Dans plusieurs régions, des militants écologistes ont fait face ces derniers jours à des dégradations de propriété, ...
Connu / TG le 30/03/23 à 08:47
La lanceuse d'alerte Maureen Kearney, sujet du film "La Syndicaliste", raconte "la violence de l'intimidation"
Tr.: ... film sort ... incarnée par Isabelle Huppert ... areva ... association internet 79 +++ thérapie, soutien, solidarité, et matériel, justice ...
Violente et frontale, la répression qui a frappé les opposant.es aux mégabassines à Sainte-Soline fin octobre s’inscrit dans la continuité ...
Connu / TG du 15/11/22 à 14:13
Nous avons toujours contesté les pouvoirs de censure confiés à la police et à l’administration et condamnons aujourd’hui fermement le dangereux mouvement d'intimidation du monde associatif auquel nous assistons. C'est pourquoi nous apportons un soutien plein et entier à Nantes Révoltée et vous invitons à signer la pétition s'opposant à leur disparition.
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Le « contrat d’engagement républicain » mis en place en début d’année en application de la loi dite « Séparatisme » symbolise le parachèvement de cette logique. Désormais, toute association recevant des subventions publiques doit formellement s’engager à « respecter les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de dignité de la personne humaine, ainsi que les symboles de la République » ou encore à « s’abstenir de toute action portant atteinte à l’ordre publors de la manifestation couverte par Nantes Révoltée, dégrader une vitre pour dénoncer la participation de Zara au crime contre l'humanité perpétré contre les Ouïghours a semblé constituer un acte d'une violence inadmissible en démocratie qui justifierait de dissoudre le media libre. Les « valeurs de la République » sont-elles si dévoyées qu'elles protègent désormais les esclavagistes ?
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On se retrouve face à une inversion totale des intérêts et personne à défendre et on perçoit la même logique que dans les mécanismes de dissolution : utiliser un lien indirect interprété de manière partiale pour délégitimer une source de critiques trop radicale et la transformer en « ennemi de la République ».
Ce n’est pas la première fois que l’État franchit la frontière faisant passer la liberté d’expression et d’information en un délit de radicalité quand il s’agit de mouvements de gauche. En 2017, utilisant le système de censure administrative des sites faisant l’apologie du terrorisme, le site internet collaboratif Indymedia s’était vu enjoindre, sous peine de blocage, de retirer un texte revendiquant l’incendie d’un commissariat. Finalement annulé par la justice un an et demi plus tard, cet exemple de censure est une démonstration limpide des abus que permet l’attribution toujours plus importante d’un pouvoir d’appréciation et de contrôle trop large à l’administration, classiquement dévolu à un juge.
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Nous avons toujours contesté les pouvoirs de censure confiés à la police et à l’administration et condamnons aujourd’hui fermement le dangereux mouvement d'intimidation du monde associatif auquel nous assistons. Cet élargissement incontrôlé des pratiques de dissolution s’est tant banalisé que le fait que le ministre de l’Intérieur souhaite ouvertement faire taire des discours de gauche radicale ne suscite que peu d'émotions. C'est pourquoi nous apportons un soutien plein et entier à Nantes Révoltée et vous invitons à signer la pétition s'opposant à leur disparition.
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?GVa-Yw
IRRIGATION
Mercredi 10 novembre, la Confédération paysanne empêchée par les forces de l'ordre de tenir un point presse devant le ministère de l'agriculture.
Après les insultes, les intimidations et les appels de la FNSEA à « déchoir » la Confédération paysanne de sa représentativité syndicale, un cran supplémentaire a été franchi cet après-midi : la Confédération paysanne vient d'être empêchée par les forces de l'ordre de tenir un point presse devant le ministère de l'Agriculture.
Connu /* https://twitter.com/ConfPaysanne/status/1458486976085114884
"
Conf' Paysanne @ConfPaysanne · 4h
Le dossier de presse complet sur ces méga-bassines et sur le fonctionnement illégal de la bassine de Cram-Chaban http://confederationpaysanne.fr/sites/1/articles/documents/DossierPresse_M%C3%A9ga-bassine.pdf
"
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Le 12 décembre, Mélanie Ngoye-Gaham, une habituée des manifestations se rend à Paris pour protester contre le projet de loi "séparatisme" un texte dont elle juge les dispositions "très dangereuses pour la société". Au départ de Châtelet, le cortège dont elle fait partie s'engage pacifiquement sur le boulevard Sébastopol, après une petite dizaine de minutes.
