Reportage — Agriculture - Mis à jour le 7 juillet 2023 à 15h16 - Durée de lecture : 10 minutes
Photo Dans ce jardin partagé, Pierre Hénon rationne l'eau pour cultiver son potager. - © Mathieu Génon / Reporterre
Récupérer l’eau de pluie, semer différemment dans l’année, utiliser du compost humide... Des jardiniers partagent leurs astuces pour gérer les cultures lorsque l’eau manque.
Hauts-de-Seine, reportage
... Pierre Hénon, passionné par la biologie du sol ... MSV, l’acronyme de maraîchage sur sol vivant ... Olivier Puech ... Hérault ... Le Potager d’Olivier https://www.youtube.com/@LepotagerdOlivier/videos ...
Paillage et ombrage
... des ombrages amovibles, comme des canisses, des filets d’ombrage (en plastique, vendus en magasin) ou des voiles d’ombrage fabriqués avec une toile ou un simple drap.
... des légumes racines — betteraves, céleris, radis noirs ... graines anciennes ... des variétés nouvelles pour un climat nouveau
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Adapter la surface de culture à la quantité d’eau de pluie récupérée
Didier Helmstetter ... Auteur du livre à succès Le Potager du paresseux, l’ingénieur agronome a publié en 2022 la suite : Le Potager du paresseux frappé par le changement climatique. Dans ses conférences et vidéos, il plébiscite le mulch, à savoir un généreux paillage de foin. Cette technique lui permet de réduire son intervention au minimum : pas de travail de la terre, pas d’ajout de compost, réduction des « mauvaises » herbes, conservation de l’humidité, protection du sol ... le « loto potager » en semant plus tôt et en quantité. Si la météo s’avère clémente, la production sera très abondante. Dans le cas contraire, il a toujours l’espoir d’une récolte, même maigre. Il mise aussi sur les légumes qui ne montent pas en graines en cas de sécheresse, « comme le poireau ou les côtes de bettes qui attendront la première pluie pour repartir » ... réduire la perte d’eau par tous les moyens : en favorisant la rétention d’eau dans le sol, en limitant le phénomène d’évaporation et en récupérant la moindre goutte. Olivier a par exemple installé un évier dans son potager afin de récupérer toute l’eau de lavage de ses légumes ...
Huit familles installées dans la Plaine d’Aunis, près de La Rochelle, en Charente-Maritime, ont ouvert leurs potagers pour y mesurer la présence de pesticides. Cette initiative a été financée par des dons suite à une mobilisation 100 % citoyenne.
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Julie Méric (à droite) et Christophe Friand ont fondé le collectif « Pour la fin du prosulfocarbe en pays d'Aunis » qui fait analyser les légumes des jardins jouxtant de grandes exploitation céréalières aux portes de La Rochelle. LP/Fabien Paillot
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suite à la publication du bilan annuel d’Atmo Nouvelle-Aquitaine.
Cet observatoire régional, qui possède un capteur à Montroy, venait alors de révéler des « niveaux [de prosulfocarbe] encore jamais observés en France ». Second herbicide le plus utilisé dans le pays après le glyphosate, cette molécule suscite depuis un émoi considérable et de vives inquiétudes dans cette plaine céréalière, l’une des plus fertiles en Europe.
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le succès inattendu de l’appel aux dons permettra finalement de rechercher près de 400 molécules, souligne Christophe Friand, l’un des membres du collectif.
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État d'urgence
Clés : Écologie
L'effondrement de la biodiversité et le réchauffement climatique provoquent une crise et posent la problématique de la résilience face au choc écologique. Dans son livre, "La révolution du potager, manuel d'écologie individuelle et collective", la militante écologiste Béné présente le potager comme un refuge politique, où il est possible de construire cette résilience, individuellement et collectivement.
Le jardin est-il un objet politique ? C'est en tout cas le postulat de Béné, une militante écologiste, féministe et libertaire bretonne qui écrit le livre La révolution du potager manuel d'écologie individuelle et collective.
Sur le plateau du Média, l'autrice raconte de quelle manière son potager devient un lieu de résistance et de réflexion politique. Un refuge également à l'heure du dérèglement climatique et de l'effondrement de la biodiversité mais aussi de l'agriculture intensive utilisant des pesticides et des méthodes destructrices. Au contraire, son potager est un espace de résilience qui lui permet de s'extirper de certains rapports de classe, marchands et de consommation. A travers l'objet du jardin, Béné interroge l'alimentation et l'agriculture dominante en France. Elle questionne les privilèges, notamment coloniaux et rappelle les liens entre notre consommation alimentaire, notre économie agricole et l'impérialisme.
C'est aussi de cela que Béné tente de s'échapper lorsqu'elle cultive son jardin. Mais comme elle le rappelle : pour définitivement s'extirper des rapports capitalistes et coloniaux, il faut se mobiliser collectivement. Le potager n'est qu'un départ pour semer la révolution.
Ce livre est donc un appel à la résistance. Résistance d'autant plus urgente que de nombreux jardins deviennent des zones à défendre. Souvent menacés, comme le jardin des vertus à Aubervilliers, ou détruits comme celui de l'Engrenage à Dijon, ces espaces sont l'objet de luttes contre l'artificialisation des sols et l'urbanisation massive.
