Coronavirus ; Éducation ; Guadeloupe
Mathilde Panot, députée et présidente du groupe France Insoumise à l’Assemblée Nationale, est l’invitée de Théophile Kouamouo.
Parmi les sujets abordés : la situation délétère en Martinique et en Guadeloupe qui se poursuit, la dérive liberticide du gouvernement avec le déploiement du pass vaccinal, ou encore la colère de la communauté éducative au lendemain d’une journée de grève et de manifestations de grande ampleur visant à dénoncer la gestion de la crise sanitaire dans les écoles par Jean-Michel Blanquer et le gouvernement.
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Dans ce 143e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon analyse la volonté de Blanquer de remplacer les épreuves du bac par le contrôle continu. Une décision qui, si elle est appliquée, aura pour effet de faire un bac à la carte en fonction des établissements scolaires et d'en finir avec l'égalité devant des épreuves et un diplôme nationaux. Le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale explique aussi pourquoi le baccalauréat a un lien avec la République sociale, du fait des droits qu'il ouvre pour l'accès aux formations universitaire, mais aussi des droits sociaux qui y sont associés dans les conventions collectives des travailleurs.
Jean-Luc Mélenchon revient ensuite sur le résultat des élections régionales, où l'abstention a connu de nouveaux records. Il parle en particulier de deux cas complètement ignorés par les médias hexagonaux : La Réunion et la Guyane où l'ont emporté les listes conduites respectivement par Huguette Bello et Gabriel Serville. Il explique pourquoi ces résultats sont le fruit de mouvements sociaux qui ont travaillé en profondeur les sociétés réunionnaise et guyanaises et qui ont trouvé un débouché politique de rupture incarné par des figures fortes et reconnues.
SOMMAIRE
00:00 : Intro
00:20 : Blanquer détruit le bac
17:44 : Régionales : La Réunion et la Guyane victorieuses !
LES LIENS
- Abstention record : il faut une 6e République : https://youtu.be/5vRGQv6lhLo
- Elections régionales : Le discours de victoire d'Huguette Bello : https://youtu.be/7jTGkpm02fo
- 20 Décembre : revivez la célébration de l'abolition de l'esclavage à Saint-Paul : https://youtu.be/7jTGkpm02fo
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Clémentine Autain était l'invitée du Talk ce lundi midi.
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Le 8 novembre dernier, Médiapart sortait ses premières révélations concernant les dépenses somptuaires de certaines personnes du syndicat "Avenir Lycéen", proche de la République en Marche. Plus de 20 000 euros d'argent public sur 65 000 de la subvention, dilapidé à l'aide de la carte bleu du syndicat, dans des hôtels et restaurant de luxe, des magasins, des bars.
Pour nous parler de ce scandale, nous avons reçu Antton Rouget, journaliste au service enquête de Mediapart, qui est à l'origine de ces révélations. Au cours de cette vidéo, Antton nous explique donc que le ministère de l'Éducation a reçu plusieurs alertes, mais n'a rien fait. Au contraire, ils ont même autorisé une nouvelle subvention de 30 000 euros pour 2021. Il aura fallu attendre les révélations de Médiapart, pour qu'une enquête soit lancée.
Loin de se saisir de la question et d'en prendre la mesure, le ministre de l'éducation Jean Michel Blanquer, a décidé de tout nier en bloc. Y compris, sa proximité avec ce syndicat, pourtant ouvertement favorable à sa politique, et composé de nombreux membres des jeunes avec Macron. Malheureusement (pour lui), Médiapart a aussi apporté par la suite la preuve de la très grande proximité entre le ministre et les dirigeants de ce syndicat, aggravant ainsi les faits reprochables au ministre de l'éducation.
Pour autant, celui-ci continue de tout nier en bloc, et accuse mediapart et libération, d'avoir initié une sorte de complot "d'ultra gauche" pour reprendre les mots de Jean Michel Blanquer. Encore une démonstration du caractère autoritaire de ce gouvernement.
