The furnaces of the world are now burning about 2,000,000,000 tons of coal a year. When this is burned, uniting with oxygen, it adds about 7,000,000,000 tons of carbon dioxide to the atmosphere yearly. This tends to make the air a more effective blanket for the earth and to raise its temperature. The effect may be considerable in a few centuries.
Connu / https://x.com/PaulNeau/status/1823597422322307492 "7:48 AM · 14 août 2024 · 1 376 vues"
Ndlr :
- Journal fondé par "Australian Charles de La Roche began the newspaper in 1901. After his first foray into newspaper ownership with the short-lived Tauranga Herald in 1899, he moved to Warkworth and quickly established a successful real estate business"
- brève reprise de https://books.google.fr/books?id=Tt4DAAAAMBAJ&lpg=PA339&dq=Remarkable+Weather+of+1911&pg=PA339&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false comme le fait justement remarquer https://x.com/EnergieDevlpmt/status/1823615318507291070
Pour s’affranchir de la dépendance au gaz russe, l’Allemagne remet en route ses centrales à charbon. ...
Connu / TG le 16/04/23 à 10:37
Clément Sénéchal @ClemSenechal
Nous sommes sur une pente littéralement suicidaire.
6:58 PM · 16 déc. 2022
404 Retweets 31 Tweets cités 1 513 J'aime
Source 👇🏻https://bloomberg.com/news/articles/2022-12-16/world-s-coal-consumption-set-to-breach-new-record-this-year#:~:text=Coal%20usage%20looks%20likely%20to,year%20for%20the%20first%20time
bloomberg.com
World’s Coal Consumption Set to Breach New Record This Year
World coal consumption is set to rise to the highest level ever this year despite ambitious global goals aimed at weaning nations off burning the dirty fossil fuel.
3 - 10 - 19
La centrale à charbon de Saint-Avold, très émettrice de CO2, a redémarré
Fermée en mars, la centrale a redémarré lundi pour faire face à la baisse des températures et à la crise énergétique.
...
Connu / TG le 15/12/2022 à 9:33
Dans le contexte de crise climatique d’une part, mais également dans celui de la guerre en Ukraine, Greenpeace souhaite-t-elle la réouverture des centrales à charbon ?
...
vraies avancées vers une transition énergétique durable et juste socialement : mettre en avant la sobriété en régulant les écrans publicitaires lumineux ainsi que l’éclairage par exemple, ou bien l'efficacité en accélérant la rénovation thermique des bâtiments et le développement massif des renouvelables.
A contrario, certaines solutions représentent des régressions dans la lutte contre le réchauffement climatique, comme le recours au charbon ou aux terminaux méthaniers, et dans la transition énergétique, comme le nucléaire, une industrie trop lente et trop dangereuse.
En France, face aux conséquences de la guerre en Ukraine et à la défaillance du parc nucléaire, les premières mesures prises par le gouvernement vont malheureusement dans le sens d’une aggravation de la crise climatique avec la réouverture d’une centrale à charbon à Saint-Avold et le soutien à la construction d’un terminal méthanier au Havre.
En Allemagne, Greenpeace est extrêmement mobilisée pour le développement des énergies renouvelables qui ont remplacé progressivement l’énergie nucléaire et réduit l'utilisation des fossiles, ainsi que pour une sortie totale du charbon d’ici 2030. Comme tous les bureaux de Greenpeace, partout dans le monde, Greenpeace Allemagne milite pour une sortie du charbon la plus rapide possible.
...
En augmenter la production est un retour en arrière tragique dans la lutte contre le réchauffement climatique.
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1364032118303897
- https://ieeexplore.ieee.org/document/9837910
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0016328722000076
Dernière mise à jour le 05/09/22
Clés : #Charbon #Climat #Energies fossiles #énergies renouvelables #gaz fossile #Rénovation énergétique #Sobriété énergétique #Transition énergétique
*Connu / tg 30/8/22 à 19:03
"
ce message suite à une attaque en règle qu'a subi Greenpeace ces dernières 24h.