C'est à ce moment-là qu'elle se fait brutalement interpeller par des forces de l'ordre présentes en nombre, qui se dirigent dans un premier temps vers son amie Moun et son parapluie arc-en-ciel, "appelant à la haine".
Les policiers reprochent à cette manifestante- figure du mouvement des gilets jaunes d'Amiens - d'avoir tenu ce fameux parapluie arc-en-ciel en signe de déclenchement des violences du black bloc, ce qu'elle dément fermement, de même que son amie Moun.
Selon cette gilet jaune, il s'agit plutôt d'une façon pour les policiers de "décrédibiliser son histoire", alors qu'en avril 2021, Mélanie Ngoye-Gaham se retrouvera en procès contre un CRS l'ayant violemment frappée à la nuque lors d'une manifestation à Paris, le 20 avril 2019.
S'en suivent alors trois jours d'arrestation pour les deux manifestantes, dont deux en garde à vue dans des commissariats du 18ème et du 19ème arrondissements.
Dans cette vidéo, Mélanie Ngoye-Gaham martèle son innocence, et revient en détail sur les conditions de sa détention, ainsi que le comportement des policiers à son égard dans cette affaire.
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Horodatage
00:00 - Présentation
00:40 - Interpellation
05:26 - Arrivée au commissariat du 18ème
08:03 - Transfert dans un commissariat du 19ème
09:10 - Problème d’avocat
10:55 - « Mélanie, où es-tu ? »
13:32 - « Ils pensent vraiment que Moun est à la tête du bloc ! »
16:19 - « Ils essayent de nous façonner à leur image... »
17:08 - Qui est Moun ?
20:14 - « Je me suis accrochée à cette femme pendant 70 heures »
20:51 - Au bout de 48 heures de GAV
23:38 - Une tentative de discréditation ?
24:28 - « Ils ont refusé de m’ouvrir les toilettes »
25:10 - Rencontre avec le procureur
26:00 - Téléphone disparu
26:36 - Racisme dans la police ?
28:25 - « Je suis très fière de m’appeler Ngoye-Gaham »
30:30 - « Il disait que la manifestation était interdite »
32:03 - « J’apprends que je suis fichée S »
32:58 - « A travers nous, ils veulent donner l’exemple »
33:40 - « Ça n’a pas entaché ma détermination »
34:58 - « Merci pour votre soutien ! »
490 commentaires
arrêté(e)(s)
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Jeudi 8 octobre, Ugo Bernalicis était l'invité de Bruce Toussaint sur BFMTV pour annoncer le signalement contre Éric Dupond-Moretti qu'il dépose auprès de la Cour de Justice de la République.
Il y a quelques semaines, Éric Dupond-Moretti décidait de lancer des enquêtes disciplinaires à l'égard de trois magistrats du parquet national financier, en charge des affaires de corruption.
Étrangement, ces enquêtes visent les magistrats qui ont instruit l'enquête qui met en cause Nicolas Sarkozy et des proches de l'actuel ministre de la Justice.
Ugo Bernalicis dénonce une volonté de mettre sous pression la magistrature à la veille du procès de Nicolas Sarkozy et a décidé de déposer plainte devant la Cour de Justice de la République pour prise illégale d'intérêts et intimidation de magistrats à l'encontre d'Éric Dupond-Moretti.
83 511 personnes ont signé
Au Président Donald Trump et à tous les gouvernements du monde :
"Nous, citoyens du Moyen-Orient, rejetons fermement le "Plan du siècle" de Donald Trump qui ne chercher qu'à aggraver l'apartheid contre les Palestiniens. Nous les soutenons dans leur lutte contre l'occupation et pour la liberté. Nous promettons de lutter contre ce plan et exigeons de tous les gouvernements du Moyen-Orient et du monde de le rejeter sans délais."
POUR PLUS D'INFORMATIONS:
Donald Trump a menti en prétendant que les peuples et pays de la région soutiennent son “Accord du siècle”. Révoltant!
Le problème? Ses mensonges et ses manoeuvres d’intimidation fonctionnent! Aucun dirigeant arabe ne s’est levé pour qualifier fermement ce plan d’escroquerie - alors même qu’il trahit chacun des droits élémentaires du peuple palestinien et abandonne Jérusalem à l’occupation militaire.
