Clés : #se déplacer demain #services publics #transports
Malgré le défi climatique et la hausse des carburants, l’État abandonne le train en sous-investissant dans l’entretien du réseau ferré. Contrer ce démantèlement programmé sera l’une des batailles politiques majeure au sein de la nouvelle Assemblée.
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L’avenir des trains du quotidien ne tient plus qu’à un fil : l’aide financière des régions
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SNCF Réseau ... Son PDG, Luc Lallemand ... la carte réalisée à partir de l’analyse d’un cheminot sur le risque de disparition progressive des lignes moins fréquentées. https://twitter.com/BB27000
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ses difficultés sont masquées par la croissance insolente des filiales de la SNCF dans le transport urbain, Keolis, et dans le transport routier, Geodis (respectivement + 32 % et +17 % de chiffre d’affaires entre 2015 et 2019). C’est donc la route qui sauve le rail. ... e Secrétaire général de la CGT cheminots, Laurent Brun. Le système libéral est magique : c’est quand les usagers ont le plus besoin du train qu’il devient inaccessible ! »
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inefficacité du réseau, surcoûts liés à l’émiettement des compétences, souffrance professionnelle des agents, fin de la continuité du service public pour les usagers. Toutes les analyses convergent sur le constat qu’avec ou sans concurrence c’est avant tout les investissements publics qui garantissent l’efficience d’un réseau ferré.
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Le fret ferroviaire ne représente en 2020 que 9 % du transport de marchandises, presque trois fois moins qu’il y a quarante ans et deux fois moins que la moyenne européenne. Une aberration au regard de la pollution routière et du défi climatique.
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l’Autorité de régulation des transports ... avis de février 2022 : « Le risque est d’entraîner SNCF Réseau dans une spirale de paupérisation industrielle où le sous-investissement conduirait à une dégradation du réseau, qui entraînerait à son tour une attrition du trafic et des ressources du gestionnaire d’infrastructure. » ... « Le sous-investissement ne peut que conduire à la catastrophe, voire à une série de catastrophes. C’est la seule chose qui pourra interrompre la spirale infernale », s’alarme Thierry Marty.
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Avec l’ouverture à la concurrence et la fin du statut de cheminot, c’est une certaine culture de la sécurité qui se perd, craint également Nicolas Spire, sociologue du travail au sein du cabinet Aptéis et auteur d’un rapport sur la catastrophe ferroviaire.
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L’Assemblée fraîchement élue comporte plusieurs connaisseurs du ferroviaire. Côté France insoumise, Loïc Prud’homme et François Ruffin, qui portaient le sujet au cours du précédent mandat, ont été rejoints par un cheminot de métier, chef des circulations en gare de Montauban, en disponibilité depuis 2019, Thomas Portes. Il compte porter dans l’hémicycle « le combat commun des usagers et des cheminots » pour la sauvegarde du ferroviaire, « dans une logique globale de défense des services publics ». Plusieurs modes de mobilisation sont à l’étude, comme un tour de France ou des États généraux du rail, qui pourraient déboucher sur une proposition de loi.
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l’exécutif qui par ses choix hypothèque le maillage du territoire, mais ne renonce pas à des projets dispendieux de ligne à grande vitesse, entre Bordeaux, Toulouse et Biarritz, Perpignan et Montpellier, Nice et Marseille (25 milliards au total). La question des tarifs pourrait également focaliser les attentions. Les usagers, représentés notamment par la Fnaut, défendent avec insistance le retour à une TVA réduite sur les billets (à 5,5 % au lieu de 10 % actuellement).
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Le 5 juillet 2022, le député Ugo Bernalicis intervient en discussion général sur le projet de loi maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre la Covid-19.
Le député constate que le Gouvernement peut se passer du Pass sanitaire pour gérer la crise. Il dénonce néanmoins les carences toujours aussi criante de moyens dans les services publics qui font peser un risque sur l'efficacité de la lutte contre la crise sanitaire. Il alerte en ce sens sur la situation à l'hôpital, dans les écoles, les transports publics, ...
Ndlr : souligne notamment l'inutilité du passe-sanitaire++
Macron, le prestidigitateur de la 5è République - 24 juin 2022 - 20H13 / Par Le Stagirite | Le Média
On sort les dossiers
Toutes les deux semaines, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.
Clés : Législatives 2022 Macron
Mercredi soir, le président Emmauel Macron intervenait pour donner sa vision du rééquilibrage en cours entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Ce fut non pas un numéro d’équilibriste, mais d’illusionniste, en faisant passer le message des électeurs (qui demandent un changement dans le contenu de sa politique) pour une simple demande de changement de méthode.
Il demeure dans les propositions du président ce préjugé tenace du macronisme qu’il existe toujours une solution correcte pour régler les problèmes : le désaccord politique vient d’une mauvaise compréhension ou de chicaneries idéologiques qu’on soigne par de la “pédagogie”. Macron tend un piège à ses oppositions : tourner l’opinion publique contre les partis d’opposition en les rendant responsables d’éventuels blocages institutionnels.
Mais quels sont les compromis qu’il est, lui, prêt à faire ? Car au-delà de ces débat de méthode, il faut rester concentrés sur le contenu de la politique menée par Macron depuis 5 ans. Il prend pour acquis que son projet présidentiel est légitime, mais sa base sociale reste faible. Dans le précédent quinquennat les institutions lui permettaient de gouverner en forçant le pays. Le moment que nous vivons est celui où le strict mécanisme institutionnel ne suffira peut-être plus.