Vous avez peut-être vu circuler sur Twitter l'information selon laquelle Greenpeace était pour le charbon. Il s'agit d'une énième tentative pour nous discréditer, en sortant de son contexte une déclaration de Greenpeace Allemagne, de la part des comptes qui n'en sont pas à leur 1ere tentative.
Nous avons donc décidé de répondre à ces attaques par le biais de cet article qui précise notre position sur le charbon et plus globalement sur les énergies fossiles.
Seb
"
Connu / [cyber-quotidien] E-quotidien du mercredi 24 novembre 2021
Connu / [cyber-quotidien] E-quotidien du mercredi 24 novembre 2021
Prisca Thevenot, porte-parole d'En Marche, l'assure sur Twitter. Selon elle, "prôner la fin du nucléaire permettra simplement de rallumer des centrales à charbon comme cela a été fait en Allemagne".
les chiffres ne disent pas ça. L’abandon du nucléaire en Allemagne a été décidé en 2002, et le calendrier a été accéléré après l'accident de Fukushima, pour fermer toutes les centrales en 2022. La part du nucléaire dans l'électricité produite par l’Allemagne est donc passée de 27% en 2005 à 11% en 2020. Mais ce sont les énergies renouvelables qui ont compensé, et même plus que compensé cette baisse. Leur part dans la production d'électricité est passée de 11% en 2005 à 44% en 2020.
Le charbon, lui, a vraiment baissé à partir de 2014. Il pesait pour 45% de l'électricité produite en 2005, contre 24% aujourd'hui. Si une nouvelle centrale à charbon a été mise en service en 2020, leur nombre global a bien baissé, passant de 84 en 2010 à 63 aujourd'hui. Certes, la part de l'électricité produite par les centrales à gaz a un peu augmenté, passant de 12% à 16%, mais au final ce sont bien les énergies renouvelables qui ont le plus progressé.
Les pro-nucléaire objectent que l'Allemagne doit désormais importer plus d'électricité. Et que que le maintien en service des réacteurs allemands, accompagné de l'essor des énergies renouvelables, aurait permis de faire baisser davantage le recours au charbon. Mais dire que l'Allemagne a dû rallumer des centrales à charbon comme l'affirme la porte-parole d'en Marche, est faux.
© Vijay Ramamurthy - 212 mails ont été envoyés
Les communautés adivasi (autochtones) de l’Inde résistent à un plan visant à détruire de vastes zones de leurs forêts pour y installer des mines de charbon. Elles se heurtent à d’énormes sociétés et aux personnes les plus puissantes du pays, et elles ont désespérément besoin d’un soutien extérieur.
Le Premier ministre, Narendra Modi, souhaite une expansion massive de l’exploitation du charbon en Inde, jusqu’à un milliard de tonnes par an. 80 % des nouvelles zones minières se trouvent sur les terres des Adivasi.
Malgré une décennie de résistance de la part des Adivasi, le gouvernement de Modi a approuvé une nouvelle mine de charbon massive dans la riche forêt de Hasdeo, dans l’État de Chhattisgarh.
Plus de 20 000 Adivasi vivent dans cette forêt, en dépendent et la vénèrent. Leurs terres et leurs moyens de subsistance seront anéantis, et la mine sera un désastre pour la lutte contre la crise climatique.
Envoyez un mail à Narendra Modi pour lui demander de mettre fin à l’exploitation minière dans la forêt de Hasdeo et de veiller à ce qu’aucune exploitation minière ne se produise sur les terres des Adivasi sans leur véritable consentement. Il n’y a pas un instant à perdre.
Partager E-mail urgent
A: Premier ministre Narendra Modi
Target email addresses:narendramodi1234@gmail.com
CC email addresses: bhupeshbaghel.23@gmail.comsecretarytocmjharkhand@gmail.comarjun.munda@gov.inmefcc@gov.in
...
énergie
Fin du nucléaire en 2022 et du charbon d’ici à 2038 : la transition énergétique allemande tient ses promesses. L’électricité est depuis 2020 majoritairement d’origine renouvelable.