Épinglé par Le Média il y a 3 jours
Pour ceux qui veulent plus de détails : les articles de médiapart auxquels se réfère la vidéo :
Durée de lecture : 5 minutes
Derrière l’accusation d’"islamo-gauchisme", les classes dirigeantes veulent cacher leur propre responsabilité dans le terrorisme islamique, lourde du fait de leurs liens avec les pétromonarchies et leur radicalisation néolibérale. Ce qui émerge, en fait, c’est un « capitalo-fascisme », qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques.
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l’abominable meurtre de Samuel Paty perpétré, sus au prétendu responsable de l’attentat, l’« islamo-gauchisme ». Pendant que les trolls droitistes se déchaînaient sur les réseaux sociaux, le ministre Blanquer accusait nommément le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, tout comme un ex-Premier ministre PS, Manuel Valls, tandis que d’anonymes imbéciles taguaient « collabo » sur le siège du Parti communiste et que d’autres mettaient en cause des élus d’EELV.
Il ne devrait y avoir au sein du mouvement émancipateur et écologiste aucune crainte devant un tel déferlement de haine, sinon de l’effroi devant tant de capacité à mentir. Car ce que veulent cacher ces lanceurs de fatwa, c’est leur propre responsabilité, eux dont le camp est au pouvoir depuis 2002 : leur incapacité en tant que responsables de la police à cibler les islamistes, malgré la régression constante des libertés publiques qu’ils ont promu au nom de « la lutte contre le terrorisme », leur amitié constante et financièrement intéressée avec les régimes d’Arabie saoudite et du Qatar, régimes qui ont soutenu politiquement et économiquement l’islamisme radical, leur vindicte constante et anxiogène contre les musulmans, qui ne peut que pousser les esprits les plus faibles de cette religion à tomber dans la haine en retour, leurs complicités douteuses — des proches de Marine Le Pen manifestant en 2009 avec Abdelhakim Sefrioui, mis en examen dans l’enquête sur l’attentat de Conflans, ou le directeur du Point — dont un fonds de commerce est la dénonciation de l’islam —, Franz-Olivier Giesbert, présentant en 2014 Tariq Ramadan comme « un grand philosophe international ».
Mais il faut, pour comprendre ce qui se passe et surmonter ces tombereaux de fiel, prendre du champ. Comme je l’ai expliqué dans Tout est prêt pour que tout empire (Seuil, 2017) https://hervekempf.net/Tout-est-pret-pour-que-tout-empire-12-lecons-pour-eviter-la-catastrophe, l’islamisme radical est intimement entremêlé avec l’évolution du capitalisme des quarante dernières années : pour faire pièce à l’invasion soviétique dans les années 1980, les États-Unis ont, par l’intermédiaire de l’Arabie saoudite, armé les factions musulmanes les plus radicales, les aidant à prendre de l’envergure. De surcroît, nonobstant le tournant rigoriste pris par l’Arabie saoudite après l’occupation de La Mecque par des extrémistes musulmans en 1980, les pays occidentaux ont maintenu les meilleurs liens avec ce pays et les autres pétro-monarchies, en raison de leurs fournitures de pétrole, alors qu’ils savaient que ces pays soutenaient le développement d’un islamisme radical. L’invasion criminelle de l’Irak en 2003 par les États-Unis et leurs alliés a encore contribué à jeter de l’huile sur le feu du terrorisme international. Autrement dit, le refus de s’affranchir de la dépendance pétrolière et de mener une vraie politique climatique a conduit les dirigeants occidentaux à fermer les yeux sur ce qui allait devenir, à partir du 11 septembre 2001, un cauchemar.
Il faut cibler les causes du phénomène, à savoir ces alliances coupables et notre dépendance au pétrole qui en est le ressort
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l’islamisme radical, malgré les crimes abominables qu’il peut susciter, est un péril secondaire par rapport à la catastrophe écologique planétaire en cours, et dont les chiens hurlants du moment négligent si opportunément l’existence.