La révolution du potager est donc un "ouvrage hybride entre livre de jardinage, de cuisine et essai d'écologie".
Tr;: ... sexisme, racisme, validisme, ... expliquer mon cheminement, intégrer l'écologie dans ses modes de vie ... colibrisme (individualisme), vision plus systémique, action collective, impact politique, charge mentale / zéro déchets faire de son mieux, rencontrer l'autre, bien choisir ses graines, semences, pas hybrides F1, les récupérer, Ferme de Sainte-Marthe, biau geme, ne pas culpabiliser, écologie libertaire (réfléchir aux rapports de domination pour un monde plus juste, anticapitaliste), inspirée par ? zad le carnet en fait partie, zi en bord de loire, ya pas d'entreprise qui s'est positionnée pour l'instant et ya déjà plein de zones artificialisées libres ... /répression lutte contre l'agroindustrie réprimée en bretagne, pays de rey ? Livre d'espoir. inclure la lutte des classes, l'autonomie collective, ya des personnes mortes ou en prison, pessimisme combatif. Appel à la lutte.
Des idées simples, qui changent la vie, reproductibles ailleurs: c’est le thème du supplément "En quête de demain" que l’on vous a proposé hier dans le journal. En Charente aussi, des initiatives originales ont essaimé. Exemples.
- 2016 avec la création par la commune d’Alloue d’une Société coopérative d’intérêt collectif, une Scic, baptisée Terres en Chemin. Objectif: créer une réserve foncière pour permettre à de jeunes agriculteurs de s’installer en louant des terres à des retraités. ... années 2010, le maire de l’époque Jean-Jacques Catrain est parti du constat "du vieillissement de la population agricole, de l’importance de préparer le renouvellement et la difficulté de la transmission." S’ajoute, la volonté de lutter contre "l’agrandissement des fermes" et le risque que les terres d’élevages ne deviennent céréalières. Avec les "dégradations de l’environnement" qui vont avec. ... transmission et l’installation de jeunes en test pour les intégrer à la région", explique Christian Leduque, co-gérant de cette Scic qui a regroupé jusqu’à 50 hectares de terres ... des porteurs de projets, tel que Jenny Lhoir, une éleveuse de canards installée au lieu-dit Chez Grillaud ...
- Avec "Le potager d’à côté", il vous est possible de les vendre et même de les donner à des particuliers. La plateforme, conçue par la Charentaise Virginie Broncy en 2018 permet de consommer fruits et légumes de saisons, issus des jardins de particuliers, mais aussi de producteurs locaux. Et l’initiative née en Charente a bien grandi. 8.000 inscrits à travers la France dans 95 départements! https://www.lepotagerdacote.fr/
- Depuis 2015, la Recyclerie Avril, en Rouillacais, est devenue incontournable ... L’association récupère les dépôts d’objets à recycler à son local de la route de Boisbreteau, à Rouillac, les recycle, puis les revend ou les donne.
Lorsque cela est possible, un café associatif est ouvert, des ateliers zéro-déchets et des événements de sensibilisation à l’environnement sont organisés. "Cela marche hyper bien", s’enthousiasme Fanny Rondeau, l’une des créatrices ... 723 route de Boisbreteau, 16170 Rouillac
Connu / https://twitter.com/les_scop/status/1393110582300135424
"Les Scop @les_scop · 19h - 0 - 4 -3"
Damien Dekarz, visite commentée de son lieu en Corrèze - •1 juil. 2020 / Ethique TV
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Images et concept Stéphane Chatry
Post-production Flavien Moras Rédactionnel Pascale Geoffrois Développements web Stéphane Dion Production Artivism Contemporary Art
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Connue / https://framavox.org/d/SosltA3k/d-marrage-du-groupe-permaculture/1
plateforme internet trouver les fruits et légumes cultivés localement près d’un code postal, qu’ils soient en provenance des producteurs locaux mais aussi des jardins ou vergers de particuliers. L’objectif étant d’arriver à consommer local et donc responsable mais aussi de lutter contre le gaspillage alimentaire et de (re)créer des liens entre personnes d’un même quartier ou d’un même village.
Les producteurs eux aussi ont la possibilité de vendre leurs déclassés et surplus afin de lutter contre le gaspillage.
Comment soutenir cette démarche?
– Proposer vos surplus de jardins et arbres fruitiers, vous ferez des heureux(ses) c’est certain ! (si vous n’êtes pas intéressé(e) par l’aspect pécunier, vous pouvez reverser les gains générés à une association qui lutte pour la protection de l’environnement).
– Achetez les fruits et légumes sur Le Potager d’à côté c’est participer à la lutte contre le gaspillage alimentaire, consommer de bons fruits et légumes locaux et soutenir un producteur qui dédie son énergie et son temps à mieux vous nourrir.
– Parlez de la plateforme et motivez vos proches de passer à l’action 🙂
En 5 mois, près d’une tonne de fruits et légumes locaux vendus et 200 kilos de surplus pas allés à la poubelle
22 place du champs de mars Ruelle sur Touvre ( itineraire )