C’est une idée reçue largement répandue sur l’Allemagne. En choisissant de fermer ses centrales nucléaires, une décision définitivement prise après la catastrophe de Fukushima, le pays a relancé ses vieilles centrales à charbon et aggravé le changement climatique. Cette affirmation est tout simplement fausse. En dix ans, la production nucléaire a été divisée par un peu plus de deux, celle de charbon d’autant, et dans le même temps la production d’électricité d’origine renouvelable a été multipliée par près de 2,5.
Une bascule importante a eu lieu en 2018, où la production d’électricité renouvelable a dépassé, pour la première fois, celle issue du charbon. Lors de l’année 2020, avec une baisse de la consommation du fait des confinements, l’électricité a même été majoritairement renouvelable, à 50,9 %.
Energiewende toute !
Cette transition énergétique (Energiewende, en allemand) est le fruit d’une politique mise en place il y a plus de vingt ans. La coalition entre les sociaux-démocrates et les Verts a débouché sur la loi EEG en 2000. « Cette loi a créé un cadre réglementaire très stable pour les énergies renouvelables, qui n’a pas été modifié par les gouvernements successifs, offrant une bonne visibilité sur les revenus pendant de longues années et permettant ainsi de convaincre les banques et financeurs », explique Sven Rösner, directeur de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (Ofate).
Une des principales mesures de soutien est le prix garanti d’achat, un mécanisme par lequel un producteur d’énergie renouvelable est certain de vendre son électricité à un prix fixé à l’avance et stable, peu importe les fluctuations du marché. Cette politique est financée via les factures d’électricité, mais elle est acceptée assez largement, entre autres parce que les populations y sont associées. « La moitié des capacités installées de production d’électricité renouvelable sont la propriété de particuliers, indique Sven Rösner. Que ce soit une famille avec un panneau photovoltaïque sur le toit de la maison ou des coopératives citoyennes qui possèdent un parc éolien sur le territoire de la commune. » Une partie de la population perçoit donc directement les bénéfices financiers de cette transition.
La raison du succès des renouvelables est aussi leur compétitivité. Le marché de l’électricité fonctionne sur la base des coûts marginaux. Quand la demande de courant augmente, on fait appel au moyen de production qui présente le coût marginal, c’est-à-dire le coût de production d’un MWh supplémentaire, le plus faible. « Or, pour un panneau solaire ou une éolienne, celui-ci est quasiment nul, contrairement au charbon ou au gaz où il faut entre autres du combustible », ajoute Sven Rösner.
Dessin : Terreur graphique
Au cours de la dernière décennie, le mix électrique allemand a donc subi une profonde transformation. Le charbon et le nucléaire étant passés respectivement de 43 % et 25 % à 24 % et 12 % entre 2010 et 2020. Ceci est la conséquence d’un double objectif : sortir du nucléaire en 2022 et du charbon en 2038 et si possible dès 2035. Le tout devant être remplacé dans une large mesure par les renouvelables.
Il est donc faux de dire que le charbon a remplacé le nucléaire, étant donné que l’éolien et le solaire sont venus en remplacement des deux. La décision de tourner le dos à l’atome est un choix collectif qui fait largement consensus en Allemagne. Ce n’est pas seulement une réaction à la catastrophe de Fukushima. Ce drame a renouvelé un engagement déjà pris en 2000 et qui n’a fait que se renforcer depuis.
Quelques ratés
Derrière la réussite allemande, se cachent cependant quelques échecs. Si le charbon a fortement reculé, l’effort a surtout reposé sur les centrales fonctionnant à base de houille. Celles au lignite ont moins décliné et fournissent aujourd’hui les deux tiers de la production à base de charbon (et 16 % du mix électrique total). Or, le lignite est davantage émetteur de gaz à effet de serre que la houille.
Un basculement du mix électrique Evolution du mix électrique allemand, en %
Source : Fraunhofer
Un basculement du mix électrique
« Le pays dispose de grandes mines de lignite à ciel ouvert, contrairement à la houille qui est importée. C’est un atout économique pour l’Allemagne mais aussi un piège environnemental », explique Robin Girard, professeur à Mines ParisTech. Le lignite étant disponible à une faible profondeur sous la terre, il est donc moins coûteux à extraire. Surtout, l’exploitation de cette ressource est pourvoyeuse d’emplois, notamment dans les Länder de l’Est, les régions les plus pauvres du pays.
