPUTANDUM.
De plus en plus, le grand public prend conscience et subit lui aussi le manque d’eau. Outre les désormais très classiques restrictions d’eau de l’été, quelles sont nos marges de manœuvre ? Nos techniques sont-elles à la hauteur des enjeux ? Participent-elles à la fuite en avant qui nous éloigne de la nécessaire sobriété ?
Pour évoquer ces questions, ont débattu avec nous :
- Sylvain Delzon, directeur de recherche en écophysiologie des plantes à INRAE et à l’Université de Bordeaux
- Christiane Queyreix, militante Greenpeace
- Jean-Emmanuel Gilbert, directeur développement et cofondateur d’Aquassay
- Vincent Bretagnolle, directeur de recherche au CNRS au sein du Centre d'études biologiques de Chizé (Deux-Sèvres)
Les enjeux de la consommation d'eau
Presque trois mois après les manifestations de Sainte-Soline, les anti-bassines, opposés à ces grandes réserves d’irrigation à ciel ouvert, ne désarment pas. Dans la Vienne, le rapport Hydrologie Milieux Usages Climat, qui préconise entre autres les volumes des prélèvements agricoles, en tenant compte de la ressource en eau, est au cœur d’une nouvelle bataille... L'occasion pour nous de questionner la pertinence de ces réserves polémiques.
L'action des pouvoirs publics
À l'échelle des communes ou des agglomérations, des pistes de réflexion émergent. Le réemploi des eaux usées à destination de l'industrie, ou de celles des piscines et patinoires pour arroser les espaces verts.
Les particuliers ne sont pas oubliés, leurs achats de récupérateurs d'eau font l'objet de coups de pouce financiers.
L'heure est à la chasse au gaspillage ! C'est le cœur de métier d'Aquassay. Au fil de leurs missions, ces experts de la gestion de l'eau ont pu observer jusqu'à 60 % d'eau "perdue" à l'échelle d'une entreprise.
Nos paysages changent
Contraints par les fortes chaleurs, jardiniers amateurs, agriculteurs et gestionnaires de forêts observent le dépérissement des espèces trop sensibles et la progression d'autres, plus adaptées à la sécheresse.
Parfois cela suppose de recourir à plus de pesticides, une équation financière et environnementale complexe.
Il y a aussi des raisons d'espérer, le retour des ollas en est un symbole. Cette pratique d'irrigation ancestrale qui consiste à enterrer une jarre en argile remplie d'eau nous rappelle que le meilleur moyen d'économiser l'eau est de s'appuyer sur la nature et de favoriser le maintien d'un cycle de l'eau.
Quelle est la "fuite" prioritaire ?
Que pèsent les piscines, les golfs dans nos consommations d'eau ? Ces symboles de confort ou de loisirs sont ciblés par les militants alors que l'agriculture et l'industrie restent les activités les plus assoiffées.
Finalement, il semble que les réels progrès pour économiser l'eau ne soient réalisés que lorsqu'ils coïncident avec des intérêts économiques.
Clés : environnement agriculture économie société finances sécheresse météo politique
Rubriques Politique Rassemblement national
Face aux vagues de sécheresse sur leurs terres électorales, des élus du parti de Marine Le Pen relativisent l’ampleur du réchauffement climatique, opposant le « bon sens paysan » au « catastrophisme » des scientifiques.
Par Clément Guillou (envoyé spécial à Limousis, Narbonne (Aude) et Perpignan)
Temps de Lecture 7 min. - Article réservé aux abonnés
Photo : Georges Puig, viticulteur et conseiller municipal RN délégué à la gestion de l’eau de la ville de Perpignan, a organisé une procession en l’honneur de saint Gaudéric pour implorer la pluie, le 18 mars 2023. JC MILHET / HANS LUCAS
...
Lire l’entretien : La sécheresse hivernale, un phénomène dans « la poursuite du cycle infernal typique du réchauffement climatique » https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/02/20/la-secheresse-hivernale-un-phenomene-dans-la-poursuite-du-cycle-infernal-typique-du-rechauffement-climatique_6162608_3244.html
...
« Cet été, on saura quoi dire »
On objecte que lesdits experts sont unanimes sur le caractère irréversible du changement, de la tendance longue, annoncée depuis des décennies, et de la responsabilité humaine. Christophe Barthès répond : « Il y a quand même des scientifiques qui disent que l’homme n’y est pour rien, mais est-ce qu’on leur laisse la parole ? » Il convoque la figure du grand-père, qui planta les vignes que lui-même a dû se résoudre à arracher, cet hiver : « Il disait qu’au temps des rois ils étaient en chemise, même en hiver. Il faisait déjà chaud, pourtant il n’y avait pas d’industrie ou de voitures pour changer le climat. » Dans le doute, il a tout de même engagé un chargé de mission pour réfléchir à la question. D’autres députés RN, comme le Varois Frédéric Boccaletti ou Jérôme Buisson, élu dans l’Ain, commencent à s’intéresser à la question. Pour être capables, un jour, de développer un discours allant au-delà de la dénonciation de l’« écologie punitive ».
Il vous reste 73.69% de cet article à lire.
...
Connu / https://twitter.com/cassouman40/status/1647208367885103105
"
Christophe Cassou @cassouman40 · 15 avr.
Zéro élu @RNational_off lors de rencontres avec scientifiques a Paris @AssembleeNat, 0 a Perpignan sur enjeux #eau.
Partout ds le monde & ds l'histoire, l’extrême droite au pouvoir ment a ses électeurs pour protéger ses intérêts. Maintenant sur le #Climat
41 - 299 - 625 - 53,3k
"
Connue / https://twitter.com/F3PoitouChtes/status/1558108859960541184
"
Vous avez retweeté France 3 Poitou-Charentes @F3PoitouChtes · 12 août
Le manque d'eau douce empêche les moules de bouchot de pousser. La récolte est fortement perturbée dans la baie de l'Aiguillon.
Explications - 0 - 6 - 2
"
Le projet Aume Couture va être présenté par les 2 porteurs de projets à savoir la Chambre d’ Agriculture 16 et l’EPTB ( établissement public territorial de bassin) lors de la CLE du 7 /11.
En tant que VP le manque d’eau à l’étiage est un problème
...
points importants ont été laissés de côté dont l’eau potable ( périmètre de protection, qualité, gestion), la qualité de l’eau en général et la présentation de ce projet aux EPCI et PETR, L’incidence du changement climatique et le modèle agricole productiviste n’ont pas été remis en question
...
en lien avec les assos PCN, que choisir, la fédé de la pêche, LPO… L'Asa des irrigants sollicite une aide du Conseil Départemental et de la Région