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tout en stimulant le désastre écologique, poursuivent le projet néolibéral de privatisation généralisée et veulent un déploiement illimité des techniques numériques. Comme ce projet est de plus en plus inacceptable, les classes dirigeantes ont choisi d’aller vers des formes de gouvernement toujours plus autoritaires. Elles reprennent aussi sans barguigner les thèmes d’islamisme, de sécurité, d’immigration, pour détourner vers ces boucs émissaires la colère populaire. Le but de la manœuvre est de refouler toute idée de se tourner vers une gauche revigorée qui voudrait s’attaquer à la réforme de la fiscalité des riches, à l’évasion fiscale des multinationales, et entreprendre une politique écologique.
Ce qui se fait ainsi jour est un capitalofascisme, qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques. Plutôt que de se défendre d’un « islamogauchisme » sans substance réelle https://www.liberation.fr/debats/2020/10/23/en-finir-avec-l-islamo-gauchisme_1803361, le mouvement émancipateur et écologiste doit faire front dans l’unité, et attaquer sans broncher les politiques désastreuses menées par les capitalistes et par leurs laquais.
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Le lundi 26 octobre 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Carine Bécart et d'Ali Baddou. Il a été interrogé sur le vote des insoumis contre la prorogation de l'état d'urgence sanitaire, voté le samedi précédent à l'Assemblée nationale. Le président du groupe parlementaire de la France insoumise a expliqué qu'il était opposé aux lois réduisant les libertés individuelles et collectives, et donnant toujours plus de pouvoirs au gouvernement.
Exprimant des doutes sur les effets du couvre-feu pour combattre l'épidémie, il a ensuite été interrogé sur les mesures qu'il jugerait bonnes à prendre concernant la situation sanitaire du pays. Jean-Luc Mélenchon a constaté que rien en Europe, ni en France n’avait été fait pour se préparer à la 2ème vague de l'épidémie : il y a de nouveau une pénurie de masques, de gants, de blouses et de médicaments. Il appelle notamment à l'augmentation du nombre de lits en réanimation. Rappelant que gouverner consiste à organiser le consentement à l’autorité, il a mis en garde contre la mauvaise manière qu'à Macron de mener le pays à la baguette.
Ali Baddou est ensuite revenu sur la note publiée par Jean-Luc Mélenchon sur son blog intitulée « La Semaine noire ». Il y expliquait la semaine noire pour la patrie, commencée avec l'assassinat de Samuel Paty puis se transformant en semaine irrationnelle où tous les ministres se sont répandus en injures, accusant les insoumis d'être les complices des terroristes. Carine Bécard lui demande ensuite si l'on pouvait républicain et participer à la manifestation du 10 novembre 2019. Jean-Luc Mélenchon a expliqué le sens de sa participation à cette marche et a invité à trouver, dans son parcours politique, une seule phrase non laïque. Il a rappelé qu'il ne faut pas confondre la cause d'une manifestation avec les gens qui y participent.
Puis, Ali Baddou a rappelé les propos tenus par Jean-Michel Blanquer qui pense que « un jour Jean-Luc Mélenchon est républicain, et le lendemain islamo-gauchiste ». Le président du groupe « La France insoumise » a rappelé le bilan de Jean-Michel Blanquer qui a supprimé 50 000 postes dans l'enseignement, favorisé l'organisation d'écoles confessionnelles et a nommé comme directeur de cabinet un homme ayant écrit des livres contre l'école publique et pour l'enseignement privé.
Jean-Luc Mélenchon a répondu à la question d'un auditeur qui défendait l’idée d’un candidat unique à gauche pour 2022. Le député insoumis lui a expliqué sa stratégie pour cette échéance : créer une majorité d'adhésion sur des idées qui rassemblent et qu'ensuite on applique : comme la planification écologique, la 6ème République, le partage des richesses.