L’autre grand défi à relever pour l’Allemagne est celui de son réseau électrique. « La poursuite de la transition suppose un déploiement massif de lignes haute tension du nord vers le sud : le Nord venteux et marin accueille la plupart des éoliennes du pays, mais la consommation se situe principalement dans le Sud, et notamment avec la Bavière très peuplée et industrielle », ajoute Patrick Criqui, économiste au CNRS. « C’est l’un des ratés de la transition allemande, toute nouvelle installation de capacité de production d’électricité d’origine renouvelable est soumise à cette difficulté », poursuit Robin Girard.
Malgré cela, la transition allemande a démontré la possibilité d’un mix électrique où les renouvelables sont de plus en plus dominants. Et surtout en investissant tôt et massivement sur ces technologies, cette politique a permis à des filières de se monter et de faire diminuer les coûts. Facilitant ainsi la transition pour les autres pays, grâce à un savoir-faire et un retour d’expérience.
La Pologne mise sur les renouvelables et le nucléaire
Après l’Allemagne, la Pologne est le pays européen qui compte le plus de centrales à charbon. Elle dépend de cette ressource pour 73 % de son mix électrique. Pour se rapprocher des objectifs européens, ses dirigeants ambitionnent de réduire la part du charbon à moins de 30 % d’ici à 2040. Pour remplacer ses vieilles centrales tout en diminuant ses émissions de gaz à effet de serre, Varsovie a donc prévu un large plan d’investissement dans les renouvelables et dans le nucléaire. Six réacteurs pourraient sortir de terre d’ici à 2040 dans ce pays qui n’était jusqu’alors pas engagé dans l’atome.
Cet article est publié en partenariat avec la Fondation Heinrich-Böll Stiftung.
Cemil Hebdo, c'est l'édito politique du Youtubeur Cemil Choses À Te Dire, à retrouver tout l'été sur Le Média TV.
Politique
Cemil, de la chaîne YouTube "Cemil Choses A Te Dire", débarque au Média pour un édito politique chaque jeudi durant tout l'été.
Objectif : partager sa grille de lecture sur l'actualité, attirer notre attention sur ce qui est parfois passé sous les radars et tenter de trouver une bonne nouvelle à chaque fois.
Au programme cette semaine :
- Macron kiffe le charbon
- Erdogan défigure Istanbul
- Chômeurs/Étudiants : même précarité
- Derichebourg, encore plus riche
- La bonne nouvelle venue d'Islande
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1415720040763121665
"4 - 48 - 90"
Ndlr : il était temps !
115 275 signatures
course contre la montre se joue pour empêcher un véritable désastre écologique : l’ouverture de la mine de charbon Adani Carmichael ... a besoin d’une technologie que seul le géant allemand Siemens est prêt à fournir.
Nous nous battons depuis plus d’un an pour que Siemens reconsidère son soutien à la mine Adani et une opportunité unique vient de se présenter à nous. Nous avons les preuves d’au moins quatre violations environnementales qui pourraient provoquer l’annulation du contrat que Siemens a signé avec Adani.
Avec votre aide, nous pouvons pousser Siemens à reconnaître ces violations. Si elles font la une des journaux à travers le monde, vous pouvez forcer Siemens à tenir parole et à reconsidérer le contrat.
...
Plus d’informations
- Le PDG de Siemens confirme "à regret" sa participation à la à la mine de charbon d’Adani en Australie
Novethic. 13 janvier 2020 https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/j-approuve-mais-je-regrette-l-etonnante-reponse-du-pdg-de-siemens-qui-participe-a-la-mine-de-charbon-d-adani-en-australie-148093.html. - Australie : Siemens maintient sa participation à un projet minier controversé depuis le début des incendies
20 Minutes. 12 janvier 2020 https://www.20minutes.fr/monde/2693251-20200112-australie-siemens-maintient-participation-projet-minier-controverse-depuis-debut-incendies. - En Anglais : Bravus (formerly Adani) accused of environmental breaches, amid concerns about 'significant erosion' ABC. 2 mai 2021 https://www.abc.net.au/news/2021-02-05/bravus-formerly-adani-accused-of-environmental-breaches-erosion/13120172.