Nous avons une occasion historique d’empêcher cet accord et d’infliger à M.Trump une défaite cuisante: lançons la plus grande pétition au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et montrons clairement que les peuples de la région n’abandonneront PAS les droits les plus élémentaires du peuple palestinien à la liberté et à la dignité humaine.
Signez la “pétition du siècle” et partagez largement. Quand des millions d’entre nous auront signé, nous la publierons dans de grands journaux à Washington pour montrer au monde que M.Trump est un menteur, et forcer nos dirigeants à dénoncer son imposture.
Plus d’infos:
Le « plan de paix » de Trump, cette deuxième catastrophe (L'OBS)
https://www.nouvelobs.com/edito/20200130.OBS24132/le-plan-de-paix-de-trump-cette-deuxieme-catastrophe.html
De nombreux pays circonspects face au «plan Trump» pour le conflit israélo-palestinien (Libé)
https://www.liberation.fr/planete/2020/01/29/historique-selon-israel-le-plan-trump-suscite-le-courroux-des-palestiniens_1775943
Israël laisse planer le doute sur les annexions préconisées par le plan américain (Le Point)
https://www.lepoint.fr/monde/israel-laisse-planer-le-doute-sur-les-annexions-preconisees-par-le-plan-americain-30-01-2020-2360512_24.php
Informée « de menaces d’intimidations » à l’encontre de la Librairie des Halles où elle était attendue pour dédicacer son livre samedi en fin de matinée, Delphine Batho a préféré annuler sa venue à Niort.
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Delphine Batho a par ailleurs dénoncé « la dérive totalitaire, depuis plusieurs mois », de celui qu’elle qualifie de « groupuscule », à savoir « Bassines, non merci ! »
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"Ôte d'abord la poutre dans ton oeil avant de regarder la paille dans l'oeil de ton voisin." Je suis nul en affaires étrangères mais Macron, "Monsieur Démocratie," qui vend des armes à l'Arabie Saoudite, fait la leçon au Vénézuela et réprime les Gilets jaunes chez lui, il aurait mieux fait de réviser son catéchèse !
Au menu également de ce BDR également : l'appel du 5 février, les Marcels intimidés par la République, et l'intégrité des poètes de la Grand Guerre à mes likes sur Facebook.
Bon visionnage !
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Actualités et politique
200 commentaires
ndlr :
- évoque gisèle sapiro => apprendre ACT
=>
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gis%C3%A8le_Sapiro
On ne peut pas contester la filière nucléaire française. C’est le constat fait par l’auteur de cette tribune, qui raconte comment les opposants — dont lui-même — au projet d’enfouissement des déchets nucléaires Cigéo, dans la Meuse, connaissent quotidiennement les pressions policières et des condamnations autoritaires.
... Face à l’ordre atomique, la neutralité serait une caution du pouvoir. On ne peut rester insensible à la désertification de ce territoire et à l’avancée inexorable du monstre nucléaire. On ne peut rester neutre face à l’obscénité politique qui impose ce projet.
Gaspard d’Allens est opposant au projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Il est aussi journaliste — il travaille notamment avec Reporterre — et écrivain, coauteur de Bure, la bataille du nucléaire et de Les Néopaysans, tous deux aux éditions Le Seuil-Reporterre.
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Les dérives autoritaires se répandent comme une marée pestilentielle
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Je rappelle que la propriété du bois est contestée. Qu’un flou juridique plane sur cette forêt et que l’Andra a été condamnée pour avoir effectué des travaux illégalement. Je m’étais ainsi opposé à l’arrivée d’une pelleteuse, le 23 janvier 2017, en me mettant symboliquement devant elle. Un journaliste de France 3 était là pour filmer. Où se trouvait la violence ? Une opposante a été molestée par des vigiles. Sa plainte, classée sans suite. Les bulldozers ont rasé des cabanes alors que les occupants n’étaient pas encore expulsables… Que fait-on du droit, de la légalité ? En février 2017, le tribunal administratif allait juger que l’Andra n’était pas propriétaire du bois…
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La filière nucléaire n’accepte pas la contestation. Et c’est quand on lui donne de la visibilité qu’elle déploie toute sa violence. Qu’elle écrase, qu’elle atomise. Je sais que c’est pour cette raison que je suis ciblé, ce jugement pour entrave n’est qu’un prétexte pour nous intimider et nous faire taire.