Jean-Luc Mélenchon est enfin revenu sur l’absence de stratégie d'Emmanuel Macron à l'international, notamment dans le cadre des relations avec la Turquie d’Erdogan.
Clés : Coronavirus ; Gouvernement
L’école et les enseignants sont-ils les grands sacrifiés de la crise sanitaire ? Depuis le 18 septembre dernier, nous sommes passés en état d’alerte maximale. Les bars, les salles de sport sont priés de fermer. Les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits. Les facs doivent réduire de 50 % leurs capacités d’accueil. Samedi prochain, un couvre-feu sera instauré dans huit grandes communes de France. Pourtant dans les écoles, rien ne change. Pire. Olivier Véran et Jean-Michel Blanquer ont décidé, le 22 septembre, d’alléger le protocole sanitaire dans les établissements scolaires. Une décision jugée catastrophique par les enseignants.
Pourtant, la situation n’est pas au mieux. Malgré les propos « rassurants » de Jean-Michel Blanquer, la carte interactive mise en place par les stylos rouges indique plus de 4 000 cas répartis dans pas loin de 3 000 établissements. Selon la dernière étude de Santé Public France, les écoles, collèges et lycées sont le deuxième plus gros foyer de contamination dans le pays, parmi les clusters recensés.
Devant la gravité de la situation, plusieurs collectifs d’enseignants, les Stylos Rouges en première ligne, ont décidé de porter plainte contre les deux ministres pour « mise en danger de la vie d’autrui ».
6 349 ont signé
comité de soutien aux 3 de Melle a lancé cette pétition adressée à ministère de l'éducation nationale (Ministre Jean-Michel Blanquer)
Ce vendredi 15 mai 2020, trois enseignant·e·s du lycée Desfontaines de Melle (Deux-Sèvres) ont été auditionné·e·s dans l'enceinte de leur lycée, où se déroule entre le jeudi 14 mai et le vendredi 29 mai une enquête administrative. Cette enquête fait suite à leur suspension de quatre mois à titre conservatoire, notifiée les 10, 11 et 12 mars par le rectorat de Poitiers. Une sanction qui ne disait pas son nom. Le seul tort de nos 3 collègues de Melle ? S'être mobilisé·e·s comme nous contre les réformes et le Bac Blanquer.
Aujourd'hui, le rectorat se dépêche de réprimer à huis-clos, tant que les lycées sont encore fermés. Il y a urgence à soutenir nos collègues, en particulier d’ici la fin de l’enquête administrative le 29 mai !
La défense des 3 de Melle est cruciale pour l'avenir des luttes dans l'Éducation. Nous exigeons l'abandon de l'enquête administrative et de toute procédure disciplinaire, la levée de leur suspension, et qu'aucune sanction – même déguisée – ne leur soit infligée. Nous revendiquons l'abandon de toute procédure disciplinaire contre tous les personnels de l'Éducation mobilisés contre les réformes et le Bac Blanquer, comme à Clermont-Ferrand, Bordeaux, Montauban, Carcassonne, Cahors, Rodez, Strasbourg, Montbrison, etc.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=gBN27vrVMvg
Envoyer le montage à stop.repression.education@gmail.com
.#SoutienAux3deMelle #SoisProfEtTaisToi
Connu / mel [SUD-EDUC17] [PUB]Pas d'organisation mais de la répression !
7 139 ont signé
Fondation COPERNIC a lancé cette pétition adressée à Enseignants et à 4 autres
Le ministre Blanquer détruit les valeurs de l’Ecole, brise le métier d’enseignant, bloque la réussite des jeunes issus de milieux populaires. Cela peut-il continuer ?
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Dans les beaux quartiers, les mamans, foulard Hermès, à loisir accompagnent les sorties scolaires. Dans les quartiers pauvres, pas de sorties scolaires si une maman affiche une identité culturelle qui déplait à J-M. Blanquer, ancien de l’Ecole catholique Stanislas.