En finir avec le traité qui protège les énergies fossiles ! #noTCE
Le Traité sur la Charte de l’énergie (TCE) permet aux entreprises du charbon, du pétrole ou du gaz de réclamer des milliards aux Etats qui choisissent la voie de la transition énergétique. Alors que l’UE essaie de le réformer, le temps est venu d’en sortir !
~ ~ le mouvement
...
C’est le moment idéal pour cela, puisque l’Union européenne et ses 27 Etats membres ont engagé la « modernisation » du traité. Mais loin d’envisager la fin d’un instrument aussi passéiste et climaticide, la Commission européenne, poussée par les lobbies de l’industrie fossile, aimerait pouvoir le modifier à la marge, afin de le préserver.
...
Connue / mel [insoumis-energie] du 23/02/2021 à 21:00
Mots-clés : Écologie et Société, Climat, Énergie, Lobbies
Campagne : Justice sociale et climatique
... la loi Climat doit être présentée en Conseil des ministres début février, le Gouvernement français pourrait octroyer un permis d’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels ... à l’entreprise gazière La Française de l’Énergie.
36 associations et collectifs de citoyens, en soutien à l’APEL57 qui s’oppose à l’extraction du gaz de couche depuis des années, se mobilisent contre ce projet d’énergie fossile dangereux pour l’environnement et le climat, et demandent le rejet de ce permis par le gouvernement.
->
pollution de l’air, de l’eau, des sols, fortes émissions de gaz à effet de serre.
...
Ce 19 janvier, 36 associations et collectifs de citoyens publient une lettre ouverte [2] adressée à Emmanuel Macron et Barbara Pompili, appelant le gouvernement à refuser ce permis d’exploitation. La décision de l’octroyer serait en contradiction totale avec la lutte contre le changement climatique et les nouvelles ambitions que l’exécutif doit enfin donner aux politiques nationales en la matière. Accorder ce permis serait un renoncement face à des intérêts privés, au mépris de la responsabilité de l’État vis-à-vis des générations actuelles et futures.
S’appuyant sur ce cas d’école, la lettre ouverte exige que les politiques publiques de lutte contre le changement climatique soient protégées de l’influence des lobbies de l’industrie fossile, s’associant à la campagne européenne Fossil Free Politics http://www.fossilfreepolitics.org/FFP-Demands_onepager_french_v2.pdf. Leurs revendications incluent l’arrêt des financements publics pour des projets fossiles, la fin des réunions de lobbying ou encore la régulation stricte des conflits d’intérêts et du pantouflage.
Notes
[1] Le « gaz de couche » est un gaz principalement constitué de méthane qui est piégé au cœur de la matrice solide du charbon dans les bassins houillers, dans les micropores du charbon non exploité ou incomplètement exploité. Son extraction requiert l’utilisation de techniques non-conventionnelles.
[2] Cette lettre ouverte est publiée conjointement par Mediapart, Politis, Bastamag et Reporterre le 19 janvier 2021.
Connu / https://twitter.com/MaximCombes/status/1351457024010285056
Clés : Energies renouvelables , Eolien , International , Marchés porteurs , Marchés cibles
Comment le Royaume-Uni, qui consommait massivement du charbon il y a encore dix ans, a-t-il entreprit une transformation profonde de son paysage énergétique pour devenir un leader mondial dans les énergies renouvelables et la décarbonisation ?
...
2013 : Introduction d’une taxe carbone
...
2014 : Des investissements massifs dans les énergies bas-carbone
... mécanisme Renewables Obligation (RO), obligeant les fournisseurs d'électricité à s'approvisionner en électricité de sources renouvelables dans une proportion croissante ... remplacé par les Contracts for Difference ... Dans le cadre de ces enchères, plusieurs développeurs sont en compétition afin d’obtenir une part du budget pour soutenir leurs projets éoliens offshore, onshore, solaire, houlomoteur, marémoteur et nucléaires
...
un budget de 3 Mds EUR pour les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.
...