Résumé Les députés LFI comptent s'opposer aux textes du gouvernement "à chaque fois qu'ils ne correspondent pas à l'idée que nous nous faisons de l'intérêt général" explique Adrien Quatennens, le coordinateur de La France Insoumise.
avec : Adrien Quatennens (Député La France insoumise du Nord).
"Il n’y a pas d’arrangement possible" avec le gouvernement d’Emmanuel Macron, "nous avons un mandat, celui d’être dans l’opposition", affirme Adrien Quatennens, coordinateur de La France insoumise, député du Nord, invité de Questions politiques dimanche sur France Inter, franceinfo et Le Monde.
Alors qu'Emmanuel Macron estime que La France insoumise, à l'instar du Rassemblement national, n'est pas "un parti de gouvernement", Adrien Quatennens répond que ce n'est pas un parti "de son gouvernement, ça c'est clair" car il est dans l'opposition et que, être dans l'opposition, "en démocratie, ça a du sens, il faut chérir ça".
Le coordinateur de LFI croit "qu'il n'y a pas de risque" que les communistes ou les socialistes, qui font partie de la Nupes, acceptent de participer à la coalition de gouvernement allant des Républicains au PCF que souhaite Emmanuel Macron. "Et puis, au-delà du risque, ça n'aurait vraiment pas de sens, ce serait illisible. (…) Je pense que la première personne qui, au sein de la Nupes, mettrait un seul doigt dans la proposition d'Emmanuel Macron, ce serait une purge absolue", ajoute-t-il.
Pour lui, la Première ministre, Elisabeth Borne, doit "évidemment" exiger un vote de confiance aux députés. "C'est une tradition et c'est assez essentiel. Gouverner ne peut pas être un fait hors sol. Ça ne peut pas être un fait du prince." Le député du Nord se laisse la possibilité de présenter une motion de censure pour "remplacer" le vote de confiance si la Première ministre refuse de s'y soumettre.
En faveur de l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution
Vendredi, la Cour suprême des Etats-Unis a décidé de révoquer le droit à l'avortement. En réaction, en France, la cheffe de file des députés LREM Aurore Bergé a décidé de déposer une proposition de loi constitutionnelle pour inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution. "Nous ne sommes pas à l’abri que ces droits fondamentaux et indiscutables" comme le droit à l'avortement "soient remis en cause" en France, "selon les alternances politiques et les pouvoirs qui pourraient venir en place", ajoute Adrien Quatennens. Le groupe LFI "propose de déposer une proposition de loi commune, à tous les groupes de l'Assemblée nationale qui souhaiteraient y travailler, parce que évidemment que sur ce sujet il faut absolument faire front et ce qui doit dicter d'abord et avant tout notre action c'est le fait de protéger ce droit".
Adrien Quatennens rappelle également que les députés La France insoumise avaient déjà déposé une proposition de loi en ce sens en 2019 et qu'elle avait été refusée par la majorité présidentielle. Interrogé sur ses craintes d'une remise en cause prochaine du droit à l'avortement en France, Adrien Quatennens répond "qu'il faut toujours être prudent" , que les élus du Rassemblement national ne sont pas "clairs" sur le sujet et que certains discours d’Éric Zemmour, ex-candidat à la présidentielle, peut "laisser entendre qu'il y a des risques".
Références
Thèmes associés Politique Économie Société Élections Élections législatives La France insoumise
L'équipe Thomas Snégaroff, Production Alexandre Gilardi, Autre Jean-Philippe Balasse, Autre
Ndlr : "La #NUPES va déposer une grande loi face à l’urgence sociale" est éludé par Fr inter :-( cf https://youtu.be/cS7keCuWKZQ
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Invité d’Extralocal, Julien Bayou est revenu sur l’épineux sujet de la présidence de la commission des Finances sous la prochaine législature. Le député écologiste de Paris estime que le poste reviendra à la Nupes et « évidemment » à LFI, en évoquant le nom d’Éric Coquerel, plutôt que celui de Valérie Rabault.
Connue / https://framapiaf.org/@plonivel/108528922292030442
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kerlegars 🔻✌️ 🧹 @plonivel@framapiaf.org
Le problème, c’est qu’Emmanuel Mα¢яσи n’est plus le maître du jeu.
Depuis dimanche 20 heures, le cœur du pouvoir s’est déplacé de l’Élysée à l’Assemblée nationale.
#politique #SergeFaubert
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Jean Gautier a partagé 5 h Regards Citoyens @RegardsCitoyens@mamot.fr
« 541 des 577 nouveaux députés de l'@AssembleeNat ont un compte Twitter !
Les voilà rassemblés dans un fichier tableur CSV #OpenData comme pour la précédente législature : https://github.com/regardscitoyens/twitter-parlementaires/blob/master/data/deputes.csv
(cliquez sur "Raw" pour télécharger)
#DirectAN #OpenData »
— Retweet https://twitter.com/boogheta/status/1539940884116127745
twitter-parlementaires/deputes.csv at master · regardscitoyens/twitter-parlementaires
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Ndlr : aucun n'a de compte Mastodon, même pas les LFI :-(