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n’a qu’une obsession : dociliser. Les rapports de pouvoir, d’exploitation ne doivent plus être questionnés. L’école doit produire une main d’œuvre docile.
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Magali, professeure des écoles et animatrice du site Bloquons Blanquer, nous explique les enjeux des réformes voulues par le ministre de l'éducation nationale. Réforme du bac, loi sur l'école de la confiance, parcoursup... Les enseignants se mobilisent face à l'augmentation des inégalités.
Catégorie Actualités et politique 2 commentaires
18 650 ont signé
FCPE Paris a lancé cette pétition adressée à Jean-Michel Blanquer
Monsieur le Ministre,
Adoptée le 19 février dernier en première lecture devant l’Assemblée Nationale, le projet de loi pour une école de la confiance a été transmis pour examen en avril au Sénat. Il comporte un certain nombre de facettes que nous jugeons très inquiétantes.
L’instruction obligatoire à 3 ans : un très gros cadeau de l’Etat à l’enseignement privé
98 % des enfants de 3 ans sont d’ores et déjà scolarisés mais du fait de la loi Debré, les communes vont devoir verser aux maternelles privées les mêmes aides qu’aux maternelles publiques comme, par exemple, pour rémunérer les ATSEM. Ce cadeau est estimé à 150 millions d’euros. Les écoles publiques risquent d’en pâtir !
Les établissements des savoirs fondamentaux : non à la disparition des directeurs d’école !
Les établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF) permettront de regrouper un collège et une ou plusieurs écoles du secteur de recrutement de ce collège. Les EPSF seront dirigés par des principaux de collège qui auront un ou plusieurs adjoints dont l’un chapeautera les professeurs des écoles. Le texte ne dit pas ce que deviendront les directeurs d’écoles puisque les écoles n’existeront plus administrativement parlant.
La réforme de la formation des enseignants : des étudiants de licence pourront faire cours au enfants
La réforme de la formation des enseignants devrait permettre de confier à des étudiants de licence et de master 1ère année 8 heures de cours par semaine dans des établissements primaires ou secondaires. Il semblerait qu’il s’agisse de compenser la baisse des moyens et le manque de remplaçants en confiant les élèves à des étudiants non formés, sans offrir la moindre garantie sur les moyens d’« accompagnement » de ces derniers.
La généralisation des PIAL (Pôles inclusifs d’accompagnement localisés) : l’inclusion des enfants à besoins particuliers à moindre coût
Le ministère veut revoir la gestion des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) en créant des PIAL. L'objectif est de limiter les affectations individuelles des AESH au profit d'affectations collectives.
La création des EPLEI (Etablissements publics locaux d’enseignement international) : l’officialisation d’une école à deux vitesses
La loi permettra la création d’EPLEI : largement dérogatoires aux programmes et règles français, ces établissements offriront des programmes et des diplômes internationaux aux enfants ayant déjà un bon niveau en langues, marqueur social par excellence. De quoi créer officiellement une école à deux vitesses et offrir un cursus d’élite aux enfants à haut capital économique.
La suppression du CNESCO : la fin d’une évaluation indépendante
Le CNESCO, organisme indépendant, sera remplacé par un CEE (conseil d’évaluation de l’école), organisme dépendant du ministre. C’est donc la fin de l’indépendance de l’évaluation. Le CEE n’évaluera pas la performance globale de l’ensemble du système éducatif mais les établissements en les mettant ainsi en concurrence.
Dans ce projet de loi, les moindres aspects gestionnaires passent avant tous les aspects pédagogiques, grands absents de cette législative qui, in fine, ne résout aucun des problèmes du système éducatif français. Cette loi témoigne en outre d’un fort degré d’impréparation : comment expliquer sinon la prolifération et la nature des débats sur nombre d’amendements et d’articles.
=> retrait immédiat de cette loi