Les centrales au charbon ont pratiquement disparu et même la consommation de gaz a diminué d'un quart. Le pays tire désormais plus de la moitié de son électricité de sources à faible teneur en carbone, telles que le solaire, l'éolien et le nucléaire. Les énergies renouvelables ont comblé le vide laissé par les combustibles fossiles, parallèlement à la baisse de la demande d'électricité.
...
L’explosion des énergies renouvelables
... leader mondial de l’éolien offshore depuis quelques années avec 8 483 MW de capacité installée et 2 016 éoliennes connectées (+1,7 GW de nouvelles installations en 2019). Le pays compte également une capacité onshore de 13 626 MW avec 8 588 éoliennes connectées.
Le secteur de l’éolien se compose de plusieurs grands acteurs locaux (Scottish Power Renewables, SSE), mais attire surtout de nombreuses multinationales étrangères dont notamment des turbiniers (Senvion, Vestas, Siemens Gamesa etc.) et des grands développeurs (Vattenfall, Ørsted, Equinor, EDF Renewables, Innogy etc.) qui mènent des projets d’envergure sur la zone. En position de leaders, les Britanniques ont développé une réelle expertise dans l’éolien et disposent aujourd’hui d’une Supply Chain mature qui cherche à s’exporter à l’international.
La filière solaire est aussi très avancée et certains leaders de la filière se sont développés à l’international dont notamment Lightsource BP et Solarcentury, la plus grande entreprise solaire du Royaume-Uni.
...
La biomasse, le solaire, et l’éolien ont représenté au premier semestre 37 % du mix électrique britannique contre 35 % pour les énergies fossiles, en raison notamment de conditions météorologiques favorables.
...
Le retour du nucléaire
... soutenir la stratégie globale de croissance propre du pays. L'accord prévoit :
- Un objectif de réduction de 30 % du coût des nouveaux projets de construction d'ici 2030.
- Une croissance tirée par l'innovation qui se traduit par des coûts de production réduits et une réduction de 20 % des coûts de démantèlement.
- Une chaîne d'approvisionnement plus compétitive, avec un plus grand nombre d'entreprises britanniques utilisant des méthodes de fabrication avancées (advanced manufacturing) et pénétrant un plus grand nombre de marchés intérieurs et à l’export.
Le programme Nuclear New Build constitue une véritable relance du nucléaire civil au Royaume-Uni : 8 sites pourraient potentiellement accueillir une dizaine de nouveaux réacteurs nucléaires. Il s’agit du programme nucléaire le plus ambitieux d'Europe occidentale. Enfin, la technologie des petits réacteurs modulaires (SMR) suscite beaucoup d’intérêt dans le pays. Le gouvernement a débloqué 19 M EUR de subvention à la R&D dans ce domaine.
...
Les années 2020 et 2021 pourraient devenir des nouvelles années charnières pour l'énergie et le climat au Royaume-Uni, avec la publication cette année du très attendu Livre Blanc sur l'énergie, plusieurs fois reportée, et avec l’organisation l’année prochaine de la COP26 à Glasgow en Écosse.
Auteur : Thomas ECK - Chargé de développement Énergie & Environnement - Business France Londres
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 12:39 de rsieuz29 (livret énergie de LFI)
Ndlr : la croissance économique est-elle compatible avec la bifurcation écologique ? En d'autres termes, le nucléaire garantit-il les autres aspects que sont l'arrêt de l'effondrement de la biodiversité et la règle verte, c'est-à-dire ne pas prendre à la terre ce qu'elle ne peut pas reconstituer comme ressources ? ACT
Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines. En cause : le manque de vent et de nouvelles avaries techniques chez EDF, qui pâtit par ailleurs d'un encombrement d'opérations de maintenance et d'un décalage de son planning de travaux lié au Covid-19.
Si la crise du coronavirus, et surtout les mesures de confinement, ont provoqué une chute drastique des émissions de CO2 au printemps, d'autres effets viennent aujourd'hui nettement contrebalancer ces bonnes nouvelles pour le climat . Selon les données publiées par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE, la France a allumé ses centrales à charbon ces dernières semaines. Ce jeudi 17 septembre, elles fournissaient 2 % du mix électrique national, soit 824 mégawatts, à la mi-journée.