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Dans l’opposition à Cigéo, une militante historique de 60 ans s’est retrouvée en garde à vue pendant 50 heures au début de l’été. Un maraîcher a eu un procès pour avoir transporté un opinel et une pelle à tarte dans son camion. Le 20 juin 2018, notre avocat a été interpellé, mis en garde à vue et son cabinet fouillé. Une association de malfaiteurs plane sur la tête des opposants. On compte au total une cinquantaine de procès, deux ans de prison ferme cumulés, 26 interdictions de territoire…
...
Comment se fait-il qu’un sujet aussi majeur soit autant invisibilisé ? Comment se fait-il que l’État ait distribué plus d’un milliard d’euros dans la région avant même l’existence légale de ce projet ? Comment se fait-il que les bilans du débat public en 2005 qui concluaient à la nécessité d’un stockage en surface n’aient pas été respectés ? Comment se fait-il qu’on ne parle jamais des deux travailleurs morts au cours du chantier ? Comment se fait-il que l’Andra offre aux notables du coin des parties de chasse dans de magnifiques domaines forestiers ? Pourquoi organise-t-elle des sorties scolaires dans son laboratoire ? Comment se fait-il que le conseil municipal de Mandres-en-Barrois ait voté l’échange du bois Lejuc avec l’Andra en 2015 alors que la population s’était prononcée contre ?
Je ne veux pas vivre le journalisme de manière désincarnée et hors-sol.
... Cigéo vise à enfouir le problème plus que les déchets, à 500 mètres de profondeur, dans le déni et l’hypocrisie.
...
L’État, après avoir séparé les individus les uns des autres par sa politique néolibérale, voudrait maintenant séparer les individus en eux-mêmes. On ne pourrait pas être avocat et militant, journaliste et opposant. Il faudrait choisir. Se couper en deux, faire de nous des êtres atrophiés, des « hommes unidimensionnels », comme l’écrivait Herbert Marcuse.
Je refuse cette mutilation. Je suis autant journaliste qu’opposant au projet Cigéo. Cela ne rend pas moins légitime mon discours. Chercher une vérité qui se donne dans un quotidien plus qu’elle ne s’objective. Que je me retrouve aujourd’hui devant la justice ne m’inquiète pas. Je continuerai mon travail.
Ce qui me fait peur, c’est que nous sommes tous incarcérés dans une société nucléaire qui impose son pouvoir comme jamais un tyran n’y était parvenu. 24.000 ans, c’est la demi-vie du plutonium 239. Un fardeau dont chaque génération héritera, sans possibilité de s’en délivrer.
Alors, que dire face à la justice qui essaye de nous mettre dans des cases, de nous transformer en malfaiteurs ? Que dire si ce n’est que nous ne partageons pas le même monde, le même langage ? Les mêmes espérances.
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Le mardi 16 octobre, après avoir été réveillé par des coups de poings sur la porte de mon appartement, après avoir eu pendant 7h30 une perquisition à mon domicile par quatre policiers armés et après avoir eu une journée chargée, j’étais l’invité du Grand JT.
J’ai dénoncé les petites phrases d’Emmanuel Macron contre les Français ainsi que sa politique qui coûte un « pognon de dingue » puisqu’il multiplie les cadeaux aux plus riches pour des montants faramineux. J’ai également décrypté le plan com’ ennuyeux du président dans lequel on n’a rien appris si ce n’est qu’il allait continuer à faire la même politique. J’ai également déclaré que le nouveau gouvernement était celui des parvenus et des vendus avec en son sein messieurs Castaner et de Rugy.
Concernant les questions écologiques, j’ai souligné les mensonges de la députée LREM présente sur le plateau concernant la question du glyphosate. J’ai rappelé qu’Emmanuel Macron avait perdu le rapport de force au niveau européen et que les députés LREM avaient refusé d’inscrire la fin du glyphosate en trois ans dans la loi.
Enfin, le débat portait sur les perquisition au siège de la France insoumise, du Parti de Gauche, de Jean-Luc Mélenchon et de nombre de ses proches. J’ai expliqué comment s’était déroulée celle qui s’était produite à mon domicile et ai dénoncé le caractère profondément politique de cette opération.
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