Certes, ce chiffre est modeste en proportion de la consommation française mais il n'en reste pas moins marquant, en plein mois de septembre, alors que les températures sont anormalement élevées et que les radiateurs ne sont pas encore allumés. En effet, ces centrales - dont le nombre se limite à quatre en France - sont le plus souvent mobilisées au coeur de l'hiver pour faire face aux pics de consommation d'électricité.
Des prix de l'électricité orientés à la hausse
Surtout, ce recours précoce au charbon ne semble pas suffisant pour répondre aux besoins en électricité du pays. Selon RTE, des mesures « d'effacements » - c'est-à-dire le report de consommations d'entreprises qui acceptent de les différer ou de les modérer moyennant rémunération - ont été utilisées ces derniers jours pour faire baisser la consommation.
La France a, par ailleurs, été globalement importatrice d'électricité ces derniers jours. Ces importations proviennent en grande partie d'Allemagne où la production d'électricité génère plus d'émissions de CO2 qu'en France. Un contexte qui tire les prix de l'électricité à la hausse : lundi 14 septembre, ils atteignaient un pic de 120,62 euros, en France, en fin de journée.
De nouvelles avaries techniques
En cause : la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d'EDF. Sur ses 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l'arrêt. Les causes sont multiples, et dépassent largement la fermeture de Fessenheim.
A Chooz (Ardennes), les deux réacteurs d'EDF sont maintenus à l'arrêt à cause de leur impact potentiel sur le débit de la Meuse, déjà limité du fait de la météo. A Cattenom, à Penly, à Blayais, à Flamanville, au Bugey et à Paluel, les programmes de maintenance ont été prolongés sur un ou plusieurs réacteurs à cause de nouvelles avaries techniques. Enfin, deux réacteurs sont visés par des mesures d'économies de combustibles destinées à faire face à un hiver tendu du fait du décalage des travaux de maintenance en pleine crise sanitaire.
Des vents très faibles en Europe
...
Connu / https://twitter.com/LesEchos/status/1306853870639943683
"Corinne Lepage a retweeté
Les Echos @LesEchos · 18 sept. Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon
297 - 2,5 k - 1,3 k
"
Ndlr : nous payons notre manque d'anticipation et de planification au PRIX FORT, dans tous les sens du terme : financier et écologique. => DÉNONCER ACT
La démission du Ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot en est l’illustration. Le climat, ou la transition écologique, ne sont toujours pas l’alpha et l’oméga de nos décisions politiques. Deux cas, un peu datés, illustrent le poids des héritages et les décisions encore difficiles à prendre : le développement du parc nucléaire et la fermeture des mines de charbon. Deux choix avec des impacts structurels sur les émissions de gaz à effet de serre ; et pourtant aucun de ces choix ne fut pris par rapport à l’enjeu écologique et climatique.
...
Ce n’est qu’en 1974, dans un contexte de déclin du charbon national déjà et de tensions internationales avec le choc pétrolier, que le plan Messmer lance le programme électronucléaire français dans l’ampleur qu’on lui connait aujourd’hui (avec construction de 6 réacteurs par an dans les années fastes). Aucune mention au climat n’est faite à l’époque. Et il est intéressant de reprendre quelques ouvrages encyclopédiques même des années 1990, comme par exemple L’ère nucléaire de Jacques Leclercq avec une préface de Marcel Boiteux, pour constater que la question du climat est toujours aussi absente.
...
La dernière mise en service en France date de 1997 à Civaux (année de la signature du Protocole de Kyoto). L’EPR de Flamanville, débuté en 2007, sera peut-être le premier réacteur mis en service sous l’ambition climatique. En somme, si les français font de plus en plus mal le lien entre énergie nucléaire et lutte contre le changement climatique (même si le nucléaire est une filière de production sans émissions de CO2 directes), cette histoire n’y est surement pas totalement étrangère.
...
le charbon français est trop cher à produire par rapport au charbon importé. ... toujours plus de charbon importé dans nos centrales électriques ! On y lit même « le pôle électrique semble être le bon pari des années 2020 ». Ce que le PDG de l’époque appellera dans l’interview « une nouvelle aventure industrielle sur le long terme » car le « charbon est l’énergie du futur sur le plan mondial »… même si le Sommet de la Terre de Stockholm s’est tenu en 1972, et surtout celui de Rio en 1992, où la question climatique est mise sérieusement à l’agenda géopolitique internationale pour la première fois, avant le Protocole de Kyoto en 1997, rien ne semble transparaître dans les politiques énergétiques nationales.
...
pas plus que le nucléaire n’a été développé pour sauver le climat, l’exploitation de charbon n’a été stoppée pour lutter contre le changement climatique.
Ils ont le beau rôle tous ceux qui expliquent aux allemands, ou à la terre entière, ce qu’il faut faire, ce qu’ils auraient dû faire, etc. On pourra conseiller aux héritiers énergétiques de prendre un peu recul et de se rappeler que la politique énergétique n’a été déterminée par la question écologique que marginalement, très marginalement jusqu’à aujourd’hui.
...
vu le dernier rapport préconisant la construction 6 EPR https://www.francetvinfo.fr/politique/nicolas-hulot/nucleaire-trois-questions-sur-le-rapport-qui-preconise-la-construction-de-six-nouveaux-reacteurs-epr-en-france_2917727.html, sans que le mot climat ne soit une fois mentionné, en tout cas dans les dépêches et articles de presse, on peut encore en douter… et cela, en France en 2018.
Connu / https://twitter.com/ericvidalenc/status/1283436272766287872
Production d’électricité par filière
Le mix énergétique de l’électricité française est publié en temps réel grâce aux données issues de télémesures et d’estimations, ainsi que sous forme d’historiques. Sur cet écran sont présentées les filières de production nucléaire, gaz, charbon, fioul, hydraulique, éolien, solaire et Bioénergies. Ces informations sont complétées par deux rubriques : le pompage hydraulique et le solde imports / exports avec l’étranger. Vous avez la possibilité d'afficher les données sur une ou plusieurs journées (jusqu'à 8 semaines).
...
Production d’électricité par filière découpée en "technologies" :
- La filière gaz se décompose en TAC1, Cogénération, CCG2 et Autres gaz,
- La filière Fioul se décompose en TAC, Cogénération et Autres fioul,
- La filière Hydraulique se décompose en Fil de l’eau et éclusée, Lacs et STEP Turbinage,
- La filière Bioénergies se décompose en Biogaz, Biocombustibles Solides (Bois énergies et autres biocombustibles solides) et Déchets (ménagers et papetiers)
...
Crise climatique
Ces multinationales qui continuent à exploiter massivement le charbon australien, malgré les incendies
Avec les incendies qui ravagent le territoire australien depuis des mois, l’industrie du charbon y est de plus en plus contestée, par sa contribution importante au réchauffement climatique. Des multinationales de plusieurs pays y sont pourtant encore actives.
...
En 2018, 60 % de l’électricité produite en Australie provient encore du charbon brûlé dans les centrales thermique [2]. La plus grande partie – les deux tiers – des ressources énergétiques extraites du sous-sol australien (charbon, gaz liquéfié, pétrole, uranium) est exportée. En 2018, la seule exportation du très polluant charbon a ainsi rapporté 60 milliards de dollars aux entreprises qui l’extraient [3]. Qui l’achète ? Le Japon, la Chine, la Corée, Taïwan, mais aussi les Philippines, le Vietnam et la Thaïlande.
...
L’entreprise Engie (ex GDF-Suez) exploitait la centrale à charbon d’Hazelwood, dans l’État de Victoria, mais elle l’a fermée en 2017. Cette centrale figurait parmi les plus polluantes au monde [5]. Puis, Engie a vendu une autre centrale à charbon à un groupe hongkongais [6]. La Société Générale avait de son côté renoncé en 2014 à sa participation au grand projet charbonnier Alpha Coal, suite à une grande campagne de mobilisation. L’entreprise Total, elle, est toujours impliquée dans le projet australien de gaz liquéfié de Gladstone, qui met en danger la grande barrière de corail [7].